lundi 27 mai 2024

jacques halbronn Sur son cycle nostradamique 1999-2011

jacques halbronn Sur son cycle nostradamique 1999-2011 Entre 1999 et 2011, soit en l'espace d'une douzaine d'années, nous avons publié, dans un cadre universitaire, cinq travaux, deux thèses (1999 et 2007) et trois articles (1997, 2005 et 2011) touchant en partie aux Centuries attribuées à Nostradamus, sans oublier en 2002 nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus..Il s'agit là de notre production "papier" à laquelle il conviendrait de joindre notre production "numérique" en pratique plus accessible au demeurant.(cf le site prophéties.it de Mario Gregorio, entre autres) Avant cette période, il y eut notamment les années 1990 et 1991, avec la sortie du Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra dans la Collection "La grande conjonction" (Ed trédaniel) et l'article dans Réforme humanisme Renaissance à propos de l'Epitre au Pape Pie IV, ( "Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561)" qui revétira une grande importance pour nos recherches, au cours de ces dernières années. Il s'agissait d'une Contre pronostication ignorée jusque là car ne portant pas dans le recueil qui la comportait le nom de Nostradamus; Si l'on suit l'ordre chronologique, en 1997, ce fut l'affaire du quatrain IV, 46 qui remettait en question la toute récente édition de 1996 de Pierre Brind'amour (chez Droz) sur l'édition macé Bonhomme 1555 dont nous montrions qu'elle était en fait le produit des années ligueuses 1588 -89. En Début 1999, ce fut la soutenance de notre thèse d'Etat Le texte prophétique en France, formation et fortune (diffusion Presses universitaires du Septentrion), couvrant plusieurs siècles et nullement limitée aux Centuries; On y mettait en pratique une certaine idée de la textologie autour d'un corpus considérable; l'avantage que nous avions sur les chercheurs uniquement centrés sur Nostradamus était d'ordre comparatif, cela nous aura permis de montrer ce que les Centuries devaient à la période postérieure et pas seulement à la période antérieure, d'où la notion d'antidatation qui révolutionne la recherche en ce domaine. En 2002, nous publiames nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus (Ed Ramkat) autour notamment des prophéties à la puissance divine d'Antoine Crespin (1572) dont nous montrions les recoupements flagrants et non signalés dans les bibliographies de Ruzo, de Chomarat, de Benazra, avec les Centuries, piste que le Québécois Brind'amour avait exploré, à notre exemple - à l'occasion de son séjour à Paris, dans son édition critique de 1996. Nous y montrions le caractère insolite de l'Epitre à Henri II figurant en tête du second volet, alors qu'une précédente Epitre au dit souverain était déjà parue dans les ¨Présages merveilleux pour 1557. Toujours dans ces "Documents", nous montrions que les Sixains du corpus centurique étaient parus sous le nom de Morgard, ce qui avait complétement échappé aux nostradamologues en titre..En 2007, notre mémoire post doctoral était uniquement consacré à Nostradamus, autour du commentaire du Dominicain Giffré de Réchac auteur de l'Eclaircissement des véritables quatrains (1656) ouvrage anonymé jusque là-généralement attribué à un certain Jaubert -dont nous avions retrouvé le manuscrit aux Archives Nationales, lequel nous présentions comme le père de la critique nostradamique , autour notamment des Sixains. En 2005, nous donnions une conférence à Jérusalem sur Antoine Crespin en montrant que l'on avait utilisé son travail pour "remplir" certaines centuries, ce qui conduisait à inverser le rôle des imitateurs de Nostradamus, non plus comme s'inspirant des Centuries mais aspirés par elles. Enfin, en 2011, Gérard Morisse nous proposa de publier l'état de nos travaux dans la Revue Française d'Histoire du livre sous le titre "Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique » qui avait accueilli, trois ans plus tôt, en 2008 un "Historique des éditions des Prophéties de Nostradamus (1555-1615)" par Patrice Guinard. Comme pour Brind'amour en 1997, notre travail remettait en question l'Historique paru peu auparavant, de par sa méthodologie, disqualifiant complétement en bloc toute la production antidatée des années 1555-1568. Par la suite, notre attention se concentrera sur l'intérêt que Nostradamus avait porté au pape Pie IV grâce notamment à une réédition de 1905, laquelle Epitre avait largement circulé en langue italienne, annonçant la naissance d'un Antéchrist - à la Saint Marcelin- pour 1567. Or, en 1594, dans la Centurie VIII, il sera question d'un intervalle de 27 ans, lequel sépare 1567 de 1594, date du couronnement d'Henri IV. JHB 27 05 24

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