Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 4 novembre 2023
jacques halbronn Astrologie EXOLS Phase équinoxoale Saturne entrant en poissons 1967-2023
Jacques halbronnn Astrologie EXOLS Phase équinoxiale. Saturne entrant en poisssons 1967 -2023
Notre approche de l’astrologie nous permet de comparer les périodes soit en les rapprochant, soit en les opposant. Actuellemeent, où en sommes nous, demandera-t-on à l’astrologue? Encore faut-il que celui-ci soit en mesure de s’expliquer clairement et de façon concise. Ce qui se conçoit bien s’expose clairement. Faute de quoi, l’astrologie tombe dans le prophétisme, c’est à dire débuche sur un oracle. Or, de nos jours, l’astrologie est devenue un savoir hermétique voire inaudible exigeant de suivre tout un cirsus, ce qui fait l’affaire d’ailleurs des écoles d’astrologie. En effet, le multiplicité des planétes et des signes excéde la capacité d’attention d’un public non averti. Paradoxalement, plus l’astrologie se complexifie et plus elle bascule dans le divinatoire puisqu’elle se réduit à des conclusions qui ne peuvent se discuter avec le premier venu, outre le fait qu’elle utilise à plus de 50% pour l’astrologie mondiale des astres inconnus de l’Antiquité et invisibles à l’oeil nu (Uranus, Neptune, Pluton, Cérés etc), ce qui la coupe de ses origines. voyant à tort dans les avancées astronomiques les conditions de sa survie.
C’est pourquoi, il importe de repenser de fond en comble la didactique de l’astrologie en se mettant à la place des hommes d’il y a 2000 ans et plus, en partant du connu, à savoir le cycle des saisons mais aussi celui des empires, deux champs assez familiers météorologiquement et historiquement, avec leurs flux et leurs reflux. Dès 1976, dans Clefs pour l’Astrologie, nous avions proposé une grille de lecture fort accessible, au prisle notamment de la colonisation et de la décolonisation, de l’Occupation et de la Libération. Pour nous, en vérité, il s’agit là d’un processus binaire et on est donc loin d’une prise en compte des 12 signes du zodiaque qui empéchent d’accéder à une cyclicité à base 4 (les Quatre Saisons) voire à base 2 (équinoxes et solstices). De même, il n’est nullement nécessaire de faire intervenir tout un arsenal de planétes puisqu’une seule planéte peut suffire, de par son mouvement, pour donner le rythme.
C’est ainsi que nous observerons que Saturne occupe exactement la même position à la fin de 2023 qu’en juin 1967. Ces années sont séparées par 56 ans, qui est un multiple de 7 et le cycle astronomique de Saturne est de 28 ans, soit la moitié de 56, ce qui le replace dans une position du même ordre, ce qu’on appelle un « retour »., une « révolution ».
Ces deux périodes sont l’une et l’autre marquées par la remise en cause des frontières, leur désacralisation alors qu’elles alternent avec d’autres qui renforcent celles-ci. Ceux qui ne respectent pas les frontières étatiques sont fustigés dans un cas alors qu’ils trouvent quelque légitimation dans l’autre. Si l’on admet que la notion de frontière est somme toute artificielle, qu’elle se surimpose à des ensembles bien plus vastes, on peut parler de deux niveaux géopolitiques que nous désignerons respectivement comme ‘équinoxiaux » et « solsticiaux », pour recourir à une symbolique saisonnière, dans un cas l’axe printemps/automne et dans l’autre l’axe Eté Hiver. Actuellement, Saturne passe sur l’axe équinoxial car nous avons pu observer que ce passage se faisait toujours en réalité avant l’heure C’est donc l’entrée de Saturne en poissons et non en bélier qui constituerait l’élément déclencheur d’un changement de phase.
On pourrait donc dire que cette nouvelle phase équinoxiale, analogue à celle survenue en 1967, est un temps de franchissement des frontières. Encore faut il rappeler que cela peut conduire à des Unions supranationales, comme ce fut le cas, dans les années 50 tant pour la Comunauté Européenne que pour le Pacte de Varsovie » conclu le 14 mai 1955 et officiellement signé lors d’une cérémonie dans la salle des Colonnes du conseil d’État de la capitale polonaise » (wikipedia), également en période équinoxiale. Cela donnera aussi » l »accord de Schengen, qui comprenait initialement sept États membres, est entré en vigueur le 26 mars 1995, mettant fin aux contrôles aux frontières intérieures » (Wikipedia), ce qui correspond également à une phase équinoxiale. Inversement, les crises impactant de tels ensembles ont lieu en phase solsticiale, comme en 1989-91 à l’Est ou en 2016 -Brexit à l’Ouest du continent européen, ces deux dates étant espacées d’environ 28 ans. La période actuelle est donc dialectiquement équinoxiale et « anti-solsticiale » aux dépens du souverainisme nationaliste. L’on prend conscience du caractère factice de certaines barrières nullement protectrices quand elles séparent des populations très proches, voisines dans l’espace comme ce fut le cas le 7 octobre 2023. Mais l’on pourrait également remonter plus loin dans le temps, avec un Jésus refusant les clivages en vigueur, que l’on songe à sa rencontre avec une Samaritaine et sa présence en Galilée, patrie de la maison d’Israel laquelle avait fait sécession à la mort de Salomon, la sécession étant un principe solsticial. En 1967, Israel – puisque c’est étrangement le nom adopté en 1948 par le nouvel Etat Hébreu- occupa la Cisjordanie, le désert du Sinai et le plateau du Golan, mettant fin à la division de la ville de Jérusalem, avec le mur des Lamentation devenu inaccessible aux Juifs depuis la Guerre de 1948-49. En 1938 28 ans plus tôt, l’on retrouve le même cas de figure « équinoxial » à la suite des Accords de Munich puis de l’invasion de la Pologne entre autres.
La période actuelle tend à nouveau vers une reconsidération et une reconfiguration des frontières et la thèse des deux Etats va laisser la place à une solution fédérale, permettant une plus grande surveillance des populations et la fin de la sanctuarisation des frontières.
JHB 04 11 23
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