samedi 1 novembre 2025

jacques halbronn Sociologie La lutte des classes au sein du monde juif et la question de l'Alya et de la Shoah. Promiscuités

jacques halbronn sociologie La lutte des classes au sein du monde juif et la question de l'Alya et de la Shoah. Promiscuités. Au regard des lois "antijuives", tous les Juifs ne furent pas impactés au même degré vu qu'il s'agissait avant tout de leur interdire les positions de pouvoir.. sur le web "Le premier statut des Juifs qui exclut ceux-ci de la fonction publique et des fonctions commerciales et industrielles, date du 3 octobre 1940, tandis que le second statut, qui oblige à l'immatriculation des entreprises juives et exclut les Juifs de toute profession commerciale ou industrielle, a été passé en juillet 1941" Autrement dit, les Juifs de bas étage, du bas de l'échelle sociale, n'étaient pas concernés. Inversement, par la suite, tous les Juifs furent mis dans le même sac. " "Le 12 décembre 1941 débute une troisième opération visant les Juifs de Paris et de la région. Menée directement par les forces occupantes (avec des hommes issus des services de sécurité - SD - et de la Feldgendarmerie), elle bénéficie de l'assistance de policiers français. C'est une action plus limitée que les deux précédentes dans la mesure où, ce jour-là, on arrête uniquement 743 Juifs. Mais l'opération n'en est pas moins importante car, pour la première fois, il s'agit de " notables " ayant pratiquement tous la nationalité française. Arrêtés en " représailles à une série d'attentats anti-allemands ", ces hommes sont transférés au camp de Compiègne (au nord de Paris). Quelques-uns, chefs d'entreprises, commerçants, ingénieurs, médecins, avocats ou universitaires, sont libérés dans les semaines qui suivent, mais la plupart restent emprisonnés et intègrent ensuite les convois de déportés. Le premier de ces convois réunit 1 112 hommes et quitte la France le 27 mars 1942. En juin 1942, quatre convois de la même importance quittent Compiègne, Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande, à destination d'Auschwitz. Cette rafle vise des "notables" Juifs La rafle du Vél' d'Hiv La rafle des 16-17 juillet 1942 se situe donc après les premières déportations de Juifs en France, au moment où les nazis vident les ghettos polonais et entament aussi les déportations en Belgique, aux Pays-Bas et au Danemark. Cette grande rafle est d'une autre nature que les rafles précédentes en France : en moins de quarante-huit heures en effet (de quatre heures du matin, le 16 juillet, jusqu'au lendemain, le 17 juillet à treize heures), la police a arrêté 12 884 Juifs à Paris et en banlieue. C'est une première même si, en raison des « fuites », le nombre des arrestations est inférieur aux prévisions. Pendant la rafle du Vél d'Hiv, les autorités policières n'ont pas arrêté uniquement des hommes dans la force de l'âge. Elles ont également appréhendé cette fois-là des hommes de plus de 60 ans, des malades, des femmes (5 802) et même des enfants de moins de 16 ans (4 051). La fiction d'un « transfert de population à l'Est pour du travail » vole donc en éclats." Cette rafle s'étend à toutes les catégories sociales, de sexe et d'âge. Ce qui est commun à l'Alyah et à la Shoah , c'est le brassage social au sein du mone juif lui-même, en raison du nivellement ainsi provoqué. I l'Alyah Le sioonisme aura placé la plupart des Juifs du XXe siècle dans un rapport d'apprentissage de l'hébreu moderne (lecture et écoute), toutes classes confondues, ce qui aura en quelque sorte rélativisé les différencces socio-culturelles antérieures. II La Shoah Les camps de concentration auront mélangé les classes sociales juives, plaçnt côte à côté des classes sociales fort diverses, étant vouées au même traitement par les nazis. JHB 01 11 25

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