mercredi 9 février 2022

jacques halbronn Le communautarisme, un enjeu sociétal majeur

Jacques Halbronn Le communautarisme, un enjeu sociétal majeur. Il est important que la Droite se saisisse de la question du communautarisme et qu’elle évite de diaboliser ce sujet. C’est son avenir, à la Droite, qui est en jeu et nous pensons notamment, en ce moment électoral, à Valérie Pécresse. Il ne s’agit pas simplement de prendre le contre pied des positions d’Eric Zemmour car il s’agit d’un véritable enjeu matriciel, notamment au regard de la question juive. Souvent, dans l’esprit des gens, communautarisme peut être assimilé à une forme d’apartheid. Pour nous, il est sain que les personnes puissent vivre selon des codes, des langues, des pratiques qui leur sont familiers car nous nous méfions des électrons libres, qui ne respectent rien et n’en font qu’à leur tête. L’organisation communautaire a du bon et il faut arrêter de crier au scandale quand tel espace est voué à telle communauté, que ce soit sur des critères, religieux, raciaux, d’âge (EPHD), de sexe, d’argent, de diplomes etc à condition que puisse s’exercer une certaine surveillance, un certain contrôle, que l’on y respecte une certaine représentativité. Nous pensons même qu’il faut faciliter un certain regroupement et une certaine homogénéité en réglant les problémes de cohabitation quand la population de certains quartiers évolue. En ce sens, on évitera les promiscuités inutiles. Par ailleurs, force est de constater que dans les faits, le communautarisme existe bel et bien spontanément quand on observe la façon de se regrouper selon des signes ostensibles mais plus souvent encore selon des signes physiques comme la couleur de la peau. Il nous reste à aborder la question juive qui, selon nous, ne doit pas être traitée comme les autres et en ce sens, nous ne sommes pas favorables à quelque forme de ghetto parce que les Juifs ont un rôle à jouer en tant qu’individus immergés au milieu d’autres populations « non juives ». C’est la problématique de la Diaspora. Dans le cas juif, nous pensons au contraire qu’ils sont en mesure d’exister par delà toute forme de communautarismeL. En 1978, nous avons crée le Cercle d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive (CERIJ) en mettant en question les « modéles dominants » auxquels les Juifs devraient se soumettre et notamment la synagogue et la présence en Israel. Nous nous opposons à un surdéterminisme identaire quand il s’agit des Juifs. La meilleure façon pour un Juif de s’épanouir, c’est de vivre avec des non Juifs si ce n’est qu’à un certain stade, les antisémites feront remarquer que certains postes de direction sont occupés par des Juifs hors de proportion avec leur démographie. Mais c’est là, en quelque sorte, une spécificité, une « exception » juive qui doit faciliter leur circulation dans le monde et ne pas les soumettre à certaines contraintes; JHB 09 02 22

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