jeudi 30 décembre 2021

Jacques Halbronn Astrologie EXOLS La dialectique des phases

Jacques Halbronn Astrologie EXOLS La dialectique des phases. On ne saurait exagérer l'importance du processus dialectique en Astrologie, à savoir la coexistence d'une chose et de son contraire. Cela vaut sur le plan diachronique, une phase prenant le contre pied de celle qui la précéde mais cela vaut aussi sur le plan synchronique, une phase cohabitant avec son opposé. Si l'on ignore cette double problématique, l'on risque fort d'aller au devant de l'échec ou de l'apparence de l'échec. Il y a une certaine logisque à cela, cela s'appelle la dimension réactive, la question des conséquences et de la causalité. Prenons le cas du général De Gaulle, en 1940 et en 1969, soit à un cycle saturnien de distance ou deux si l'on compte en demi-cycles de 15 ans. Dans les deux cas, on est en phase équinoxiale, ce qui favorise un certain conformisme, un consensus. Dans les deux cas, De Gaulle s'éloigne, s'en va, se démarque. Prenons le cas de nos jours d'un Eric Zemmour ou d'un Emmanuel Macron, alors que cette fois, on est en phase solsticiale, actuellement. Or, quel est leur objectif, chasser les voix discordantes, faire entrer dans le rang les réfractaires à l'unité. Mais cela s'explique précisément par le fait que la phase solsticiale tend à renforcer les clivages, encourage, accentue le sentiment de différence ? D'où des condamnations au nom d'un impératif unitaire: comme un seul homme. D'où les campagnes de vaccination à outrance, chez Macron, d'où la dénonciation de ceux qui sont non conformes, qui ne s'assimilent pas, chez Zemmour. Ce. qui vient encore compliquer la description de la situation, c'est la pratique des étiquettes. On classe Zemmour à droite, voire à l'extréme droite alors que le tempérament équinoxial qui est le sien et qui le conduit à rechercher l'unité n'est pas de droite mais de gauche, la droite assumant bien mieux la diversité. Selon nous, les élections d'avril 2022 devraient favoriser un programme de tolérance d'une certaine diversité car c'est la devise de la solsticialité. S'il nous fallait conseiller les candidats, il leur faudrait mettre l'accent sur l'acceptation des différences mais aussi sur la nécessité de se regrouper selon les mêmes origines, la même langue, la même culture, d'où une certaine décentralisation girondine. Quand Zemmour déclare qu'il accepte tout le monde indistinctement pourvu que le même moule soit respecté, il tient un discours de gauche, de centre- gauche si l'on veut pour le distinguer de celui de l'extréme gauche, proche d'un Mélanchon. Quant à Macron, nous lui conseillerions de ne pas se présenter cette fois et d'attendre l'échéance suivante qui, en phase équinoxiale, devrait être plus propice aux discours "unitaires". Valérie Pécresse semble bien placée, selon nous, pour l'emporter en raison même de la présence des Républicains dans l'entourage d'Emmanuel Macron (Bruno Le Maire, Edouard Philippe etc) ancien ministre de François Hollande, lequel a révéle une forme d'intransigeance qui n'est pas sans faire penser à une forme de fascisme, dont les racines sont à gauche. Il est clair que le calendrier électoral est un facteur de perturbation en ce qu'il n'est point calé sur une cyclologie objective, ce qui génére du porte à faux. C'est ainsi que Macron, quand il est élu, on est en fin de phase équinoxiale, ce qui correspond à son tempérament Mais l'on va assez vite passer en phase solsticiale. dès le tout début de janvier 2018, on glisse vers une phase solsticiale qui lui est moins favorable et qu'il aura du mal à gérer, à commencer par les Gilets Jaunes et puis ce sera la pandémie de la COVID. Il eut été souhaitable de traiter chaque dossier au mieux au lieu de rechercher une solution unique. C'est ainsi que l'on n'aura pas prévu assez de lits et de personnels pour les personnes contaminées, alors qu'il eut fallu créer des espaces adaptés et specifiques. JHB 30 12 21

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