Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 18 décembre 2021
jacques Halbronn LEs cycles planétaires
Jacques Halbronn Le mode de subdivision du cycle planétaire en astrologie.
Une question cruciale - c'est le cas de le dire - est bien celle de la division du cercle en astrologie. On essaiera ici de passer en revue les diverses solutions en présence.
I la division en 12 . Il s'agit de considérer que toute planéte passe par 12 secteurs (signes, constellations, maisons) et cela donne chaque fois des variantes, des variations spécifiques. L'avantage, c'est que l'on n'a pas besoin de combiner avec une autre planéte (ou avec d'autres planétes comme dans l'indice cyclique avec ses 5 astres).
II La division selon les aspects. On prend deux planétes (ou une planéte et un point fixe (étoile par exemple) et l'on tient compte de la succession des aspects: 0°, 30°, 45°, 60°, 90°, 120°, 135°, 150°, 180° dans un sens et dans l'autre. Chaque aspect a une interprétation qui lui est propre, d'un autre ordre que celle du premier groupe étudié plus haut. L'inconvénient, c'"est que cela ne donne pas des segments égaux: on a d'abord un intervalle de 30°, puis de 15°, puis de 15° encore, puis de 30°, et encore 30° et encore 30° et puis de 150 et encore 150 et enfin 30° et cela repart dans l'autre sens, après l'opposition.
III Le classement par triplicités et quadruplicités
C'est une variante du premier cas mais on ne tient pas compte de la symbolique des 12 signes même si l'on continue à diviser en 12 signes égaux On s'en tient à un classement selon les Quatre Eléments. Jean Pierre Nicola a proposé une qualification différente des 12 signes qui tient compte des Saisons
IV On peut aussi diviser le cercle en 8 comme le propose Patrice Guinard (Dominion, octotopos), ce qui jouera sur l'interprétation cyclique.
V Le modéle soli-lunaire et la division en deux.
On a noté dans le cas n°2 que les aspects au delà de 180° au lieu de croitre, décroissaient pour revenir vers 0°, ce qui crée un effet de symétrie que l'on retrouve avec le passage de la pleine lune (opposition des luminaires) vers la nouvelle lune suivante. On peut ainsi arriver à une structure à base 4 avec conjonction, carré, opposition, carré qui nous semble la mieux appropriée à l'étude d'un cycle à 2 planétes comme dans le cas de Saturne-Neptune ou dans celui de Soleil-Jupiter entre autres.
VI La division en 4 temps pour une planéte seule.
Ici, il n'est pas question d'aspects entre deux planétes mais du passage d'une planéte donnée sur les axes équinoxiaux et solsticiaux. C'est le systéme proposé par Jacques Halbronn. Chacune des 4 périodes est de durée égale. Mais comme dans le cas n°V, si l'on divise le cycle en 4, on n'a en fait que deux situations à étudier puisque les deux suivantes sont symétriques par rapport aux deux premières.
VII Le passage d'une planéte sur le seul point vernal.
C'est un dispositif exposé par Jacques Halbronn dans l'Astrologie selon Saturne (1994) où l'on ne retient que le passage de la planéte aux alentours du °0° Bélier. L'inconvénient d'un tel dispositif est de ne pas envisager de dualité, de binarité au sein du cycle. Il n'y a qu'un rendez vous pour toute la durée de la révolution sidérale comme environ 30 ans pour Saturne.
VIII Le cycle conjonctionnel et sa variante oppositionnelle.
Cette approche ne tient compte que de la conjonction entre deux planétes. Dans le cas du cycle Saturne- Neptune, ce sera donc tous les 36 ans et l'on ne tiendra pas compte des aspects intermédiaires, pas même les carrés ou l'opposition comme dans le cas n° II. Une variante serait de s'en tenir à la conjonction et à l'opposition entre les deux planétes considérées. C'est ce qu'a proposé de faire André Barbault en 1963, dans "1964. la Crise mondiale de 1965"accordant une certaine importance à l'opposition qui se produirait en 1971, à mi parcours du cycle de 36 ans de Saturne-Neptune. Actuellement, il semble qu'Yves Lenoble ait opté pour l'approche exclusivement conjonctionnelle, soit dans le cas du cycle Saturne Neptune un rendez vous prévisionnel tous les 36 ans sans alternative, lors du passage du carré ou de l'opposition.
IX Le retour planétaire sur le thème de base .
L'on peut également préférer de ne suivre qu'une seule planéte avec ses aspects sur les divers points du thème natal (ou d'un thème astral quelconque). On parle de transit.
X L'indice de concentration planétaire/ indice cyclique.
En 1967, Barbault a réactivé un dispositif envisagé par Gouchon consistant à tenir compte de la répartition dans le Zodiaque de 4 voire de 5 planétes, de Jupiter à Neptune ou à Pluton ('découverte en 1930). Cette approche a l'inconvénient de ne pas permettre une division en périodes égales mais comporte une dualité, selon que les conjonctions sont regroupées ou espacées. L'avantage est que cela donne un graphique assez parlant avec un haut et un bas.
XI L'approche sidéraliste
Le découpage s'opére selon des repèrs non saisonniers; Jacques Halbronn a proposé, à un certain moment, de tenir compte des rencontres d'une planéte avec les 4 étoiles fixes royales Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut. L'on peut aussi tenir compte de l'Ayanamsa (cf Patrice Bouriche) ce qui implique de se servir d'une position stellaire figée une fois pour toutes, et ayant correspondu, à un certain stade, avec le point vernal, ne reposant pas sur la précession des équinoxes
On n'abordera pas ici la question de la validation prévisionnelle de ces diverses approches dont nous avons traité par ailleurs, pour certaines d'"entre elles;
JHB 18 12 21
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