mardi 23 janvier 2024

jacques halbronn Les trois astrologies en présence

Jacques halbronn Les trois astrolohgies en présence Il importe de comprendre que toute création obéit à une certaine logique qu’il s’agisse d’un dieu ou d’un artiste. Deux formes d’astrologie coexistent, l’une décrite par Michel Gauquelin et qui reléve d’une instrumentalisation de l’environnement, nullement réservée aux humains, en se limitant naturellement aux astres visibles à l’œil nu, donc « instrumentalisables » alors que l’autre, beaucoup plus tardive, exige de disposer d’une bio-technologie très sophistiquée qui, quant à elle, ne vient pas d’en bas mais est déterminée, octroyée, d’en haut à la façon d’une Constitution au sens politico-juridique du terme, si ce n’est que la dite Constitution ne reléve pas du bagage propre à la Techno-science de la fin du XVIIIe siècle mais d’une techno-science bien plus avancée Il y a là quelque paradoxe car cela va conduire l’astrologie contemporaine à un double décalage/hiatus diachronique d’avec les deux autres formes d’astrologie. Ces trois astrologies diffèrent, au demeurant, d’après leurs arsenaux planétaires respectifs: la première, comme on l’a dit, englobe 5 astres, à savoir la Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, tels qu’ils apparaissent chez Gauquelin, la seconde qui est un « cadeau du ciel » se limite à la seule planéte Saturne alors que la troisiéme ajoute au clavier de la première Uranus, Neptune et Pluton, plus des astéroïdes situé entre mars et Jupiter mais néanmoins invisibles sans l’aide d’un télescope. Pour cette troisième astrologie, le critère du visible n’est pas retenu, ce qui implique que les humains ne sont pas les acteurs d’un tel phénoméne, mais que c’est la « Nature » elle-même qui aura imposé sa Loi, ce qui contraint les astrologues de ce courant dominant à affirmer que le systéme solaire serait une sorte d’être animé qu’il convient de décoder, comme le propose Jean Pierre Nicola, de la même génération que Gauquelin. En ce qui concerne la deuxiéme astrologie, que nous préconisons, on ne se heurte ni à l’argument de la non transmission des caractères acquis (cf Lamarck) ni à celui de l’aptitude des humains à capter les configurations astrales, tant visibles qu’invisibles. On bascule, en quelque sorte, du champ de la Science à celui de la Technique, ce qui correspond à une toute autre épistémologie purement fonctionnelle à l’image d’un tableau de bord. Il ne s’agit plus dès lors que d’un probléme de connexion relevant d’une programmation biotechnologique entre des objets. D’une part, un seul vecteur, Saturne, qui déclenche en passant sur les axes équinoxiaux et solsticiaux des basculements psychosociologiques et de l’autre un autre vecteur, la lignée « adamique » impactée dans son rapport avec une humanité primitive, celle de la première astrologie sur laquelle elle exercera un pouvoir périodique. Il n’est plus du tout nécessaire, alors, d’utiliser tout le systéme solaire mais de l’instrumenter en rapport avec les besoins organisationnels propres au « plan » lequel ne mobilise directement qu’une petite partie du systéme solaire et de la population terrestre. Cette astrologie EXOLS ne prétend aucunement faire le travail des deux autres formes d’astrologie, ce qui met fin à un certain syncrétisme. JHB 24 01 24

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