samedi 25 juin 2022

jacques Halbronn La nécessité d'une astrologie balisant des secteurs de durée égale.

acques halbronn La nécessité d’une astrologie balisant des secteurs de durée égale. Selon nous, l’astrologie exige la mise en place de secteurs de durée égale, notamment sur le plan prévisionnel. Cette exigence n’a pas été respectée par André Barbault dont l’indice cyclique n’est pas structuré sur le principe de périodes égales. On comprend toute l’importance d’une périodisation égale quand il s’agit de circonscrire dans le temps un processus cyclique, cyclologique. Rappelons que nous avons insisté récemment sur la nécessité d’un curseur unique parcourant une série de séquences offrant une alternance de problématiques (équinoxiale ou solsticiale). S’il faut un curseur unique, en revanche, on a besoin en astrologie d’au moins deux catégories de secteurs sans quoi on n’obtiendrait pas d’alternance. Actuellement, force est de constater qu’on en est très loin au regard de notre schéma : multiplication extréme des curseurs et diversité extréme des secteurs, ce qui conduit à une complexité qui ne peut que décourager l’éléve en astrologie ou le faire basculer insensiblement vers la voyance, en désespoir de cause. Il est vrai que la division en 12 signes de 30° respecte un tel principe d’égalité si ce n’est que cet avantage est miné par le nombre de curseurs dont l’arsenal, le clavier de l’astrologue est pourvu. A cela s’ajoute la diversité elle même des secteurs. Ce n’est pas, en effet, parce qu’il y a une division en 12 qu’il faut impérativement que chaque séquence ait une spécificité particulière; Allons plus loin, même les 4 saisons ne peuvent elles être réduite à deux registres, l’équinoxial et le solsticial, quitte à penser en termes de demi-cycles, en considérant que la nouvelle lune et la pleine lune s’équivalent, tout comme la conjonction et l’opposition. D’ailleurs, nombre d’astrologues se servent prioritairement des 4 Eléments, ce qui leur permet de passer du 12 au 4. Quant jaux astrologues allemands comme Reinhold Ebertin ( systéme 90 grad), ils regroupent les signes cardinaux, les signes fixes et les signes mutables, passant ainsi du 12 au 3. Mais cela exige de s’en tenir à une seule classification. On dispose également des « domiciles » qui permettent de relier deux signes régis par la même planéte comme pour Mercure, les signes des Gémeaux et de la Vierge, ce qui fait passer de 12 à 7 cas. Nous avons souvent eu l’occasion de dénoncer une astrologie qui réduirait l’impact d’une configuration à un temps très court et qui ne respecterai pas un principe de binarité. Selon nous, une phase doit déboucher sur une autre phase, A aboutit à B puis B est relayé par A et ainsi de suite. Faute de quoi, il n’est pas possible de parler de phase, de période, mais seulement de moments isolés les uns des autres, déconnectés. On aura compris à quel point il peut sembler bien vain de vouloir s’ingénier à constituer 12 entités zodiacales radicalement distinctes quand deux types de phases suffisent pour activer un cycle, ce qui vaut aussi sur le plan psychologique d’ailleurs. L’astrologie n’ a rien à gagner, pour sa crédibilité, à multiplier à profusion le nombre de curseurs et de diviseurs car elle risque de ne plus avoir de colonne vertébrale à force d’elasticité, ce qui rend son discours illisible pour le public. Ne serait-il pas plus sage de partir d’une formulation minimale que l’on pourrait éventuellement enrichir, compléter, prolonger? L’avantage insigne d’une telle solution tient aux passerelles, aux convergences susceptibles d’apparaitre, de se constituer avec d’autres disciplines, permettant ainsi son désenclavement. JHB 25 06 22

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