Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
lundi 10 octobre 2022
jacques Halbron L'astrologie face au méta-langage des astronomes-astrologues: nom des signes, des planétes
jacques halbronn L’astrologie face au métalangage des astronomes-astrologues: nom des signes, des planétes
I Les signes
En ce qui concerne le nom des signes du zodiaque, nous avions déjà signalé la corruption de ce symbolisme, notamment pour les mois d’automne avec notamment la disparition du porc lequel est attesté dans les Très Riches heures du Duc de Berry, ce qui fait contraste avec les signes printaniers avec le bélier, le taureau. A la place, on trouve la balance, le scorpion et le sagittaire qui ne correspondent point à l’imagerie des mois de l’année telle qu’elle nous est rendue dans les « Livres d’Heures ». En ce qui concerne le scorpion (cf A. Volguine Le symbolisme de l’Aigle), il vient remplacer l’aigle du tétramorphe. Les travaux d’Hercule attestent d’un Zodiaque originel avec notamment le Sanglier d’Erymanthe, ce qui renvoie au porc. On y trouve aussi les Oiseaux du lac de Stymphale, ce qui renvoie à l’aigle. Il serait bon que les astrologues se dotent d’un symbolisme restitué car à la différence des astronomes, on n’est pas dans le méta-langage, purement décoratif mais d’un matériau déterminant. (cf nos Clefs pour l’Astrologie, Paris, Seghers, 1976 et l’Origine des Cultes de Charles François Dupuis)
II Les planétes
Depuis longtemps, nous avions remarqué qu’il n’était pas « normal » que parmi les cinq planétes hors Luminaires du Septénaire, seule Vénus représentait la femme et récemment, nous avions proposé de considérer Mercure, « messager des dieux » comme une déesse face à Jupiter comme Vénus face à Mars et la Lune face au Soleil, ce qui aurait rétabli un certain équilibre, une parité. Mais il nous faut aller plus loin et nous demander s’il est bon de continuer à adopter le nom des planétes tel que véhiculé par l’astronomie depuis des siècles ou même de suivre l’astronome-astrologue Claude Ptolémée dans le Tetrabiblos (IIe siècle après JC). Toute personne qui fréquente tant soit peu la mythologie ne peut que trouver un certain intérêt à l’histoire de Proserpine car cela a à voir avec les saisons, cycle auquel se référe peu ou prou le Zodiaque..
Notoce Wikipedia
»Proserpine est une divinité romaine équivalente à Perséphone dans la mythologie grecque. Elle est la fille de Cérès (ou Déméter) et Jupiter (Zeus en grec). Malgré son enlèvement par Pluton et son statut de Reine des Enfers, Proserpine est aussi une déesse du printemps. En association avec les Mystères d’Éleusis, son mythe évoque le retour du printemps après l’hiver rigoureux et peu éclairé et recoupe celui de sa mère en tant que déesse de l’Agriculture et des Moissons »
»Ainsi, elle passe six mois aux Enfers, le chagrin de Cérès causant la mort des plantes sur la terre (ce qui symbolise notre automne et notre hiver), puis six mois avec sa mère, la joie de celle-ci redonnant vie aux cultures (ce qui correspond à nos printemps et été) ».
Comment ne pas s’étonner que l’astrologie se soit désintéressée d’une telle histoire laquelle vise carrément la question des saisons?Ce n’est que par la bande que Cérés, Proserpine et Pluton ont trouvé un strapontine dans l’arsenal astronomico-astrologique. On sait qu’en 1801, le nom de Cérés, liée à la Sicile, fut conféré par Piazzi au premier astéroide découvert tandis qu’il aura fallu attendre jusqu’en 1930 pour que le nom de Pluton soit accordé à une « transneptunienne », cette planété ayant d’ailleurs été déclassée par la suite et assimilée à un astéroide.
Sur Internet:
»Au moment de sa découverte, Pluton était le seul objet connu orbitant dans le Système solaire au-delà de l’orbite de Neptune. Lorsque sa lune, Charon, a été trouvé en 1978, le statut de planète pour Pluton a été apparemment confirmé. Mais les astronomes ont depuis trouvé environ 1.000 autres petits objets glacés au-delà de Neptune. Il pourrait même avoir plus de 100.000 de ces petits corps dans ce qu’on appelle la Ceinture de Kuiper. »
En ce qui concerne les astrologues, l’on désigna (chez Jean Carteret) une hypothétique transplutonienne du nom de Proserpine, l’épouse du dit Pluton et dans nos Clefs pour l’Astrologie, nous avions proposé un axe Pluton- scorpion /Proserpine-Taureau.
Mais nos dernières investigations nous inclinent à aller plus loin et à remplacer carrément le couple Jupiter-Mercure par le couple Pluton-Proserpine ou Pluton-Cérés (mère de Proserpine) ou Hadés-Démeter (mère de Perséphone). Vu que nous privilégions actuellement l’axe Gémeaux Sagittaire et l’axe Poissons- Vierge – soit la croix des mutables- c’est bel et bien au centre de tout notre dispositif cyclique que nous positionnons nos deux divinités et ce d’autant plus que les 4 signes en question correspondent pour moitié aux saisons chères à Cérés, le printemps (Gémeaux) et l’Eté (Vierge) et pour moitié les saisons consacrées à Pluton, l’automne (sagittaire) et l’hiver (poissons)
JHB 10 10 22
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