Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 14 janvier 2024
jacques halbronn Sur l'ouvrage de René Guy F. Guérin L'Astrologie (Ed Le Cavalier Bleiu (Idées reçues 2008=
jacques halbronnn Sur l’ouvrage de René Guy F. Guérin L’astrologie (Ed Le Cavalier Bleu (Idées reçues 2008)
Trente ans après nos Clefs pour l’astrologie (Ed Seghers 1976), parait cet ouvrage dans une collection également généraliste et non pas ésotérique. On peut regretter que Fabrice Guérin ne signale pas (pp. 124 et seq) notre publication (rééditée en 1993) pas plus que nos travaux en Histoire (Morin de Villefranche, Abraham Ibn Ezra, Nicolas Bourdin etc) et Sociologie de l’Astrologie (La vie astrologique 1992, 1995), à commencer par la série de nos Guides sur le milieu astrologique (1981 – 1984-1997-2006), sans parler de notre article Astrologie dans l’Encyclopaedia Universalis (1993)
Cet auteur avait publié en 1980 une Astrologie solaire. aux éditions du Rocher, avec Annick Cozannec. près de 30 ans plus tard, il reste marqué par un certain corporatisme propre aux astrologues professionnels formés à l’interprétation du thème natal : il écrit ( p. 16) L »horoscope de presse est une simplification abusive et trompeuse. Il ne retient comme facteur d’interprétation qu’un seul élément du thème natal: le signe zodiacal, lieu où se trouvait le Soleil ai moment de la naissance. L’horoscope de presse réduit la population à douze catégories » Le principe de cette collection consiste à passer en revue une série d’idées reçues sur un certain sujet. Guérin revient notamment sur l’interdiction de l’Astrologie en 1666 par l’académie Royale des Sciences (p. 75)et il n’aura pas pris connaissance de nos travaux à ce sujet dans notre édition consacrée à Nicolas Bourdin (Ed Trédaniel, 1993, question déjà abordée par nous en 1975 dans notre édition des Remarques Astrologiques de Jean-Baptiste Morin (Ed Retz) , deux publications absentes de son recensement. Dans son débat sur l’astrologie en tant que « fausse science »(pp85 et seq), Guérin écrit » Si l’astrologie devenait une science exacte et opérationnelle toutes ses prédictions se réaliseraient. Mais s’adresserait-elle-encore à des êtres humains ou à des machines programmées comme les objets de la mécanique céleste? » La question qui se pose est la suivante: quelle est la raison d’être principale de l’Astrologie par delà les usages et coutumes qui s’y sont agrégés? Pour notre part, nous pensons que l’astrologie étudie avant tout la dimension mécanique de la condition humaine et qu’elle dévierait de son objet en voulant sortir de ce créneau, ce sur quoi insiste Thomas d’Aquin qui entend la cantonner au corps humain.En ce qui concerne la condamnation de l’Astrologie dans la Bible (pp. 47 et seq), il convient de comprendre que certains conseils adressés aux Hébreux par Moïse, repris dans le Deutéronome, traitent du probléme posé par l’arrivée dans un territoire déjà occupé et aménagé. Il s’agit de ne pas se laisser impacter par les croyances locales des populations ainsi envahies au milieu desquelles les Hébreux auront à demeurer. Mais, théologiquement, une astrologie, bien comprise,nous semble inséparable de l’Ordre, du Plan divin.
Guérin aborde (p. 31) la question des repéres zodiacaux en astrologie. C’est bien là une affaire cruciale.Faut-il aligner l’astrologie sur les axes saisonniers (axes équinoxiaux/solsticiaux) ou se fonder sur l’attribution des signes à telle ou telle divinité associée à telle ou telle planéte? Quid de la précession des équinoxes? Devrait- on plutôt se repérer sur les conjonctions entre planétes?
JHB 14 01 24
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