dimanche 31 mars 2024

Jacques Halbronn Astrologie versus Astromancie.

jacques halbron Astrologie versus Astromancie Trop souvent, le débat autour de l'astrologie tourne , tant chez les astrologues que chez les sceptiques, autour du modéle actuellement en vigueur comme si l'on n'était incapable de (re)penser celle-ci à frais nouveaux, Quant aux "réformes" de l'astrologie proposées par certains chercheurs, elles ne parviennent pas à penser celle-ci autrement tout comme les réformes religieuses tendent à reprendre les anciens formats Autrement dit, rares sont ceux qui semblent être en mesure de remonter à l'origine du projet astrologique; Tout se passe, en effet, comme si à trop s'éloigner de ce que l'astrologie est devenue, ce ne serait plus de l'astrologie! Un des principes dont la Recherche astrologique a bien du mal à se départir est celui du plolyplanétarisme comme si pour baliser le temps astrologique, il fallait impérativement relier les planétes entre elles et noter à quelle date ce contact s'établit.Ce serait en quelque sorte analogue à la géométrie euclidienne; Or, on sait qu'il existe des géométries non euclidiennes: Wikipedia "La géométrie non euclidienne (GNE) est, en mathématiques, une théorie géométrique ayant recours aux axiomes et postulats posés par Euclide dans les Éléments, sauf le postulat des parallèles. "Les différentes géométries non euclidiennes sont issues initialement de la volonté de démontrer la proposition du cinquième postulat, qui apparaissait peu satisfaisant en tant que postulat car trop complexe et peut-être redondant avec les autres postulats) (..) On distingue les géométries à courbure négative, comme celle de Lobatchevski (1829) et Bolyai (1832) (somme des angles d'un triangle inférieure à 180°, nombre infini de parallèles possibles à une droite par un point, par exemple la géométrie hyperbolique), des géométries à courbure positive comme celle de Riemann (1867) (somme des angles d'un triangle supérieure à 180°, parallèles se rejoignant aux pôles, par exemple la géométrie elliptique)." Aussi, le postulat selon lequel on ne pourrait étudier une planéte de notre système solaire séparément des autres planétes est rarement remis en cause, qu'il s'agisse de l'astrologie individuelle ou mondiale, tant par les tenants que par les adversaires de l'Astrologie. Ni Kepler, ni Morin de Villefranche ont entendu s'en passer en ce XVIIe siècle qui fut, à maints égards, celui de la critiques des savoirs (cf notre post doctorat sur la Naissance de la critique nostradamique, EPHE Ve section, 2007) Or, aussi bien Michel Gauquelin (1955) que nous mêmes (1976) ont envisagé une astrologie qui étudie les planétes séparément, sans donc aucune combinatoire ou connexion entre elles. Pourtant, le seul lien entre une planéte et un secteur du mouvement diurne ou de l'écliptique ne peut-il servi tout aussi bien? On notera que d'un point de vue astronomique, les combinatoires entre planétes ne correspondent à aucune réalité car chaque planéte a sa propre course alors que l'on peut notamment étudier le passage du Soleil sur les équinoxes et les solstices ou au lever et à la culmination sans se démarquer de la réalité astronomique. En ce sens, l'astrologie polyplanétaire nous apparait comme une fiction, un effet de pesrspective,comme dans le cas de la carte du ciel. Cela renvoie à une divination, à une "'astromancie" pas très éloignée de la lecture du marc de café. JHb 31 03 24

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