Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 26 novembre 2022
jacques halbronn Les relations complexes entre Astronomie et Astrologie dans l'Antiquité.
jacques Halbronn Les relations complexes entre Astronomie et Astrologie dans l’Antiquité
On nous raconte qu’autrefois Astronomie et Astrologie ne faisaient qu’un; il est temps de mettre fin à une telle fable mais il est clair en revanche qu’il y eut des interactions entre ces deux domaines, d’où cette fausse impression d »unité. Selon nous, il vaudrait mieux parler d’influences réciproques, ce qui contribue à brouiller les pistes.
La Tétrabible de Ptolémée témoigne déjà d’une influence de l’astrologie sur l’astronomie en ce que cet ouvrage du IIe siècle de notre ère, mentionne déjà les planétes dans leurs rapports avec les signes (maitrises planétaires). Mais il faut envisager un stade antérieur où le dispositif en question traitait des rapports entre les dieux -et non les planétes – et les signes zodiacaux. Quatre divinités sont au centre du dispositif: Mercure, Vénus, Mars et Jupiter (avec aux deux extrémités les luminaires et Saturne) On a pu penser que puisqu’il était question de la Lune et du Soleil, les dieux mentionnés devaient disposer de demeures astrales. Or, en réalité, l’astrologie n’avait nullement besoin ni usage de tant de planétes pour fonctionner mais nécessitait un balisage du parcours des astres retenus, d’où ces 4 divinités correspondant aux divisions équinoxiales et solsticiales. (4 saisons).
En fait, il nous apparait que les astronomes empruntèrent à l’astrologie ces 4 dieux pour nommer les astres du systéme solaire lesquels portaient précédemment d’autres noms que ceux tirés de la mythologie. Ainsi la planéte connue sous le nom de Vénus était elle connue sous le nom d’Etoile du Berger. Mars était associé, quant à lui, à la couleur rouge. Or, quand on consulte les histoires de l’astronomie, on présente d’emblée les planétes sous leur appellation mythologique sans évoquer un stade antérieur. Or, selon nous, le nom des planétes vient de l’astrologie si ce n’est que l’astrologie ne désignait pas ainsi les planétes dont elle n’avait que faire, se contentant des luminaires (et éventuellement de Saturne) mais les signes car le symbolisme pittoresque des signes ne convenait guère et ne formait pas systéme. Ce n’est donc pas un hasard si l’astronomie a nommé les 4 planétes centrales du systéme solaire de l’époque du nom des 4 divinités Mercure, Vénus, Mars et Jupiter.
Mais, par la suite, peut être justement sous l’influence de la Tétrabible, les astrologues se décidèrent à utiliser les planétes ainsi désignées et c’est pourquoi l’on peut parler d’interaction. A parti du tout début du XIXe siècle, lorsque l’on découvrit les premiers astéroides, à commencer par Cérés, l’habitude allait se prendre de puiser dans la mythologie pour baptiser les « nouveaux » astres et là encore les astrologues, progressivement, se mirent à intégrer ces découvertes et à compléter le dispositif de la Tétrabible » Le pli sera pris de puiser dans la mythologie pour Neptune et Pluton et les astrologues détermineront évidemment la signification de ces astres sur la base de leurs appellations par les astronomes!
Notice Wikipedia
Découverte de Cérès
jacques Halbronn Les relations complexes entre Astronomie et Astrologie dans l'Antiquité dans ASTROLOGIE 170px-Piazzi_Cerere
Couverture du livre de Piazzi Della scoperta del nuovo pianeta Cerere Ferdinandea.
Cérès est la plus petite planète naine connue du Système Solaire et la seule située dans la ceinture d’astéroïdes. Avec un diamètre d’environ 950 km, elle est le plus grand et le plus massif objet de la ceinture située entre les planètes Mars et Jupiter.
Piazzi, à la recherche de la 87e étoile du Catalogue d’étoiles zodiacales de Lacaille, observe, à partir du 1er janvier 1801, avec l’instrument de Ramsden, un corps céleste inconnu qui se déplace de jour en jour ; c’est Cérès, le premier objet découvert dans la ceinture principale d’astéroïdes, aujourd’hui classé comme planète naine.
Il prend l’objet pour une comète, mais, à Barnaba Oriani, écrit qu’il peut s’agir d’autre chose ; il écrit aussi à Titius, mais ne lui dévoile pas ses interrogations (Titius le remarquera). Oriani montre que l’objet orbite autour du Soleil9. Piazzi l’appelle Ceres Ferdinandea (en l’honneur du roi), nom vite abrégé en Cérès (officiellement : « (1) Cérès »).
Quelques mois après Olbers découvre Pallas, un deuxième objet du même type, et, le 28 mars 1802, Herschel parle, dans une lettre à Piazzi, d’« une nouvelle espèce de corps célestes », dont il a déjà fait état à la Royal Society. Il propose le nom d’astéroïde » En ce qui concerne Uranus, ce nom ne fut pas attribué d’emblée en 1781 , il y eut Georgium Sidus en l’honneur du roi d’Angleterre, mais aussi Herschel, en l’honneur de celui qui en fit la découverte et d’ailleurs le glyphes de la planéte comporte le H, initiale de William Herschel.
wikipedia Uranus
Appellation
Dessin d'un homme peu vêtu et semi-allongé.
Uranus, dieu romain du ciel.
Le nom d’Uranus fait référence à la divinité grecque du ciel Ouranos (grec ancien : Οὐρανός, Uranus en mythologie romaine), le père de Cronos (Saturne) et grand-père de Zeus (Jupiter. La forme adjectivale d’Uranus est « uranien » mais l’adjectif « ouranien » est aussi parfois utilisé comme dans astéroïde ouranocroiseur
Le consensus sur son nom n’est atteint que près de 70 ans après la découverte de la planète27. Au cours des discussions originales qui suivent la découverte, Nevil Maskelyne propose à Herschel de nommer la planète, ce droit lui revenant en tant que découvreur12,13. En réponse à la demande de Maskelyne, Herschel décide de nommer l’objet Georgium Sidus (« l’étoile de George » ou la « planète géorgienne »), en l’honneur de son nouveau mécène, le roi George III12,23. Il explique cette décision dans une lettre à Joseph Banks en déclarant que dans l’Antiquité, les planètes étaient nommées d’après les noms des divinités principales et que dans l’ère actuelle, il ne serait guère admissible selon lui d’avoir recours à la même méthode pour nommer ce nouveau corps céleste19. Aussi, l’important pour le désigner est de savoir quand il a été découvert : « le nom de Georgium Sidus se présente à moi comme une appellation permettant de fournir l’information du pays et de l’époque où et quand la découverte a été faite
Cependant, le nom proposé par Herschel n’est pas populaire en dehors de la Grande-Bretagne et des alternatives sont rapidement proposées23. L’astronome français Jérôme Lalande suggère par exemple que la planète soit nommée Herschel en l’honneur de son découvreur28. L’astronome suédois Erik Prosperin propose le nom de Neptune, ce qui est alors soutenu par d’autres astronomes car cela permettrait également de commémorer les victoires de la flotte de la Royal Navy au cours de la guerre d’indépendance États-Unis ; des propositions similaires telles que Neptune George III ou Neptune Great-Britain sont également avancées29.
Dès 1781, Johann Bode propose Uranus, la version latinisée du dieu grec du ciel, Ouranos12,30,31. Bode fait valoir que le nom devrait suivre la mythologie afin de ne pas se démarquer de ceux des autres planètes, et qu’Uranus est un nom approprié en tant que père de la première génération des Titans. Il note aussi l’élégance du nom en ce que, tout comme Saturne était le père de Jupiter, la nouvelle planète devrait être nommée d’après le père de Saturne En 1789, Martin Klaproth, compatriote et plus tard collègue de Bode à l’Académie royale des sciences de Suède, nomme l’élément chimique qu’il vient de découvrir uranium pour appuyer ce choix de nom Finalement, la suggestion de Bode devient la plus largement utilisée et est reconnue universelle en 1850 lorsque le HM Nautical Almanac Office, dernier à toujours utiliser Georgium Sidus, délaisse le nom proposé par Herschel pour Uranus
Uranus possède une variété de traductions dans d’autres langues. Par exemple, en chinois, japonais, coréen et vietnamien, son nom est littéralement traduit par « étoile du roi du ciel » (天王星 )34,35,36,37. En hawaïen, son nom est Heleʻekala, un emprunt pour le découvreur Herschel »
JHB 26 11 22
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