Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 15 décembre 2024
jacques halbronn Sociolingustique. L'emprunt et lq quête de l'univocié des mots.
jacques halbronn Sociolinguistique. L'emprunt et la quête de l'univocité des mots.
Toute langue est marquée par une certaine polysémie, qui dépendra du contexte, du locuteur et la tentation existe d'y échapper par le biais de l'emprunt à une autre langue, ce qui permet, en principe, de restreindre les choix, les ambiguités.
Assumer la polysémie pour les locuteurs d'une langue est la condition d'une certaine économie des mots, étant entendu qu'il ne saurait exister autant de signifiants que de signifiables/signifiés.
L'anglais se caractérise, selon nous, au prisme de son Histoire, par un certain refus de la polysémie, une réticence, en tout cas, ce qui expliquerait ses emprunts massifs, pléthoriques au français.
Cela pourrait conférer, de facto, une plus grande précision quant à l'usage de l'anglais, exigeant l'acquisition d'une quantité considérable de mots de toutes sortes, chaque mot étant censé ne correspondre qu'à une seule "chose" mais en pratique, force est de constater que cela ne fait qu'augmenter les cas de synonymie et susciter une étymologie assez chaotique. Utopie ou dystopie?
JHB 15 12 24
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire