Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 6 février 2024
jacques halbronn Théologie et psychosociologie. . LEs femmes et le ire Un stadde non verbale. Eve et Sarah Génse
jacques halbronn Psychosociologie. Les femmes et le rire : un stade non verbal/ Eve et Sarah Genése
Que nous enseigne la propension des femmes, dans leur globalité et dans toutes les cultures à promouvoir le rire? Est- ce conjoncturel ou bien plutôt structurel? Selon nous, le rire reléve du non ou du pré-verbal, cela constitue un mode de sociabilité en soi, non pas un accident ponctuel mais une forme de nécessité vitale. C'est l'absence de cette musique du rire qui ferait probléme, à commencer par le silence. Tout est bon pour qu'il y ait rire. Tout serait prétexte à rire. L'occasion fait le larron. En tout état de cause, le rire est un mode de communication attestés en dehors du genre humain et notamment chez les "grands singes":
Sur Internet
"Les observations et études des primatologues ont montré que certains grands singes, et particulièrement les plus jeunes, ont des mimiques faciales et des vocalisations qui sont bien synonyme de rire. Il s’agirait du même type d’expression que chez l’Homme, que l’on retrouve chez les jeunes chimpanzés, bonobos ou gorilles.
Par exemple, chez le jeune chimpanzé, les jeunes jouent, sautent de branche en branche ou se courent après. Cette forme de jeu et de rire est très importante pour les jeunes et constitue une forme d’apprentissage social
Les mimiques du rire interviennent essentiellement pendant les phases de jeu lorsque l’animal est détendu, et qu’il veut démontrer sa quiétude à son partenaire de jeu… Plusieurs mimiques faciales, spécifiques au rire, ont été constatées aussi bien chez le mâle que chez la femelle, avec pour chacune d’entre elles des intensités différentes. Cette propension au rire chez les Grands Singes est toutefois beaucoup moins observée chez les individus adultes."
’Homme est certes le seul qui parle, au sens « humain » du terme, mais il est loin d’être le seul à communiquer. D’autres espèces animales utilisent des formes de communication aussi complexes et élaborées que nous et sont capables de donner autant d’informations. La communication chez les fourmis par exemple peut-être de nature visuelle, tactile, sonore ou chimique. Les grands singes communiquent eux aussi beaucoup d’informations entre congénères par le biais de gestes et vocalisations."
Selon nous l'humanité primitive, celle d'avant l'Intervention dont traite le livre de la Genése en son premier chapitre, devait communiquer par le rire et les femmes dans le monde actuel seraient les héritières de la dite humanité. Chassez le naturel, il revient au galop. C'est plus fort qu'elles, instinctif, elles se croient obligées de ponctuer leurs propos de gloussements à tout bout de champ au point que le contenu de leurs propos ne serait au fond qu'un prétexte pour produire du rire. Rappelons que le nom même d'Isaac ((ve)Yitshaq), dans le Livre de la Génése XVIII signifie non pas il rira mais on a ri (le vav conversif étant sous entendu) et c'est Sarah qui va rire inopinément à l'annonce d'une naissance aussi tardive:
ט וַיֹּאמְרוּ אֵלָיו, אַיֵּה שָׂרָה אִשְׁתֶּךָ; וַיֹּאמֶר, הִנֵּה בָאֹהֶל. 9 Ils lui dirent: "Où est Sara, ta femme?" Il répondit: "Elle est dans la tente."
י וַיֹּאמֶר, שׁוֹב אָשׁוּב אֵלֶיךָ כָּעֵת חַיָּה, וְהִנֵּה-בֵן, לְשָׂרָה אִשְׁתֶּךָ; וְשָׂרָה שֹׁמַעַת פֶּתַח הָאֹהֶל, וְהוּא אַחֲרָיו. 10 L'un d'eux reprit: "Certes, je reviendrai à toi à pareille époque et voici, un fils sera né à Sara, ton épouse." Or, Sara l'entendait à l'entrée de la tente qui se trouvait derrière lui.
יא וְאַבְרָהָם וְשָׂרָה זְקֵנִים, בָּאִים בַּיָּמִים; חָדַל לִהְיוֹת לְשָׂרָה, אֹרַח כַּנָּשִׁים. 11 Abraham et Sara étaient vieux, avancés dans la vie; le tribut périodique des femmes avait cessé pour Sara.
יב וַתִּצְחַק שָׂרָה, בְּקִרְבָּהּ לֵאמֹר: אַחֲרֵי בְלֹתִי הָיְתָה-לִּי עֶדְנָה, וַאדֹנִי זָקֵן. 12 Sara rit (VeTishaq) en elle-même disant: "Flétrie par l'âge, ce bonheur me serait réservé! Et mon époux est un vieillard!"
יג וַיֹּאמֶר יְהוָה, אֶל-אַבְרָהָם: לָמָּה זֶּה צָחֲקָה שָׂרָה לֵאמֹר, הַאַף אֻמְנָם אֵלֵד--וַאֲנִי זָקַנְתִּי. 13 Le Seigneur dit à Abraham: "Pourquoi Sara a-t-elle ri (Tsehaqa), disant: ’Eh quoi! en vérité, j'enfanterais, âgée que je suis!’
יד הֲיִפָּלֵא מֵיְהוָה, דָּבָר; לַמּוֹעֵד אָשׁוּב אֵלֶיךָ, כָּעֵת חַיָּה--וּלְשָׂרָה בֵן. 14 Est-il rien d'impossible au Seigneur? Au temps fixé, à pareille époque, je te visiterai et Sara sera mère".
טו וַתְּכַחֵשׁ שָׂרָה לֵאמֹר לֹא צָחַקְתִּי, כִּי יָרֵאָה; וַיֹּאמֶר לֹא, כִּי צָחָקְתְּ. 15 Sara protesta, en disant: "Je n'ai point ri" (Lo tsahaqti); car elle avait peur. Il répondit "Non pas, tu as ri. (Tsahaqt)"
De telles considérations ne manquent pas de nous interpeller au sujet du récit biblique de la 'création de la femme" Nous pencherions pour une thèse selon laquelle l'union de l'homme et de la femme serait celle de deux humanités, l'une antérieure à l' Intervention et l'autre postérieure et l'on sait que pour nous, au prisme de notre représentation de l'astrologie, il y a un temps pour les deux stades sur un mode cyclique.
JHB 06 02 24
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