Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 30 septembre 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale. La notion d'incompatibilité structurelle et la phase Din
jacques halbronn Astrologie Septénale. La notion d'incompatibilité structurelle et la phase Din
La phase Din nous raméne tous les 7 ans à la conscience de l'existence de clivages fondamentaux sur lesquels on n'a pas prise car ne relevant pas de quelque replatrage artificiel et superficiel, bref utopique.
C'est ainsi que le couple serait, à nos yeux, hypothéqué au prisme de nos topiques sensorielles lesquelles constituent des barrières qu'il serait vain de vouloir ignorer ou négliger. Ces topiques générent des socialbilités que nous jugeons incompatibles, à savoir des hypersensibilités radicalement différentes, l'une, féminine, hyperréagissant aux nuisances olfactives et l'autre, masculin, hyperréagissant aux nuisances auditives. Il s'agit dans les deux cas de fonctionnalités relevant de la verticalité et non de l'horizontalité et qui ont fondamentalement leur raison d'être, dans le cadre du "plan divin": Ces facultés échappent au pouvoir de notre Humanité laquelle n'est pas encore en mesure de les déprogrammer, d'un point de vue bio-technologique.
Parmi les autres expressions d'incompatibilité, on signalera les déterminisme physiologiques, que l'on peut désigner sous le nom de "raciaux". Le type de visage détermine un certain mode de communication non verbal. Nous pensons en effet que tout ce qui passe par le "verbal" est suspect de contrefaçon et que la vraie communication reléve des expressions du visage, du faciés. Là encore on n'y peut rien jusqu'à nouvel ordre. Ces différences tiennent d'ailleurs à une question diachronique, à savoir qu'il s'agit de populations qui ne datent pas de la même époque, les unes étant pré-adamiques et les autres adamiques. On opposera en outre les femmes qui sont axées sur le moi et le mon et les hommes qui observent le monde dans sa globalité.
Bien évidemment, notre Astrologie Septénale est concernés par une telle problématique d'incompatibilité d'où l'alternance des phase "Hessed" et "Din" qui est vouée à gérer de telles dualités selon un cycle saturnien de 7 ans lui même découpé en des périodes de 3 ans et demi qui sous- tendent de tels contrastes et revirements.
Il convient, en tout état de cause de ne pas se fier aux élaborations propres au Droit Constitutionnel, lequel, à l'instar du langage "verbal" ( topique de l'ouie (cf supra) tend à occulter des différences fondamentales. Le Droit instaure ainsi une sorte de contre -Création, que l'on peut qualifier de "diabolique", au sens littéral du terme. Il instaure ainsi des échéances factices qui viennent interférer avec une vraie cyclicité céleste, générant ainsi de fausses évenementialités.
Le rôle de la phase Din, en astrologie septénale, est d'évacuer les artifices du langage et du Droit (lequel passe essentiellement par le langage). Mais il s'agissait de faire cohabiter des mondes de nature foncièrement différente. d'où un processus cyclique qui tend à éviter qu'un "camp" l'emporte définitivement sur l'autre en en limitant les pouvoirs dans le temps. Inversement, donc,la phase Hessed permettra aux humains de se libérer de l'emprise d'un pouvoir supérieur face à Din qui évacuera tous les ornements folkloriques et pittoresques, épiphénoménaux de type horizontal qui ont pu s'accumuler entre temps.. Se pose également la Question Juive qui reléverait d'un clivage ayant sa raison d'être et qui ne concerne pas l'horizontalité mais bien la verticalité. C'est toute l"affaire du Pouvoir accordé à une minorité en phase avec le cycle saturnien. Le sionisme commet ainsi un contre sens en demandant à ce que le "peuple juif" soit considéré comme une entité parmi d'autres, avec sa terre en pleine propriété, selon des bases juridiques.
JHB 30 09 25
jacques halbronn Méthodologie de la Recherche en Astrologie (RA, AR) Son unité de mesure
jacques halbronn Méthodologie de la Recherche en Astrologie (RA, AR) Son unité de mesure
Pour bien défendre la cause de l'astrologie, encore faut-il avoir une idée claire des enjeux, de ce qu'il faut mettre en évidence.De quoi, donc, traite l'astrologie? Quel est son objet d'étude? Selon nous, l'astrologie a à voir avec certains phénoménes à caractère cyclique, récurrents et présentant une certaine forme d'alternance périodique. Qu'est ce qu'un "fait astrologique", qu'est- ce que l'unité de mesure de l'Astrologie, son "mètre, sa métrologie?
Pour nous, la recherche astrologique doit signaler , se mettre en quête de certaines situations caractéristiques, de par leur profil, du modéle, de la matrice astrologiques de par leur durée, de par leur contrastivité. Il ne nous semble donc pas heuteux de s'atteler à un sujet précis pour en dégager ce qui pourrait éventuellement reléver de l'astrologie à savoir le revers de la médaille, ce qui implique l'existence d'une spirale dialectique.
Autrement dit, l'astrologie se nourrirait de retournements, de renversements, à condition que ceux ci obéissent à certaines unités de temps lesquelles passent par des intevalles de 3 ans et demi, ce qui sous- tend, ipso facto, ceux de 7 ans et de tous les multiples de 3 ans 1/2/(cf les 1260 jours dans la Bible (Livre de Daniel, Apocalype)
On retrouve un tel intervalle dans la Bible..et c'est cette moitié de temps qui nous interdit de considérer ce point comme négligeable. La Recherche Astrologique, c'est aussi reconstituer l'état premier du systéme Ciel-Terre tel qu'il a été instauré par les "Créateurs" de notre monde terrestre. Pour nous, il convient de s'en tenir à des régles simples, accessibles,soit un cosmos à échelle, à taille humaine. Comme disait Bachelard, pensons à une "humanité enfanté : le zodiaque serait selon lui le test de Rorschach de « l'humanité enfant ». Nous sommes favorables au rasoir d'Occam avec son exigence de parcimonie de moyens/ C'est pourquoi nous rejetons l'astrologie brouillonne, bouffie qui a pour alibi scientifique la recherche astronomique et ses espaces vertigineux. Non aux planétes télescopiques, oui à une astronomie à l'oeil nu, impliquant un calcul mental n'exigeant aucune sophistication informatique. Paradoxalement, cette simplicité que nous revendiquons pour la pratique astrologique n'est pas à la portée de notre Humanité, au stade où elle en est. Or, pour nous, la Science est de l'ordre de la Transcendance, de ce qui est au service de la Cité mais qui n'en est pas l'oeuvre.
JHB 30 09 25
samedi 27 septembre 2025
Jacques halbronnn La fortune du mot Israel au XXe siècle 1901-1948
Jacques halbronnn La fortune du mot Israel au XXe siècle 1901-1948
"La Mishna énumère plusieurs éléments, parmi lesquels une personne qui « consomme les fruits dans ce monde, le fonds persiste pour elle dans l’autre monde ». En hébreu, cela se formule ainsi : vé akeren kayemet lo le olam aba. L’attribution de ce nom au Fonds National vise à signifier aux Juifs du monde entier que leurs contributions au Fonds "
Nous nous sommes demandé pourquoi ce nom d’Israel avait été choisi pour désigner le Nouvel Etat. Il faut remonter à 1901, au 5e Congrès Sioniste, pour suivre la génése d’une telle appellation, projet déjà évoqué dans l’Etat Juif de Herzl dès 1896. (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XX e siècle, Ed Ramkat 2002) C’est semble -t-il en France que l’usage du mot Israel se sera d’abord répandu, comme en témoignent certaines revues dont » La Terre Promise, » plus de 20 ans avant la date de 1948. Dans les pays anglo-saxons, c’est l’expression Jewish National Fund qui désigne le KKL Par ailleurs, l’Agence Juive, quant à elle, se réfère à la Palestine Trois expressions se trouvaient donc en concurrence en 1948 et c’est celle du KKL qui l’a emporté. On trouvera ci dessous la page de titre de la revue « La Terre Promise » pour l’année 1926, éditée par le KKL « oeuvre foncière palestinienne »/
En 1901 naissait Le Keren Kayemeth Leisrael (KKL)
Alors que nous sommes en guerre, le fait de planter des arbres symbolise la nouvelle croissance, l’espoir, l’avenir. Le KKL assure cette mission si particulière qui est celle de reboiser la terre d’Israël mais pas seulement. L’écologie, l’éducation, le développement de la terre pour un avenir durable et le renforcement du lien entre le peuple juif et sa patrie sont au coeur de l’engagement de cette institution.
Le Keren Kayemeth LeIsraël : quand le peuple juif rêvait d’acheter et de reboiser sa terre
Le rêve d’acheter des terres d’Israël
Le 29 décembre 1901, lors du cinquième congrès sioniste de Bâle, s’est concrétisée une vision audacieuse avec la création du Keren Kayemeth LeIsraël (KKL), un fonds national juif issu de l’esprit novateur du professeur Zvi Hermann Shapira (1840-1898) et soutenu de manière inébranlable par Theodor Herzl. Cette institution allait être le catalyseur du rachat de terres en Eretz Israël, une mission essentielle qui allait avoir des conséquences historiques.
L’origine de ce nom choisi pour cette nouvelle institution vient directement de la Mishna, qui énumère plusieurs éléments, parmi lesquels une personne qui « consomme les fruits dans ce monde, le fonds persiste pour elle dans l’autre monde ». En hébreu, cela se formule ainsi : vé akeren kayemet lo le olam aba. L’attribution de ce nom au Fonds National vise à signifier aux Juifs du monde entier que leurs contributions au Fonds (dans cette vie) seront à leur bénéfice dans la vie future.
La vocation première du KKL était claire : rassembler des fonds pour acquérir des terres en Israël, les rendant ainsi accessibles au peuple juif. Cette initiative visait à faciliter l’immigration et l’intégration des Juifs en Terre sainte.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le KKL continue à acquérir des terres et poursuit notamment ses efforts d’implantation. À l’aube de la proclamation de l’État d’Israël en 1948, le KKL possédait fièrement 12,5 % des terres du pays, une réalisation tangible de son impact sur la réalisation du rêve sioniste. »
Wikipedia
Le Fonds national juif (FNJ), en anglais Jewish National Fund (JNF), en hébreu Keren Kayemeth LeIsrael (KKL, littéralement « fonds pour la création d’Israël »), est un organisme du mouvement sioniste, fondé en 1901 à Bâle (Suisse) pour s’occuper de l’achat de terre en Palestine (alors ottomane, puis mandataire) et de la préparation des futurs pionniers juifs.
Il continue d’exister après la création de l’État d’Israël en 1948. Il possède et gère aujourd’hui plusieurs centaines de milliers d’hectares[1] en Israël et est connu pour avoir planté de nombreuses forêts.
Find Internships at Keren Kayemeth LeIsrael Jewish National Fund KKL JNF
KKL-JNF is a non-governmental organization (NGO), established over 120 years ago. KKL-JNF is considered one of the world’s oldest organizations operating in the field of environmental issues, ecology and sustainable development. Although we are based in Israel, KKL-JNF is active in more than 55 countries throughout the world and works in cooperation with many governmental and non-governmental organizations to promote common environmental interests. KKL-JNF’s main goal is to rehabilitate, develop and preserve Israel’s natural resources and open spaces, for the benefit of all inhabitants of the State of Israel. Owing to a special mandate with the Government of Israel, KKL-JNF operates as the National Forest Service and the Land Development Authority in Israel.
wikipedia
L’Agence juive (הסוכנות היהודית en hébreu) est une organisation sioniste créée en 1929 sous le nom d’Agence juive pour la Palestine pour être l’exécutif de l’Organisation sioniste mondiale en Palestine mandataire britannique. C’est Chaïm Weizmann qui en fut l’un des principaux initiateurs et dirigeant[1].
À partir du début des années 1930, elle devient le gouvernement de fait de la population juive palestinienne, et est la matrice de formation des cadres du gouvernement israélien en 1948.
L’Agence juive est alors transformée en organe gouvernemental chargé de l’immigration juive en Israël (Aliyah), sous le nom de Agence juive pour Israël, ou AJPI (הסוכנות היהודית לארץ ישראל en hébreu).
Histoire du KKL de France
Le Keren Kayemeth Leisraël-Fonds national juif a été créé au 5è Congrès sioniste réuni en décembre 1901 à Bâle, sur la proposition du professeur allemand Hermann Schapira.
Lorsqu’il s’agit de savoir quand a commencé l’activité du KKL en France, les choses se compliquent. C’est en effet le 7 mai 1925 que l’association a été déclarée à la Préfecture de la Seine, déclaration publiée 9 jours plus tard au Journal Officiel. Toutefois, dès le lendemain de la création du KKL mondial, on peut trouver la trace d’une activité en France. Le 15 septembre 1902, le journal parisien L’Echo Sioniste indique que les timbres de ce qu’il appelle le « Fonds national » sont en vente chez le trésorier de la société sioniste Mevasseret Sion, M. Arnstamm, 21 rue de la Tour d’Auvergne (quelques années plus tard, son successeur, M. Salzmann, aura comme adresse le 41 de la même rue !). Il est envisagé d’imposer l’achat d’un timbre à chaque participant à une réunion sioniste.
En 1904, le journal lance un appel pressant aux sionistes de langue française pour leur demander de contribuer financièrement de manière significative, et promet de publier régulièrement la liste des donateurs. Appel repris par une Union des dames sionistes de Paris qui existe déjà le 4 mars 1905, puisqu’elle organise à cette date une réunion au 80 rue de Bondy (l’actuelle rue René-Boulanger). Des listes régulières, il faut bien dire qu’il n’y en eut qu’assez tardivement. Une « commission du Fonds national », animée par J. Roukhomowsky, fonctionne au sein du comité central sioniste de Paris dans les années 1911-1912. Elle indique avoir collecté en 1911 la somme de 2500 francs, en net progrès par rapport aux 800 à 1000 francs collectés annuellement jusque-là.
La commission prépare deux conférences avec projections sur « La Palestine et les institutions sionistes » : l’une en français, à la société Mevasseret Sion, l’autre en yiddish à l’Université populaire juive. C’est en Alsace et en Moselle, rattachées à l’Empire du Kayser avant 1918, que le KKL a connu un développement plus rapide. Une « commission centrale pour l’Est de la France » y est constituée sous la responsabilité d’un leader de grande valeur, Tobie Salomon. Elle publie régulièrement des listes de donateurs dans de petits journaux locaux comme « Le Juif ». A partir du 6 mars 1925, elle diffuse gratuitement et à domicile 16.000 exemplaires d’un bulletin bimensuel intitulé « La Terre promise ». En octobre 1922, les comités de Paris et de Strasbourg ont édité ensemble un almanach de poche illustré pour l’année juive, « intelligemment conçu », selon le journal consistorial L’Univers Israélite qui le brocarde sans méchanceté ; on y trouve des portraits des bienfaiteurs de la Palestine juive Edmond de Rothschild et Charles Netter, et un poème d’André Spire.
Les premiers représentants du sionisme en France
Entre temps, le comité parisien s’est étoffé sous l’impulsion d’Armand Fleischmann. De nombreux promeneurs de la rue des Ecouffes connaissent l’oratoire qui porte le nom de son fils Roger, décédé prématurément- il était le frère aîné du talentueux et regretté auteur de nouvelles Cyrille Fleischmann. Très actif dans les milieux juifs orthodoxes et dans le quartier parisien du Pletzl, Armand Fleischman participe en juillet 1924 à une conférence des commissaires du KKL de France et d’Alsace-Lorraine, qui l’élisent président du KKL de France. C’est donc bien le début d’une structure nationale. L’épanouissement du KKL en France et aussi en Afrique du Nord est lié à l’arrivée en mission en 1925 d’un émissaire venu de Palestine, Joseph Fisher, qui devint rapidement un des principaux dirigeants du judaïsme français.
Comment le KKL de France est devenu une organisation nationale…
Au soir du 13 octobre 1925, Joseph Fisher, émissaire du bureau central de Jérusalem, arrive à Strasbourg où il est accueilli par Tobie Salomon et Sylvain Cahn, les deux responsables de la commission locale du KKL. Les trois hommes reprennent dans un café, la conversation qu’ils ont entamée lors d’une réunion tenue à Vienne. La rencontre se prolonge le lendemain dans le local minuscule de l’association, rue de Sébastopol, puis l’émissaire se rend à Paris, où il est accueilli par Armand Fleischman, le président national, dans sa petite boutique de bonneterie de la rue Vieille du Temple qui sert aussi de siège. Joseph Fisher, qui ne parle pas encore le français, réussit en quelques années à doter le KKL de France d’une structure solide et efficace quasiment partout où existent des communautés juives sur le territoire, y compris en Afrique du Nord.
Né à Odessa en 1893, I’homme n’a pas perdu son temps jusque-là : président du groupement des étudiants juifs, puis enseignant d’histoire, il a été un des dirigeants du puissant mouvement sioniste russe, plus précisément de sa branche travailliste, aussi bien sous le tsarisme que sous le bolchevisme, en passant par la brève période démocratique de 1917. Ses activités lui valent une arrestation en août 1922 et une condamnation à deux ans d’emprisonnement, suivie d’une relégation en Russie du Nord.
Finalement expulsé d’URSS le 24 janvier 1924, il arrive en Palestine en juillet : c’est en tant que « Palestinien » qu’il commence sa mission en France et installe son bureau rue Nouvelle (aujourd’hui rue du Cardinal-Mercier), puis rue Etienne-Marcel prolongée. Cette adresse est aussi celle de « La Terre retrouvée », dont le n° 1 parait le 15 novembre 1928 : ce journal mensuel, puis rapidement bimensuel, s’est imposé comme une des tribunes principales du monde juif francophone.
Quand on parcourt les pages de la « Terre retrouvée », on trouve de longues listes de donateurs répartis par localités, avec le montant de leurs dons et, souvent, pour quelle occasion.
Des rubriques spéciales sont prévues pour I ‘Alsace et la Moselle, pour l’Afrique du Nord, pour les inscriptions au livre d’or et aussi pour les plantations d’arbres, car, ne l’oublions pas, le but principal du KKL est à l’époque l’achat de terres. Une multitude de réunions servent à disséminer l’information sur le travail constructif en cours en Palestine, et sur le contexte politique, militaire et diplomatique qui le favorise ou, au contraire, l’entrave. Les orateurs peuvent être des « Palestiniens » de passage, ou des militants du KKL francophones ou yiddishophones, dont certains se sont rendus sur place et en rendent compte. »
JHB 27 09 25
vendredi 26 septembre 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale. La phase Din déconstruit mythes et légendes., Le cas du couple
jacques halbronn Astrologie Septénale. La phase Din déconstruit mythes et légendes., Le cas du couple
En ce retour d'une phase din qui a lieu tous les 7ans en alternance avec une phase Hessed de 3 ans et demi, il est bon de se délester d'un certain nombre de croyances qui nous encombrent voire nous pourrissent la vie ou en tout d'en desserrer l'étau, le carcan. Parmi les mythes qui nous polluent, nous enferment, nous cloitrent, il y a celui des frontières et celui du Couple, qui sont dans les deux cas un mirage, une fiction. I les frontières Le probléme israélien interpelle le monde juif quant à son identité. NOus avons déjà exprimé notre sentiment sur le choix du nom d'Israel pour désigner en 1948 le nouvel Etat, né de la partition de la Palestine mandataire dont la Grande Bretagne avait cru bon de se charger et dont elle s'est bel et bien déchargé par la suite, selon une logique cyclique. La phase Din actuelle fait prendre conscience d'une dualité majeure au sein du "label" juif. Le fait que l'on assimile Juifs et Israéliens tend à devenir dérangeant et désormais, l'idée de rassembler tous les "Juifs" en Israel fait long feu et reléve, justement, du mythe, lequel a maille à partir avec l'antisémitisme dans la mesure où ce dernier favoriserait la Alyah , le départ pour Israel, la "montée". Il semble incontestable qu'une certaine présence juive en diaspora est menacée par le projet d'Etat Juif (Judenstaat) A ce propos, le débat sur le titre de l'ouvrage semble oublier que l'on parle de La Question Juive sur le même modéle morphologique -die Juden frage. On oublie qu'en allemand, la formation des adjectifs passe parfois par l'usage des noms. Faudrait-il dire alors "La question des Juifs" comme d'aucuns voudraient que l'on parle de l'Etat des Juifs?
Sur le Web
"Sur la Question juive est un article de Karl Marx écrit en 1843 et publié en 1844 à Paris sous le titre allemand Zur Judenfrage dans la revue Deutsch-Französische Jahrbücher (de). Il s'agit d'une des premières tentatives de Marx pour examiner ce qui sera décrit plus tard comme le matérialisme historique dans la théorie marxiste." Ce texte de Marx parait à Paris en 1844 comme celui de Herzl, en 1896, cinquante plus tard (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe sièclel,, Ed Ramkat, 2002)
Selon nous, il importe que l'on apprenne à distinguer, en France, Juifs et Israélites, le terme Israélite visant d'abord les Juifs dits "religieux" , synagogaux, d'autant que la thématique d'Israel est récurrente dans les livres de prières comme elle l'est dans le Livre de l'Exode (Pentateuque, récité, par morceaux à tour de rôle (péricope/parasha), chaque semaine) Selon nous, se dire israelité c'est s'inscrire dans une horizontalité alors que se dire juif reléverait de la verticalité, dans la durée historique et éventuellement de l'Immortalité, terme dont on assigne les Académiciens, au prisme de la postérité. Juifs et Israélites ne jouent pas dans la même cour Rappelons la formule de Herzl à propos de son projet d'Etat Juif, de Judenstaat, "si vous le voulez, cela ne restera pas une légende"
II Le couple Abordons à présent le mythe du couple.
La question qui se pose tient à une confusion entre le "Toi" et l' Autre. Selon nous, le Toi est une extension du Moi en ce sens que le Moi jette son dévolu sur un autre Moi qui devient son "Toi" et vice versa. Il y a là une connivence. Ce Toi, on l'aura comprise n'est pas "autrui" mais "un autre" dont on entend s'emparer des secrets, de sa "vie privée" de façon exclusive, Par conséquent, les exposés qui nous sont donné à lire sur l'altérité (Buber, Lévinas, Kant, Kierkegaard) relévent d'une forme d'imposture, de jeu de dupes. Le Toi nous coupe du monde extérieur en conférant au Moi un semblant d'autonomie.
Ce Toi vient évidemment, légitimer, étayer l'idée de couple, de mariage, d'alliance, ce qui n'est pas sans incidence sur le plan théologique quand on voit des alliances se prétendre universelles, entre tel dieu et tel peuple: il est clair qu'Allah (Islam) est le dieu des Arabes, s'exprime en arabe (Coran) tout comme le dieu qui se manifeste à Moïse (Exode III) ne fait sens que pour les Beney Israel et que Jésus est le dieu des Galiléens, des Samaritains, bannis du monde juif, "brebis perdues de la maison d'Israel, le terme "perdu" désignant des parias et non des Juifs, comme on voudrait nous le faire croire en détournant le sens d'une telle formule. "maison d'Israel" désignant les descendants du Royaume d'Israel, fondé à la mort de Salomon..
Selon nous, la quête d'un alter ego, d'un partenaire attitré, d'un époux ou d'une épouse, est chose vaine (cf l'Ecclésiaste "Vanité des vanités") et en phase Din, il est conseillé de se désengager d'une telle mission. Cela pose donc la question du couple et notamment du rapport de l'homme et de la femme. Que cette relation soit orchestrée dans le Livre de la Génèse ne saurait trop surprendre (Adam et Eve, au Jardin d'Eden) car ce texte est inspiré des valeurs "israélites". Adam, crée par Elohim dans le récit de la Création, a quand même une autre mission à assumer que de trouver son Eve et en cela le catholicisme a raison de prôner le célibat des prêtres à l'encontre des autres religions "du livre" Mais la circoncision- au huitiéme jour après la naissance- montre bien la centralité de l'Homme lequel s'inscrit dans la verticalité, dans une temporalité qui ne se donne pas à voir face à la Femme déterminée par l'horizontalité, ce qui s'observe ici et maintenant. Selon nous, l'horizontalité est épiphénoménale et ses subdivisions aléatoires alors que la verticalité correspond à une exigence structurelle, fonctionnelle. Débat entre droit du sang et droit du sol.
On notera que le Révérend Moon aura surinvesti la question du couple, allant jusqu'à reprocher à Jésus de ne pas s'être marié et de ne pas avoir eu de descendance.
JHB 26 09 25
jeudi 25 septembre 2025
jacques halbronn Théologie de la Techno-Science versus théologie de la Socio-Politique
sté par nofim le 25 septembre 2025
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jacques halbronn Théologie de la Techno-Science versus théologie de la Socio-Politique
Le vrai judaisme relève, selon nous, de la Techno-Science- en accord avec Génèse I (Elohim bara et hashamayim ve et haarets) et le pseudo- judaisme de la Socio-politique en accord avec Exode III. D’un côté, un dieu architecte , dans l’autre, un dieu qui se présente, se manifeste de façon personnelle. Le Pentateuque est tiraillé entre ces deux visions car il aura été récupéré par les Israélites à opposer aux Juifs. Ces deux appellations ne sont pas des synonymes, c’est l’un ou c’est l’autre.
Le Dieu des Juifs méprise ce qui est fabriqué par les humains (cf Livre d’Osée) qui ne font qu’imiter, singer sa Création. Les humains ordinaires s’inventent des dieux à leur mesure selon la formule un peuple pour un dieu et un dieu pour un peuple car de tels dieux ont une alliance gagnant/gagnant avec un peuple donné. Le Dieu des Juifs ne dépend pas de la bonne volonté des humains et surtout pas de leur petit savoir-faire. Comme il est dit dans le Livre de Job (ch XXXVIII) « Connais tu les lois du ciel (Houqot hashamaim), ce ciel déjà évoqué dans Genése I,1?
לב הֲתֹצִיא מַזָּרוֹת בְּעִתּוֹ; וְעַיִשׁ, עַל-בָּנֶיהָ תַנְחֵם. 32 Est-ce toi qui fais paraître les planètes en leur temps et qui diriges la Grande-Ourse avec ses petits?
לג הֲיָדַעְתָּ, חֻקּוֹת שָׁמָיִם; אִם-תָּשִׂים מִשְׁטָרוֹ בָאָרֶץ. 33 Connais-tu les lois du ciel? Est-ce toi qui règles sa force d’action sur la terre?
Entendons par là que le vrai Dieu est celui qui dicte aux astres leurs lois. Il n’est pas un dieu juriste au petit pied qui se contente d’édicter des lois de papier! C’est en ce sens que nous opposons ces deux idées de Dieu. La politique n’est pas la Science. Créer un Etat est une activité subalterne, ancillaire et c’est se prendre, à bon compte, à l’image d’ un dieu « créateur » du Ciel et de la Terre, confondant Genése I et Exode III en laissant croire que les deux idées de dieu sont équivalentes, interchangeables sous prétexte que l’on se sert des mêmes mots!
Un personnage comme Jésus que l’on présente comme « dieu » puisque Marie, sa mère est dite « mère de Dieu, ne joue pas dans la même cour que le Dieu de Genése I. Il annonce vouloir construire une Eglise et non un systéme solaire! Mais dans la foulée, il ne s’en référe pas moins aux cieux. Il joue, non sans ambiguité sur les deux tableaux à moins que ce ne soient les rédacteurs des Evangiles qui l’aient voulu ainsi.
Matthieu 16
…17Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. 18Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. 19Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
… Confusion entre techno-science et socio-politique! A chacun de faire son examen de conscience, à quel type de divinité adhère-t-on? Celui qui croit à la création d’un Etat, qui en fait sa religion, est un Israélite et non un Juif (Judaeus) lequel verra les choses tout autrement, avec une toute autre idée de la Transcendance. Le Juif s’intéresse à la Science, l’Israélite à la Politique. Il traite de l’Objectivité et non de la Subjectivité, de l’Egalité et non de la Liberté. Nous dirons que le Juif a un rapport remarquable avec la Science et par là même avec le Plan Divin, ce qui le conduit à l’Astrologie, laquelle n’est point création humaine même si celle-ci régit notre Humanité. On sait à quel point l’Astrologie est rejetée, méprisée et en ce sens, elle n »est pas sans ressembler à la condition juive. Malheureusement ( cf notre ouvrage Le Monde Juif et l’Astrologie,Histoire d’un vieux couple, Ed Arché, 1985), la plupart des commentateurs tendent à exclure l’astrologie, à la bannir, préférant un Maimonide à un Abraham Ibn Ezra (cf notre édition de son dyptique, Ed Retz 1977. Préface de Georges Vajda).
On aura compris que nos choix théologiques sont liées à nos aptitudes à découvrir ou à inventer; Paradoxalement, le scientifique serait celui qui se vouerait à (re)découvrir ce que le Dieu de la Génése aura invénté de toutes pièces avec les moyens techniques qui étaient le siens. On peut parler alors de Sur-Nature, d’au delà de la Nature (contrairement à l’avis d’un Spinoza avec son Deus sive Natura.)
JHB 25 09 25
mercredi 24 septembre 2025
jacques Halbronn Nouveaux regards sur le triptyque Astrologie- Mythologie- Astronomie
jacques Halbronn Nouveaux regards sur le triptyque Astrologie- Mythologie- Astronomie
La thèse qui sera ici soutenue est la suivante: la mythologie gréco-romaine se serait constituée à partir de données astronomiques et la Mythologie serait le Cheval de Troie de l’Astronomie dans le champ astrologique, pour sa perte. Selon nous, les dieux en question auraient été inspirés par l’Astronomie et non pas plaqués sur elle comme on le dit généralement. Nos travaux sur les quatrains attribués à Nostradamus nous enseignent qu’il s’agit souvent de remplir des cases; chaque centurie exigeant en principe la production de 100 quatrains. Les quatrains n’ont pas préexisté à un tel agencement, ils en seraient plutôt la conséquence; De même, la mythologie n’aurait pas précédé l’étude des planétes mais en serait issue. C’est parce qu’il y avait des planétes à baptiser que l’on aura eu l idée d’un Panthéon.
On nous objectera qu’il y a plus de dieux, du moins jusqu’au XVIIIe siècle, que de planétes et que ces divinités auront servi à nommer les planétes « transsaturniennes »comme Neptune ainsi que certains astéroïdes comme Cérés Or, étrangement, on apprend que Saturne / Kronos dévora ses enfants.
Wikipedia
« Dans la mythologie grecque, Cronos ou Kronos (en grec ancien Κρόνος / Krónos), fils d’Ouranos (le Ciel nocturne étoilé) et Gaïa (la Terre), est le roi des Titans, l’époux de sa sœur Rhéa et le père des Cronides Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon et Zeus. Son attribut principal est la faux, avec laquelle il a tranché le sexe de son père, Ouranos. Les Titans formaient la progéniture la plus intelligente de Gaïa et d’Ouranos, le premier couple divin de la mythologie. »
Quelles sont les divinités victimes de Kronos ? Comme par hasard celles qui ne se sont pas vu attribuer de planétes avant la fin du XVIIIe siècle, Zeus/Jupiter excepté dont on nous dit qu’il aura échappé à un tel sort. Kronos serait en quelque sorte l’interface entre deux séries de dieux, ceux d’avant la crise qui ont auront été casés dans le septénaire et ceux d’après, les 7 Cronides. On peut même se demander si des planétes n’auraient pas été rajoutées; dans un deuxième temps et c’est pour cela que l’on aurait inventé une nouvelle série. Mais qu’est ce à dire qu’un tel ajout comme si l’on pouvait remodeler le systéme solaire. Or, en effet, le systéme solaire serait une « Création », stricto sensu, marqué par un « dessein intelligent » et la fabrication de planétes aurait été comparable à celle des quatrains centuriques sus nommés. La position centrale de la planéte de Saturne/Kronos correspond à notre astrologie septénale, dont il est la cheville ouvrière en terme de « chronologie ». Kronos et Chronos, ce n’est pas non plus un hasard. Les chiffres de Saturne, comme par hasard, sont ceux de la Lune, les uns en rapport avec les années, les autres avec les jours; ce qui donne le nombre 7 si l’on divise 28 par 4 (les angles/quadrants saisonniers) Les astrologues d’aujourd’hui- ne doivent pas ou plus s’imaginer que tous ces astres auraient un rôle à jouer pour activer leur domaine. C »est pourquoi nous publiâmes, il y a 30 ans, une « Astrologie selon Saturne » axée sur le passage de Saturne des poissons au bélier (point vernal) tous les 30 ans environ. Vouloir intégrer à tout prix toutes les planétes du systéme solaire dans l’arsenal astrologique, c’est la bouteille à l’encre:
sur le web
« A la fin du XVIIIe siècle, la forme initiale était « clair comme la bouteille à l’encre« . Ceux qui ont eu le plaisir (car c’était une tâche affectée aux plus méritants) de remplir les encriers placés sur les bureaux des écoliers d’autrefois (), savent qu’une bouteille d’encre, même vide, garde une opacité certaine, à cause du dépôt qui se fait sur les parois. C’est la comparaison de ce caractère opaque avec une situation manquant de clarté ou incompréhensible qui a provoqué la naissance de cette expression ».
Il convient donc d’inverser les connexions, le panthéon a été inventé pour les besoins de l’astronomie et les noms des dieux sont nés d’une volonté d’une forme d’astromancie, comme c’est le cas pour les Centuries nostradamiques servant à la divination. On pourrait en dire autant pour les constellations qui auront suscité l’invention de mythes qui auront servi à nommer , à qualifier la division tropique en 12 du zodiaque, laquelle est constituée de la trisection des quadrants saisonniers. Mais ne serait-ce pas plutôt la division du zodiaque qui aurait été projetée sur le ciel? Cela nous semble en effet, une hypothèse plus probable. Ne mettons pas la charrue devant les boeufs!
JHB 24 09 25
lundi 22 septembre 2025
jacques halbronn Epistémologie. Pour une science de la verticalité . Mission de l'Astrologie.. La question juive
jacques halbronn Epistémologie. Pour une science de la verticalité . Mission de l'Astrologie.. La question juive
On ne peut que constater que le public capte bien plus aisément les clivages d'ordre horizontal (géographie) que ceux relevant du vertical Il n'a aucun mal à situer spatialement une population par rapport à une autre, en termes de frontière, de couleur de peau, de religion. En revanche, la notion d'élection, de sélection reste des plus problématiques, en notre XXIe siècle et l'on observe une confusion plus ou moins délibérée entre les deux plans, l'horizontal et le vértical.
De quelle science de la verticalité dispose-t-on? Le droit constitutionnel est-il censé fournir des clefs, des pistes en ce sens? Selon nous, c'est la nouvelle astrologie -astrologie septénale - qui mérite de se voir accorder à l'avenir plus d'attention, partant plus d'investissement. Force est de constater que la science politique n' aura pas su se doter des outils appropriés, sinon on n'en serait pas là où nous en sommes! Les méthodes de l'astrologie septénale tiennent à son aptitude à fournir un outil chronologique fiable ( à la différence de l'astrologie mondiale actuelle d'un André Barbault). La vraie mission de l'Astrologie est bien de tester les profils de leader en observant la réactivité des uns et des autres aux changements de phase (de 3 ans 1/2 en 3 ans 1/2, soit 7/2). L'Astrologie n'a pas plus vocation à récupérer toutes les données astronomiques du systéme solaire qu'à s'intéresser aux données anthropologiques basiques. Il lui appartient d'opérer un double tri en amont comme en aval au niveau des astres comme à celui des humains.
Sont à retenir, au moyen de notre astrologie, les individus dont le cycle existentiel s'aligne sur celui de la planéte Saturne et qui marquent le coup à chaque nouvelle période. Il s'agit là, en vérité, d'un apport mathématique à la psychosociologie, l'astrologie relevant d'un processus architectural, géométrique et non de la Nature et son évolution
En ce qui concerne la question juive, il importe de ne pas utiliser un critère horizontal là où s'impose un critère vertical;. En effet, le monde juif peut être appréhendé sous ces deux angles. Mais seul le vertical fait sens au regard de l'organisation du monde.
JHB 22 09 25
dimanche 21 septembre 2025
jacques halbronn La question juive aujourd'hui à l'aune de l'astrologie septénale.
jacques halbronn La question juive aujourd'hui à l'aune de l'astrologie septénale.
La phase "Din" actuelle est celle qui oblige à se démarquer, à se délester de certaines alliances, au prix d'un examen de conscience, en ce temps de Yom Kipour. Nous n'acceptons pas que l'on mette tous les Juifs dans le même sac et que parce qu'on est Juif, on devrait forcément adopter telle position. Les moutons de Panurge. Le judaisme laïc diasporique n'est pas nécessairement solidaire de l'"Etat Juif comme on voudrait nous l e faire croire. Rappelons qu'en 1978 quand nous avons fondé le CERIJ (Cercle d'Etude et de Recherche sur l'Identité Juive), il n'était nullement question d'adopter les modéles dominants de la synagogue ou/et de l'Etat d'Israel. Nous mêmes avions vécu fortement l'expérience israélienne en 1967-1969 et nous étions immergés dans la langue hébraïque, ce que peu de Juifs français ont accompli.
En tout état de cause, nous pensons qu'il y un clivage majeur au sein du monde juif, déjà flagrant quand, à la mort de Salomon, deux Etats s'opposèrent, du fait de la sécession des populations du Nord du royaume, fondant ainsi le Royaume d'Israel, populations asservies par la dynastie davidienne. Le judaisme actuel est considérablement imprégné par l'héritage d'un tel Royaume. C'est ainsi que nous avons relevé dans les livres de prière juifs des références aux "Enfants d'Israel" (notamment dans le Kadish), et le Livre de l'Exode leur est entièrement consacré. C'est dire que le terrain est miné. Croire à une unité du judaisme est un leurre et il est donc naturel qu'il y ait des Juifs fascinés par Israel et d'autres qui entendent assumer leur judéité au milieu des nations, tout en affirmant une identité propre en terme de leadership.
JHB 21 09 25
jacques halbronn Etudes nostradamiques. La condition posthume des Centuries
jacques halbronn Etudes nostradamiques. La condition posthume des Centuries
Patrice Guinard avait tenté d'apporter quelque lumière à la question du second volet des éditions centurique. (cf Corpus Nostradamus 38)mais sa méthodologie laissait à désirer (cf notre dossier in Revue française d'Histoire du Livre, 2011) Guinard ne se référé à aucun moment à l'EPitre à Pie IV et à la prophétie de la naissance d'un Antéchrist à la Saint Marcelin de l'an 1567, dont certains quatrains (76-78) de la Centurie VIII, la première du second volet, sont à l'évidence extraits dont notamment le terme de "macelin", déformation de Marcelin. Guinard ne s'interroge pas davantage sur l'existence d'une première épitre à Henri II (figurant en tête des Présages Merveilleux pour 1557, que nous avons reproduite en 2002, aux Ed. Ramkat (Prophetica Judaica Aleph), à partir de la bibliothèque de Daniel Ruzo puisque l'épitre qui ouvre le second volet dérive de celle figurant en tête des dits Présages datée de 1556 et non de 1558. Nous avons indiqué que selon nous, le second volet comportait initialement une Epitre au Pape et non une pseudo épitre au Roi à la veille de sa mort en tournoi en 1559. Pourtant cette épitre au pape avec la mantion 1567 est attestée dans les éditions italiennes edes années 1560 de la dite Epitre, puis reprise au tout début du XXe siècle., cf Jacques Halbronn " Nostradamus et sa production astrologique non centurisée. Années 1550-1560" Il est vrai que pour Guinard, bien à tort, ce seraient de fausses éditions.( CORPUS NOSTRADAMUS 190 Bilan sur les publications annuelles de Nostradamus (1550-1567), se privant ainsi d'éléments déterminants.
Il reste que l'existence de nombre d"éditions du second volet (1568 + Epitre de 1558) nous interpelle, en rappelant que Nostradamus décéde en 1566 à la veille donc de 1567. On est là face la fabrications d'éditions posthumes censées comporter un second volet inédit., ce qui ne signifie pas que de telles éditions soient réellement parues en 1568, il s'agit plutot d'un stratagéme d'antidatation comme d'ailleurs pour le premier volet , visant à faire annoncer des événements des années 1588-1593, d'où les menacés sur la ruine de Tours ( IV, 46) les 27 ans du quatrain de la Centurie VIII coincidant avec la date du couronnement d'Henri IV en 1594 -(1567+ 27) Tout se passe comme si une première pseudo édition posthume comportant l'Epitre au Pape visant l'an 1567 était parue à la fin des années 1580 - éditions disparue mais ayant les traces que l'on sait dans la Centurie VIII- avait été remplacée par la pseudo éditions à Hento I I de 1558, donc suivant de près le premier volet des édiions centuriques (1555-1557). Entre temps, on aurait renoncé à l'Epitre au pape- qui passe à la trappe ( mais sans se rendre compte qu'il aurait fallu également supprimer certains quatrains en dérivant! D'ailleurs, cette nouvelle Epitre au Roi comporte un calendrier prophétique axé sur la fin du XVIIIe siècle, (l'an 1792); ce qui laisse à penser que l'on aura basculé dans un tout autre contexte politique déjà abordé par d'autres auteurs contemporains de Nostradamus.(cf CORPUS NOSTRADAMUS 50 -- par Patrice Guinard "Antoine Couillard et la fin des temps annoncée par les astrologues")
Rappelons que dans les années 1580 seul parait le premier (et alors unique) des Centuries (cf le RCN de R. Benazra. 1990). Il aura fallu attendre 1590 pour qu'une éditiond parue à Cahors comporte le second volet, à l'initiative apparement du camp hostile à la Ligue, si l'on en croit certains quatrains annonçant la victoire de Mendosus (Anagramme de Vendôme, maison d'Henri de Navarre) Mais pour Guinard, il n'était pas pensable que tout un volet des Centuries n'ait point été l'oeuvre de Nostradamus, même posthume. Il est vrai que pour Guinard, NOstradamus aurait très bien pu prédire les événements des dites années 1580-1590, ce qui hypothèque toute approche critique!(cf Halbronn, Espace Nostradamus, Analyse n°10 "Du caractère partisan des Centuries").
Il convient de ne pas se fier aux éditions centuriques telles qu'on veut nous les présenter et dans l'ordre chronologique que l'on veut nous faire accroire. Certains éléments nous conduisent actuellement à repenser la chronologie des éditions. Et si les premières éditions étaient en fait celles du second volet dotées de l'Epitre à Pie IV laquelle mentionne l'année 1567 avec les quatrains en dérivant? Et si les éditions "ligueuses" (Quatrain IV 46 "Garde toy Tours de ta prochaine ruine") étaient en fait postérieures et donc constituaient en vérité une série d'additions de circonstance alors que le "second volet" est bel et bien d'un seul tenant et d'emblée à 3 centuries pleines, sans aucune addition.11, éventuellement retouchées et interpolées . Le caractère posthume de l'année 1568 est assez patent pour désigner une première production post mortem. Est-ce à dire qu'il aurait existé une édition en 1568 de ce qu'on appelle le second volet? Vingt ans plus tard, une nouvelle série de centuries correspondant à ce qu'on appelle le premier volet serait apparue avec des mentions antidatées (1555-1557) avec une préface à César, pour les faire passer pour antérieures à l'édition de 1568(Lyon, Benoist Rigaud) Ces centuries additionnelles et nullement premières portent d'ailleurs les marques d'un processus progressif avec notamment une quatrième centurie incomplète avec une IVe Centurie à 54 quatrains (cf l'édition Macé Bonhomme; éditée par R. Beenazra) puis un passage à une IVe Centurie compléte et ainsi de suite. Quant à la numérotation des Centuries, elle aura été modifiée en conséquence, en temps utile et éventuellement actualisée.
Pour nous résumer, au stade où nous en sommes, il y a probablement existé une édition posthume en 1568 qui s'est perdue et dont l'existence est déterminée par les références qui en ont été faites dans les années 1590. Cette édition ne comportait que trois centuries pleines, complétes, dont certains quatrains (pour la centurie VIII) étaient extraits de l'Epître à Pie IV qui ouvrait celle-ci mais aussi d'extraits de la Guide des Chemins de France pour la Centurie IX (cf l'étude de Ch. Liaroutzos dans RHR, voir le cas de IX, 86 où Chastres (Arpajon) est changé en Chartres). On a affaire ici à un phénoméne de plagiat courant dans le cas de contrefaçons (cf notre diptyque Prophética Judaica aleph et beith, Ed Ramkat 2002) On ne connait pour 1568 que des éditions à 10 centuries (d'où la formule "miliade" au début de l'Epitre à Henri II se substituant à la fois à la première épitre au Roi (signalée par D. Ruzo dans son Testament de Nostradamus, Rocher 1982 et à l'Epitre au pape. Selon nous, un premier jet centurique eut lieu non pas en 1555-1557 mais en 1568, au lendemain de la mort de Michel de Nostredame. Vingt ans plus tard, le camp ligueur exploité le filon Nostradamus en produisant des éditions à 4 centuries (1588, exemplaire décrit mais non disponible cf RCN de Benazra) puis en le prolongeant par diverses additions de dimensions diverses jusqu'à parvenir à 7 centuries, inspirées par le climat politique de l'époque (cf le cas de la centurie IV, 46, voir notre étude Colloque Verdun Saulnier, 1997 . A un certain stade, l'on aura voulu réunir les deux stades de 1568 et 1588/89 d'où la fiction d'une édition à 10 centuries datée de 1568 avec pour premières centuries les dernières parues.
ANNEXE
CORPUS NOSTRADAMUS 38 -- par Patrice Guinard
Première étude des éditions Benoist Rigaud de 1568 (Bibliographie) Avec les éditions Benoist Rigaud de 1568, les premières éditions complètes des Prophéties, bien qu'incomplétées puisqu'elles ne contiennent que 942 quatrains (c'est-à-dire seulement 42 quatrains à la septième centurie), subsistent à ce jour les plus anciennes versions connues de la préface au roi Henry II et des centuries VIII, IX et X. En effet l'édition lyonnaise de 1558 et son hypothétique réplique parisienne sont aujourd'hui perdues (cf. CN 25, Les premières éditions des Prophéties 1555-1563), et les éditions dites de 1568, dont la première fut probablement imprimée environ deux ans après le décès de Nostradamus, sont les premiers vestiges du texte originel, et probablement les plus fiables. D'où l'importance de la question : de se demander, parmi les exemplaires des tirages de 1568 et des retirages ultérieurs, quel pourrait être le texte original du second livre des Prophéties. Cette étude, déjà assez longue et qui a nécessité une collecte épineuse d'un matériel difficilement accessible, se limitera au travail de l'imprimeur : mise en page, marques d'imprimerie, matière iconographique, etc. (pour l'iconographie, cf. le texte complémentaire : CN 39, Iconographie des éditions Benoist Rigaud (Lyon), dites de 1568). De premières hypothèses seront éventuellement confirmées ou invalidées par une étude ultérieure portant sur le texte et ses variantes. (...)Plus que pour tout autre texte du CORPUS NOSTRADAMUS, nous sommes confrontés, dans la consultation des bibliographies existantes, à une inextricable confusion, qui semble-t-il, a pris naissance au milieu du XIXe siècle par les publications de quelques célèbres interprètes des Prophéties : Bareste, Torné, Le Pelletier, etc. Bareste s'appuie sur une édition des Prophéties (déjà mentionnée par Francis Girault dans la Gazette de France en mars 1839 puis dans Le passé, le présent et l'avenir, ou Prédictions, Vérifications et explications de quelques prophéties remarquables de Nostradamus, Paris, Hivert / Gaume frères / Dentu, 1839, p.15), supposée avoir été publiée par Pierre Rigaud en 1566 (Bibliothèque Royale : Y 4621) : "La Bibliothèque royale possède une très-ancienne édition des Centuries de Nostradamus. On prétend qu'elle est de 1558 ; mais nous ne le pensons pas, car elle a été probablement faite l'année même de la mort de l'auteur, c'est-à-dire en 1566. Quoi qu'il en soit, ce petit livre très-bien conservé est un bijou bibliographique. Il porte le titre suivant : Prophéties de M. Michel Nostradamus, dont il y en a trois cens qui n'ont encores jamais esté imprimées. A Lyon chez PIERRE RIGAUD, ruë Mercière, au coing de ruë Ferrandière. Avec permission." (Bareste, 1840, p.255). Or Pierre Rigaud, fils de Benoist, ne commence à publier sous son nom que dans les toutes dernières années du XVIe siècle. Cette édition Pierre Rigaud aurait été imprimée vers 1600 selon Benazra (Répertoire, p.149) ou "aux alentours de 1611, avant 1614" selon Ruzo (Testament, p.354). L'erreur de Bareste ne tarde pas à se répandre : l'abbé Torné-Chavigny publie une prétendue Réédition du Livre de Prophéties de Nostradamus publié en 1566 chez Pierre Rigaud (Bordeaux, 1862), et Anatole Le Pelletier, l'un des meilleurs interprètes des quatrains, fait imprimer en 1867 son "édition-princeps" des Prophéties, accompagnée des variantes de l'édition Benoist Rigaud de 1568 et d'une édition troyenne datée de 1605 (Oracles 1, pp. 32-33 et 41-43). Or cette supposée édition "Benoist Rigaud de 1568" est en réalité une édition avignonnaise tardive publiée un siècle auparavant (vers 1772 selon Benazra, Répertoire, p.320, ou vers 1792 selon Ruzo, Testament, p.373), et dont le signalement est assez proche des authentiques éditions Benoist Rigaud de 1568 : "LES PROPHETIES DE M. MICHEL NOSTRADAMVS. Dont il y en a trois cens qui n'ont encores jamais eté imprimées. Ajoûtées de nouveau par le dit Auteur. A LYON, PAR BENOIST RIGAUD. 1568" (Cf. par exemple ces exemplaires in-16 non signalés par les bibliographes : HAB Wolfenbüttel: M: Hr 311 ; UB Mannheim: Sch 049/067 ; UL Regina (Canada): BF 1815 N8 1568 ; Manchester: R 42009). Avant 1895, il n'existe chez les spécialistes aucune descriptin détaillée d'une authentique édition Rigaud 1568. François Buget, qui a laissé inachevée son étude colossale (1860-1863), en a peut-être connu une. La raison probable est qu'il n'en existe aucun exemplaire dans les principales bibliothèques parisiennes, ni même au British Museum, centres de ravitaillement majeurs pour la bibliographie française du XVIe siècle. Ainsi Baudrier est le premier, en 1897, à signaler et donner une description substantielle d'éditions probablement authentiques, ayant appartenu à l'abbé Hector Rigaux et aujourd'hui dissipées."
JHB 21 09 25
samedi 20 septembre 2025
jacques halbronn L'image du Juif dans Ivanhoé. de Walter Scott. Rebecca et Rowena,
jacques halbronn L'image du Juif dans Ivanhoé. Rebecca et Rowena,
— Sylvère MONOD:
"Ivanhoé, qui prend pour cadre historique le retour de Richard Cœur de Lion en Angleterre après la fin de la troisième croisade et de sa captivité en Autriche, jouit d'une réputation différente en France et en Grande-Bretagne. Outre-Manche, on y voit l'un des nombreux chefs-d'œuvre de Walter Scott (1771-1832), dans le genre littéraire du roman historique qu'il créa et maîtrisa. En France, Ivanhoé passe, avec Quentin Durward (1823), pour l'œuvre par excellence de Scott. Il est vrai que trop de lecteurs français ignorent des récits aussi aboutis que Le Cœur du Mid-Lothian (1818), Waverley (1815), ou Old Mortality (1816, que son titre français, Les Puritains d'Écosse, n'incite guère à lire). Autant de livres qui témoignent de la force créatrice d'un très grand écrivain écossais.
Né en 1771 à Édimbourg, Walter Scott était devenu sir Walter lorsqu'il mourut dans sa seigneuriale demeure d'Abbotsford en 1832. Entre ces deux dates se situe une existence relativement brève mais bien remplie : de bonnes études, une belle carrière de juriste et de haut fonctionnaire, un mariage (en 1797) avec une jeune femme d'origine française, et une surabondante production littéraire. Scott commence avec éclat par une série de longs poèmes entre 1802 et 1815 ; quand il cesse, avec le soudain triomphe de Byron, d'occuper la première place, Scott passe au roman et publie anonymement Waverley en 1815 ; ses vingt et un romans suivants (dont Ivanhoé en 1819) seront signés par « l'auteur de Waverley ». En 1827, Scott reconnaît enfin la paternité de son œuvre romanesque. Victime d'un désastre financier à la suite de spéculations éditoriales aventureuses, il travaillera dur pendant ses dernières années pour éponger des dettes écrasantes ; il y parvient en écrivant encore quatre romans, ainsi que des ouvrages historiques, des nouvelles, tout en menant à bien une édition de ses œuvres complètes avec des préfaces et des annotations.
Un art de la reconstitution historique
Paru après la série des grands romans écossais de Scott, Ivanhoé met en scène des figures historiques et des personnages inventés ; il insiste sur les conflits qui déchiraient l'Angleterre à la fin du xiie siècle. Au sommet, les fils de Henri II se disputent le pouvoir : le prince Jean compte bien supplanter sur le trône son demi-frère Richard, excellent guerrier qui, s'il a accompli pendant la croisade quelques exploits, a eu la maladresse de se faire capturer en traversant le territoire autrichien sous un déguisement. Les hobereaux et les aristocrates habitant sur le sol anglais se divisent en deux partis : celui des Normands et celui des Saxons, qui, par leur fusion progressive, ont créé la nation britannique et façonné sa langue. Scott montre que l'ordre militaro-religieux des Templiers joue, quant à lui, un rôle extrêmement trouble dans toutes les querelles intestines.
Le sujet du roman concerne donc les fondements mêmes de la nation anglaise. Il est traité avec un brio extraordinaire, dans un enchaînement de tournois, de combats singuliers, d'enlèvements, de sièges de châteaux, comme celui de Torquilstone. Le talent de Scott se déploie dans les récits d'événements violents et tragiques et dans la capacité à faire vivre une multitude de personnages, y compris secondaires, comme Robin des Bois ou Frère Tuck. Deux joutes et une grande bataille marquent les temps forts de ce récit haletant. Le début de la première rencontre peut en donner une faible idée : « Les trompettes n'eurent pas plus tôt donné le signal, que les champions quittèrent leurs positions de départ à la vitesse de l'éclair, et se rejoignirent au centre de la lice dans un fracas tonitruant. Leurs lances volèrent en éclats jusqu'à la poignée, et on les crut un instant renversés tous les deux, car la violence du choc avait fait plier les chevaux sur leurs jarrets de derrière. »
Rowena et Rebecca
À ce tableau brillant, Scott mêle autour du personnage d'Ivanhoé un élément supplémentaire : la présence du riche juif Isaac d'York et de sa fille Rebecca, qui nourrit à la fois l'intrigue amoureuse et les hauts faits militaires. Normands et Saxons, tous officiellement chrétiens, méprisent les juifs, mais ne se font pas faute de leur soutirer de grosses sommes. Car l'argent reste le nerf de la guerre, même civile. De belles pages du roman plaident pour la tolérance. Richard Cœur de Lion est présent, mais sous un déguisement, lors d'actions importantes ; il fascinait Scott, qui le fait vivre plus complètement dans Le Talisman (1825), où il l'oppose à Saladin.
Ivanhoé est un noble chevalier, fidèle de Richard Cœur de Lion. Blessé au cours d'un combat victorieux, il reste quelque temps hors du jeu. Mais soigné par Rebecca, fille d'Isaac, il retrouvera sa place. Son cœur se partage entre la blonde saxonne Rowena et la brune israélite Rebecca. Il finira par épouser la première, tandis que la seconde quittera l'Angleterre avec son père. Rebecca et Rowena, ces deux figures célèbres en Angleterre, ne contribuent pas peu à assurer la pérennité d'une œuvre qui eut un grand retentissement dans le roman européen (chez Hugo et Manzoni, notamment) et qui se prête à merveille au traitement cinématographique (Ivanhoé, de Richard Thorpe, 1952).
— Sylvère MONOD
Bibliographie
W. Scott, Ivanhoé, trad. [A.J.B.] Defauconpret [1820], Delta, Paris, 1970.
vendredi 19 septembre 2025
jacques halbronn Astrologie septénale. Saturne et la décolonisation en phase Din 1959 -1989 Saturne au capricorne
jacques halbronn Astrologie septénale. Saturne et la décolonisation en phase Din 1959 -1989 Saturne au capricorne .
Trente ans séparent deux moments clefs du démembrement d'empires, celui de la France et celui de l'URSS. Un point commun, au regard du ciel, Saturne entrait dans le signe cardinal du capricorne. ¨Pour André Barbault, c'est la conjonction Saturne à Neptune qui rendrait compte des événements de 1989, année qu'il avait désignée dès 1955 dans se Défense et Illustration de l'Astrologie. (Ed Grasset) En revanche, en 1959, il y a avait un sextile entre ces deux planétes, Neptune se trouvant au début du signe du Scorpion. Certes, le cycle Saturne Neptune avait bien "marché" en 1953 grâce au décés de Staline et ses conséquences, avec la déstalinisation et la fin d'un mythe, ce qui est propre à la phase Din. En 1953, Saturne était en balance, signe cardinal (information sans intérêt pour l'Astrologie Mondiale selon Barbault). 1959 verra aussi une désacralisation de De Gaulle renonçant à l'Algérie Française après son "Je vous ai compris". Barbault ne semble pas avoir pris toute la mesure du processus de décolonisation. Mais trois ans plus tard, tant la France que la Russie vont se lancer dans un projet fédéral de type Hessed: Traité de l'Ellysée De Gaulle Adenauer en 1963-64
Le 22 janvier 1963, le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer signaient un traité de coopération destiné à sceller la réconciliation entre la France et la République Fédérale d’Allemagne. Déclaration commune du Président de la République française et du Chancelier de la République Fédérale d’Allemagne en date du 22 janvier 1963, sur l’organisation et les principes de la coopération entre les deux Etats" et 1991-1992 Création de la Communauté des États indépendants avec le Traité de Minsk, qui prévoit le regroupement de la Russie, de l'Ukraine et du Belarus (Biélorussie) au sein de la Communauté des États indépendants (CEI)"
JHB 19 09 25
mercredi 17 septembre 2025
jacques Halbronn Epistémologie des Sciences religieuses et linguistiques -(EPHe IVe et Ve sections) Le cas de Kepler
jacques Halbronn Epistémologie des Sciences religieuses et linguistiques -(EPHe IVe et Ve sections) Le cas de Kepler
Notre approche se veut critique, c'est à dire en considérant que la recherche de Kepler était scientifiquement légitime mais qu'elle n'aura pas abouti. A la différence de Gérard Simon (Kepler astronome astrologue, pp. 13-14), il ne s'agit pas de traiter d'une pseudo -science mais bien de la restituer dans sa scientificité en en évacuant les errements, les erreurs, les corruptions. Nous ne dirons pas comme Bouché Leclercq (L'Astrologie Grecque) qu'il s'agit de comprendre pourquoi d'aucuns auront perdu leur temps en poursuivant des chimères. C'est bien là tout le probléme du traitement académique des courants ésotériques, notamment à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (cf Antoine Faivre, Une spécialité nouvelle : « Histoire des courants ésotériques occidentaux Ve Section Sciences religieuses,» Annuaires de l'École pratique des hautes études Année 2004 pp. 27-44) que de ne pas assumer l'idée selon laquelle on aurait affaire à une sciencé dévoyée au même titre que les langues ou les religions, lesquelles selon nous sont porteuses de structures tout à fait compatibles avec celle de la Science, une fois réformées, reformatées. Il est clair que pour Kepler, il en fut bien ainsi. Il ne s'agit pas d'étudier les sciences religieuses ou linguistiques (IVe section EPHE) comme des traditions sans fondement, mais bien de les restituer dans leur pureté originelle
Il semble que Kepler ( 1571-1630) au tout début du XVIIe siècle, ait préféré une astrologie des aspects à une astrologie des signes, l'une étant plus d'ordre héliocentrique et l'autre plus d'ordre géocentrique. Cela dit, les deux formes d'astrologie offrent une certaine ressemblance, ce qui facilite la substitution de l'une vers l'autre.
Richard Pellard note:
"Kepler écrit sans ambiguïté qu’il ne retient de l’héritage ptoléméen “que les seuls Aspects et ramène l’astrologie à la doctrine harmonique”. Les Aspects ptoléméens qu’il évoque étant en fait, comme on l’a vu, des angles zodiacaux, autant dire qu’il ne gardait pratiquement rien de ce legs multiséculaire. Mais la formulation de sa phrase nous confirme qu’à son époque, les angles zodiacaux avaient peut-être été convertis en Aspects interplanétaires, au moins dans l’esprit de quelques astrologues savants, au point pour Kepler de faire comme si Ptolémée traitait des Aspects interplanétaires alors qu’il ne considérait que des angles zodiacaux. Mais l’œuvre de Robert Fludd (1574–1637), un astrologue, médecin et mystique rosicrucien anglais contemporain de Kepler, montre que les angles zodiacaux étaient sans doute encore la norme à la même époque. En effet, voici ce qu’on peut lire dans son Traité d’astrologie générale paru au XVIIe siècle : “On dit que deux planètes sont en Aspect lorsqu’elles se communiquent leurs qualités par les signes zodiacaux.”(cf Ptolémée Le Livre Unique de l' Astrologie/ Le Tétrabible de Ptolémée. Ed Nil, 2000, trad. Pascal Charvet, coll. Yves Lenoble, pp. 61 et seq)
Il y a une quinzaine d'années, nous avions proposé comme repères non pas les axes équinoxiaux et solsticiaux mais les 4 étoiles fixes royales.
wikipedia Artilce "Aspect"°.
"Selon Jacques Halbronn, la division du zodiaque fait double emploi avec le système des aspects, suivant en cela Johannes Kepler. Halbronn propose une nouvelle théorie à partir d'un découpage binaire du cercle (180, 45°, 22°30" (semi-octile) et considère uniquement les aspects entre une planète et une étoile fixe. Il n'admet donc pas les aspects de 120°, 60° et 30°. ( voir son "Journal de bord d'un astrologue", site teleprovidence.com). Au cours de la première décennie, l’on vit apparaître en France ce que l’on a parfois appelé le « stellarisme », autour de certaines étoiles fixes, notamment les quatre appelées « royales » qui divisaient le zodiaque selon une sorte de quadrilatère. C’est ce qu’on a appelé quelquefois « L’Astrologie Quatre Etoiles » (L’intérêt du stellarisme tenait notamment au fait que l’on ne tenait pas compte d’un quelconque découpage du zodiaque , dans la mesure où ce qui comptait était fonction de certains aspects entre planètes (en fait Saturne, principalement) et étoiles"voir Journal de bord d'un astrologue, site teleprovidence.Com)
Conclusion Un clivage apparait nettement entre les tenants d'un héliocentrisme qui n'accorde guère d'importance au point de vue terrestre, au cycle des 4 saisons et les tenants d'un géocentrisme dur qui n'entend pas prendre en compte la totalité du systéme solaire pour la pratique astrologique, mais se limite à un seul facteur, Saturne, en analogie avec le choix du Shabbat l'emportant sur les 6 autres jours de la semaine. Kepler ne soupçonnait pas l'existence d'astres au delà de Saturne, ce qui l'aurait encore encouragé dans sa démarche. Mais Galilée (1564- 1642), avait, avec l'usage de la lunette, ouvert une telle perspective (voir aussi la loi de Bode) Dans son essai sur les "Fondamentaux les plus certains de l'Astrologie "(Prague, 1601), Kepler évoque à plusieurs reprises le projet du " Créateur" de notre monde en se mettant en quelque sorte à sa place (cf Bruce Brackenridge. Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 123 n°2 Avril 1979), ce qui pose probléme au niveau théologique. Nous sommes favorables à la thèse d'un "dessein intelligent" ayant reformaté une matière première astronomique en n'en retenant que la partie utile au projet face à ceux qui considèrent que l'astrologie est nécessairement l'aboutissement de tout une évolution, ce qui conduit à englober non seulement le septénaire mais les planétes inconnues de l'Antiquité. En ce qui concerne la théorie des aspects, Kepler aura envisagé successivement plusieurs schémas (cf Gérard Simon Kepler astronome-astrologue, Ed Gallimard, 1979 pp. 170 et seq,). Il reste que la détermination des aspects est un apport proprement astrologique. Dans les thèses 37 et 38 de son De Fundamentis, Kepler explique que l'astrologie doit adopter 8 aspects et non 5. comme l'affirment les "Anciens". Au vrai, la division en 8 est préconisée par notre Astrologie Septénale qui use de l'aspect de 45° (360/8)comme diviseur principal des quadrants saisonniers. Il semble que le modéle des aspects soit, pour Kepler le fondement de la Création divine, supérieure à la Nature. Pour nous, le 8 est le diviseur de l'écliptique mais ne saurait justifier ni le nombre des aspects ni celui des planétes à prendre en compte. Pourquoi le Créateur aurait-il élaboré un systéme aussi complexe? La position de Kepler ne se conçoit que par son attachement apologétique au thème natal.
Dans son commentaire de la thèse 38 du De fundamentis, Brackenridge (p; 114) se contente de définir un aspet par un certain nombre de dégrés séparant deux planétes, sans aucune référence aux écarts zodiacaux, ce qui en mulyplie considérablement le nombre d'applications alors que pour nous, l'aspect doit impérativement être associé aux séquences zodiacales. C'est ainsi que le semi-carré est un écart entre Saturne et les axes équinoxiaux et solsticiaux et non pas entre deux planètes.
Bibliographie:
jacques halbronn Astrologie. La théorie des aspects de Kepler à Halbronn. Les quatre quarts.
"Les historiens des sciences face à l'activité astrologique de Képler", 104e Congrès national des sociétés savantes (Bordeaux, 1979),
JHB 17 09 25
lundi 15 septembre 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale. Les deux types de leaders, le type Din et le type Hessed en milieu astrologique. Anthropologie. Son modéle triangulaire appliqué à l'Astrologie.
jacques halbronn Astrologie Septénale. Les deux types de leaders, le type Din et le type Hessed en milieu astrologique. Anthropologie. Son modéle triangulaire appliqué à l'Astrologie.
Une prévision astrologique, selon notre déontologie, doit comporter trois volets: le présent, le passé et le futur. Le présent, dans notre modéle triangulaire, est la pointe de la figure. Il en est de même pour une étude historique selon l'astrologie qui doit respecter un tel modéle de triangulation. Nous avons également signalé précedemment qu'une planéte devait être connectée avec le cycle saisonnier mais aussi avec le plan stellaire, au regard du passage de Saturne. car on ne peut visualiser la conjonction Saturne- point gamme (début des signes cardinaux) qu'en déterminant, pour un temps donné, des étoiles fixes ayant valeur équinoxiale ou solsticiale. C'est d'ailleurs ainsi que l'on aurait repéré la précession des équinoxes. En d'autres termes, un événement en phase hessed sera entouré de deux événements en phase Din et un événement en phase Din sera entouré de deux événements en phase Hessed. Cela implique de couvrir 45° en amont et 45° en aval (ou 3 ans et demi) par rapport à la période considérée de même durée.
L'astrologie, en tant que science du leadership, distingue selon nous trois niveaux: Le leader de type "din" est en position intermédiaire avec le leader de type "Hessed" et les individus lambdas. Son champ de compétence est relativement restreint en ce qu'il se limite à sa subjectivité, il enseigne sur un mode vertical ce qu'il connait de près à des publics qu'il parvient à intéresser à son vécu propre alors que le leader de type "Hessed" recherchera les clefs, les fondements de ce qui a une valeur générale, objective, et se situe sr un plan global, horizontal. On est donc en présence d'une hiérarchie ternaire. Le type Hessed coiffe les types Din et les types Din entrainent la masse dans leur sillage. On aura compris que le type Hessed est plus rare que le type Din et que le type Din est plus rare que l'individu lambda qui ne sera impacte célestement qu'indirectement. L'astrologie ferait donc fausse route en se focalisant sur le thème natal de tout un chacun. En revanche, tous les leaders sont logés à la même enseigne, puisque impactés pareillement et synchroniquement
Une phase Hessed ne sera pleinement vécue que s'il se présente des personnage de type Hessed capable de prendre le pouvoir en raison de leur aptitude à embrasser, à maitriser, à décrypter le champ le plus large. Les leaders de type "Din" devront se soumettre aux leaders de type Hessed tout au long d'une phase Hessed de 3 ans et demi et durant la période Din, les diverses entités se multiplieront mettant à mal les fédérations et les empires nés en phase Hessed.(passage de Saturne en signe cardinal comme en 1989, en capricorne) Le type Hessed a vocation à assumer une dimension impériale, internationale alors que le type Din est sensiblement plus limité et limitant.
Il faut comprendre que l'Astrologie comporte une dimension verticale, c'est ce qui en fait, selon nous, la Science du leadership et c'est en cela qu'importera à l'avenir qu'elle trouve sa place, ce qui n'a toujours pas été le cas.
Le chef de type Din a vocation à s'adresser au peuple en leur inculquant un certain savoir alors que le chef de type Hessed est capable de réunir autour de lui des personnalités fortes, chacune capable de rassembler. L'enseignement sera donc privilégié en phase Din et le travail de recherche réunissant une élite le sera en phase Hessed. Autrement dit, la phase DIN n'est pas favorable à la formation de fédérations car l'énergie HESSED ne sera pas au rendez vous, qui aplanit les différences. Comme dit l'Ecclésiaste, il y a un temps pour tout.
C'est ainsi qu'en 1989, on entrait pour 3 ans et demi dans une phase Din de Saturne. (en capricorne, signe cardinal, solsticial). Les Congrès qu'Yves Lenoble organisera alors s'adressent avant tout à des éléves en Astrologie et réunissent une petite minorité d'astrologues confirmés. Quand Halbronn produira une nouvelle édition de son Guide de la Vie astrologique, on passait en phase Hessed avec Saturne en poissons car on y signalait les gens qiui comptaient et non de simples "astrophiles" Le Guide fait référence pour appréciser le parcours d'un astrologue et les colloques où 90% des présents n'y figurent pas ne sauraient être qualifiés de professionnels.
En ce qui concerne la question des "Guerres Mondiales", c'est en phase Hessed Saturne à 45° oue 135° de la croix des "tropiques" (du Cancer-capricorne etc) qu'elles acquièrent une telle dimension supranationale et qu'elles la perdent en phase Din.(conjonction avec les axes saisonniers) C'est pourquoi les conjonctions ne collent pas avec la notion de Guerre Mondiale comme l'affirmait André Barbault., elles en sonnent la fin.
En politique Saturne entrant en Poissons (signe mutable. Hessed); favorise la formation de "fronts" (cf le Front Populaire de 1936, voir L'astrologie selon Saturne, 1994) qui se défont en phase Din. Actuellement, en phase Din, (Saturne en bélier) les partenaires du Nouveau Front Populaire ne sont plus solidaires. (côté PS) On insistera sur le fait que l'astrologie est centrée sur les leaders mais ceux-si sont capables de mobiliser la masse en phase Din. alors qu'en phase Hessed, ce qui importe, ce sont les accords au somme tC'est en 2016, avec Saturne en capricorne que le BREXIT sera voté par référendum avec une configuration analogue à celle de 1989 qui fut le théatre d'un démantellement du Pacte de Varsovie/
JHB 15 09 25
samedi 13 septembre 2025
jacques halbronn La Vie Astrologique francophone au prisme des deux phases de l'Astrologie Septénale
jacques halbronn La Vie Astrologique francophone au prisme des deux phases de l'Astrologie Septénale
Tous les 7 ans, Saturne entre dans un des 4 signes cardinaux, articulés sur les axes équinoxiaux/solsticiaux. Selon notre astrologie septénale, cela marque la fin d'une domination et l'émergence d'une alternative. Nous étudierons un tel phénoméne au regard de la Vie Astrologique francophone dont nous sommes un spécialiste et un des acteurs majeurs sans oublier toutefois qu'une phase ne se comprend que par rapport à celle qui précéde et celle qui suit, d'autant que l'une est en réaction avec l'autre. La phase Din ne se comprend qu'en raison des excés (Ubris) de la phase Hessed tout comme la phase Hessed se préte à des accomodements refusés en phase Din. Les leaders se révélent en phase Din, en créant notamment des groupe, des associations, des clubs.
En 1968, André Barbault (du fait notamment de sa participation à Astroflash (Ordinastral) doit abandonner la vice présidence du CIA, qu'il occupait depuis une quinzaine d'années. Saturne est entré en Bélier. En 1974, quand Saturne passe en cancer, Barbault assistera avec l'émergence du MAU (Mouvement Astrologique universitaire) au déclin de son influence. La phase Hessed en vierge aura conduit le MAU à exercer une domination remarquable jusqu'en 1980-81. L'entrée de Saturne en balance conduit à la formation d'un front contre une telle emprise avec l'émergence de la FFA (Fédération Française d'Astrologie) de Daniéle Rousseau mais Halbronn se met alors en retrait pour donner à Denise Daprey, la présidence d'une autre fédération, la FEA qui regroupe nombre de ses partenaires provinciaux (Fédération des enseignants en Astrologie) qui tiendra un important congrès en 1985 au Palais des Congrès d'Orléans, suivi de peu d'un congrès à Cannes de la FFA. Rappelons toutefois qu'en 1980 avait été fondée à Bruxelles une Fédération des Astrologues de Langues Française qui tiendra congrès l'année suivante à Luxembourg. En 1978, en phase Hessed, un congrès international de l'enseignement astrologique s'était tenu à Paris, sous la houlette du MAU. En 1986, Halbronn parvient même à la vice présidence du GERAS, provoquant sa dissolution. C'est finalement en 1989, sous Saturne en phase Din que la réaction à l'empire MAU prendra vraiment tournure avec les Congrès organisés annuellement à la Porte Maillot par Yves Lenoble (allié à Catherine Gestas) Mais 7 ans plus tard, avec le retour de Saturne en signe cardinal, en 1996, c'est la fondation d'une nouvelle Fédération, la FDAF du Nantais Alain de Chivré, en rupture avec le RAO de Robert Jourda (Rassemblement des Astrologues Occidentaux, créé à Lyon en 1994. En 2000, le MAU tient à Paris avec le CURA de Patrice Guinard, un Congrès à Paris. Saturne est passé en Gémeaux, signe mutable favorable aux alliances.Une certaine synergie se développera sur le site de cette association comportant le terme universitaire comme le MAU à son origine. En ce début de XXIe siècle, le temps des colloques est concurrencé par Internet et halbronn qui ne rate pas ce changement de registre, est également très présent sur le site de Robert Benazra (Encyclopaedia Hermetica, Ramkat). Mais l'arrivée de Saturne en cancer , en 2004, sous les mêmes auspices qu'en 1975,, va permettre à Halbronn de réunir à Paris un nombre record d'astrologues en vue venus de toute la France, lui rendant hommage. A partir de 2008 Téléprovidence, Saturne étant passé en vierge, signe mutable, comme en 1978, c'est la création par Halbronn de la Téléprovidence qui prolonge et amplifié la dynamique du Congrès de 2004, avec l'usage intensif des vidéos, exploitant les enregistrements effectués depuis 1978. En 2019, le décés d'André Barbault, sous Saturne en Capricorne, comme en 1989, donnera lieu à des hommages en l'honneur de l'ennemi historique de Halbronn. Il faut saluer avec Saturne en bélier, l'élan donné par Marc Brun, succédant à Alain de Chivré, à la Fédération des Astrologues francophones (FDAF) qui reprend la tradition des Colloques provinciaux. Mais cette phase "Din" est aussi celle d'un mouvement anti-Barbault, animé par Halbronn avec pour fer de lance son Astrologie Septénale et l'on verra lors du passage de Saturne en Gémeaux (phase Hessed comme en 2008), en 2029, si Halbronn parviendra à convertir le milieu astrologique à ses travaux enfin aboutis qui ringardisent l'Astrologie Mondiale de Barbault
. En effet, la phase Hessed favorise un certain décloisonnement entre les groupes alors que la phase Din en multiplie le nombre. C'est donc en phase Hessed que se constituent des empires supranationaux, des fédérations et en phase Din que ceux-ci se démembrent, de nouvelles entités se mettant en place autour de leaders émergeants (cf Clefs pour l'Astrologie, Ed Seghers) Les guerres d'indépendance correspondent à la phase Din et les gueres de conquéte et d'annexion à la phase Hessed.
JHB 12 09 25
jacques halbronn Droit Constitutionnel et Astrologie Septénale Le cycle du leadership
jacques halbronn Droit Constitutionnel et Astrologie Septénale Le cycle du leadership
Au regard de notre Astrologie Septénale, le septennat est nettement préférable au quinquennat à condition de le scinder en deux temps de 3 ans et demi correspondant aux deux phases "Din" (Aleph) et "Hessed" (Beith). En effet, la phase beith est conçue pour être dans la continuite/continuation de la phase Aleph. Il y a un temps pour que les groupes se constituent et se renforcent séparément et un temps pour qu'ils fusionnent, s'interpénétrent.
Il faut comprendre que l'astrologie septénale, la seule qui ait réussi à se ressourcer, est l'étude du cycle propre au leadership. En phase Din, chaque leader s'entoure d'une cour, d'éléves, de disciples alors qu'en phase Hessed, les leaders s'entendent entre eux sous la coupe d'un super-leader, ce qui donne lieu à des ensembles supranationaux, à des empires, à une mondialisation. C'est toute la différence entre la structure de formation, d'enseignement et la structure de colloque réunissant des sommités.
". Bien entendu, le début du mandat de 7 doit être fixé en rapport avec le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux.
Comme il a été expliqué dans un précédent article, la conjonction de Saturne avec l'un des 4 signes cardinaux correspond à un commencement, à un nouveau processus, lié à la constitution d'un nouveau parti, quitte à ce qu'en phase Hessed, des structures déjà existantes viennent s'y adjoindre, s'agglutiner. En 2017, Emmanuel Macron, à l'approche de l'entrée de Saturne en Capricorne, signe cardinal (28 ans après 1989) a su organiser autour de lui un nouvel ensemble, ce qui était le propre d'un leader "naturel", 'né" Mais au bout de 3 ans et demi, il aurait du être accompagné d'un "vice président" doté d'une autre mentalité.
En 2022, lors du mandat suivant -au bout de 5 ans selon le quinquennat-lors de sa réélection, il lui aurait fallu passer le relais -selon une cote mal taillée- , respectant ainsi une certaine forme d'alternance laquelle devrait être inscrite dans la Constitution. Sans la connaissance du cycle astrologique du leadership, aucune constitution n'est viable.
JHB 13 09 29
mercredi 10 septembre 2025
jacques halbronn REMARQUES sur André Barbault 75 ans d'astrologie (2009)
jacques halbronn REMARQUES sur André Barbault 75 ans d'astrologie (2009)
lundi 8 septembre 2025
dimanche 7 septembre 2025
vendredi 5 septembre 2025
jeudi 4 septembre 2025
jacques halbronn L’astrologie héliocentrique, copernicienne et cosmique d’André Barbault
jacques halbronn L’astrologie héliocentrique, copernicienne et cosmique d’André Barbault
Il y a chez Barbault, dirons-nous, un refus du géocentrisme et de l’humanisme d’où l’importance privilégiée qu’il accorde aux aspects se formant entre planétes du systéme solaire en négligeant sciemment le référentiel saisonnier, à base 4 et en fait en faisant abstraction du Zodiaque. A aucun moment, Barbault n’associera le cycle Saturne- Neptune à une présence dans un signe. En ce sens, il se rapproche de Kepler qui voyait dans les aspects la voie d’avenir de l’Astrologie.(cf Gérard Simon, Kepler, astrologue, astronome, Ed Gallimard, 1978)
Sur le web
« Gérard Simon « a rédigé et soutenu sa thèse d’État de philosophie, intitulée Structures de pensée et objets du savoir chez Kepler à l’Université de Paris IV en 1976, sous la direction de Ferdinand Alquié. » C’est l »époque où nous fréquentions.
Barbault, certes, dans les années cinquante s’occupa d’une collection zodiacale au Seuil, comme ce sera notre cas, au début des années 80 chez Solar, mais, à ses yeux, son mérite aura justement été de se délester du référentiel zodiacal. Il est vrai que selon l’Astrologie Septénale, l’on passe par des périodes contradictoires, d’addition et de soustraction.
L’idée selon laquelle l’Astrologie se démarquerait de l’astronomie et n’en récupérerait qu’une toute petite partie opérationnelle, était devenue étrangère à Barbault mais en revanche, il n’accordait que peu d’importance aux quadruplicités (signes cardinaux, fixes, mutables). Il publiera cependant un ouvrage intitulé. L’univers astrologique des quatre éléments » mais cet ouvrage ne reflète pas sa pensée profonde/ Pour Barbault, l’ »astrologie relevait de la Nature et non de la Sculpture, telle qu’une humanité supérieure aurait pu la générer alchimiquement, au prix d’une Réduction.
Barbault ne pensait pas que la théologie- la Bible – ait grand chose à voir avec l’astrologie et le nombre 7 n’était pas sa tasse de thé, alors que ce nombre est la clef de la Lune et de Saturne, qu’il instaure le rythme des semaines. D’ailleurs, Barbault aura préféré traiter du couple des luminaires plutot que de Saturne- Lune, associant Saturne à Jupiter..
sur le web
»André Barbault fait partie des astrologues francophones contemporains les plus pointus et compétents de notre époque, même si pas forcément “le plus connu” et médiatisé. Il nous a quitté en 2019, à l’age respectable de 98 ans, laissant aux passionnés d’astrologie un enseignement riche en héritage… »
Un tel jugement risque fort de dater car la piste ouverte par Barbault est une fausse piste et le XXIe siècle, à la longue- c’est notre prévision- ne lui fera pas de cadeaux d’autant que sa production prolifique aura empêché d’autres voix de montrer le vrai chemin. Au lieu de présenter l’astrologie comme la base même de notre Humanité au cours des millénaires, dans le cadre d’un anthropocéne, Barbault aura versé dans une sorte de mystique transsaturnienne de mauvais aloi, conduisant à minimiser la centralité de Saturne en lui refusant le rôle de pivot qui lui était dévolu dès le départ par les Créateurs de notre monde. A l’inverse, un Reinhold Ebertin né le 16 février 1901 et mort le 14 mars 1988, aura su centrer l’astrologie sur l’angle de 90°, le quart de 360° en mettant sur un pied d’égalité les 4 signes d’une même quadruplicité.(les « modes ») Nous l’avions rencontré en 1971 à Aalen. Le carré, l’opposition et la conjonction s’équivalent et c’est le point aveugle de l’Indice Cyclique de Barbault de ne pas l’avoir compris. La véritable dualité reléve de la division octuple, de l’aspect de 45° du semi-carré à mi parcours des quadrants de 90°. La démarche prévisionnelle de Barbault aura péché par le fait de ne pas avoir compris qu’un événement devait se situer dans un continuum, en amont et en aval. On observa notamment dans son traitement du cycle Saturne- Neptune où il n’est pas parvenu à introduire une véritable dialectique, la conjonction absorbant finalement tous les autres aspects tel Saturne dévorant ses enfants! On dira que Barbault aura proné une astrologie qui n »était ni tropique, ni sidérale mais planétaire, solution somme toute hybride.
JHB 04 11 25
mercredi 3 septembre 2025
jacques halbronn L'astrologie va de la terre au ciel et non l'inverse
jacques halbronn L'astrologie va de la terre au ciel et non l'inverse
Dans son son Pronostic Expérimental en Astrologie (Payot, 1973), André Barbault semble bien vouloir proposer de partir de l'obaservation du Ciel eb vue de comprendre notre monde "sublunaire". Si en 1968, nous avons pu penser ainsi (cf nos archives en ligne), notre démarche va s'inverser comme on le remarque dans nos Clefs pour l'Astrlogie (Seghers 1976), approche qui semble avoir éré préférée par Luc Decaunes, directeur de la Collection, auquel Barbault avait en premier envoyé son travail.
Certes, quand nous ne comprenons pas le monde autour de nous, nous pouvons être tentés de nous en remettre au jugement des astres mais il importe qu'un sevrage se produise dès que possible, grâce à notre expérience de la vie sociale et politique.
A la limite, nous pensons que le travail de l'astrologue exige avant tout de rechercher des constantes mais non à partir du ciel mais à partir de la Terre. C'est ainsi que nous avons puisé dans notre connaissance de la Science politique, pour fonder notre astrologie sans dépendre d'un quelconque modéle astronomique.
Autrement dit, il convient de partir du connu pour aller vers l'inconnu et non l'inverse Or pour l'homme cultivé, l'inconnu c'ese le Ciel et non la Terre. Mais l'on comprend que pour quelqu'un de marginal, le Ciel puisse apparaitre comme un recours providentiel, ce qui était notre cas, dans notre jeunesse un pu déboussolée. Et Barbault, quand on connait un peu son parcours, semble assez bien correspondre au profil du marginal, susceptible de croire plus aux astres qu'aux hommes. Il est d'ailleus assez tentant quand on envisage de faire des prévisions, de se fier aux astres, puisque le monde à venir nous échappe a priori. Quand Barbault parle de 1989; alors qu'on est en 1955 'Défense et Illustration de l'astrolgie), plus de 30 ans à l'avance - ce dont il se vante, il fait ipso facto , par le biais d'un tel raccurci, l'économie de toute la réalité socio-politique de plusieurs décennes! On est là face à une conception fantasmatique de l'Astrologie, d'une Astrologie qui imposerait un modéle céleste et transcendenatl à un monde terrestre informe.Revanche d'une population d'en bas à laquelle Barbault, sociologiquement, appartenait. Barbault n'hésitera pas à mobiliser au profit de l'astrologie des planétes invisibles à l'oeil nu, ce qui est très révélateur d'une certaine mentalit, donc d'astres ayant longtemps échappé à la conscience de notre humanité et dont les cycles bien plus longs, ne pouvaient guère être appréhendes empiriquement;(84 ans 165 ans, 248 ans) Une humanité ainsi humiliée par l'échelle astronomique.
Or, toute personne qui aborde le ciel sans disposr d'un bagage socio-historique substantiel ne peut que se noyer si elle se plonge dans la marécage astronomique. Il y a d'ailleus chez bien des astrologues comme une sorte d'ubris, d'ivresse à se perdre dans les méandes de multiples configurations astrale; tant en astrologie mondiale qu'en astro psychologie (cf le De la psychanalye à l'astroogie du même Barbault Ed Seuil 1961) Pour notre pat, nous avions très tot accordé le plus grand intérêt à la formation et à la dislocation des "emopires" (coloniaux, notamment en 1960) et observé une dialectique avec l'émergence du Marché Commun et nous n'avions plus qu'à rechercher ce qui dans le ciel en suivait le mouvement pour dégager la partie utile de l''Astronomie au lieu de tout prendre en vrac.
JHB 03 09 25
mardi 2 septembre 2025
jacques halbronn Epistémologie L'astrologie ne reléve pas d'une création ex nihilo
jacques halbronn Epistémologie L'astrologie ne reléve pas d'une création ex nihilo
Il ne faut pas se tromper de modéle quand il s'agit de penser la genése du phénoméne astrologique; Spontanément, certains déclarent que le système solaire est le fondement de l'astrologie et qu'il convient donc de le prendre en compte dans son ensemble/ Or, selon nous, le système solaire est le matériau prééxistant qui a été (re) formaté par un Créateur qui ne saurait être assimilé à la Nature. A l'instar d'un sculpteur, un tel Créateur n'utilisera qu'une petite partie de cette matière première. La lecture de Genése I nous parle d'une Création précédée d'une tohu bohu, de ténébres. Dès lors, il a du exister un stade premier de l'humanité qui aura précéde le stade "adamique" Adam n'est pas le premier homme, mais le premier d'une nouvelle Humanité/ De même, Saturne a été choisie parmi diverses planétes laissées pour compte; c'est ainsi que la notion d'élection doit être comprise. C'est donc une erreur majeure de vouloir que l'Astrologie ait à se servir de tout ce qui compose le système solaire et encore plus de prendre en compte des planétes au delà de Saturne. Il importe de relire autrement qu'on ne le fait la récit biblique de la Création. LAstrologie ne reléve pas de la Nature mais d'une architecture aboutissant à une SurNature.
lundi 1 septembre 2025
Armand Baubérot Prophéties et prédictions astrologiques dans les almanachs populaires du XIXe siècle
Arnaud Baubérot : Prophéties et prédictions astrologiques dans les almanachs populaires du XIXe siècle
par Émilie Pezard · 03/07/2018
Prophéties et prédictions astrologiques
dans les almanachs populaires du XIXe siècle
Arnaud Baubérot
Université Paris-Est Créteil
Centre de recherches en histoire européenne comparée
(CRHEC – EA 4392)
Si épris d’avenir qu’ait pu être le XIXe siècle, il paraît avoir prêté peu d’intérêt à l’une de ses plus anciennes formes de mise en discours : la divination. Les diverses manières d’invoquer des oracles étaient, semble-t-il, ravalées depuis trop longtemps au rang de grossières billevesées pour pouvoir retenir l’attention de cet âge furieusement animé de sciences et de raison. Et, parmi ces manières, la prétention de lire le futur dans le ciel et dans la configuration des astres n’apparaît pas faire exception.
Si, dans des temps plus reculés, l’astrologie a pu connaître son heure de gloire en Europe et de savants astrologues trouver une oreille attentive chez les puissants, leur étoile a irrémédiablement pâli dans la première moitié du XVIIe siècle[1]. Dans les siècles suivants, les Lumières puis l’établissement progressif des règles d’élaboration du savoir scientifique ont confirmé son statut de savoir frelaté, tout juste propre à séduire les naïfs et les superstitieux. En dépit de l’intérêt que lui manifestent, à l’extrême fin du XIXe siècle, quelques salons où l’on s’entiche d’occultisme et de phénomènes étranges et malgré la tentative de certains astrologues de la faire accéder au statut de science en intégrant les données récentes de l’astronomie, l’astrologie reste marginale, décriée par les scientifiques, moquée par les esprits forts et les gens raisonnables.
Pourtant, si l’on quitte le domaine du discours savant pour celui de l’édition populaire, il apparaît que la dévaluation de l’astrologie n’a pas mis fin au foisonnement des prédictions. Depuis le milieu du XVIIe siècle, en effet, des imprimeurs spécialisés dans la littérature de colportage éditent des almanachs astrologiques, réalisés sur le modèle des publications prophétiques que rédigeaient les astrologues du siècle précédent. De celles-ci, ils ont fait des brochures bon marché, produites en masse et vendues par lot à des colporteurs ou des merciers qui les débitent à vil prix lors de leurs tournées.
Modeste jusqu’à la médiocrité, pauvre dans ses apparences comme dans son contenu, ce « petit livre éphémère, que la même année voit naître et mourir[2] » se présente généralement comme un recueil de 100 à 300 pages, imprimé sur un papier médiocre, illustré de gravures grossières et dont la typographie accuse souvent l’usure des caractères. On y trouve le tableau des jours et des lunaisons, l’indication des fêtes mobiles du calendrier liturgique, parfois la liste des familles régnantes et des membres du gouvernement, mais surtout des pronostications météorologiques, des prophéties pour l’année à venir et pour chacun de ses mois, l’indication des jours favorables pour entreprendre certains travaux, pour débuter un voyage, pour saigner ou médicamenter… le tout mêlé à des chapitres instructifs ou distrayants. La signature que porte la couverture ne désigne plus un auteur authentique mais le nom d’une célébrité astrologique, réelle ou imaginaire, citée dans le but d’appâter le chaland. Les prédictions se limitent le plus souvent à des formules stéréotypées que des employés d’imprimerie vont puiser dans le fond de la littérature prophétique des époques antérieures ou plagier dans d’autres éditions. Pourtant, malgré leur piètre qualité, ces recueils connaissent des tirages considérables et sont sans doute, à la fin du xviiie siècle, les livres les plus répandus[3].
L’entrée dans le XIXe siècle, nous le verrons, ne dément pas leur succès. La vente d’almanachs atteint des proportions massives et parmi eux les volumes contenant des prédictions astrologiques occupent une place de choix. Ce constat soulève plusieurs questions, et notamment de savoir si la place qu’occupe l’astrologie dans ces publications ne résulte que de la survivance d’une habitude archaïque, maintenue par des pratiques éditoriales routinières, ou si elle répond à une attente renouvelée des lecteurs. En ce cas, l’on pourrait se demander ce qui motive cette attente : la croyance naïve dans la possibilité de lire l’avenir dans les astres – et celle plus naïve encore dans le fait que les prophéties d’almanachs seraient rédigées par de véritables astrologues ; la perpétuation d’une manière de se représenter l’univers comme un système de correspondances entre macrocosme et microcosme dans laquelle les signifiants astrologiques prennent sens, ou la simple recherche du plaisir apporté par la lecture de ces curieuses prédictions ? Y répondre n’est pas simple. Ces almanachs s’adressent aux couches populaires des campagnes, c’est-à-dire à un groupe social qui ne recourt jamais à l’écrit pour parler de lui-même, et à plus forte raison de ses pratiques de lecture. En outre, sa consommation de volumes édités en masse, de piètre qualité formelle, sans valeur littéraire et qui semblent recycler des contenus archaïques est toujours décriée par les élites culturelles, lorsqu’elles daignent l’évoquer. Finalement, c’est en suivant une série d’almanach, le Double Almanach français ou le nouveau Nostradamus publié par l’éditeur Laurent-Antoine Pagnerre de 1837 à 1871 et dont les livraisons sont conservées de manière quasi complètes à la Bibliothèque nationale de France[4], que l’on tentera d’apporter des réponses et d’éclairer ainsi le rapport qu’entretenaient les millions de Français qui achetaient et lisaient ce type de publications avec l’astrologie.
Le XIXe siècle, âge d’or de l’almanach prophétique
L’essor que connaît l’édition d’almanachs dans la première moitié du XIXe siècle s’inscrit dans un mouvement plus large qui touche l’ensemble de la production d’imprimés, et plus particulièrement les ouvrages à destination d’un lectorat populaire et rural. Celui-ci résulte de plusieurs facteurs. En premier lieu, le relâchement de la censure, à la fin du Premier Empire, stimule la production de livres et de périodiques. Sous la Monarchie de Juillet, par exemple, le nombre d’imprimés produits est cinq à dix fois supérieur à ce qu’il était sous l’Ancien Régime[5]. Dans le même temps, diverses innovations techniques concourent à diminuer considérablement le coût de fabrication et, par voie de conséquence, le prix de vente des ouvrages et périodiques. Les procédés industriels de production et de blanchiment du papier se généralisent dans les premières années du siècle, en même temps que l’utilisation de presses mécaniques se diffuse dans les grands ateliers, remplaçant la presse à bras pour les imprimés à forts tirages[6]. Enfin, la technique de réalisation des stéréotypes, mise au point par l’imprimeur Didot en 1799, permet de faire travailler plusieurs presses sur un même texte qui n’a été composé qu’une seule fois. Ces évolutions, conjuguées au progrès continu de l’alphabétisation – le nombre de Français sachant lire est passé de 7 à 12 millions entre 1750 et 1830 – suscite une extension de la pratique de la lecture dans le monde rural. Au milieu du siècle, on estime que le colportage, qui reste le principal moyen de circulation du livre dans les campagnes, diffuse ainsi près de 9 millions de pièces chaque année[7].
La production d’almanachs participe pleinement de cet essor. Pour l’année 1854, par exemple, le tirage total des almanachs atteindrait trois millions et demi d’exemplaires pour un ensemble de 245 titres. Quatre ans plus tard, il dépasserait six millions d’exemplaires pour 403 titres[8]. L’essentiel de cette production est assuré par quelques grandes maisons d’édition qui, sous des titres variés, en exploitent les deux formes les plus classiques, l’Almanach liégeois et le Messager boiteux. Ce dernier, grand almanach in-4° apparu dans la première moitié du xviiie siècle, est principalement édité par des imprimeurs alsaciens et comtois. À Montbéliard, par exemple, la maison Deckherr publie, de 1811 à 1914, un Messager boiteux qu’elle livre sous différentes dénominations : Grand Messager boiteux des cinq parties du monde, Grand Messager boiteux de France, Véritable Messager boiteux de Bâle en Suisse ou encore de Berne. Pour l’année 1842, par exemple, six variantes de son almanach sont enregistrées au dépôt légal[9]. Le Grand Messager boiteux de Strasbourg, édité de 1814 à 1949 par l’imprimeur alsacien Le Roux, est quant à lui tiré à près de 100 000 exemplaire durant la plus grande partie du siècle[10]. Ailleurs domine le Liégeois, lointain héritier d’un almanach de 1636, rédigé par l’énigmatique chanoine de Saint-Barthélemy de Liège, Mathieu Laensberg. Ce petit recueil, publié au format in-24 ou in-32, connaît également une multitude de déclinaisons. Les imprimeurs troyens Anner-André et Baudot, par exemple, en éditent chacun plusieurs variantes, sous des titres divers comme Le National, Le Bavard ou, après 1852, Le Napoléon. À Tournai, l’éditeur belge Casterman prolonge également cette tradition en publiant, à partir de 1825, un Double Almanach de Liège orné de vignettes archaïsantes dont le tirage atteint 200 000 exemplaires en 1865[11]. À côté de cette édition de large diffusion, des maisons de taille plus modeste alimentent un colportage de proximité en almanachs qui, comme Le Mathieu Laensberg de la Sarthe édité par la maison Belon au Mans, délivrent des renseignements administratifs locaux et les dates des foires du département.
Dans l’ensemble de cette production, la thématique astrologique occupe une place de choix. Durant tout le siècle, en effet, nombreux sont les almanachs dont le titre y fait explicitement référence ou dont le contenu est attribué à un astrologue plus ou moins célèbre. Certains Messagers boiteux de la maison Deckherr sont ainsi présentés comme « contenant des observations astrologiques pour chaque mois » élaborées par un certain « Antoine Souci, astrologue ». En 1822, les dénommés Argoly « romain et poitevin, grand astrologue » et Nicolas Leverdé, « grand astrologue et mathématicien », sont censés être les auteurs respectifs d’un Almanach des foires publié à Poitiers par l’imprimeur Barbier et d’un Almanach du bon laboureur édité par la Dame Garnier, à Troyes. De manière plus anonyme, une foison d’almanachs sont vendus sous le titre de L’Astrologue lillois, bas-normand, picard, rémois, des Hautes-Pyrénées, etc. À Rouen, par exemple, l’imprimeur Mégard, qui édite un Astrologue rouennais depuis 1828, salue la révolution de juillet 1830 en ajoutant un Astrologue constitutionnel à son catalogue[12].
Mais ce sont surtout trois grandes figures astrologiques des siècles passés, Mathieu Laensberg, Michel Nostradamus et Thomas-Joseph Moult – dont les noms revenaient déjà de manière récurrente dans les almanachs astrologiques du xviie siècle[13] – qui occupent l’essentiel de cette production. Le premier, inventeur putatif du Liégeois, est la référence quasi-obligée des brochures réalisées sur ce modèle et le plus fréquemment cité. Pour l’année 1832 par exemple, le dépôt légal, qui n’est toutefois pas exhaustif, recense quatorze almanachs censés avoir pour auteur Mathieu Laensberg. L’astrologue de Salon-de-Provence n’est pas en reste et son nom sert également de caution à de nombreux almanachs, comme ce Véritable Nostradamus, publié à Paris entre 1839 et 1850, ou ce Petit Liégeois de Michel Nostradamus, curieuse rencontre de la Belgique et de la Provence dans un opuscule qui paraît à Paris, sans discontinuer, de 1840 à 1907. Le troisième, Thomas-Joseph Moult, astronome et philosophe napolitain dont les prophéties ont paru pour la première fois en 1560, bien que rarement cité sur la couverture des almanachs, est fréquemment désigné comme l’auteur des chapitres de prédictions. Ainsi L’Astrologue lillois, publié par le libraire Vanackere de 1819 à 1835, contient-il à la fois des pronostics météorologiques attribués à Me P.-J. Laensberg petit-fils de feu Matthieu et un lot de « Prophéties de Thomas Moult ». De même, chaque livraison de L’Astrologue normand ou le gros Matthieu Laensberg, édité par la maison rouennaise Lecrêne-Labbey entre 1822 et 1869, offre une page de « Prédictions générales de Thomas-Joseph Moult » qui, pour être plus certaines, sont en outre « vérifiées par le fameux Nostradamus ».
La présence massive de l’astrologie dans les almanachs est également assurée par l’ampleur des tirages. En août 1832, par exemple, l’imprimeur parisien Stahl déclare la parution de deux almanachs in-24 pour l’année 1833 : un Nouvel Astrologue universel ou le Grand Mathieu Laensberg tiré à 30 000 exemplaires et un Double Liégeois, supputé par Me Mathieu Laensberg suivi de ses véritables prophéties publié à 150 000 exemplaires[14]. De tels chiffres sont considérables. À cette époque, en effet, la plupart des livres sont publiés à moins de 2 000 exemplaires et seules les brochures religieuses dépassent le niveau de ces almanachs astrologiques. Ces tirages, en outre, n’ont rien d’accidentel. Une dizaine d’année plus tard, si l’imprimeur Stahl n’édite plus son Double Liégeois qu’à 50 000 exemplaires, le tirage de son Nouvel Astrologue atteint désormais 90 000 exemplaires. En outre, 50 000 exemplaires d’un Véritable Mathieu Laensberg sortent chaque année de ses presses[15]. Nouveau venu sur le marché de l’almanach astrologique, l’imprimeur Béthune annonce, quant à lui, un petit Almanach prophétique de format in-32, publié à 100 000 exemplaires pour l’année 1842[16].
Ces chiffres sont directement liés au caractère prophétique ou astrologique annoncé sur la couverture de l’almanach. À la même époque, en effet, les tirages des almanachs sans référence astrologique oscillent généralement entre 2 000 et 10 000 et ne dépassent jamais 25 000 exemplaires. Les imprimeurs prennent d’ailleurs en compte cette donnée dans l’élaboration de leurs stratégies éditoriales. Lattin de Saint-Germain, par exemple, édite quatre almanachs pour l’année 1842. Les trois premiers, dont les titres, Étrennes royales et nationales, Étrennes mignonnes et Étrennes universelles, ne font pas référence à l’astrologie, sont publiés à 3 000 exemplaires chacun. Le quatrième en revanche, un Astrologue omnibus, tire à 20 000 exemplaires[17]. De manière évidente, la référence à l’astrologie ou à des prédictions dans le titre d’un almanach a sur les ventes de celui-ci une influence positive suffisamment certaine pour que les imprimeurs prévoient des tirages jusqu’à dix fois supérieurs à ceux qu’ils pratiquent habituellement.
L’astrologie est présente de trois manières dans les almanachs. En premier lieu, les signes du zodiaque servent de repères au découpage du temps. Chacun est associé à un mois de l’année et, dans certains cas, ils illustrent des tableaux indiquant les travaux à réaliser en chaque saison. On ne leur accorde en revanche aucune valeur prédictive. La description des caractères physiques et moraux des personnes nées sous tel ou tel signe, courante dans les almanachs jusqu’au xviiie siècle, n’y figure plus que de manière extrêmement rare au siècle suivant. Pour l’essentiel, les prédictions portent sur la météorologie de l’année à venir. Celle-ci apparaît généralement dans le calendrier qui occupe les premières pages de l’almanach et indique le temps prévu de façon quotidienne, mensuelle ou par phase de la lune. Des prévisions mensuelles ou saisonnières, compilées dans un chapitre séparé et généralement attribuées à Thomas-Joseph Moult, viennent parfois les compléter, sans qu’il y ait nécessairement de cohérence entre les deux registres de pronostics. L’Astrologue lillois, par exemple, dans son tableau des « Températures moyennes probables pour chaque mois de l’année » annonce pour le mois de juin 1824 une température « chaude et sèche », mais néanmoins 20 jours de pluie. En revanche, quelques pages plus loin, les « Pronostics généraux et particuliers pour 1824 » ne prévoient en juin que deux jours de pluie, trois jours de temps couvert et cinq jours orageux[18]. Enfin, les almanachs proposent parfois des prophéties annonçant dans un style vague, impersonnel et stéréotypé, différents événements censés se dérouler dans l’année à venir. Pour le mois de février 1823, L’Astrologue normand prédit ainsi que « certaines femmes mécontentes de leurs maris, se dédommageront avec leurs amans [sic] ; plus d’un mari se vengera de cette infidélité. Conspiration dénoncée qui échouera. Bruit de guerre affaibli par l’espoir de la paix. Maladie d’un illustre personnage. Crime inouï. Projets déconcertés[19]. » La question mérite alors d’être posée de savoir pour quelles raisons ce type de contenus a pu constituer non seulement un gage mais également une condition de la vente des almanachs.
Laurent-Antoine Pagnerre et son Double almanach français
Le cas du Double Almanach français ou le nouveau Nostradamus, publié par la maison parisienne Pagnerre entre 1837 et 1871, est particulièrement révélateur de la manière dont la présence d’un contenu astrologique influe directement sur le succès que peut rencontrer un almanach et permet de formuler quelques hypothèses sur la réception de ses prédictions et pronostics par ses lecteurs.
Imprimeur connu pour ses convictions républicaines, Laurent-Antoine Pagnerre a voué ses presses à la propagation des idées démocratiques[20]. Comme beaucoup d’hommes de gauche, républicains ou libéraux, il estime que la popularité des almanachs pourrait être utilisée à meilleur escient qu’à la diffusion des superstitions astrologiques. En 1836, il décide ainsi de renouer avec une vieille tradition révolutionnaire et entreprend de réaliser un almanach qui servira d’instrument à l’éducation politique et culturelle du peuple. La première livraison s’ouvre sur un « avis de l’éditeur » dans lequel Pagnerre expose clairement le sens de sa démarche. Il s’y insurge contre la « foule de mensonges éhontés, de prédictions absurdes, d’anecdotes où la sottise le dispute à l’immoralité » qui constituent « les déplorables enseignements offerts au peuple chaque année, dans les almanachs de Mathieu Laensberg, Nostradamus, Larivey, Diable boiteux, et autres spéculations honteuses de l’ignorance et de la crédulité ». Son almanach, en revanche, prétend « contribuer à éteindre l’ignorance, à détruire les préjugés et à augmenter les connaissances les plus utiles à l’homme ». « L’almanach, ajoute-t-il, est le premier livre, le premier journal du peuple ; formant, pour ainsi dire, toute sa bibliothèque, il doit être tout à la fois une petite encyclopédie des sciences et de l’histoire, et un recueil intéressant d’enseignements utiles et de choses amusantes. » L’idée n’est certes pas nouvelle. Toutefois, constate Pagnerre, « plusieurs almanachs nouveaux ont été publiés ; mais ces petits livres, bien qu’ils continssent d’excellentes choses, n’ont pu atteindre le but qu’on se proposait. En sacrifiant le fond du vieil almanach, qui est mauvais, il fallait respecter la forme, qui est connue, et ne rien changer au prix. On ne l’a point fait[21]. » Conscient de ce que le respect de certaines traditions est l’une des clés du succès d’un almanach, Pagnerre donne au sien l’apparence d’un Liégeois des plus classiques, tant du point de vue de son format, de ses illustrations, que des trois titres sous lesquels il édite sa brochure : Double Almanach français ou le nouveau Nostradamus, Nouveau double Liégeois de Me Mathieu Laensberg et Triple Liégeois ou le nouveau Mathieu Laensberg. Cependant, fidèle à son projet, il n’insère aucune prédiction ni prophétie dans les volumes qu’il publie pour les années 1837 et 1838.
De manière surprenante, la livraison de l’année 1839 transgresse ces fermes principes et propose au lecteur un chapitre de « Prédictions générales de Me Mathieu Laensberg indiquant les variations du temps pour chaque jour de la présente année. Pronostications tirées de l’observation du soleil, de la lune, des étoiles, du ciel, des vents, etc. ». Les convictions de Pagnerre n’ont pourtant pas varié, et celui-ci tient toujours ces prédictions pour de « stupides mensonges, des préjugés aussi déplorables qu’absurdes ». Il croit bon, dès lors, d’expliquer le sens de sa démarche en citant quelques extraits d’une lettre que lui a adressée le maire d’un village de Seine-et-Oise. Ce dernier approuve et félicite l’imprimeur d’avoir emprunté le titre et la forme du vieil almanach pour mieux lutter contre les préjugés anciens. « Mais, nuance le maire, vous avez été moins heureux […] en supprimant, dès le début, les prédictions et les pronostics. » « Pour nos habitants des campagnes, ajoute-t-il, un almanach sans prédictions est nécessairement un almanach incomplet : ce n’est même pas un almanach, ce n’est qu’un livre. La première question qu’ils adressent toujours aux colporteurs est celle-ci, votre almanach prédit-il la pluie et le beau temps ? Et j’en ai vu plus d’un rejetant le vôtre parce qu’il ne contenait pas ces indications. » Aussi conseille-t-il à Pagnerre de ne pas écarter d’emblée ce puissant moyen de toucher les classes populaires et de publier à son tour des prédictions[22]. Que cette lettre soit authentique ou apocryphe importe peu. Sa publication nous laisse entrevoir les atermoiements d’un imprimeur confronté à la mévente de son almanach et obligé d’admettre, en dépit de ses convictions, que l’introduction d’un contenu astrologique assurera le succès commercial de son entreprise. Puisque ce sont des prédictions que le public populaire veut trouver dans les almanachs, il faudra bien se résoudre à les lui servir.
Au vrai, ce n’est qu’à contrecœur que Pagnerre s’y résout. Puisées aux mêmes sources que celles où s’alimentent tous les faiseurs d’almanachs, ses prédictions, annonce-t-il, « ne seront ni moins fausses ni plus vraies que les leurs, et si quelquefois nous rencontrons juste, ce sera purement l’effet du hasard et non le témoignage d’une prescience que personne au monde ne possède ». En effet, rappelle l’imprimeur, « les variations de la température sont déterminées par des causes générales ou locales, si nombreuses, si diverses et si instantanées, que la science de l’homme n’a pu et ne pourra jamais sans doute, les prévoir avec certitude, non pas une année, mais seulement une semaine à l’avance[23] ». Et pour mieux convaincre le lecteur attiré par les pronostics météorologiques de Mathieu Laensberg de la complète vanité de telles prévisions, il revient sur ce sujet à la fin de son almanach et confronte les prédictions atmosphériques du Véritable double Liégeois aux enregistrements officiels de l’Observatoire de Paris pour le mois de mars 1836. Bien évidemment, aucune concordance n’unit les deux tableaux[24]. Enfin, Pagnerre règle leur sort aux prophéties générales qui émaillent les almanachs : « Là, le grotesque le dispute à la niaiserie. En voyant tant de sottises accumulées en si peu de pages, nous sommes tentés pourtant de risquer une prédiction : c’est que le temps ne saurait être loin où l’empire des prédictions sera passé, et où il n’y aura plus de gens assez impudents pour en faire, ni de gens assez ignorants pour y croire[25]. »
Si les livraisons suivantes de son almanach ne contiennent pas d’aussi amples mises en garde, du moins un avertissement en deuxième page de couverture dénonce-t-il encore « ceux qui, sous divers titres, répandent chaque année, parmi les classes laborieuses des villes et des campagnes, une foule de mensonges éhontés, de grossières erreurs et d’anecdotes où la niaiserie le dispute à l’immoralité », ramenant ainsi à leur juste mesure les prédictions météorologiques de Mathieu Laensberg que Pagnerre s’est résolu à insérer dans son almanach. Quelques chapitres s’attachent également à combattre l’obscurantisme, comme ce « Petit dictionnaire des erreurs et des préjugés populaires » publié dans le volume de l’année 1842, qui évoque « la divination » et les « phénomènes naturels », rappelant que ni les astres ni la lune ne sont responsables du temps qu’il fera, pas plus que les éclipses ou les étoiles filantes ne sont sources de catastrophes ou de prodiges.
Toutefois, ce compromis passé entre les convictions de l’imprimeur et le goût de ses lecteurs ne semble pas suffire à assurer un niveau de ventes honorable à l’almanach de Pagnerre. En 1843, l’avertissement au lecteur disparaît. L’année suivante, le volume des prédictions double, passant de 12 à 24 pages sur un total de 150. Aux « Prédictions générales contenant les variations du temps de chaque quadrature de la lune », l’imprimeur ajoute une page de « Prédictions générales et particulières de Thomas-Joseph Moult » ainsi qu’un long chapitre de « Pronostics particuliers météorologiques pour la présente année, par maître Mathieu Laensberg, mathématicien[26] ». Certes, ces prévisions sont presque tautologiques lorsqu’elles annoncent, par exemple, que le printemps sera « froid au commencement, s’adoucira bientôt, et deviendra, vers la fin, chaud et très profitable aux biens de la terre ». Certes, l’on peut y déceler la trace des convictions démocratiques de Pagnerre lorsqu’il pronostique une « loi qui obligera tous les habitants d’un grand État à faire instruire les enfants, pour qu’ils apprennent à connaître mieux et à exercer plus scrupuleusement leurs droits et leurs devoirs[27] ». Mais, quelques pages plus loin, les prévisions pour l’hiver cèdent à l’emphase habituelle des prophéties d’almanachs : « Apparition d’un météore lumineux qui fera plus de peur que de mal. – Acte de dévouement d’une jeune fille du peuple, qui sera pour elle l’occasion d’un riche mariage. – Un trésor considérable sera découvert dans les murs d’une maison en ruines. – L’industrie utilisera une foule de choses qu’on avait jusqu’alors méprisées[28]. » En outre, l’imprimeur livre à ses lecteurs une belle illustration de ce que pouvaient être les « mensonges éhontés » et les « grossières erreurs » qu’il dénonçait quelques années plus tôt, en dressant un inventaire des « Prédictions particulières pour chaque mois de l’année, annoncées par les coups de tonnerre ». « Quand il tonne en Janvier, déclare-t-il avec le plus grand sérieux : chaleur, abondance de fruit et grands vents ; en Février : grande mortalité ; en Mars : grands vents, peu de fruits[29] », et le reste à l’avenant. Pour l’année 1845, Pagnerre ajoute encore un horoscope, décrivant l’apparence et le caractère des individus en fonction du signe du zodiaque de leur naissance. Tant et si bien que pour l’année 1847, les prophéties astrologiques et les prédictions diverses représentent 49 pages sur un total de 150, soit près du tiers de l’almanach. Le catalogue de la maison Pagnerre s’est par ailleurs étoffé de quatre nouveaux almanachs aux titres astrologiques : un Petit Liégeois de Michel Nostradamus, un Véritable Michel Nostradamus, ou le voyageur autour du monde, un Astrologue universel, ou le véritable triple Liégeois, par Me Mathieu Laensberg et un Véritable double Liégeois, par Me Mathieu Laensberg, ce dernier décliné en cinq versions d’épaisseurs différentes et vendues de 5 à 20 francs la centaine[30].
Si l’on fait crédit à Pagnerre de ne pas être guidé par un pur cynisme commercial, on peut émettre l’hypothèse que cette présence croissante de l’astrologie répond tout d’abord au choix délibéré de faire de ces titres les instruments d’une propagande la plus large possible. À défaut de lutter contre certaines superstitions, du moins ces brochures serviront-elles à diffuser les idées de la gauche dans les campagnes. L’édition de 1839 du Double Almanach français, par exemple, propose une « histoire de la révolution française » dont l’auteur justifie la formation du Comité de salut public et décrit la Constitution de 1793 comme « la plus parfaite qui jamais ait été donnée à un peuple[31] ». Cette dimension politique s’estompe cependant. À partir de 1844 le catalogue de la maison Pagnerre, qui propose notamment des œuvres de Lamennais, Louis Blanc ou Béranger, ne figure même plus sur la couverture intérieure. Il est possible aussi que cet almanach ait été finalement destiné au financement de l’activité politique de Pagnerre. Les procès intentés par le pouvoir royal[32] et l’édition d’ouvrages engagés – notamment d’un Almanach démocratique, qu’il publie à partir de 1839, et du Dictionnaire politique, paru en 1842[33] – destinés à un public plus restreint et donc nécessairement moins rentables, imposent de s’assurer une source de revenus abondante et régulière. Toutefois, entre 1847 et 1849, alors que Pagnerre est plus que jamais mobilisé par ses activités politiques, comme organisateur de la campagne des banquets puis, après la révolution de février 1848, comme secrétaire général du gouvernement provisoire et député à l’Assemblée constituante[34], et que l’élan de la révolution redonne espoir en l’éducation du peuple, la part consacrée à l’astrologie dans le Double Almanach français diminue de nouveau. Après son échec aux élections de mai 1849, Pagnerre met un terme à sa carrière politique et reprend la direction de son imprimerie. Sa maison d’édition n’a plus sa couleur militante de la décennie précédente, mais il s’attache à lui faire retrouver sa prospérité passée, jusqu’à devenir l’un des fonds de commerces les plus importants de la capitale[35]. De manière significative, l’astrologie fleurit de nouveau au long des pages de son Double Almanach. Horoscopes et prédictions particulières se joignent ainsi aux pronostics météorologiques pour constituer chaque année un ensemble d’une bonne quarantaine de pages, soit plus du quart de chaque livraison.
Après le décès de Laurent-Antoine Pagnerre, en 1854, son fils reprend son activité d’imprimeur-libraire. Si l’apparence des chapitres du Double Almanach français consacrés à l’astrologie ne change pas, leur contenu évolue néanmoins et les prophéties sont peu à peu remplacées par des proverbes et des recommandations morales ou de bon sens. Elles disparaissent définitivement à partir de 1861. Que cette évolution résulte des convictions du nouveau propriétaire de la maison Pagnerre ou de pressions exercées par l’administration impériale et sa Commission d’examen des livres du colportage, elle participe d’un mouvement plus large de recul des prophéties astrologiques dans les almanachs dans le courant des années 1850. En revanche, les prévisions météorologiques se maintiennent encore en bonne place dans les almanachs populaires, jusqu’au début du xxe siècle.
Les trois registres de l’astrologie des almanachs
Cet exemple confirme que les prédictions astrologiques des almanachs, au moins jusqu’au milieu du siècle, répondent bel et bien à une attente des lecteurs et qu’elles ne peuvent donc être réduites à un archaïsme entretenu par la routine des éditeurs. Si l’on se garde d’évacuer trop rapidement les questions que soulève cette attente en l’attribuant à l’arriération ou au caractère superstitieux de la paysannerie, il est alors possible, à partir des trois registres dans lesquels se déploie l’astrologie des almanachs, d’avancer trois hypothèses pour expliquer sa présence.
Le premier de ces registres est l’association des signes du zodiaque aux mois et aux saisons, qui inscrit le déroulement du temps dans un rythme scandant à la fois les cycles du cosmos et ceux de la nature. Il conduit à formuler l’hypothèse que la forme et le contenu des almanachs révèlent la permanence d’une culture astrologique ancienne dans les campagnes françaises du XIXe siècle. Toutefois, l’association des principales constellations et planètes à différentes parties du corps, aux tempéraments ou à la destinée des individus, fréquente dans les almanachs de la fin du Moyen-Âge et du début de l’Époque moderne, a disparu des publications du XIXe siècle. L’almanach témoignerait ainsi d’un renouvellement partiel des cultures populaires rurales : le zodiaque resterait un répertoire de signes permettant d’appréhender le déroulement du temps et le cycle de la nature à l’échelle d’une année, mais il aurait cessé d’être une clé d’identification des correspondances entre la vie terrestre et le cosmos.
Le registre des prévisions météorologiques conforte, dans une certaine mesure, cette hypothèse. La croyance en une influence des astres, et tout particulièrement de la lune, sur l’évolution du temps est à la fois ancienne et profondément ancrée dans la culture populaire rurale[36]. Les almanachs s’en font parfois les véhicules lorsqu’ils associent leurs pronostics aux phases de la lune, voire même font de celles-ci les causes des variations de temps, comme ce Grand Messager boiteux de Strasbourg qui annonce pour le mois de janvier 1814 : « Pleine lune le 6 à 7 h. 41 m. matin amène de la neige et du vent. Dern. Quartier le 13 à 9 h. 36 m. matin, dénote du froid et de la neige. Nouv. Lune le 21 à 2 h. 47 m. soir, promet un temps clair suivi de neiges et de tempêtes. Prem. Quartier le 29 à 2 h. 56 m. matin, promet un temps clair avec un froid sec[37]. » Le maire d’un village de Seine-et-Oise, dont Pagnerre reproduit la lettre afin de justifier l’introduction de pronostics météorologiques dans son Double Almanach français, attribue également l’attente de ces pronostics, pourtant fréquemment démentis, à des croyances anciennes : « Ce n’est pas pourtant qu’ils [les habitants des campagnes] aient une foi bien vive dans la prescience des astrologues de Liège, de Paris ou de Normandie ; non, la plupart même savent très bien que ces grands prophètes disent souvent, et fort souvent, le contraire de ce qui arrive, mais que voulez-vous, ils sont sous l’empire d’une erreur qui remonte à plusieurs générations[38]. »
Toutefois, dans la plupart des cas, les almanachs se contentent de pronostiquer le temps sans se préoccuper d’en justifier les variations. De même, l’attribution d’une partie de ces prédictions aux figures d’astrologues des siècles passés, et à Thomas-Joseph Moult en particulier, apparaît plus relever d’une convention formelle, propre au genre de l’almanach, que d’une affirmation positive à laquelle les lecteurs seraient invités à croire. La météorologie des almanachs pourrait alors répondre à une attente qui serait moins adossée sur des croyances anciennes que sur le désir croissant, de la part d’un monde rural qui rationalise peu à peu ses modes de production agricole, de disposer d’un moyen de prévoir le temps. C’est aussi ce qu’évoque le maire cité par Pagnerre lorsqu’il souligne l’importance qu’auraient de telles prévisions pour les habitants des campagnes : « En effet, si l’inclémence des saisons, si leur succession pouvait se prévoir avec un certain degré de précision, le laboureur, le vigneron, le jardinier, sauraient prendre des mesures qui préserveraient leurs produits d’atteintes fâcheuses ; ils modifieraient leurs opérations de culture, ils hâteraient ou retarderaient leurs récoltes, etc.[39]. » Ainsi, l’intérêt des lecteurs pour l’annonce des variations du temps dans l’année à venir ne témoignerait pas de la crédulité d’un lectorat dupe de ces pronostics, mais plutôt d’une forte attente de prévisions fiables à laquelle la science météorologique, encore balbutiante au XIXe siècle, n’est pas en mesure de répondre[40].
Enfin, il est possible d’avancer l’hypothèse que la présence de l’astrologie dans les almanachs ressort du registre de l’imaginaire et de la distraction. En effet, rien n’indique que les lecteurs tiennent pour véridiques les pronostics météorologiques qui leur sont proposés. La lecture de ces pages peut être distancée, intégrer une part de jeu et inciter le lecteur à vérifier, a posteriori, l’exactitude ou non des prévisions. L’expression « menteur comme un almanach », qui inspire même le titre de certaines publications, comme le Gros Menteur ou M. Laensberg, bavard sans pareil[41], suggère que cette lecture à distance peut faire l’objet d’une connivence implicite entre l’éditeur et le lecteur.
Les chapitres de prophéties se prêtent tout particulièrement à cette interprétation. Leur ton impersonnel et stéréotypé n’annonçant jamais des faits précis ou localisés, peut offrir un support à l’imagination, à la rêverie – comme cette annonce que « de grandes richesses englouties par la mer en seront retirées » ou d’un « acte de dévouement d’une jeune fille du peuple, qui sera pour elle l’occasion d’un riche mariage[42] » – ou aux frissons – comme ces « tempêtes violentes sur l’Océan qui occasionneront plusieurs naufrages et feront éprouver des pertes à quelques riches maisons de commerce[43] ». Certains almanachs jouent d’ailleurs ouvertement avec ce style prophétique et investissent le registre de l’humour, comme cet Almanach astrologique parisien qui annonce pour le mois de janvier 1848 : « Un fonctionnaire, investi d’une des plus hautes charges de l’État, fera imprimer la collection de ses harangues annuelles : elle se composera d’un seul discours de 40 lignes avec 40 pages de variantes. – Rhumes de cerveau contagieux qui séviront sur l’Académie française. – Une mort subite empêchera un grand écrivain de devenir immortel[44]. » D’autres encore tournent en dérision l’emphase prophétique des almanachs, comme ce Mathieu Laensberg des cultivateurs pour l’année 1849 qui déclare doctement : « Il est très certain qu’en 1849, ce qui arrivera, arrivera. On ne verra pas les vaches danser la carmagnole, ni les ânes jouer du violon. Mais tous les bâtons auront deux bouts, les cercles seront ronds, les carrés auront quatre côtés[45]. »
Finalement, l’astrologie des almanachs populaires du XIXe siècle ne se présente pas comme un système établi de prévision du futur pas plus qu’elle n’invite le lecteur à croire positivement dans la possibilité de lire l’avenir dans les astres. Elle s’apparente plutôt à un genre littéraire, une forme rustique de littérature d’anticipation, possédant ses codes, son style propre et ses personnages récurrents ; un genre qui vise à piquer la curiosité du lecteur pour stimuler son imagination, ses craintes ou ses espoirs, ou plus simplement à le distraire et à l’amuser. Son succès repose à la fois sur la diffusion large du proto-média de masse qui la porte, et sur le fait qu’elle mobilise un répertoire de signes – le zodiaque, les grandes figures d’astrologues, l’emphase prophétique… – qui renvoient à un mode de représentation du monde qui tend à disparaître, mais dont les signifiants trouvent encore un écho dans la culture populaire rurale.
[1]. Voir Hervé Drévillon, Lire et écrire l’avenir. L’astrologie dans la France du Grand siècle (1610-1715), Seyssel, Champ Vallon, 1996.
[2]. Auguste Denis, Recherches bibliographiques et historiques sur les almanachs de la Champagne et de la Brie, Châlons-sur-Marne, 1880, p. iv.
[3]. Voir Geneviève Bollème, Les Almanachs populaires aux xviie et xviiie siècles. Essai d’histoire sociale, Paris, La Haye, Mouton, Livre et sociétés, 1969, p. 14-18 ; Roger Chartier, Lectures et lecteurs dans la France d’Ancien Régime, Paris, Seuil, 1987, p. 110-115 et Robert Mandrou, De la culture populaire aux xviie et xviiie siècles. La Bibliothèque bleue de Troyes, Paris, Stock, 1964, p. 31-32.
[4]. Sous la côte 8-V-529 (299).
[5]. David Bellos, « La conjoncture de la production », Henri-Jean Martin et Roger Chartier (dir.), Histoire de l’édition française, t. II : Le livre triomphant, Paris, Promodis, 1984, p. 552.
[6]. Frédéric Barbier, « Les innovations technologiques », ibid., p. 545-551.
[7]. Dominique Kalifa, La Culture de masse en France, 1860-1930, Paris, La Découverte, 2001, p. 27.
[8]. Jean-Jacques Darmon, Le Colportage de librairie sous le Second Empire, grands colporteurs et culture populaire, Paris, Plon, 1972, p. 294-295.
[9]. Bibliographie de la France ou journal général de l’imprimerie et de la librairie, Paris, Pillet, 1842.
[10]. F. Barbier, « Les innovations technologiques », op. cit., p. 551.
[11]. F. Barbier, « L’économie éditoriale », H.-J. Martin et R. Chartier (dir.), Histoire de l’édition…, t. II, op. cit., p. 567.
[12]. Ces titres sont tirés du répertoire des almanachs conservés par le service des recueils de la Bibliothèque nationale de France.
[13]. G. Bollème, Les Almanachs populaires…, op. cit., p. 18.
[14]. « Déclaration des imprimeurs de Paris, 1832 », Archives nationales (AN), F/18 (II)/22.
[15]. « Déclaration des imprimeurs de Paris, 1841 », AN, F/18 (II)/28.
[16]. Ibid.
[17]. Ibid.
[18]. « Météorologie » et « Pronostics généraux et particuliers pour 1824 », L’Astrologue lillois ou le nouveau Matthieu Laensberg, pour l’an bissextile 1824, Lille, Vanackere fils, 1823, p. 6 et 33-34.
[19]. « Prédictions particulières », L’Astrologue normand ou le gros Matthieu Laensberg, à l’usage des habitans des villes et des campagnes pour l’année 1823, Rouen, Lecrêne-Labbey, 1822, non paginé.
[20]. Hélène Landre, « Laurent-Antoine Pagnerre (1805-1854) : le combat pour la république d’un libraire éditeur oublié », Trames, n° 10, 2002, p. 325.
[21]. « Avis de l’éditeur », Double Almanach français ou le nouveau Nostradamus, pour l’an 1837, Paris, Pagnerre, 1836 (non paginé).
[22]. « Des prédictions », Double Almanach français… pour l’an 1839, Paris, Pagnerre, 1838 (non paginé).
[23]. Ibid.
[24] « Prédictions », ibid., p. 234-235.
[25]. Ibid.
[26]. Double Almanach français… pour l’an 1844, Paris, Pagnerre (non paginé).
[27]. Ibid.
[28]. Ibid.
[29]. Ibid.
[30]. Bibliographie de la France…, op. cit., 1842.
[31]. Claudon, « Histoire de la révolution française », Double Almanach français… pour l’an 1839, Paris, Pagnerre, p. 184.
[32]. H. Landre, « Laurent-Antoine Pagnerre… », op. cit., p. 324.
[33]. Dictionnaire politique, encyclopédique du langage et de la science politique, Paris, Pagnerre, 1842.
[34]. H. Landre, « Laurent-Antoine Pagnerre… », op. cit., p. 330-345.
[35]. Ibid., p 347-348.
[36]. Voir Pierre Saintyves (Émile Nourry), L’Astrologie populaire étudiée spécialement dans les doctrines et les traditions relatives à l’influence de la Lune. Essai sur la méthode dans l’étude du folklore des opinions et des croyances, Paris, éditions du Rocher, 1989 [1re édition : Paris, J. Thiébaud, 1937].
[37]. Le Grand Messager boiteux de Strasbourg, almanach historique, moral et récréatif pour l’an de grâce 1814, Strasbourg, Paris, Le Roux, Montaudon, 1813 (non paginé).
[38]. « Des prédictions », Double Almanach français… pour l’an 1839, Paris, Pagnerre, 1838 (non paginé).
[39]. Ibid.
[40]. Le succès des prédictions de Mathieu de la Drôme et de son almanach publié de 1863 à 1939 met également en lumière cette attente. Voir Fabien Locher, Le Nombre et le Temps, la météorologie en France (1830-1880), thèse de doctorat, Paris, EHESS, 2004, p. 290-322.
[41]. En 1851, par exemple, l’imprimeur troyen Baudot publie un almanach de 336 pages sous deux titres : le Bavard pour 1852 et le Grand Menteur pour 1852. L’Almanach M. Laensberg, bavard sans pareil est publié à Nancy, par Hinzelin, de 1855 à 1885.
[42]. Pronostics particuliers météorologiques pour la présente année, par maître Mathieu Laensberg, mathématicien », Double Almanach français… pour l’an 1844, Paris, Pagnerre, 1843 (non paginé).
[43]. « Prédictions pour chaque mois de l’année 1847 », Double Almanach français… pour l’an 1847, Paris, Pagnerre, 1846 (non paginé).
[44]. Almanach astrologique, magique, prophétique, satirique et des sciences occultes… pour 1848, Paris, Comon et Cie, 1847, p. 57.
[45]. Le Mathieu Laensberg des cultivateurs pour l’année 1849, Évreux, A. Hérissey, 1848, p. 7.
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