lundi 27 octobre 2025

.jacques halbronn Théologie. Les dieux nationaux et la mission de Messie/

.jacques halbronn Théologie. Les dieux nationaux et la mission de Messie/ Nous avons déjà eu l’occasion de signaler dans la Bible l’existence de dieux liés à des peuples donnés, ce qui astrologiquement correspond à la phase ’45 de Saturne/ Mais celle-ci alterne avec la phase Zéro qui tend vers un retour à un état gazeux, celui du Dieu Universel. Un tel glissement du particulier au général illustre tout à fait la dualité cylique décrite par notre Astrologie Septénale. Notre lecture de la Bible met en scéne des peuples en quête de dieux et des dieux en quêtes de peuples. D’où la formule « Tu seras mon peuple et je serai ton dieu’. Cette multitude de divinités liées à une multitude de nations, de langues est de nos jours assez mal appréhendée, chacun s’accordant à suivre le sophisme: puisque c’est le même mot » dieu » qui est employé par les uns et par les autres, c’est qu’il s’agit d’une seule et même entité, CQFD. Ces divinités fantomatiques gravitaient autour de notre Terre , de notre Humanité, avant la Création du monde, qui est en fait un reformatage et non un processus ex nihilo. Elles n’ont pas disparu avec l’ère de la Création biblique mais auront perduré dans un « Au delà », un « Autre Monde » tant et si bien que le systéme astrologique leur accorde une place avec la phase Zéro de Saturne, en une sorte de Yalta. L »épisode de la Tour de Babel (Genése) illustre bien cette dualité/alternance entre l’Unité symbolisée par la Tour et la diversité des langues et donc des peuples. Il importe, pour l’historien, de rétablir la genéalogie des dieux (Nietzche) en rappelant notamment que Jésus, selon les Evangiles, s’adressait aux descendants bannis de la maison d’Israel et non aux Judéens, restés fidéles à la Maison de David, autour de Betlehem et de Jérusalem..Ce n’est donc donc que dans un second temps que l’on aura conféré à Jésus un statut universel (phase Zéro) Pour l’Islam, il en aura été, grosso modo, de même, alors qu’au début, seule un certain peuple et une certaine langue (dans le Coran) étaient visés. Dans le cas de la « secte » Moon, le révérend était censé se concentrer sur le destin de la seule Corée, lui qui venait du Nord, au lendemain de la Guerre de Corée. (cf Hak Ja Han Moon, Mére de la Paix, 2020) Il y aurait donc une synergie entre peuples, langues et dieux, en phase 45 de Saturne. La notion de « peuple élu » évoque clairement ce mariage entre ces dieux-esprits et telle ou telle population marquée par une certaine langue dans laquelle une Révélation serait inscrite. Par un processus de conquéte, sous diverses formes, ces religions auront pu s’étendre considérablement. Au dessus de cette ribambelle de dieux locaux, il y a un dieu supérieur créateur et formateur de notre monde terrestre. Lui seul est unique. Les autres dieux sont en rivalité entre eux. A la fois il est affirmé que ce Dieu qui est ici loué n’est pas comme les autres dieux et à la fois qu’il est le Dieu créateur de la Terre et du Ciel. Ce qui brouille singulièrement l’image de ce qui est appelé « Dieu » / Cela dit, il importe de comprendre que le Messie n’est pas « fils de Dieu » mais qu’il est missionné par un dieu entendant s’unir à un certain pêuple en vue de le libérer, de l’émanciper, de le ramener à sa « terre ». Jésus n’est pas un simple Messie puisque sa généalogie , Luc) proclame qu’ils descend d’Adam, lui même création d’Elohim (Genése I) Sur le web « Contrairement à Matthieu, Luc fait remonter la lignée de Jésus jusqu’à Adam, soulignant ainsi l’universalité de sa mission : Jésus est fils d’Adam, fils de Dieu. Matthieu (chapitre 1) part d’Abraham et descend jusqu’à Jésus, soulignant son lien avec le peuple juif et la royauté davidique » Cette double identité ne saurait être revendiquée par un Mahomet, par un Cyrus ou par un Moon. En ce sens, nous ne suivrons pas l’épouse du Révérend Moon, Hak Han (Mère de la Paix, 2020) quand elle affirme être « fille unique de Dieu » Et même dans le cas de Jésus, sa double identité – que nous avons identifiée- n’est pas sans faire probléme. Pour nous, il faut distinguer les messies qui le deviennent par la volonté d’un certain dieu des Enfants d’Adam qui le sont de droit, de par leur sang, leur hérédité? Une telle dualité, identitaire, chez Jésus, nous apparait bel et bien comme suspecte et syncrétique. Rappelons d’ailleurs que Jésus est marqué par la littérature prophétique qu’il entend conduire à son accomplissement, ce qui peut générer du mimétisme avec les malentendus qui s’en suivent. On peut par ailleurs tout à fait admettre qu’un messie national, mandaté par un dieu national, puisse s’engager dans une entreprise de conquête mondiale, à l’instar de l’Islam voire de l’Eglise Unificationiste (Moon, notamment en Afrique) Sit me web « Les auteurs du Nouveau Testament affirment unanimement que Jésus est l’Oint, le Christ, le Messie. En revanche, les quatre Évangiles s’accordent pour affirmer que Jésus lui-même évitait de se présenter sous le titre mešîḥā’/christos, c’est-à-dire « oint ». Il préférait utiliser l’appellation « Fils de l’homme que Jésus se veut « fils d’Adam »» - La traduction « homme « (Enoch) , en effet, » est fautive. Fils d’Adam signifiant Fils de Dieu, du « Père céleste » selon la terminologie unificationniste. De même Ezekiel est il appelé « Fils de l’Homme », ce qui implique une filiation proprement judaïque. Moon ne saurait donc se présenter pas plus que son épouse comme « fils ou fille du Père Céleste » JHB 27 10 25

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