vendredi 31 décembre 2021

Jacques Halbronn autour du Grand Livre des Prévisions de Jean-Pierre Nicola Ed Tchou; 1992). La boite de Pandore.

Jacques Halbronn autour du Grand Livre des Prévisions de Jean-Pierre Nicola Ed Tchou; 1992). La boite de Pandore. Jean-Pierre Nicola est resté un adepte de cet outil qu'est le thème natal, ce qui aura inévitablement pesé sur ses marges de manoeuvre en matière de réforme de l'astrologie alors que, pour notre part, nous avions, dès 1976 (Clefs pour l'astrologie Ed Seghers) condamné expressément le dit outil, comme cause majeure de la stagnation de la pensée astrologique contemporaine. Certes, la carte du ciel est elle dressée sur la base des données astronomiques mais elle ne reléve pas, pour autant, stricto sensu, de la "science" astronomique. Elle fait partie des moyens dont l'astronomie s'est dotée pour situer les astres dans le ciel au même titre que les constellations. Ni plus ni moins. Que dire de cette présentation (p. 10): "Deux planètes réunies au même degré zodiacal sont dites en aspect de conjonction"? Il s'agit là d'une perception purement visuelle et les aspects ont servi aux astronomes à situer les astres les uns par rapport aux autres mais cela n'en reste pas moins une fiction commode. Nicola se sera senti obligé de conférer une fonction, un rôle à chaque planéte du systéme solaire sans se demander si l'organisation de la Cité qui est la tâche première de l'astrologie exigeait une telle distribution - casting. Il écrit "Dans le grand ensemble que forment le Soleil, la Lune et les planétes, chacun a sa place et pour l'astrologue, cette place se traduit par unz fonction, un rôle, une activité spécialisée qui contribue à l'équilibre global" (p. 13) Ainsin, Nicola n'aura pas su distinguer entre ce qui reléve de l'astronomie et ce qui reléve de l'astrologie, il n'a pas compris la nécessité pour l'astrologie d'un modéle, d'un vecteur unique et central à la différence d'un André Barbault qui, intuitivement, avait commpris le besoin d'un graphique unique de synthèse qu'il appellera indice cyclique, et qui transcende la pluralité des planétes. Non pas que nous acceptions un tel indice- nous préférons élire Saturne pour ce faire (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994) mais nous y voyons là un principe déterminant.. Nicola met en avant, pour la prévision, la technique des transits et il a beau dire qu'il tient compte des positions réelles des planétes sur l'écliptique, il est clair que le "passage" d'une planéte sur un point du thème natal dépasse largement les bornes de la science astronomique. Mais Nicola accorde la plus grande importance aux maisons, lesquelles relévent du "mouvement diurne". Certes, Michel Gauquelin aura apporté, à 27 ans, à partir de 1955, un fondement statistique à un tel dispositif relevant de la connaissance précise de l'heure de naissance mais il n'a rien prouvé ou trouvé pour les planétes au delà de Saturne. En fait, J. P. Nidola aura été séduit par une telle exigence du degré de précision commme garante de la précision du diasgnostic/pronostic astrologique, ce qui conduit à la tentation de vouloir croire que l'astrologie serait en mesute, techniquement, d'appréhender la dimension individuelle de la condition humaine d'autant que la multiplicité des facteurs utilisés dans la carte du ciel semblait permettre de circonscrire au plus près le profil de chaque personne. On aura compris que, pour nous, le thème natal est la boite de Pandore de l'astrologie. JHB 31 12 21

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