Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 2 mars 2023
jacques halbronn revient sur son Manifeste du Mouvement Internatronal pour l'Epanouisssement du peuple juif (1966-67)
Jacques Halbronn revient sur son Manifeste du Mouvement International pour l’Epanouissement du peuple Juif (MIPEPJ 1966-67)
Tout étant cyclique, il nous a semblé heuristique de commenter un texte rédigé en 1966-67 en période équinoxiale (EXOLS) comme c’est en train de le redevenir actuellement pour les 7 prochaines années, à savoir notre Manifeste du MIPEPJ. Ajotons qu’en 1978, en début de phase EXOLS, nous avons fondé le CERIJ, le Cercles d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive (cf la série des Cahiers du CERIJ sur la plateforme https://fr.scribd.com/document/425752414/Cahiers-Du-Cerij-dir-Jacques-Halbronn) Relevons un certain nombre de points de convergence et de divergence., à environs 56 ans d’intervalle (soit 8 périodes de 7 ans)
I Points de convergence Nous ne cessions de revenir sur la préexistence du fait Juif par rapport à toute forme de corpus culturel qui l’aurait façonné.
Extrait du Manifeste:
« La nature du juif est plus profonde, plus naturelle, elle existe avant son Histoire et ne fait que se teinter légèrement des influences diverses et successives qu’elle traverse et dont elle est souvent la cause. Il n’existe pas de transmission des caractères acquis au niveau d’un peuple vrai; le Juif transmet à son fils ce qu’il a reçu de ses ancêtres : son sang fécondateur, non ses habitudes »
Ensuite, nous associons les Juifs au phénoméne du génie;
Extrait du Manifeste
« Il apparaît que le peuple Juif doit être considéré comme un peuple de génies ». Il convenait en effet de conférer aux Juifs une certaine forme de distinction et l’Humanité semble avoir su accorder à certaines personnes un tel titre, une telle qualité, une telle identité même si la tentation du déni existe puisqu’elle va même jusqu’à refuser de séparer les hommes et les femmes quant à leur rôle social.
Autre passage:
« Quant au peuple juif, sa source semble, (…) limitée au texte de l’Ancien Testament: mais les premières pages du livre ont une signification ésotérique et non historique : l’origine du peuple juif reste obscure. Dire qu’il s’agit d’une quelconque tribu sémitique est ne pas voir l’essence des faits : ce qui est différent a été différent : l’hypothèse la plus satisfaisante est que le peuple juif est un rameau indépendant de l’espèce humaine, que son origine ne doit donc point être greffée sur le tronc commun ou -si elle doit l’être- à une date extraordinairement antérieure à toute l’histoire connue de l’Humanité »
Le fait que les Juifs se retrouvent entre eux ne permet guère d’isoler le facteur proprement juif comme cela peut se faire en « diaspora » En effet, comment reconnaitre le rôle des Juifs dans une société où il n,’y aurait que des Juifs?
Extrait
« l’État d’Israël veut montrer qu’il peut cultiver la terre, remplir toutes les fonctions de la société, (au risque) de créer un prolétariat juif gaspillant le potentiel créateur de chaque Juif ; par ailleurs, (on) veut que cet État soit composé en majorité de Juifs, ce qui le condamne à n’avoir qu’une envergure politique limitée par le nombre et par le territoire » Nous étions influencé par l’ouvrage de Georges Friedman, « Fin du peuple juif? » (Gallimard, collection Idées, 1966 https://www.persee.fr › doc › rfsoc_0035-2969_1966_nu… FA Isambert · 1966 — Revue française de sociologie).et nous avions en 66, à la Faculté d’Assas (Paris II), donné une conférence à ce sujet (Cours de Sociologie Politique)
II Points de divergence
Ce qui fait défaut à ce Manifeste, c’est la clef astrologique. bien qu’à l’époque nous étions déjà quelque peu initiés tant et si bien que nos premières interprétations de thème s’effectuèrent en Israel au cours de l’Eté 1967, en partie en allemand vu que notre hébreu était encore assez embryonnaire. Car sans le paramétre astrologique, selon notre approche actuelle de l’astrologie, faut-il préciser- il n’est pas d’approche scientifique possible du fait juif comme nous l’avons exposé dans un précédent texte. En fait, les deux domaines se valident mutuellement car le fait juif constitue une variable cruciale pour une cyclologie astrologique tout comme le fait astrologique est probablement le meilleur moyen de « prouver » le fait juit au prisme de la dialectique des deux phases EXOLS et SOLEX. En 1985, nous avons publié notre thèse de 3e cycle (https://www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_1980_num_93_89_18361) sous le titre « Le Monde juif et l’astrologie. Histoire d’un vieux couple. Milan, Ed Arché) mais nous n’étions pas encore à l’époque allés aussi loin si ce n’est que le sous titre nous parait avec le recul prémonitoire. Il est facheux de devoir encore noter à quel point le judaisme n’a pas encore compris toute l’importance de la clef astrologique non seulement pour étayer le fait juif mais aussi pour conférer quelque substance à la « Loi » (Torah) laquelle ne saurait se réduite aux Dix Commandements, texte fabriqué par les hommes et non par les dieux à la différence de l’astrologie. En tout état de cause, même chez ceux qui acceptent quelque compatibilité entre astrologie et judaisme, il n’est nullement question de la placer au centre de la Loi juive, ce qui fait probléme au niveau théologique car sans l’astrologie, cette Loi ne trouve pas ses véritables assises. Par ailleurs, il importe de montrer à quel point le judaisme est un « club » fermé, non accessible pour ceux qui n’ont pas hérité des aptitudes nécessaires à la captation des signaux célestes. Car le non juif n’est impacté par le processus cosmique que par défaut, comme la nuit l’est par rapport au jour.
CORPUS;
Manifeste du Mouvement International pour l’épanouissement du peuple juif (MIPEPJ) 1966(67
Extraits du Manifeste (au lendemain de la Guerre des Six Jours)
(..) Au lendemain d’une grande victoire, l’erreur des Juifs serait de penser que seule la dispersion était anormale et que la réunion est l’état naturel ‘ (.)
(..) Il n’y a pas de rupture au cours de l’Histoire juive entre avant et après l’acquisition de sa religion, il n’y a pas eu adoption. Le Juif conscient d’aujourd’hui n’accepte pas sa religion, sa Loi sous l’influence d’un prophète qui lui parla voilà trois ou quatre mille ans, pas plus que ne le fit le juif contemporain ou dans le cas d’Abraham. Sa religion est partie (intégrante) de lui-même; peu importe même qu’il admette cette religion (..) elle siège au cœur de l’être (.) Mais l’étude de la religion juive débouche sur d’autres horizons encore. Il reste en effet à tirer des conséquences du contenu de cette religion*. Non seulement, les Juifs ont pensé de même façon et avec la même constance la nature de ce contenu Ils ont défendu une conviction millénaire : les Juifs sont le peuple élu (…) sans en prendre directement conscience, ce qui renforce la prédominance du naturel sue la volonté.
(…)
La nature du juif est plus profonde, plus naturelle, elle existe avant son Histoire et ne fait que se teinter légèrement des influences diverses et successives qu’elle traverse et dont elle est souvent la cause. Il n’existe pas de transmission des caractères acquis au niveau d’un peuple vrai; le Juif transmet à son fils ce qu’il a reçu de ses ancêtres : son sang fécondateur, non ses habitudes. (…)
Le peuple juif est différent et supérieur aux autres peuples. Le terme Peuple en ce qui le concerne revêt un sens exclusif. Le Juif ne se sait pas Juif parce qu’il nait au sein d’un cadre qui lui impose de l’extérieur sa nature, le Juif se choisit Juif parce qu’il est intérieurement Juif. Quant aux conversions, elles n’ont point de signification par elles-mêmes : un non Juif se convertissant au judaïsme ne sera juif que si toutes les générations qui le suivent son juives, Dans ce cas, cela indiquerait que lui-même descend de Juifs ; un Juif se convertissant à une autre religion ne perd pas sa nature de Juif car celle-ci réapparaît irréductiblement dans les générations suivantes, sinon il n’était pas Juif originellement. (..) Il apparaît que le peuple Juif doit être considéré comme un peuple de génies, comme le vrai peuple ; celui dont chaque membre arrive à la conscience nationale par’ son propre chemin (.) Le non Juif n’existe pas en lui-même mais s’intègre à une enveloppe appelée faussement peuple qui le colore illusoirement d’une nature superficielle et interchangeable qui, elle, justifie l’internationalisme. L’illusion tient à ce que le non -Juif possède l’avantage de la stabilité en temps de paix et qu’en temps de guerre, sa trace se perde immédiatement en quelques générations s’il doit quitter son enveloppe. Le Juif est cosmopolite parce qu’on a la possibilité de constater qu’il l’est. Seul le Juif n’est pas apte à l’internationalisme. (… )
Quant au peuple juif, sa source semble, (…) limitée au texte de l’Ancien Testament: mais les premières pages du livre ont une signification ésotérique et non historique : l’origine du peuple juif reste obscure. Dire qu’il s’agit d’une quelconque tribu sémitique est ne pas voir l’essence des faits : ce qui est différent a été différent : l’hypothèse la plus satisfaisante est que le peuple juif est un rameau indépendant de l’espèce humaine, que son origine ne doit donc point être greffée sur le tronc commun ou -si elle doit l’être- à une date extraordinairement antérieure à toute l’histoire connue de l’Humanité
(…) Le Juif ne doit ni chercher à s’assimiler individuellement ou collectivement, ni être livré uniquement à lui-même. Or paradoxalement, la tendance actuelle de l’État d’Israël va dans ces deux directions à la fois. Sous l’influence des antisémites, l’État d’Israël veut montrer qu’il peut cultiver la terre, remplir toutes les fonctions de la société, (au risque) de créer un prolétariat juif gaspillant le potentiel créateur de chaque Juif ; par ailleurs, (on) veut que cet État soit composé en majorité de Juifs, ce qui le condamne à n’avoir qu’une envergure politique limitée par le nombre et par le territoire (…) Ainsi l’Etat présent d’Israël se comporte de manière incohérente au regard de son formidable patrimoine humain et ne veut voir que ce qu’il a sous les yeux et non ce qu’il pourrait construire, il tombe dans le mirage des « faits ». Deux phénomènes l’obsèdent : son territoire ‘historique », sa « religion ». Car il craint, en ne s’agrippant pas à ces deux idées de ne plus être un État légitime. Comme si l’essence du peuple juif tenait uniquement à l’un ou à l’autre. (…) Le passé du peuple juif ne s’arrête pas à la Palestine, ni à la religion mosaïque. Il faut remonter beaucoup plus dans l’histoire. Aussi Israël n’a aucune raisons de se limiter à la Palestine ni même de se concentrer autour d’elle.
Ainsi l’observateur sérieux qui revient d’un voyage en Israël revient avec une série d’énigmes, de phénomènes, de questions – féconde ou non- à investiguer Mais il en devrait être de même pour n’importe quel voyage ; il n’y a pas davantage de mystère juif que de mystère non juif car qui ignore l’un ignore l’autre. Ces interrogations sont loin de concerner uniquement la situation présente en Israël puisque ce serait se condamner à ne rien pouvoir reconsidérer : pourquoi les Juifs ont-ils été dispersés, pourquoi sont-ils restés dispersés ; pourquoi les Juifs ont-ils été persécutés, comment ont-ils été persécutés, pourquoi les Juifs possèdent-ils une religion originale, pourquoi l’ont-ils conservée- pourquoi existe-t-il un tel contraste entre la grandeur atteinte par certains Juifs et le sort collectif Juif : est-ce que le sionisme est capable d’apporter une solution à la situation toujours provisoire du Juif, l’installation en Israël doit-elle faire des Juifs des individus ordinaires ou du moins différents des Juifs de la Diaspora ou bien transcender les valeurs juives, comment ? Que penser des prédictions bibliques quant à l’avenir des Juifs : peut-on employer le terme peuple dans le même sens pour les Juifs et les non –Juifs ; en fin de compte, le Juif se distingue-t-il du non Juif ? S’agit-il d’une « race » ou simplement d’une « religion » ou encore d’un « état social artificiel et provisoire » ? (.. Pourquoi aurait-on massacré l’ensemble de la population juive du globe si les événements purement guerriers ne l’avaient empêché ? Quelle différence marquée par son histoire sépare le Juif de tous les êtres –hommes ou non –de cette planète ? Est-ce que le problème juif est un problème important ? On a répondu maintes fois à chacune de ces questions : on a méconnu l’être juif d’une part, on a mal répondu à chacune de ces questions d’autre part. Le grand tort des dirigeants juifs-cela englobe l’ensemble de la population israélienne au moins, comme on l’a montré- n’est pas d’avoir échoué dans leur politique mais bien plutôt d’avoir trop bien réussi dans leurs objectifs, ceux d’une politique erronée : leur grand tort est d’essayer de faire progresser les Juifs : des êtres qu’ils ne connaissent pas »
JHB 02 03 23
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire