lundi 22 avril 2024

jacques halbronn Réflexions autour de l'astrologie désoccultée d'Arthur le Bau (1993)

jacques halbronn Réflexions autour de " L'Astrologie désoccultée" d'Arthur Le Bau (1993) Nous entrons ici comme avec Didier Racaud et Pierre Heckel, grand habitué de nos colloques exposant sa "spirale évolutive" (cf notre étude), dans le courant néromanien, avec une préface de Max Duval qui nous a suivi dans nos recherches sur les maitrises planétaires (qui constitueront une partie de nos Clefs pour l'Astrologie), au début des années soixante -dix. Nous avons fréquenté l'auteur en 1986, quand il faisait partie du bureau du GERASH dont nous occupâmes la présidence et certaines réunions eurent d'ailleurs lieu chez Lui, à Paris, dans le quartier de Saint Germains des Prés. Un tel livre est foisonnant . On regrettera toutefois qu'il ne cite dans sa bibliographie ni nos Clefs pour l'Astrologie (1976), ni notre essai sur la Pensée Astrologique (1986). ni même Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau (1979) alors même qu'il aborde le sujet (pp 153 et seq "1950, date d'entrée dans l'ère du Verseau") Le Bau se référe à Jean Charles Pichon "pp; 115 et seq), un des habitués des rencontres MAU. "Les "cycles du retour éternel de JC Pichon et les ères zodiacales" "Pour Pichon, écrit notre auteur " le parcour zodiacal du point vernal est une "machine à faire des dieux "comme le sommeil une machine à faire des rêves" De fait Le Bau voit dans cette "Grande Année" précessionnelle le déroulement d'un plan divin établi à l'intention de notre Humanité, reliant ainsi Astrologie et théologie, ce qui nous conviendrait assez même si nous pensons que ces sont les sociétés qui se sont conformés aux astres, qui les ont instrumentalisés (cf notre Essai de 1986) . Il est vrai que nous n'avions guère fait appel à lui lors de notre série de congrès parisiens entre 1975 et 1990. Il participa à celui de 1987 qu'il évoque. Commençons, au hasard par son chapitre "les statistiques sur les notoriétés professionnelles de Choisnard, Masson (sic, au lieu de Léon Lasson), les Gauquelin" (pp 83 et seq) Mais Le Bau ne semble pas avoir assumé pleinement l'élitisme sous jacent à de tels résulats bien qu'il se référe aux "notoriétés" car Gauquelin ne vient nullement valider le thème natal des astrologues mais bien une approche typologique et nécessairement réductrice, dans le bon sens du terme (cf nos récentes réflexions sur Abellio) Or, il est clair que Le Bau croit au thème natal individuel; ce qui n'est pas la tasse de thé de Gauquelin qui y verrait une extrapolation de ses résultats. Voyons à présent ce que Le Bau dit à propos de Dorsan, un habitué de nos Colloques.(pp; 194 et seq) au chapitre "Zodiaque : tropical ou sidèral?" L'auteur note que le sidéralisme de Dorsan se limite à un décalage de 24° et ne s'interesse guère aux constellations sinon par commodité. Or, nous avons pu observer qu'un tel décalage pouvait s'expliquer par un processus d'anticipation saisonnier à savoir que le changement de saison s'opére en signe mutable et non cardinal. Nous avons montré que les astrologues s'étaient servis des étoiles fixes pour situer les planétes sur l'écliptique et l'on peut alors parler d'instrumentalisation, c'est à dire simplement d'un point de vue visuel Abordons à présent la question des "directions' , en rapport notamment avec le "mouvement "du Fatum (le MC selon le jargon néromanien). la notion de prometteur et de significateur semble avoir échappé à l'auteur en ce qu'elle met l'accent sur une dualité celle du facteur actif mobile et du secteur passif ce qui exclue qu'il y ait autant de planétes opérationnelles que de signes ou de maisons en astrologie, JHB 22 04 24

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