Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
vendredi 2 février 2024
Jacques halbronn Critique du syncrétisme historico -théologique.
jacques halbronn Critique du syncrétisme historico-théologique.
Il nous apparait que la théologie biblique aura été lourdement affectée et impactée par le contexte socio-historique, d'où un certain nombre de contradictions et d'incohérences que nous passerons brièvement en revue.
Le premier point concerne la dimension géo-politique, à savoir la polarisation sur la Palestine et la langue hébraïque comme si l'on pouvait concevoir théologiquement qu'Elohim, le dieu de la Genése, avait pu attribuer au 'peuple élu", une parcelle aussi infime de notre planéte, Terre et lui associer une langue "sémitique" qui ne lui serait pas réservée et qu'il aura notamment à partager avec le monde arabe dès lors que l'hébreu, l'araméen, l'arabe appartiennent à une famille, d'où d'ailleurs le terme d'antisémitisme/. Est ce que les Araméens ou les arabes auraient emprunté l'hébreu aux Juifs ou est-ce l'inverse?. Nous avons montré à quel point la Bible était un ensemble disparate, marqué par des enjeux divergents, à commencer par les effets du Schisme survenu à la mort du roi Salomon qui déboucha sur la constitution de deux "royaumes" au nord celui d'Israel, au sud, celui de Juda. Cette dualité, nous la retrouvons avec les deux fils jumeaux d'Isaac, Esau et Jacob et ce n'est pas par hasard que ce dernier portera le surnom d'Israel, ce qui renvoie évidemment au Royaume ainsi intitulé.
L'arrivée des Hébreux en Palestine reprend en fait une problématique bien plus vaste qui est celle des Juifs sur la Terre, ce qui, théologiquement fait plus sens qu'en rapport avec quelque lopin de Terre, autour du fleuve Jourdain! La Terre "promise" est notre planéte et non ce minuscule territoire du proche Orient!
En ce qui concerne le christianisme, la notion centrale de "pardon" ne se comprend pas si l'on ignore les effets du dit Schisme lequel aura conduit à une sécession qu'il s'agira un jour de "réparer". Les Chrétiens sont les descendants et les tenants du dit Royaume d'Israel et la sécession est au coeur de la question du "péché originel" Jésus déclare être venu pour sauver les "brebis perdues de la maison d'Israel" et il s'agit bien là d'une dimension historico-politique bien plus que théologique. Quant à la question du déicide, dans le Nouveau Testament, qui fait de Jésus un "dieu";elle est évidemment liée à un certain contexte politique de l'époque..
En conclusion, nous dirons que la théologie qui sous tend la Bible ne saurait être syncrétisée avec un contexte historico-géographique aussi limité dans le temps et dans l'espace.
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