Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
lundi 8 avril 2024
jacques halbronn Histoire de l'astrologie. Le passage du monoplanétarisme au pluriplanétarisme. Signes et aspects
jacques halbronn Histoire de l'astrologie. Le passage du monoplanétaire au pluriplanétaire/ Signes et aspects.
La question des aspects entre planétes doit interpeller l'historien de l'astrologie lequel ne saurait se constater- comme c'est la trop souvent, d'une approche purement synchronique consistant à décrire des pratiques instituées en vigueur en s'efforçant de justifier apologétiquement un statu quo. Comment est-on passé, se demandera -t-on ici, d'une astrologie des signes à une astrologie des aspects, ce qui conduit à un syncrétisme dès lors que les deux voies vont finalement coexister et s'interpénétrer?
Il faut commencer par faire remarquer que les aspects en astrologie traditonnelle, sont pour la plupart, des multiples de 30 degrés ( carré 90° 3x30, trigone 120° 4x 30 etc), ce qui correspond à la taille des signes (360/12) et ce n'est pas le fait du hasard.
En fait, au départ, il y avait un découpage de l'écliptique en un certain nombre de secteurs,dont le plus significatif était celui dû à la projection du cycle des saisons, à nase 4 (90°). Il suffisait alors d'un seul astre passant d'un secteur à l'autre pour constituer une astrologie. Puis, l'on jugea bon de faire jouer plusieurs astres au point de privilégier les intervalles entre eux sur leur passage d'un secteur à l'autre, ce qui donna naissance à la technique des Aspects lesquels adoptaient la mesure de 30° à l'instar des 12 signes, l'un des modes de balisage de l'écliptique, lieu, espace de passage des planétes de notre systéme solaire.
Dans le thème astral, les deux méthodes se juxtaposent, se superposent sans oublier la technique des "maitrises" qui associe les planétes aux signes.(cf la Tétrabible de Ptolémée).
Or, selon nous, il importe d'en revenir à un monoplanétarisme et à un découpage en 4 de l'écliptique. Le monoplanétarisme le plus familier s'articule sur le passage du Soleil sur les 12 signes zodiacaux - ce qui détermine le "signe" d 'une personne. Mais sur le plan prévisionnel, le Soleil ne reste qu'un mois environ dans un signe, ce qui ne fait guère l'affaire, ce qui conduit à se contenter d'une seule description psychologique intemporelle; En revanche, Saturne nous apparait de loin comme le meilleur candidat, surtout si l'on s'en tient à une division en 4 de son parcours, ce qui donne des périodes, chacune de 7 ans!
C'est donc vers cette astrologie "saturnocentrée" que nousinvitons les astrologues à se diriger en renonçant aux aspects entre planétes, y compris pour la conjonction (0°); ce qui n'a aucune valeur sur le plan astronomique et reléve d'une astronomie fictive alors que le passage de Saturne sur les axes alternativement d'équinoxe et de solstice est astronomiquement acceptable, en ce qu'il reléve de l'inclinaison de l'écliptique.
Sur le web
"L'écliptique coupe l'équateur céleste en deux points, où la déclinaison du Soleil est nulle, par définition. Les moments de l'année correspondants sont les équinoxes, de printemps (20 ou 21 mars) et d'automne (22 ou 23 septembre)."
On voit que dans cette astrologie à investir, le Soleil n'est pas oublié mai se met en quelque sorte au service de Saturne en lui offrant un réceptacle, un cadre.
JHB 08 04 24
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire