vendredi 11 août 2023

Jean Baptiste sur l'ouvrage Papes et prophéties de Jacques Halbronn (2005)

Jean Baptiste "Petrus Romanus et la prophéties des papes" sur l'ouvrage Papes et prophties de Jacques halbronn (2005) En France, dans les milieux universitaires, on a surtout l’étude de Jacques Halbronn, mais elle ne vaut pas grand-chose, car ce dernier même s’il apporte des données intéressantes, a commis la faute grossière de ne pas aller consulter la littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle sur l’avenir de la papauté, s’en tient à ce qui se disait à ce sujet à la Renaissance ou aux prophéties qui ont été rédigées au XVI ème et XVII ème siècle, conscient d’ailleurs de cette lacune. En faisant cela, c’est comme s’il s’interdisait de rentrer dans le corpus « malachique », ne faisant que le survoler, aussi cet auteur se perd dans toutes sortes de conjectures qui vont dans tous les sens, posant plus de questions, qu’il n’en résout. L’ouvrage d’Halbronn n’est pas stupide, il mène seulement son enquête du côté du XVI ème et XVII ème siècle, alors qu’il aurait fallu la mener en priorité du côté du XII ème et XIII ème siècle, comme le recommande l’auteur du Corpus Malachique, qui nous fait partir du XII ème siècle. C’est aussi l’œuvre d’un impie qui n’a pas la Foi catholique, qui part du principe a priori, que les hommes ne peuvent pas prophétiser (P. 12 dans Décodage et influence, papes et prophéties) et qui fait partie de ces ignorants, qui ne savent pas trop ce qu’est une apocalypse, qui s’imaginent pouvoir rentrer dans une apocalypse ( une apocalypse par définition est fermée aux incroyants et pas seulement aux profanes : elle ne s’adresse qu’aux forces les plus vives de la Sainte Eglise, et fait tout pour ne pas être comprise des impies ou des mauvais catholiques ). Ci-joint Jacques Halbronn qui « a notamment soutenu plusieurs travaux universitaires relatifs à l’astrologie et au prophétisme », sous la direction de Georges Vajda, de Jean Céard, de Louis Chatelier, d’Yves Lecerf, tant en tant qu’historien qu’ethnologue. Il est notamment intéressé par la question des contrefaçons et des documents antidatés. » Il est l’auteur de l’ouvrage ci-dessous sur le corpus « malachique », qui a pour titre « Décodages et influence, papes et prophéties » publié en 2005, qui vaut bien mieux que tout ce qu’on trouve dans les milieux dit « traditionnalistes », car même si Halbronn nous fait penser à un borgne qui ne voit pas bien clair dans le corpus « malachique », dans le royaume des aveugles, un borgne est toujours roi. Il n’est pas du tout catholique, du moins, c’est pour nous un apostat, comme il y en a tant, mais paradoxalement, il voit beaucoup plus clair sur le corpus malachique, que tous nos frères dans la Foi réunis, à croire que les enfants des ténèbres voient plus clair que ceux de la lumière. Je pense qu’il se montrerait très intéressé par nos propos. On est le premier en France à expliquer le corpus malachique, en le situant dans l’histoire des idées et en connaissant mieux que personne, tout ce qui se disait dans l’Eglise à la fin du Moyen Age sur l’avenir de la papauté. Toute la documentation qui lui manquait, on la possède et toute la documentation que l’on ne possède pas, on est à même de savoir dans quelle direction, il faut la chercher. Lui-même, n’ignore pas que le savoir pour décoder le corpus malachique, est réservé à des spécialistes du Moyen Age et de la Renaissance, et plus précisément à petit cercle d’initiés à ce genre de littérature. On partage avec lui, que cette prétention à vouloir expliquer le corpus « malachique » sans rien connaitre de la littérature apocalyptique de la fin du Moyen Age, et sans rien connaitre de ce qui s’est dit à la Renaissance, dans ce domaine particulier, comme si le corpus « malachique » partait de rien, sans chercher ce qui a servi de référence au corpus malachique, est suicidaire, conduit aux interprétations les plus fantaisistes et relèvent de la manipulation. Cela dit, on trouve paradoxalement plus de vérités et de problèmes résolus chez Halbronn que dans tous les milieux dit « traditionnalistes » réunis (excepté chez nous qui en savons bien plus qu’Halbronn sur l’histoire des idées relatives aux derniers temps de la papauté et qui sommes capables de déterminer avec précision à quel courant « prophétique » ou école appartient l’auteur du dit corpus « malachique », mais on est l’exception qui confirme la règle : Halbronn contrairement à nous, est cependant un expert en astrologie et sur le phénomène Nostradamus : on ne peut pas lui enlever ça), à croire que les enfants des ténèbres voient plus clair que les enfants de la lumière. Il est le premier à avoir compris dans le monde « universitaire » que le Siracide a servi à l’élaboration des dernières devises. Certes, on le savait déjà dans l’Eglise, mais cette vérité était autrefois gardée secrète, comme une perle précieuse qui ne doit pas être distribuée aux porcs et aux chiens, mais seulement à une élite. En se penchant sur une partie du Lignum Vitae qui livre sans en avoir l’air, le passage des Saintes Ecritures qui a servi à l’élaboration des dernières devises, Halbronn s’en est rendu compte, mais il n’est pas parvenu à résoudre cette énigme, les apocalypses fonctionnant par des énigmes et fournissant également les clés pour les résoudre. Il en conclut précipitamment à une supercherie, en estimant que l’auteur a voulu simplement donner aux dernières devises une coloration biblique, car il se moquerait éperdument de la question du pape dans les derniers temps, ce qui l’intéressait, aurait été d’influencer un conclave dans l’élection d’un pape à un moment précis de son époque, ces dernières devises faisant simplement diversion, faisant croire, que son auteur est préoccupé par ce qu’il va advenir à la véritable papauté dans les temps de la Fin. Halbronn fait cette déduction, par dépit pour faire bonne figure, parce que cette clé ou la solution de cette énigme, il ne l’a pas trouvée dans le corpus malachique, mais nous, nous savons pourquoi, le Siracide a servi à l’élaboration des dernières devises. La réponse à cette énigme se trouve dans le corpus malachique, et nous expliquerons également tout cela dans un autre article (voir pour le moment notre ouvrage de 2015 sur les devises malachiques, qui résout cette énigme dans les grandes lignes) , car à l’inverse d’Halbronn, on a été initié à ce genre de littérature, et il est certain que la réponse à cette énigme que nous livrons progressivement, serait également partout reçue dans les milieux universitaires, si elle y parvenait. Le seul ouvrage en langue française qui après le nôtre mérite d’être lu : toutes les autres publications consacrées au corpus malachique ne valent pas grand-chose, se servent du corpus malachique en fait, pour exprimer la conception de la situation actuelle de la papauté d’auteurs qui dans l’ensemble (sauf rares exceptions) n’ont pas la véritable Foi catholique. Elles n’apportent strictement rien à la compréhension du dit « corpus ». Elles sont pleines d’idées subversives et expriment l’état déplorable dans lequel se trouve actuellement plongé le monde dit « catholique ». Donnons un autre exemple parmi d’autres de la sagacité d’Halbronn. Il a par exemple tout de suite saisi l’importance qu’il y a à étudier la notion de « pastor angelicus » dans le haut Moyen Age, mais dans ce domaine, on estime en savoir bien plus que lui, pour avoir lu un grand nombre d’ouvrages spécialisés émanant de médiévistes de profession du monde entier et passé des années à travailler comme un forcené rien que sur ce thème au prix d’énormes sacrifices. Ce que l’on appelle « le pape angélique » ou « pastor angelicus » n’est rien d’autre à l’origine que le pape nu de Principium Malorum, mais affublé désormais d’un grand Monarque guerrier, c’est-à-dire un pape qui passera pour mort mais qui toujours en vie, sortira de son exil caché par un miracle extraordinaire de Jésus-Christ mettant fin à l’éclipse de l’Eglise. Halbronn n’évoque même pas ces données élémentaires, parce qu’il n’a pas assez étudié et ne maitrise pas son sujet. Dans le corpus malachique, l’expression « pastor angelicus » ( qui tombe sur Pie XII ) ne conserve qu’un sens dérivé, également en usage à la fin du Moyen Age pour désigner le premier d’une série, appelée « papes angéliques » au pluriel, qui était une expression courante chez les commentateurs médiévaux de prédictions, pour désigner les derniers vrais papes de l’Eglise, avant la destruction de Rome, qui sont des justes, en ce sens qu’ils obtiendront tous la vie éternelle, finiront après un dur combat à obtenir de Jésus-Christ, le salut. Cette notion provient également de Principium Malorum, qui décrit le pape nu - à quatre reprises, dans des périodes et des angles différents mais l’auteur du Liber de Flore s’imagine à tort y voir la description de quatre derniers papes au lieu d’un seul, d’où la notion de « papes angéliques » au pluriel qui relève d’une interprétation subversive de Principium Malorum. Le pape nu est un pape propre aux derniers temps, appelé à suivre les pas du Christ dans la passion, qui sera dépouillé de tous ses biens, comme le Christ a été dépouillé de ses vêtements en subissant son supplice : le pape nu est l’Ange de l’Eglise de Laodicée dans l’Apocalypse de Jésus-Christ, on le retrouve dans l’Ancien Testament, le pontife sortant de son exil caché dans les temps de la fin dans l’Apocalypse troisième de Zacharie. Halbronn a compris la nécessité d’étudier cette notion de « papes angéliques » au pluriel, mais ne semble la connaitre qu’à travers « le livre merveilleux de Télesphore de Cosenza ». Il est passé à côté du Liber de Flore ou du Tempore colubri ( manuscrit sans titre à l’origine qu’on a appelé par son incipit « Tempore colubri », les premiers mots du recueil, puis que Télesphore a appelé le Liber de Flore, mais qui n’est pas de Joachim de Flore, comme Télesphore le croyait ), qui a fortement influencé Télesphore, mais ce qui constitue chez Halbronn, une grave lacune, c’est qu’il méconnait Principium Malorum, n’a de cette apocalypse, qu’une vue superficielle, assez vague, à travers ce qu’il appelle les « Vaticinia » ( recueil de prophéties tardif contenant Principium Malorum, mais sans son titre d’origine, avec d’autres prédictions sur les papes ) ce qu’il convient de déplorer. C’est cette médiocrité dans le monde « savant », et surtout tous ces livres stupides sur le corpus « malachique » complètement déconnectés de la littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle, ignorant tout de cette littérature, qui inondent les librairies, régulièrement au cours des années dans la rubrique « ésotérisme » ou « prophéties », qui permet de comprendre pourquoi également les frères Dimond peuvent dire n’importe quoi sur le corpus malachique, sans trop craindre une véritable opposition, qui viendrait les humilier. On n’est d’ailleurs pas là pour les humilier, mais pour élever à la vérité tous les élus et combattre la subversion dans le domaine « prophétique » partout où elle se cache. Voici ce texte qui annonce un « Petrus Romanus » à la fin de la liste des devises malachiques : « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise siègera Pierre le Romain (Petrus Romanus) qui fera paitre ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la citée au sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »

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