Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 31 août 2024
jacques halbronn La mentalité 'diurne" et la religion du "fait accompli"
jacques halbronn La mentalité "diurne" et la religion du "fait accompli"
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"Parfois écrite comme étant "être mis devant le fait accompli", l'expression insiste sur la notion d'une chose déjà réalisée, pour laquelle il n'est plus possible d'agir. La personne mise devant le fait accompli est donc prise au dépourvu."
Nous distinguons mentalité diurne et mentalité nocturne. La mentalité diurne est dans le constat, dans ce qui "saute aux yeux", donc est fonction du "fait accompli".
C'est ainsi que Pétain, lorsqu'il signe l'armistice de juin 1940 s'inscrit dans une telle reconnaissance des "faits".
"En juin 1940, la défaite française apparaît inévitable. Le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, s'exprime dans un discours radiophonique le 17 juin, depuis Bordeaux : "C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat"." Nous y voyons un discours de gauche.
Le lendemain, 18 juin, De Gaulle répliquait par un discours marqué par une mentalité "nocturne", de Droite.
" Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis".
D'aucuns contesteront notre terminologie parce qu'ils ne maitrisent pas ces notions et sont marqués par des stéréotypes. Pétain serait-il alors de gauche? Il est peut être temps de revisiter les définitions en cours et de réfléchir sur ce qu'on entend par "extréme droite". Pour nous, est de gauche, celui qui est impacté par la conjoncture du moment et de droite, celui qui la relativise en s'inscrivant dans un temps plus long, tant en amont qu'en aval, à l'instar de De Gaulle.
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"La droite part de l'individu et considère qu'une société harmonieuse est le fruit, ou la somme, de la réussite ou du bien-être individuel. La gauche fait le chemin inverse, en considérant qu'il ne peut y avoir de bien-être individuel qu'au sein d'une société harmonieuse. La réussite collective précède et conditionne la réussite individuelle. C'est une distinction fondamentale qui traverse la science économique, la sociologie, et l'ensemble des sciences humaines. Il est logique qu'on la retrouve dans le champ politique."
Une telle présentation des choses ne nous parait guère pertinente et ne permet pas d'appréhender les véritables enjeux socio-politiques, ce qui fausse le débat lequel se situe au niveau d'une philosophie de l'Histoire.
"Hegel (...) est un penseur du processus. Autrement dit, pour le dire grossièrement, il considère que l'histoire avance selon un processus de progression visant la réalisation de l'Esprit car « l'objet de l'esprit est de se saisir lui-même ».
Le sacrilége, le blasphéme, aux yeux des gens de gauche- au sens où nous l'entendons-c'est bel et bien le refus, le déni du fait accompli. La morale de gauche serait donc d'avoir le courage de reconnaitre sa défaite, à l'instar d'un maréchal Pétain. Emmanuel Macron, quant à lui, ne cesse de fustiger 'l'esprit de défaite" Le pire cauchemar pour un esprit de gauche, c'est bien la perspective d'un retour en arrière, d'un refus de la réalité immédiate et en ce sens Macron se comporte en "gaulliste".
JHB 31 08 24
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