samedi 27 janvier 2024

jacques halbronn Histoite de l'astrologie. De l'instrumentalisation à la révéllation cosmique

jacques halbronn Histoire de l’Astrologie : de l’instrumentalisation à la révélation cosmique En 1986, nous avions profité de la réédition de l’Histoire de l’Astrologie de notre ami Serge Hutin pour publier un texte assez ample sous le titre de « La pensée astrologique » Dans cet essai, nous nous proposions d’expliciter les travaux statistiques de Michel Gauquelin, parus depuis une trentaine d’années, ce dont celui-ci nous remercia et en 1992, parurent ses Personnalités Planétaires (ed Trédaniel) avec des postfaces du Belge Guy Le Clercq et de nous même, ce qui nous valut un procès avec la famille Gauquelin, l’auteur étant décédé entre temps. Notre démarche consista à nous servir de la notion d’instrumentalisation, ce qui évitait l’épineux probléme d’une influence des astres qui serait liée aux vertus intrinséques du Ciel. Nous soutinmes la thèse (non proposée par Gauquelin) selon laquelle les humains s’étaient servis des astres comme repéres, comme totems et avaient plaqué sur le Ciel une structure en analogie avec celle de leurs sociétés de castes (cf la triade de Georges Dumézil) On inversait ainsi l’analogie: c’étaient les astres qui s ‘alignaient sur les sociétés terrestres, le récepteur qui dictait sa loi à un émetteur qui n’en demandait pas tant. Cette position contrastait notamment avec l’astrologie conditionnaliste de Jean Pierre Nicola avec son RET, lequel entendait décoder notre systéme solaire en montrant que le caractère attribué à une planéte dépendait de sa place au sein du dit systéme. Mais cette astrologie exhumée par Gauquelin relevait de l’heure et du lieu de naissance et du passage de telle planéte à l’horizon ou au méridien du dit lieu à la dite heure. Cette astrologie venait conforter la pratique du thème natal et n’exigeait qu’une connaissance rudimentaire du cours des astres puisque l’on s’en tenait au seul mouvement diurne. Gauquelin ne traitait pas du cycle des saisons et de ce qui en dérivait au niveau zodiacal Or, en 1976, dix ans plus tôt, dans Clefs pour l’Astrologie, nous avions voulu prendre nos distances avec la carte du ciel de naissance, ce qui prenait une toute autre voie;, plus axée sur l’astrologie mondiale/. En 1993, Seghers sortirait une nouvelle édition de nos Clefs (traduites en espagnol Madrid 1978), suivie l’année suivante d’une brochure intitulée L’Astrologie selon Saturne; axée sur le passage de Saturne sur le point vernal de 1789 à 1995. Il nous restait à expliquer comment Saturne agissait sur notre Humanité et cette fois sans recourir à une quelconque forme d’instrumentalisation et certainement pas à toute une série de planétes, comme le proposait Gauquelin ( Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne). Pour nous, un seul vecteur suffisait et au delà c’était le désordre garanti. Petit à petit, l’idée d’un « architecte » venu coloniser notre « Terre » allait faire son chemin, ce qui allait, une fois de plus, nous permettre d’éviter la thèse la plus répandue chez les astrologues partisans des planétes au -delà de Saturne d’une influence échappant à l’oeil nu. Nous entendions nous situer non pas directement du côté de la Nature et de la « Science » mais du côté de la Technique,laquelle certes instrumentait la Nature mais à sa façon, sans lui demander son avis. Cette autre astrologie fondée sur des périodes articulées sur le cycle de Saturne et non sur le mouvement diurne et les « maisons » à la Gauquelin, nous semble d’abord incompatible avec celle que nous avions décrite en 1986. Mais au bout d’un certain temps, il nous apparut que l’on était en face de deux astrologies apparues à des moments distants, correspondant à des niveaux de connaissance extrémement différents. Cette autre astrologie nous l’inscrivions dans une certaine lecture de la Bible, du livre de la Genése quand il est dit qu’Elohim créa le Ciel et la Terre. Nous y voyions la marque d’une intervention venue d’ailleurs aboutissant à la création d’une nouvelle Humanité, dûment programmée et équipée pour se plier au dit cycle de Saturne quant à son fonctionnement d’ensemble par delà les considérations individuelles propres au modéle du thème natal. On retrouve ici le gap entre astrologie de la personnalité (Rudhyar) et astrologie mondiale (André Barbault). Nous irions plus loin, dans la foulée en affirmant que le peuple juif était le premier concerné par ce cycle saturnien et qu’il était impacté par le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux. Autrement dit, deux astrologies coexistaient, correspondant à deux Humanités. JHB 27 91 24

Aucun commentaire: