Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 30 novembre 2023
jacques halbronn De l'appropriation géographique : du Royaume d'Israel aux Palestiniens
Jacques halbronn De l'appropriation géographique: du Royaume d'Israel aux Palestiniens.
Le nom d'Israel a été utilisé dans des sens bien différents selon qu'il vise la géographie ou la politique. A la mort de Salomon, les populations asservies constituèrent un Royaume d'Israel, ce qui aura pu préter à confusion car il s'agit là d'une appropriation, d'une récupération d'une dénomination géographique: Eretz Israel. Quand l'Etat Hébreu se (re)constitua en 1948, on adopta le nom d'Israel sans probablement avoir eu en tête ce "Royaume d'Israel". Mais quand on récite dans les synagogues le "Ecoute Israel", l'on devrait savoir que cela renvoie directements aux tenants du dit Royaume. Dans la Déclaration Balfour de 1917 il est question de la Palestine, comme entité géographique mais l'on sait que 30 ans plus tard, c'est le nom d'Israel qui sera choisi, soit une forme d'appropriation, le terme Palestine étant adopté par le monde arabe au point que l'on parlera du peuple palestinien, par opposition à peuple israélien. Cette confusion entre l'Israel géographique et les différents Israels politiques est problématique., on en conviendra. Quand le mot Israel est récurrent dans le Livre de l'Exode, il s'agit bien d'une référence antidatée au Royaume d'Israel et non à la Terre d'Israel. Les exemples ne manquent pas de ce type de récupération à l'instar de ces "Américains" qui se sont appropriés le nom de tout un continent ou encore l'Union Européenne. On pense aussi aux Anglais qui ont adopté le nom de la Bretagne: British ou aux Chrétiens qui se sont emparé du nom de "Christ", lequel désigne un messie et pas forcément le leur.
Résumons-nous, le terme Israel est utilisé dans les contextes et les acceptions les plus divers. On le trouve dans le Livre de l'Exode, dès les premiers versets, les Beney Israel sont guidés par Moise qui est envoyé vers eux (Ch III). Dans le Coran ", banû Isrâ’îl (fils d’Israël), désigne les descendants d’Israël à l’époque biblique ; en de rares occasions, il s’emploie pour les juifs contemporains de Muhammad. Dans la majorité des cas, l’emploi de « fils d’Israël » se révèle ambivalent. Il est parfois utilisé de manière très favorable : les « fils d’Israël » sont le peuple élu (Q. 2:47 et Q. 2:122) que Dieu a délivré de la servitude en le faisant sortir d’Égypte et entrer en Terre sainte (Q. 5:21). Toutefois, l’expression sert aussi à désigner péjorativement les Hébreux quand ils commettent des fautes : les « fils d’Israël » brisent l’alliance avec Dieu (Q. 5:13) en se prosternant devant le veau d’or. Ils sont aussi appelés « fils d’Israël » quand on les accuse de tuer les prophètes (entre autres Q. 2 :61)"(sur Internet). On retrouve la référence à Israel lors de la formation d'un "Royaume d'Israel", à la mort du roi Salomon (Xe siècle avant JC) Mais selon nous, le Livre de l'Exode est postérieur à l'émergence d'un tel Royaume. On parle également de la "Terre d'Israel" (Eretz Israel) sans parler du choix de cette appellation pour désigner en 1948 l'Etat (Medina) Israel;
Wikipedia
Dans la Bible, « Terre d'Israel » désigne :
un terme religieux, car renvoyant à un don divin ; il est utilisé pour la première fois dans Samuel 1 13:191 ;
un terme géographique. La définition géographique donnée par la Bible est d’ailleurs floue : dans certains textes bibliques, on parle de la Terre donnée comme allant du « fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » (de l’Égypte à l’actuel Irak), d’autres se limitent à une zone comprise entre la mer et le fleuve Jourdain, correspondant peu ou prou à la région appelée Palestine ;
un terme politique : c’est la terre donnée aux Juifs pour s’y installer, puis à partir du roi Saül pour s’y construire un État.
Documentation Déclaration Balfour 1917
« Cher Lord Rothschild, J'ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui. Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour les Juifs et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays. Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste » — Arthur James Balfour
. JHB 30 11 23
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