Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 22 mars 2022
Jacques Halbronn La question juive au prisme de l'anthropologie
jacques halbronn La question juive au prisme de l’anthropologie.
Nous nous proposons ici de mettre en évidence la nécessité dans le cadre d’un plan d’encadrement de notre Humanité de générer un « peuple » destiné à être le relais entre les dieux et les hommes à l’instar de la représentation que s’en est faite le christianisme à propos de Jésus, lui même juif. La théologie chrétienne a beaucoup oeuvré en ce qui concerne la « nature » de Jésus mais il semble qu’elle ait baclé la question de l’élection du peuple »élu », dont il était issu et il importe à l’avenir, en vue d’une refondation de la relation judéo-chrétienne, de prendre conscience de l’importance de la présence juive au milieu des nations, et ce en plein XXIe siècle.
Si l’on admet que notre monde aura été « pensé » par une intelligence (cf le concept d’intelligent design), selon une certaine architecture, il était nécessaire que se mît en place une certaine hiérarchie, un certain ordre des choses passant par l’établissement d’une élite, à l’instar des structures d’excellence que la France, par exemple, aura voulu susciter avec plus ou moins de bonheur. Il ne fait guère sens, en effet, par conséquent, de conférer une telle position à trop de monde! Une armée a certes besoin de quelques généraux mais aussi de bien plus de soldats.
Selon nous, un tel plan aura été établi tant dans le ciel que sur terre, sur la longue durée. L’idée que le ‘créateur » ait changé d’avis du fait de la désobéissance des Juifs est dès lors parfaitement inacceptable. La question de la « faute » est un leit motiv du discours chrétien dont on use et abuse et qui trouve ses racines dans le schisme entre la maison de Juda (autour de Jérusalem et de Bethléhem) et celle d’Israel.(au nord) et Jésus declarait qu’il était venu pour « les brebis perdues de la maison d’Israel » qui avaient beaucoup à se faire pardonner et dont les descendants furent les premiers Chrétiens.(cf l’Epitre aux Hébreux) d’où le thème récurrent du pardon des fautes dans la liturgie catholique. Par ailleurs, en désignant les Juifs comme « Israel », on commet un très grave contre-sens qu’il serait grandement temps de corriger. Car les condamnations des prophétes ne visant pas les Juifs mais les Israélites!
Il serait bon, par conséquent, d’associer les Chrétiens à la descendance du Royaume d’Israel tout en rappelant que ce Royaume se constitua en protestation de la domination judéenne sur des populations asservies, ce que ne restitue nullement le mythe des 12 tribus d’Israel issus de Jacob-Israel. Nous avons montré que la Bible était une compilation qui avait intégré toute une littérature israélite, dont l »‘expression la plus caricaturale se trouve dans le récit de la Sortie d’Egypte (Exode,Psaumes) On lit notamment dans le Livre des Rois, I, 12-12 « le roi d’Israel, Jéroboam fit faire deux veaux d’or (..) Voici tes dieux, Israël, qui t’ont tiré du pays d’Egypte! »Il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan. »
כח וַיִּוָּעַץ הַמֶּלֶךְ–וַיַּעַשׂ, שְׁנֵי עֶגְלֵי זָהָב; וַיֹּאמֶר אֲלֵהֶם, רַב-לָכֶם מֵעֲלוֹת יְרוּשָׁלִַם–הִנֵּה אֱלֹהֶיךָ יִשְׂרָאֵל, אֲשֶׁר הֶעֱלוּךָ מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם.
L’étonnant est que les Juifs auront véhiculé jusque dans leurs synagogues actuelles, de tels textes au point de réciter solennellement un « Ecoute Israel » de semaine en semaine, comme si Moise s’adressait à eux alors qu’il s’adresse aux Israélites, dans le récit de l’Exode qui traite de part en part des « fils d’Israel » (Beney Israel). Tout cela aura contribué à fausser les relations entre les Israélites devenus Chrétiens et les Juifs. En fait, ceux qui rejoignirent Jésus étaient les populations opprimées et stigmatisées qui cohabitaient avec les Judéens. Ce n’étaient pas, comme on le lit trop souvent, des paiens mais des sujet de seconde zone. Jésus aura tenté de mettre fin à ce clivage et c’est pour cela, en fait, qu’il sera éxécuté. Il est clair qu’un tel ressentiment de la part des Israélites aura nourri l’antijudaisme. Mais il est temps que l’on fasse toute la lumière sur cette affaire. L’instauration du Shabbat est ainsi typiquement l’oeuvre des Israélites qui ne voulaient pas travailler jour après jour, c’est une révolte sociale comme les congés payés lors du Front Populaire.(1936). Il revient aux Chrétiens de reconnaitre et d’assumer une telle situation pour que tout rentre dans l’ordre et que le plan « divin » soit respecté sans chercher des prétextes pour l’enfreindre/..
JHB 22 03 22
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