Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 23 juillet 2022
jacques halbronn Le cycle de 7 ans et son fondement astrologique
Posté par nofim le 23 juillet 2022
jacques Halbronn Le cycle de 7 ans et son fondement astrologique.
En astrologie, une chose es de remarquer une cyclicité, une autre de l’expliciter par le biais de l’astronomie. Autrement dit, les astrologues semblent plus à meme de s’entendre sur l’observation du monde que sur celle du Ciel. On peut très bien concevoir que l’on s’accorde sur l’existence d’un certain cycle de vie et ne pas s’entendre sur les fondements cosmiques du dit cycle, qu’il s’agisse d’un cycle de 7 ans ou de 15 ans ou de 30 ans..On peut même penser que ces cycles puissent faire sens en dehors du milieu astrologique, ce qui permettrait en quelque sorte de désenclaver l’astrologie.
Quand Ruperti nous parle d’un cycle de 7 ans (Les cycles du devenir, Ed Rocher, 1981), il est fort possible que bien des gens aient eu l’occasion de noter une telle structuration du temps, en dehors même de l’astrologie et c’est d’ailleurs sur cette expérience que surfent certaines écoles d’astrologie.en tenant le discours suivant: vous avez noté une telle cyclicité eh bien, cela peut s’expliquer par l’astrologie! Une belle accroche, au demeurant. Il ne reste plus alors que de parler de la Lune et de ses phases de 7 jours qui deviennent 7 ans et au fond la Lune peut fort bien, pour beaucoup, jouer ce rôle dans l’esprit de beaucoup de gens. On a donc sous la main et le cycle de 7 ans et le cycle de la Lune, qui l’un et l’autre, donnent une image rassurante, familière de l’astrologie..Dont acte.
De son côté,20 ans après, notre ami Roger Hequet, pour sa part, se sera beaucoup intéressé au cycle de 15 ans, soit grosso modo, le double d’un cycle de 7 ans et il en rend compte par le biais de son ACB (Astrochronobiologie), un dispositif au demeurant assez complexe, articulé sur le « temps sidéral ».( Ed. du Rocher, Le temps sidéral vécu – Essai d’astrochronobiologie, 2001).
Dans nos deux exemples, l’on nous propose des observations relativement simples, à savoir ce qui se repéte à iutervalles réguliers et une grille astronomico-cosmographique qui s’en trouve en quelque sorte validée, ipso facto. C’est bien là tout le débat: C’est ainsi qu’André Barbault observe des récurrences dans l’ Histoire du communisme qu’il va connecter avec une certaine configuration à savoir le cycle Saturne-Neptune, lequel dure 36 ans. le probléme, c’est qu’il peut exister d’autres modes d’explication de tel ou tel phénoméne comme par exemple le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux/solsticiaux, tous les 7 ans et 36 ans est bien proche de 35 ans (5×7) Un critère que nous avons mis en avant par ailleurs est celui du refus que nous opposons à toute combinatoire planéte-planéte, ce qui vaut aussi pour le processus soli-lunaire. En 1994, nous avons publie une Astrologie selon Saturne où nous nous contentions de noter dans quel secteur de l’écliptique Saturne revenait sans rechercher d’autre facteur planétaire, nous contentant de nous référer au point vernal, ce qui nous permettra de prévoir les mouvements sociaux de l’année suivante dont on n’aura pas vu beaucoup d’équivalent depuis mai 68, 27 ans plus tôt.
En vérité, l’on peut imaginer que l’on s’accorde sur certains cycles sans chercher nécessairement à les étayer astronomiquement et ce ne serait déjà pas si mal que de naviguer ainsi de 7 ans en 7 ans ou de 15 ans en 15 ans. Il est d’ailleurs préférable de passer de 15 ans en 15 ans car on retrouve le même type de phase alors que de 7 ans en 7 ans, on a des phases en carré, qui correspondent à des événements de nature opposée, ce qui signifie que le carré est plus conflictuel que l’opposition. Or, il ne semble pas – du moins jusqu’à plus ample informé- que les tenants d’un cycle de 7 ans aient noté les tensions entre deux temps séparés de 7 ans. C’est là un point essentiel que de respecter une certaine dialectique au niveau prévisionnel, de façon contrastée. Car pour nous, l’écart de 7 ans annonce une alternance et non une répétition. Non pas que nous parlions ici d’aspect entre planétes mais du simple fait que les deux axes équinoxiaux et solsticiaux sont en carré: bélier et cancer, cancer et balance et ainsi de suite alors que l’opposition se situe sur un seul et même axe, équinoxial ou solsticial. Il y a là des fondamentaux à respecter
JHB 23 07 22
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