Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 13 mars 2022
jacques Halbronn Le probléme des grilles de lecture. Astrologie et Politique
Jacques Halbronn Le probléme des grilles de lecture. Astrologie et Politique.
Nous avons eu droit à un débat à la télévision avec Heléne Carrère d'Encausse et Laurent Badie, entre autres, et on a évoqué, à propos de la crise/. "guerre" russo-ukrainienne, le passage au Troisiéme Millénaire, excusez du peu et pourquoi pas à l'Ere du Verseau? Dans une récente étude que nous avons consacré à Jean Sendy, nous émotions des réserves quant au recours à des périodes très longues, liées à la précession des équinoxes et au passage du point vernal d'une constellation à une autre, tous les 2160 ans. N'en déplaise à notre défunt ami Jean Charles Pichon. Inversement, nous signalions notre perplexité par rapport aux résultats statistiques de feu Michel Gauquelin (décédé en 1991)juste avant la sortie de l'ouvrage qui allait sortir chez Trédaniel. Cette fois, il nous a semblé que le temps était trop court, avec un processus qui évoluait d'heure en heure et qui dépendait d'un enfant sortant de l'état foetal et d'une mère en plein travail d'accouchement.
Dans les deux cas, il y avait un probléme d'ergonomie, d'un phénoméne qui n'était pas approprié à l'activité de la Cité. Mais ces réserves valent aussi pour l'utilisation des "nouvelles" planétes, transsaturniennes, en astrologie avec un Neptune mettant 165 ans pour faire le tour du Zodiaque, par exemple, alors que Saturne ne met qu'à peine 30 ans, soit cinq fois moins de temps.
Nous avons pu observer, au cours des dernières décennies à quel point les observateurs étaient prisonniers, "piégés" par leur(s) grille (s) de lecture, que ce soit en exagèrant ou que ce soit en minimisant la portée de certains événements qui ne correspondaient pas à leur grille.
Pour notre part, nous sommes en faveur d'un juste milieu et Saturne nous semble tout indiqué d'autant plus que son cycle astronomique de 30 ans peut être réduit astrologiquement à 4 périodes de 7 ans, sur la base de son passage sur les axes des équinoxes et des solstices, alternativement. Le cycle saturnien tel que nous le concevons comporte des périodes semblables de 15 ans en 15 ans et des périodes opposées de 7 ans en 7 ans.C'est facile à calculer et à utiliser, par un simple calcul mental, sans avoir à consulter en permanence des éphémérides et un ordinateur.
Pour en revenir aux débats politiques auxquels nous assistons, les explications fournies par les "experts" politologues nous apparaissent des plus médiocres et cachent mal une certaine carence générale dans le domaine cyclologique. On se plaint actuellement d'une certaine imprévoyance de la part des gouvernants mais la pire imprévoyance aura bien été de négliger d'investir dans le dit domaine. C'est comme un médecin qui ignorerait tout de l'anatomie et prendrait soigner un malade. La cyclologie, c'est l'anatomie du corps social.
Le probléme du temps long, sur plusieurs décennies voire plusieurs siècles, c'est qu'il n'est pas vraiment cyclique à l'échelle d'une vie alors que tout l'intérêt du cycle, c'est de rythmer la vie de la Cité, comme le font d'ailleurs, à leur façon, les élections pour des durées allant de 4 à 7 ans, selon les pays et selon les instances. A contrario, la consultation astrologique à partir du thème natal est souvent ponctuelle, donc s'inscrit dans un temps trop bref.
Pour effectuer des statistiques, dans le domaine prévisionnel, il importe d'avoir une certaine quantité de matériau chronologique. Si l'on prend le cas du cycle Saturne-Neptune, lancé par André Barbault, depuis les années cinquante du siècle dernier, force est de constater que cela ne fait pas l'affaire. La conjonction n'a lieu que tous les 36 ans. Les tentatives pour structurer le cycle ont fait long feu et ses partisans actuels ne se référent même pas à l'opposition Saturne Neptune et encore moins au quadrant saisonnier où se produit la dite conjonction si bien que toutes les conjonctions, à entendre un Yves Lenoble, sont censées produire, grosso modo, les mêmes effets tant et si bien que celui-ci nous annonce un remake de 1989 pour 2026 alors que dans un cas Saturne entrait en phase solsticiale et dans l'autre, en phase équinoxiale, en bélier. Ce n'est pas sérieux! Ainsi, pour étudier le cycle Saturne Neptune, on ne dispose sur plus d' un siècle que de 1917, 1953, 1989 et 2025. C'est bien peu pour couvrir les temps majeurs du XXe siècle, même si l'on s'en tient à ce qui a impliqué la Russie d'autant que 1953 et la mort de Staline, c'est un peu léger. C'est ainsi qu'avec ce cycle, on aura manqué 1961/62 , 1977excusez du peu et actuellement 2022. L'avantage, évidemment, d'avoir peu d'échéances; c'est qu'on limite les risques d'échec. Mais ne pas prévoir un événement majeur est aussi un échec et on l'aura assez reproché à Léon Lasson prévoyant en 1937 "quinze ans de paix pour l'Europe".
JHB 13 03 22
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