jeudi 16 février 2023

jacques halbronn Etude des trois "Que sais je" sur l'Astrologe.

jacques halbronn Etude des trois Que Sais je ‘L’Astrologie ».numéros 508 et 2481 A et B Depuis les années quarante trois que sais je sont parus autour de l’Astrologie,celui de Paul Couderc (1951), celui de Suzel Fuzeau Braesch et celui de Daniel Kunth et Philippe Zarka. Il nous a paru intéressant de les comparer et de déterminer éventuellement quelque évolution de l’image de l’Astrologie.D’emblée, le mot Astrologie, au singulier ne posait-il pas probléme?. L’astronome Paul Couderc précisait ainsi son approche : « La connaissance préliminaire de la technique astrolologique telle qu’elle est généralement admise aujourd’hui est indispensable (..) L’érection d’un thème de naissance d’un individu (..) est la base de toute l’astrologie » En 1989, nous avions reçu Suzel Fuzeau Braech lors d’un Colloque tenu la même année à Paris (organisé avec Christian Gourdain) Son ouvrage commençait par une description du savoir astrologique comme s’il s’agissait d’un ensemble indissociable. En 2005, la nouvelle version traite de l’objet Astrologie sous toutes ses coutures en concluant qu’elle ne saurait « être assimilée à une science ».(4e de couverture). Dans les trois versions, l’idée centrale est que l’astrologie traite de l’individu au prisme de sa date de naissance. Dans le dernier Que Sais- je (en 2005 donc plus de 50 ans après le premier) on peut lire: » L’astrologie s’attache à interpréter le destin individuel grâce à l’étude de la position des astres » Abordons les conclusions respectives: pour Paul Couderc , on assiste à un « retour »contre lequel il est urgent de réagir . Or, pour nous, il aurait fallu depuis engager des recherches à nouveaux frais d’ordre anthropologique à savoir à quoi pouvait servir l’Astrologie? Certainement pas, en tout cas, à étudier les individus mais bien plutot à décrire les tensions qui traversent les sociétés. Selon nous, l’astrologie commence par une certaine idée de l’ordre social et les astres se sont vus attribuer des rôles dans ce sens. pour Suzel Fuzeau Braesch, « on ne peut la confondre avec d’autres savoirs (..) ayant fait l’objet d’analyses dans la même collection’(Que sais-je, PUF)/L’auteur constate que ses détracteurs « n’ont pas fait l’effort d’étudier l’astrologie sérieusement comme nous nous sommes efforcé de le faire ». On a l’impression qu’il s’agit selon l’auteur d’expérimenter les propositions de l’Astrologie. Or, selon nous, faut il partir des dites propositions ou bien plutot reprendre la question à la base à partir de l’idée de l’astrologie comme mode d’organisation des sociétés humaines? Pour Kunth et Zarka « Les problémes soulevés par les astronomes n’embarassent que fugitivement ces astrologues pour qui l’objet de l’astrologie n’est pas le ciel mais l’homme » Et , en effet, au nom de la démarche d’instrumentalisation(cf notre essai » La pensée astrologique » in L’étrange histoire de l’astrloge » Ed Artefact, 1986), ce n’est pas l’astre qui importe mais le statut qu’on lui confère; Pour nous, l’astrologie ne reléve pas directement de la Science mais de la Technique/technologie ! L’architecte n’a pas à justifier l’usage qu’il fait de tel ou tel matériau, on est dans l’arbitraire du signe. Note: Jacques halbronn est notamment l’auteur des Clefs pour l’Astrologie (1976 et 1993) et de l’article Astrologie de l’Encyclopaedia Universalis, 1993 (http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/astrologie/# texte toujours en place depuis 30 Ans., ce qui correspond au début d’une phase équinoxiale.. JHB 16 02 23

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