mercredi 13 avril 2022

jacques Halbronn Le dilemme de la précision en astrologie

Jacques Halbronn Le dilemme de la précision en astrologie Astronomie et astrologie ne sauraient avoir le même rapport à la précision, cela distingue sciences dures et « molles » (ou sciences humaines). Mais la fréquentation de l’astronomie donne lieu à une certaine « déformation professionnelles » chez maints astrologues pour qui l’astrologie devrait introduite et imposer précisément plus de précision dans les sciences « molles. A quel degré de précision pourrait-on donc prétendre en astrologie? Pour notre part, nous préférons la notion de fiabilité à celle d’hyper-précision. Le mieux n »est -il pas l’ennemi du bien. ¨Plutôt que de chercher une précision frappante au prix de quantité d’échecs, il nous semble plus sage de perdre en précision en acceptant certaines marges de manoeuvre et de garantir zéro échecs dans les fourchettes, les fenêtres proposées. En vérité, les marges que nous concevons sont fonction de la notion de période. On sait qu’une saison couvre trois mois, qu’une semaine couvre sept jours et ainsi de suite. Dire que tel événement aura lieu en telle saison et que cela « marche »; n’est pas si mal, surtout si l’on a « juste » sur une grande série de prévisions et non de temps à autre, à l’avenant. Mais certains perfectionnistes feront la fin bouche. Ils se disent que l’on oubliera les échecs mais que l’on se rappellera surtout les victoires « en plein dans le mille » (« bull ») tout comme les joueurs au casino qui ne veulent se souvenir que des coups où on aura tiré le « bon numéro »… Un astrologue comme André Barbault nous fait penser à de tels joueurs invétérés qui oublient vite, se remettent de leurs échecs pour relancer une nouvelle échéance à venir, où l’on décrochera le « gros lot ». Comme on dit : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et il faut que le jeu en vaille la chandelle, comme on dit. Pour notre part, nous proposons une autre attitude en matière de prévision astrologique, à savoir des périodes de 7 ans et non pas des « orbes de sept ans », nuance! Les périodes dont il s’agit, en effet, relévent d’un découpage très strict du temps, à savoir que chaque période a un commencement et une fin définis à l’avance, du fait du passage de Saturne sur les axes saisonniers (équinoxiaux et solsticiaux). Nous avons préconisé une grille basée sur le 7 et ses multiples en mettant l’accent sur la recherche de périodes similaires, de 15 ans en 15 ans car ce qui est similaire est plus facile à cerner que ce qui est opposé. C’est ainsi que nous avons pu rapprocher la crise de Cuba de 1962 et la crise ukrainienne de 2022, deux dates distantes de 60 ans, soit 4×15 ans. Mais, à un an près, cela n’en aurait pas moins été significatif au niveau cyclique d’autant que pour nous, il faut laisser du temps au temps et qu’il y a ce qui précéde et ce qui suit tel événement. C’est ainsi que l’événement de 1989 aura été suivi, au sein de la même période de 7 ans de l’effondrement de l’URSS, en 1991, ce qui ne signifie d’ailleurs pas automatiquement que 1989 aura produit 1991 mais que sur notre planéte, un certain climat régne un peu partout, dans des contextes fort différents, au cours d’une période donnée. L’important est de circonscrire quand l’on passe d’une période à une autre, d’une équinoxiale à une solsticiale et vice versa. Ni plus, ni moins. Revenons en donc au « dilemme » dont il s’agirait de sortir.plus de précision et plus de risque d’erreur ou moins de précision et un gain certain en fiabilité avec à la clef plus de temps pour se retourner chez les protagonistes en présence.. Rappelons en passant la parabole des sept vaches grasses suivies des sept vaches maigres (dans le Pentateuque). Une bonne gouvernance exige du temps et ce n’est pas pour rien que l’on détermine des mandats électoraux de plusieurs années! Autrement dit, personne – en dehors de quelques astrologues excités- ne devrait être choqué par des prévisions « approximatives » du moment que l’on peut compter tout à fait dessus. JHB 13 04 22

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