vendredi 11 mars 2022

jacques halbronn LEs axes équinoxiaux et solsticiaux sont ils des points fictifs?

jacques Halbronn, les axes équinoxiaux et solsticiaux sont ils des points fictif? Il nous semble que Serge Bret Morel s’en soit pris à une astronomie « fictive » (cf AStrologie la fin des grands mystères. Le fil Vert, Ed Mensa 2016, pp 134 et seq)? Tout ce qui ne correspondrait pas à une planéte serait un facteur non pertinent en astrologie. En fait, la norme pour ce chercheur lyonnais, c’est le système solaire et non la science politique, le fonctionnement, l’organisation des sociétés. C’est la ligne suivie par les chercheurs en astrologie mondiale qui ont complétement négligé la relation entre planétes et zodiaque. C’est ainsi qu’André Barbault n’accorde aucune importance à la position sur l’écliptique des planétes mise à part leur concentration dans une même zone. Que Saturne rencontre Neptune dans tel ou tel signe ou dans telle ou telle quarte zodiacale (cardinaux, fixes, mutables) n’entre pas chez lui en ligne de compte, toutes les conjonctions du cycle en question s’équivalant qu’elles aient lieu en poissons ou en balance!: En 1976, dans Clefs pour l’astrologie, nous avons proposé une série de graphiques articulés sur le passage de telle planéte sur les dits axes saisonniers mais cela n’a pas été repris par les adeptes de l’astrologie mondiale et nous n’avons jamais été invités par les organisateurs de Colloques à exposer notre démarche, tant à Paris, qu’à Lyon ou à Bordeaux.. Les astrologues sidéralistes vont encore plus loin puisque pour eux, le zodiaque ne doit pas être « tropique » mais s’ancrer sur les constellations qui ont le mérite de ne pas être fictives du moins en ce qui concerne leurs composantes stellaires. Nous mêmes, nous avons été tentés de nous intéresser aux rencontres entre les planétes et les étoiles fixes dites « royales », car nous nous sentions mal à l’aise avec le simple repérage des axes saisonniers. Il y a là un obstacle épistémologique. Toutefois, il existe une tradition astrologique qui s’intéresse au passage d’une planéte d’un signe vers le suivant, notamment pour les planétes les plus lointaines mais pas spécialement dans le cas des axes saisonniers comme si les signes cardinaux étaient des signes comme les autres! Cela dit, on peut essayer de comprendre pourquoi on en est arrivé à négliger à ce point les axes saisonniers qui sont le socle du Zodiaque tropique. Ces points sont invisibles, ils n’apparaissent pas devant nos télescopes alors que même Uranus ou Neptune peuvent etre localisés. Autrement dit, ces axes qui font partie intégrante de notre cosmos terrestre, et rappelons que les saisons ont à voir avec le Soleil, sont désormais sans importance en comparaison d’astres invisibles à l’oeil nu comme le sont les « transsaturniennes »! Il y a là une dérive étonnante. Car il faut rappeler que les rencontres entre planétes relévent d’une fiction, n’existent que visuellement, tout comme d’ailleurs le thème natal. Ce n’est là qu’un effet de perspective. Le fait de combiner deux planétes entre elles leur confère des révolutions fictives: Saturne n’aura pas le même cycle selon qu’il sera combiné avec Jupiter ou Neptune. Autrement dit, que Serge Bret morel ne s’imagine pas que les astronomes accordent la moindre valeur scientifique aux « aspects » astrologiques, lesquels sont bel et bien des fictions. En tout état de cause, nous sommes ici face à un dispositif artificiel car l’astrologie, une sorte de tableau de bord à l’intention de notre humanité et la connexion entre un cycle planétaire et le cycle saisonnier est au coeur de l’anthropocosmologie. Rappelons le début du Livre de la Genése sur la création du Ciel et de la Terre qui décrit bien la mise en place d’un binome: le Ciel, ce sont les planétes et la Terre, ce sont les saisons.

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