Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 11 janvier 2024
Jacques halbronn Autour de l'ouvrage d'Alain Négre "Entre science et Astrologie"
jacques halbronn sur l’ouvrage d’Alain Négre « Entre Science et Astrologie »
En sous titre « Vers une nouvelle unité paradoxale » ( Ed SPM, Paris, 1994) propose l’auteur que nous avions rencontré à Grenoble à l’époque. Nous ne suivrons pas l’auteur pour qui l’astrologie est avant tout le thème natal (p.9): « Les mathématiques témoignent d(‘un certain ordre dans la nature extérieure alors que le thème astrologique est, quant à lui, en rapport avec notre intériorité » Négre insiste sur la faculté de l’astrologie à « ciseler toutes les subtilités d’une personnalité » (p.15), sur le but de « progresser vers une connaissance de soi » Voilà donc un débat, selon nous, bien mal engagé. Au lieu de rapprocher l’astrologie de la Science, Négre entend rapprocher la Science de son idée de l’astrologie, proposant « un rapprochement surprenant de la cosmogenése étudiée par la physique moderne avec le zodiaque » (4e de couverture) Il propose d’ailleurs de voir moins dans l’astrologie une science qu’un « objet de science » (p. 104) Avant de comparer l’astrologie avec la « Science », encore faudrait-il s’entendre sur ce qu’est l’astrologie au lieu de partir d’une idée preconçue à son sujet mais aussi de repenser l’idée de Science. Pour nous, par delà la Nature, il y a une Surnature, c’est à dire une science fille d’un « premier mouvement ». Le premier verset de la Genése, nous parle d’un Dieu créant « le Ciel et la Terre » mais ce Dieu là se consacre à un espace extrémement restreint de l’Univers. Et selon nous, toute une partie de la Science actuelle ne reléverait pas de la « Nature » mais bien d’une Surnature », d’une nature augmentée, ajoutée, d’un Dessein Intelligent. Ce qui compte, c’est de relier l’astrologie et la Science à cette Surnature (Cosmogénése) Négre, insiste (p. 104) siur la complexité de l’astrologie, ce qui constitue un contre sens épistémologique majeur car elle fournir au cointraire une très grande simplification. Il est du ôté du thème individuel et rejette toute forme d’astrologie catégorielles (typologies planétaires de Gauquelin, signes solaires sans parler de toute périodisation ou approche collective, mondiale) et en ce sens, ii trahit l’esprit de l’astrologie en restant du côté du tohu bohu que le chapitre Ier de la Genése entend dépasser. L’astrologie n’a vraiment pas besoin de tels amis de l’astrologie qui en fait désservent sa cause.
JHB 10 01 24
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