Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 15 juin 2023
Jacques Halbronn Le différenteil de genre, du un vers le pluriel ou du pluriel vers le un
Jacques Halbronn Le dfférentiel du genre: du un vers le pluriel ou du pluriel vers le un.
Nous dirons que les femmes veulent universaliser un sentiment personnel et les hommes appliquer leur griffe personnelle sur un corpus commun. Les femmes préférent être libre de leurs dires et être seules à pouvoir dire et raconter ce que les autres ignorent, n’ont pas vécu. Elles se projettent dans le futur, donc dans l’inconnu. Cela oblige les femmes à renforcer, à « booster » leur « ego », lequel est leur seule référence, faisant foi de façon à impacter autrui en créant un phénoméne d’empathie. A contrario, les hommes s’inscrivent dans le collectif, le consensus du passé – d’où une certaine pudeur à mettre en avant un témoignage personnel – le moi est haissable- et par conséquent n’ont pas eu à fortifier, à surdimensionner leur ego. Les enjeux se croisent : pour la femme, l’intrusion de la sphère privée dans l’espace public et pour l’homme, partir de qui est connu de tous pour y apporter un nouveau regard. Opposition entre l’être sauvage, animal la femme et l’être civilisé, policé l’homme Dans le face à face, la femme aura l’avantage mais à la longue, dans un espace temps plus ample, sa position ne tiendra pas car son assise est trop fragile..
Relisons Pascal
“Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables. Point du tout, direz vous ; car en agissant comme nous faisons obligeamment pour tout le monde, on n’a pas sujet de nous haïr. Cela est vrai, si on ne haïssait dans le moi que le déplaisir qui nous en revient. Mais si je le hais, parce qu’il est injuste, et qu’il se fait centre de tout, je le haïrai toujours. En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres. Vous en ôtez l’incommodité, mais non pas l’injustice ; et ainsi vous ne le rendez pas aimable à ceux qui en haïssent l’injustice : vous ne le rendez aimable qu’aux injustes, qui n’y trouvent plus leur ennemi ; et ainsi vous demeurez injuste, et ne pouvez plaire qu’aux injustes »
JHB 16 06 22
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire