Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 25 avril 2024
jacques halbronn Réflexions sur le "Dossiet" Astrologie" de Gunther Sachs
jacques halbronn Réflexions sur le "Dossier Astrologie "de Gunther Sachs
Avec les travaux sur les signes zodiacaux, le probléme numéro I serait-il celui de l'auto-suggestion, d'auto-détermination comme si cette donnée faisait partie intégrante de la personnalité, du fait même qu'on lui attache quelque portée? Il est vrai que la signature zodiacale est la chose du monde la mieux connue - tant elle aura été vulgarisée par les multiples collections parues depuis les années Cinquante du siècle dernier (du Seuil à Tchou en passant par Solar sans oublier les média) et cela constitue un obstacle épistémologique de première magnitude. En comparaison, les statistiques de Gauquelin portent sur des données peu accessibles au vulgum pecus, à savoir la position d'une planéte à la naissance, non pas sur une base mensuelle mais sur une base horaire, ce qui exige des calculs d'un tout autre ordre.
En soi, un modéle comportant un découpage en 12 secteurs de la course du Soleil, nous parait assez peu crédible si ce n'est au regard de la météorologie. Les personnes nées annuellement dans les mêmes conditions de "temps" pourraient cependant présenter des points communs d'autant que l'on évite ainsi de considérer une saison comme un tout alors que cycliquement, les 12 signes forment une progression constante, à l'instar des saisons qui suivent une logique cyclique d'anticipation. Mais est ce que cela reléve stricto sensu de l'Astrologie? Contrairement à ce qu'affirme Sachs, l'astrologie ne saurait se définir ainsi. Le "temps zodiacal" serait donc surtout d'ordre météorologique. Peu importe ici la signification attribuée à chaque signe. En fait Sachs ne valide aucunement le nom des signes pas plus que leur nombre mais apporte des éléments allant dans le sens d'un impact saisonnier sur les naissances, ce qui n'épuise aucunement la substance de l'astrologie. Sachs a beau nous affirmer que l'astrologie a pour fondement les 12 signes du Zodiaque et donc que leur validation validerait ipso facto l'astrologie, nous pensons que cela ne concerne qu'un état primaire de l'astrologie, une matrice ayant servi, par analogie, à baliser le cycle de Saturne, non plus physiquement comme c'est le cas du Soleil mais en tant que modéle, que plan à une toute autre échelle.
Bibliographie
article Wikipedia
Le dossier astrologie par Gunther Sachs
En l'an 2000 paraît le livre de Gunter Sachs, Le dossier Astrologie qui étudie en dix domaines existentiels (mariages, divorces, célibat, maladies, suicides, études, professions, conduite automobile, délits, intérêt pour l'astrologie) à partir de millions de données analysées (d'universités, d'administrations, d'assureurs, d'éditeurs) si les natifs des différents signes du zodiaque (du zodiaque tropical) ont des comportements différents. Tous les écarts importants, face aux chiffres attendus, ne se laissant pas expliquer par le principe du hasard sont indiqués comme significatifs. Le test d'indépendance du khi deux démontre des écarts nettement significatifs pour neuf analyses sur dix. L'hypothèse selon laquelle ces différences procèdent du hasard peut être exclue à la probabilité d'erreur au plus égale à 1 sur 1 million selon l'Institut statistique de l'université Ludwig-Maximilian de Munich qui a vérifié ces travaux
Cependant, selon MM. Von eye, Lösel et Mayzer, le livre de M. Sachs contiendrait un lot d'erreurs méthodologiques qui infirment certaines de ses conclusions sur les liens entre signes solaires et criminalité
MARIAGES AUX SOLEILS par Didier CASTILLE
": L’ensemble des mariages qui ont été contractés en France entre 1976 et 1997 a été examiné, notamment, selon les longitudes zodiacales qu’avait le Soleil au moment de la naissance de chacun des époux. Il en ressort une corrélation indiscutable. Les mariages entre personnes ayant la même longitude solaire (à plus ou moins 30°) sont plus nombreux que ceux auxquels on aurait pu s’attendre. Par contre, l’observation en fonction des longitudes lunaires des époux ne révèle aucune liaison. Des liens très étroits, et très logiques, existent en revanche entre les époux quand il s’agit des longitudes qu’avaient Mercure et Vénus."
Questions de Méthode
par Didier Castille
Deux recherches statistiques menées sur des populations très différentes et mettant en oeuvre la même méthode aboutissent à des résultats assez similaires. Dès lors, une question se pose : ne sommes nous pas en présence d’un artefact ? Dans cet article, diverses phases de la méthode sont critiquées une à une, ce qui ne permet pas de repérer cet artefact soupçonné. Les conclusions établies par chacune des deux recherches demeurent inexpliquées.
JHB 25 04 24
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