dimanche 28 mai 2023

jacques halbronn Quelle dimension "universelle" du judaisme et de la Bible. au prisme de l'astrologie EXOLS

Jacques halbronn Quelle dimension "universelle" du judaisme et de la "Bible" au prisme de l'astrologie EXOLS Selon nous, le judaisme a un rapport très particulier à l'universel qui n' a rien à voir avec ce qu'entend le christianisme, c'est ce qui distingue en astrologie EXOLS la phase équinoxiale et la phase solsticiale. D'aucuns ont une lecture "universaliste de la Bible laquelle ils identifient avec le message (la Bonne Nouvelle) du judaisme. Or nos travaux en critique biblique (cf nos Recherches théologiques, en ligne sur la plateforme SCRIBD) ont montré que le Pentateuque en particulier, mais pas seulement, est surtout, dans la version qui nous en est parvenue, le fait du courant samaritain- galiléen et du Royaume d'Israel. Même le Talmud est impacté par un tel syncrétisme de par son usage même du mot Israel.K (Ein Mazal le Israel; cf notre ouvrage Le Monde Juif et l'Astrologie, Ed Arché, 1985) Certes, l'on peut comprendre qu'à certaines époques, il ait pu sembler de bonne stratégie d'opter chez les Juifs, d''un positionnement qui mette tout le monde sur le même pied mais de là à laisser entendre que le judaisme prone l'universalisme,cela ne fait sens qu'en ce qui concerne les non Juifs. On entend ainsi sur Radio J (Fréquence juive) que dans le premier chapitre de la Genése, il ne serait question que d'universalisme, d'unité de l'Humanité. Mais précisément, ce texte est l'oeuvre d'adversaires du judaisme comme cela ressort de nombreux passages de la partie centrale de l'Ancien Testament, contenant les livres prophétiques (Tanakh avec "na" pour Nabi) Cela dit, en phase solsticiale, l'universalisme est dans l'air, impacte le Zeitgeist, dans une ubris utopiste qui s'éloigne du principe de réalité, c'est une idéologie quantitative où les gens seraient interchangeables puisque égaux. Mais en phase équinoxiale, comme c'est actuellement le cas, on serait plus porté vers l'objectif plutot que vers le subjectif et le créatif/ C'est ainsi que pour nous le christianisme serait marqué par une créativité, une inventivité allant jusqu'à la mise en orbite d'un "Dieu", autour de la personne de Jésus lequel n'existe en fait que par la volonté et le désir des fidéles d'une Eglise, une structure en quelque sorte mutualiste où chaque membre est partie prenante pour faire exister ce "dieu". L'on peut rapprocher cette démarche de l'établissement des constitutions, de lois qu'une société se donne et auxquelles elles rendront un culte à chaque élection tout en sachant que les dites constitutions n'existent que par leur bon vouloir; (cf Servitude volontaire : l'analyse philosophique peut-elle éclairer la recherche pratique du clinicien ?Éric Hamraoui Dans Travailler 2005/1 (n° 13), pages 35 à 52) JHB 28 05 23

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