Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 7 août 2022
Jacques Halbronn Un prometteur astral pour 4, 12, 60 secteurs/significateurs
jacques Halbronn Un prometteur astral pour 4, 12 ou 60 secteurs/significateurs
Quand on aborde le corpus astrologique, il est conseillé d’être suffisamment structuré intellectuellement en étant passé par des études de philosophie, de linguistique, de droit , d’anthropologie. Ceux qui se sont plongés sans préparation dans l’astrologie ne sont pas de taille à maîtriser le sujet. C’est pourquoi quand nous avons fondé le Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) en juin 1975, il était évident que nous avions déjà suivi un certain parcours en dehors de l’astrologie et il en aura été de même près de 25 ans plus tard pour Patrice Guinard reprenant le même intitulé « universitaire » en créant le CURA, Centre Universitaire de Recherche Astrologique, en 1999.
Il est nécessaire de se constituer un certain nombre de normes à usage universel, ce qui permet de repérer les déviances et les incohérences car aucun domaine n’échappe au « dessein intelligent » propre à toute systémique. Or, nous observons que certains se sont imaginés qu’en allant se plonger dans la littérature astrologique « ancienne » (à l’instigation d’un Robert Hand, par exemple), ils allaient accéder à une astrologie « pure », « originelle ».(cf nos entretiens avec le jeune Dominique T, sur notre chaine You Tube de la Subconscience), ce qui les aurait dispensé de disposer d’un certain nombre de scénarios incontournables. Or, nous avons montré qu’en ce qui concerne notamment la Tétrabible, le dispositif des « domiciles » qui y était exposé était à la fois corrompu et doté d’un mauvais mode d’emploi, ce qui aura entrainé près de deux mille ans de décadence pour la pensée astrologique, notamment quand elle ne parvient pas à distinguer correctement les rôles respectifs des « prometteurs » et des « significateurs » alors que par ailleurs on se plait à décrire les triplicités et les quadruplicités dans le cadre zodiacal. Autrement dit, le travail accompli quant à la différenciation des signes ne nous serait parvenu que très partiellement quant à la différenciation entre les dieux et les astres, lesquels sont en dialectique, les dieux étant la dimension de réception (signes, maisons) et les astres le vecteur d’émission.
Or, la notion même de cycle exige la pleine prise de conscience d’une telle dialectique car cela implique qu’il y ait un facteur mobile et un facteur fixe, ce qui correspond en astrologie à ce qui distingue par exemple le soleil des 12 signes du zodiaque. Il est claire que le nombre de facteurs mobiles doit être très minoritaire par rapport au nombre de facteurs fixes (4 saisons, 12 signes (ou constellations), 60 « termes » (chaque signe étant divisé par 5 secteurs attribués aux 5 planétes, luminaires exclus car précisément les luminaires sont mobiles alors que les « planétes » dans le dispositif en question ne sont en réalité que des divinités (cf Manilius). La confusion tient au fait que les astronomes auront cru bon de recycler les dieux pour baptiser des planétes, ce qui fait qu’à leur suite les astrologues ont fini par se persuader que chaque fois qu’il était question d’un dieu, cela devait nécessairement renvoyer à un astre:! C’est une telle équation qu’il serait urgent d’évacuer et de désamorcer.
Autrement dit, l’apprenti astrologue qui ne réagit pas face à des formulations astrologiques inconsistantes, est démuni conceptuellement alors même que dans d’autres domaines, il aurait trouvé une telle présentation aberrante. Le probléme, c’est que la première mission des études est de développer une certaine confiance en son propre intellect, tout comme celui qui apprend à nager doit savoir compter sur son propre corps. Celui qui n’est pas assez aguerri s’interdira toute réflexion personnelles, tout raisonnement conduisant à des conclusions, à des déductions, sous tendant une approche critique des textes, ceux-ci étant souvent dépourvus de leur mode d’emploi ou/et atteints par la corruption due à des emprunts ou à des omissions.
JHB 07 08 22
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