Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
vendredi 31 octobre 2025
jacques halbronn L'instrumentalisation des constitutions, des lois par des populations venues d'autres continents
jacques halbronn L'instrumentalisation des constitutions, des lois par des populations venues d'autres continents
En 1789, en 1830, en 1848, en 1871, en 1905, en 1940, en 1946, en 1958, la population française ne comportait que très peu de citoyens nés hors d'Europe et n'appartenant pas au monde judéo-chrétien. L'arrivée de mulsulmans, d'Africains, d'Asiatiques à partir des années 60 du XXe siècle génére une distorsion anachronique. Encore en 1958, l'Algérie n'était pass indépendante pas plus que les pays englobés dans l'Afrique Centrale et Occidentale Française, qui ne comptaient qu'un majorité d' indigénes, au physique très différent du physique caucasien. L'acquisition de la langue française était elle en mesure d'occulter de tels décalages raciaux, religieux, ethniques?
En 1791, on distinguait nettement l'hexagone et ses colobies:
Sur le web
Préalbule 1791
Distinction du Royaume et de l'Empire français
La Constitution disposait, à l'alinéa 2 de l'article 8 de son titre VII, que : « Les colonies et possessions françaises dans l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, quoiqu'elles fassent partie de l'Empire français, ne sont pas comprises dans la présente Constitution ». Ce faisant, elle distinguait l'Empire français du Royaume proprement dit. L'Empire français comprenait le Royaume, d'une part, et les « colonies et possessions françaises », d'autre part. Celles-ci, bien que faisant, pour ainsi dire, « partie [intégrante] de l'Empire français », étaient considérées comme « extérieures » au Royaume proprement dit. Il en résultait qu'elles étaient distraites de l'empire de la Constitution. Était ainsi énoncé le principe dit de la spécialité de législation.
En 1946; le préambule se déclare marqué par les événements récents de l'Occupation allemande
Préambule 1946
Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le Peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
En 1958, la Constitution n'avait pas prévu à la suite de la décolonisaiion le phénoméne de l'immigration d'Afrique et d'Asie, sorte de colonisation à rebours. intégrand des pouplations étrangères non point par leur religion mais par leur aspect physique explicite quant à leur origine et non susceptible de correction et d'assimilation.
Préambule 1958
ARTICLE PREMIER.
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
ARCHIVES Loi constitutionnelle de juin 58 sous la IVe République en prélude à une nouvelle constitution:
"La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.Conformément à la loi constitutionnelle du 3 juin 1958, le projet de constitution est établi par le gouvernement sous l'égide du président du Conseil Charles de Gaulle et de Michel Debré. Il est ensuite soumis à l'avis du Comité consultatif constitutionnel, composé de membres du Parlement et de personnalités nommées par l'exécutif, et à l'avis du Conseil d’État. Le projet définitif est adopté en conseil des ministres le 3 septembre 1958, et présenté le lendemain par Charles de Gaulle sur la place de la République, à Paris avant sa mise à référendum, imposée par la loi constitutionnelle[1].
jeudi 30 octobre 2025
jacques halbronn Psychosociologie Les processus collectifs de différenciation et de protection entre hommes et femmes.
jacques halbronn Psycholinguistique. Les processus collectifs de différenciation et de protection entre hommes et femmes.
Que dire des nuisances sonores produites en permanence par les femmes (cris, hurlements, ricanements, rires à tue tête) d'une part et du caractère narcissique des propos tenus s'articulant sur le possessif, le moi je, le mon et ce ton qui indique que l'on domine l'autre. A cela vient s'ajouter un rejet brutal de toute nuisance olfactive, générant moult grimaces et froncements, à l'encontre de la gent masculine qui "pue", qui ne se lave pas etc. On avouera que tout cela additionné fait obstacle à l'accueil paisible d'autrui. Il conviendrait d'ailleurs de filmer les groupes pour mettre en évidence un tel mode de comportement pour qu'il y ait prise de conscience. Il serait bon que l'éducation des petites filles ait pour objet de juguler de tels modes de relation à autrui, fondés sur la moquerie. Tout est prétexte entre femmes à s'esclaffer, à glousser pour un rien tant cela est source de plaisir, de jubilation. Il est possible d'ailleurs qu'il y ait là un retour du refoulé, une désinhibition en réaction à des traitements mal vécus par le passé, du genre "sois belle et tais toi". .
Les clivages majeurs et indépassables ne sont pas de race, de langue ou de religion mais de sexe d'autant que les hommes apprendront toujours mieux,à l'avenir, à se satisfaire d'une autonomie corporelle et psychique. Selon nous, si les femmes protégent instinctivement la Société de nuisances à caractère hygiénique, elles se révélent incapables de détecter à temps les aberrations affectant des systèmes, des dispositifs, des réglements, des routines, des coutumes et donc elles ne sont pas aptes à repérer efficacement et utilement les risques de dysfonctionnement si ce n'est en étant coachées par des hommes. C'est ainsi que les mesures prises pendant la période COVID ont eu des effets castastrophiques au niveau économiuque, avec l''explosion de la dette.
Sur le web
"Au total, l'Insee estime (...) que "comptablement, un confinement d’un mois aurait un impact de l’ordre d’une douzaine de points de PIB trimestriel en moins (soit 3 points de PIB annuel)".
Force est de constater que l'on arrive bien plus facilement à un consensus au sujet des odeurs qu'en ce qui concerne le diagnostic d'erreurs d'ordre structurel, ce qui est réservé à une élite. Les réactions/ réponses aux stimuli olfactifs sont bien plus évidentes pour le grand public que celles relatives aux risques de dysfonctionnement des dispositifs mis en place. Cela pourrait être mis en évidence par les neuro-sciences/
Il y a certes dans un tel constat la mise en évidence d'une complémentarité mais cela ne justifie pas pour autant une vie commune, en raison des différences de sensibilité, de sensorialité. Les femmes ont un double probléme, de fond et de forme: à un matériau de médiocre qualité, elles ajoutent le handicap de le mettre en avant, de l'exhiber, en ne controlant pas le débit sonore ni l'impact public de leurs propos (ce qui est révélé notammment par l'usage des téléphones portable et la pratique des transports en commun.
JHB 30 10 25
Jacques halbronn Bible. Le Livre de la Sagesse (de Salomon) comme traitant de l'Astrologie.
Jacques halbronn Bible. Le Livre de la Sagesse (de Salomon) comme traitant de l'Astrologie.
Il s'agit d'un texte ne figurant pas dans au canon de la Bible hébraïque ni dans la Bible protestante. Il aborde la question des espris ainsi que celle des astres mais aussi celle de la descendance d'Adam. Nous avons identifié des recoupements avec nos travaux en son chapitre VII, aux versets 17-19, notamment la formule "le commencement, la fin et le milieu des temps", ce "milieu" correspondant à 45° (90/2) On est incité à "comprendre la structure de l'Univers" et pas simplement le respect de quelque "commandement" d'ordre moral : ici religion et science convergent, ce qui n'est pas vraiment explicite dans le Décalogue.
17 C’est lui qui m’a donné une connaissance exacte du réel, pour que je comprenne la structure de l’univers et l’activité des éléments,
18 le commencement, la fin et le milieu des temps, l’alternance des solstices et le changement des saisons,
19 le cycle des années et la position des astres
Au chapitre IX, il est dit que l'homme (Adam), apparu dans Genése a été chargé d'une mission spéciale:
«Dieu des pères, Seigneur de miséricorde, qui avez fait l'univers par votre parole,
et qui, par votre sagesse, avez établi l'homme (Adam) pour dominer sur toutes les créatures que vous avez faites,
Ch VII
Chapitre 7
1 Je suis moi-même un mortel, semblable à tous et descendant du premier (Adam) qui fut formé de terre.(..)
14 la Sagesse est pour les hommes un trésor inépuisable, ceux qui l’acquièrent gagnent l’amitié de Dieu, car les bienfaits de l’éducation les recommandent auprès de lui.
15 Que Dieu m’accorde de parler comme je comprends, et de concevoir une pensée à la mesure de ses dons, puisque lui-même guide la Sagesse et dirige les sages ;
16 car nous sommes dans sa main : nous-mêmes, nos paroles, toute notre intelligence et notre savoir-faire.
17 C’est lui qui m’a donné une connaissance exacte du réel, pour que je comprenne la structure de l’univers et l’activité des éléments,
18 le commencement, la fin et le milieu des temps, l’alternance des solstices et le changement des saisons,
19 le cycle des années et la position des astres,
Chapitre 9
1 «Dieu des pères, Seigneur de miséricorde, qui avez fait l'univers par votre parole,
2 et qui, par votre sagesse, avez établi l'homme pour dominer sur toutes les créatures que vous avez faites,
3 pour régir le monde dans la sainteté et la justice, et exercer l'empire dans la droiture du coeur,
4 donnez-moi la Sagesse qui est assise près de votre trône, et ne me rejetez pas du nombre de vos enfants.
5 Car je suis votre serviteur et le fils de votre servante, un homme faible, à la vie courte, et peu capable de comprendre le jugement et les lois.
6 Quelqu'un serait-il parfait parmi les enfants des hommes, s'il manque de la sagesse qui vient de vous, il sera compté pour rien.
7 Vous m'avez choisi pour régner sur votre peuple, et juger vos fils et vos filles.
8 Et vous m'avez dit de bâtir un temple sur votre montagne sainte, et un autel dans la cité où vous demeurez, sur le modèle du saint tabernacle que vous avez préparé dès l'origine.
ch XIII
01 De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan" (cf c.r . André Dupont-Sommer et la Sagesse de Salomon par Marc Philonenko : Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1984 128-1
Conclusion : l'on peut penser que la raison de l'exclusion dans le canon juif (et protestant) du Livre de la Sagesse tient à une volonté de se démarquer de l'Astrologie. En fait, le premier chapitre de la Genése est tout à fait en phase avec les passages que nous avons signalés mais une grande partie de ce Livre donne une image différente de la divinités, notamment lors du dialogue entre "Dieu" et Abraham au sujet du sort de Sodome. On retrouve d'ailleurs une telle dualité dans le chapite XXXI du Livre de Jérémie opposant Ancienne et Nouvelle Alliance, cette dernière correspondant aux thèses du Livre de la Sagesse et de Genése I, 1. Quant au mot Sagesse , on le retrouve dans le traité astrologique d'Abraham Ibn Ezra (cf notre édition Retz, 1977 et Abraham Ibn 'Ezra, astrologue par Jacques Halbronn, Revue des études juives Année 1977 136-3-4 pp. 527-528), Réshit Hokhma, que nous avions rendu par "Commencement de la Sapience des signes" car pour nous Sagesse renvoie à Astrologie et l'on pourrait considérer que Philosophie, à savoir Amour de la Sagesse, renvoie à Astrologie.
Wikipedia
"Dans la Kabbale, Chokmah (transliteration de חכמה, « sagesse »), aussi chochmah ou hokhmah, est l'avant-dernière Sephira. Dans la mystique juive du Zohar, c'est la première étape de transformation des émanations d'Or Ein Soph, après leur manifestation initiale par Kether. C'est donc la première étape de la création active, mais à ce stade, le monde est encore indifférencié"
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JHB 30 10 25
mercredi 29 octobre 2025
jacques halbronn Astrologie septénale. Dialectique entre Réformatage et Déformation; Le dilemme.
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jacques halbronn Astrologie septénale. Dialectique entre Réformatage et Déformation; Le dilemme.
Il nous faut revenir sur l'alternance des phases. La phase 45 comme nous l'appelons désormais est une déformation et la phase Zéro non pas tant une formation qu'une Réformation, un reformatage.
En effet, notre monde terrestre actuel est le fait d'un reformatage d'une matière première céleste. Dès lors, la phase Zéro consacre un tel processus, en tant que point de départ même si l'on sait que cette phase a constitué une transformation, une transmutation. La phase Zéro ne correspond donc pas au premier mobile et autre "big bang" mais à la Création au sens de Genése I,1. laquelle reléve de la Post-Nature. Dès lors, la phase 45 est à appréhender en tant que Déformation et non comme une Réformation.
La déformation n'est pas dotée des moyens propres à la Réformation. Elle est à relier au Droit et à ce qu'il comporte de factice, d'artificiel. Seul Adam est capable de reconstituer le plan Divin (cf Livre de la Sagesse (de Salomon, Ch. IX) Salomon s'adressant à "Dieu" (cf le Livre de Job)
09 Or la Sagesse est avec toi, elle qui sait tes œuvres ; elle était là quand tu fis l’univers ; elle connaît ce qui plaît à tes yeux, ce qui est conforme à tes décrets."
10 Des cieux très saints, daigne l’envoyer, fais-la descendre du trône de ta gloire. Qu’elle travaille à mes côtés et m’apprenne ce qui te plaît.
11 Car elle sait tout, comprend tout, guidera mes actes avec prudence, me gardera par sa gloire.
12 Alors mes œuvres te seront agréables, je jugerai ton peuple avec justice, et serai digne du trône de mon père.
13 Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ?"
On comprendra que seul l'homme doté de cette Sagesse sera capable de procéder à l'entreprise voulue par la phase de réformation de Saturne. Cet homme doit descendre d'Adam (cf généalogie de l'Evangile de Luc), celui qui est souvent désigné comme "Fils de l'Homme", traduction pouvant induire en erreur. Si nous étions tous "Fils de l'homme", à quoi bon une telle formule? C'est au sein du monde juif que naissent les "fils de l'homme", ce qui ne fait pas de chaque juif un "Ben Adam", s'il n'a pas accès à la Sagesse Autrement dit, le reformatage est déjà une déformation mais dans l'esprit de la Création..
JHB 29 10 25
mardi 28 octobre 2025
jacques halbronn Paléoanthropologie et « dessein intelligent « Enjeux linguistiques et astrologiques
jacques halbronn Paléoanthropologie et « dessein intelligent « Enjeux linguistiques et astrologiques.
La Recherche astrologique est confrontée au tabou du « dessein intelligent » considéré comme pseudo -scientifique. On tombe de Charybde en Scylla vu que les deux voies qui s’offrent à elles sont piégées: que l’on cherche à fonder l’astrologie dans le champ de la « Nature » ou que l’on fasse intervenir la mise en place d’un plan au lieu d’un processus évolutif.
Sur le web
« Le dessein intelligent (intelligent design en anglais) est une théorie pseudo-scientifique selon laquelle « certaines observations de l’Univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause « intelligente » que par des processus non dirigés tels que la sélection naturelle. »
La démarche qui est la nôtre depuis une quarantaine d’années (cf notre essai ‘La pensée astrologique » in Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact 1986 et notre mémoire Linguistique de L’erreur
et Epistemologie Populaire. sous la direction de Louis Jean Calvet . Paris V ( Scribd https://fr.scribd.com › document › jacques-HALBRON…) s’inscrit dans une paléoanthropologie visant à montrer le recours à des schémas, à des structures, avec un biais symétrique, ce qui n’est pas étranger au sttucturalisme si ce n’est que nous accordons la plus grande importance à la conception, à l’évolution et à la corruption des systémes, due au mimétisme.
Nous pensons que la constitution, la composition de systémes est le fait d’une élite, ce qui renvoie au « dessein intelligent ». Nous avons dans un précédent article voulu montrer que le systéme solaire n’avait pas été le fait d’une évolution/ diachronie « naturelle » mais bien plutot d’une construction synchronique. Epistémologiquement, cela signifie que l’on peut espérer reconstituer des états antérieurs en pariant sur l’instauration de cohérences internes, à partir de bribes, de fragments, à la Cuvier. Nous avons abandonné la méthodologie historique traditionnelle (cf Le Monde Juif et l’Astrologie. Histoire d’un vieux couple, Ed Arché, Milan, 1985) pour une recherche en paléo-anthropologie. Dans le cas de nos différents terrains d’exploration, nous avons pris conscience des limitations empiriques de l’historiographie et avons décidé de nous aventurer plus en amont , tant en linguistique qu’en astrologie ou en judéologie (étude du phénoméne « juif » dans son ensemble), ce qui nous aura conduit à rendre obsolétes bien des travaux antérieurs se limitant à ordonner les traces, les données disponibles sans en tirer toutes les conséquences logiques. D’où notamment l’émergence de notre Astrologie Septénale. Selon nous, l’avenir de la Recherche Astrologique passe par une forme de créationisme, c’est à dire la thèse d’une construction, d’une architecture modifiant radicalement la question de la causalité au prisme de la cyclicité.
«
JHB 28 10 25
Jacques halbronn Psychosociologie; Le nouvel art de la communication. Donner son nom suffit désormais
Jacques halbronn Psychosociologie; Le nouvel art de la communication. Donner son nom suffit désormais
De nos jours, la carte de visite apparait comme le seul mode de communication, la clef pour entrer dans le monde d'une personne donnée en ce qu'elle doit permettre de recourir aux moteurs de recherche et qu'elle doit signaler les supports sur lesquels celle-ci a coutume de s'expliquer, notamment sur les réseaux sociaux et autres plateformes Nous fournirons donc ci dessous notre propre cas à titre d'illustration, d'exemple.
Jacques halbronn,
Revue astro-prophétique; SCRIBD, hommes et faits, ARKA, Ayanamsa, CURA, Encyclopaedia Hermetica (Ramkat); Face Book, Album des astrologues (FB), Téléprovidence-You Tube, NOFM Unblog; Café philo Mcdo/ Propheties.It, BINA, Aster Center, Ayanamsa, et Editions Eric Le Nouvel,
JHB 28 10 25
La France de la préhistoire Romain Pigeaud La tyrannie du cerveau Jean-Jacques Hublin Brève histoire des origines de l’humanité
Les nouveaux livres de la sélection 2024
La France de la préhistoire
Romain Pigeaud La tyrannie du cerveau
Jean-Jacques Hublin Brève histoire des origines de l’humanité
Les hommes fréquentent notre territoire depuis au moins 1,2 million d’années. Du Paléolithique jusqu’à la fin de l’Âge du bronze (autour de 800 ans avant notre ère), ce livre raconte comment les différentes vagues de peuplement (Homo heidelbergensis, Neandertal puis Sapiens), venues d’Europe centrale ou du Proche-Orient, ont remodelé ce qui deviendra la France. L’angle choisi est original : des chapitres thématiques (sur le mode de vie, les industries, le traitement des morts, la violence et les inégalités sociales, le statut des femmes, les mythes et les croyances) autorisent un point de vue global sur la manière dont les sociétés ont évolué, de quelle manière elles se sont affrontées ou métissées, pour investir en définitive tout un espace géographique dont elles ont remodelé les paysages. C’est la « grande chaudière » dont parle Ernest Renan, d’où sortira plus tard la France.
Un livre qui va devenir une référence pour les passionnés de préhistoire française (et d’ailleurs). Pour Passionnés Écrit par l’un de nos plus grands paléoanthropologues, La tyrannie du cerveau retrace l’histoire de l’évolution humaine comme jamais auparavant, et explore les mécanismes profonds qui ont façonné les humanités du passé.
L’évolution du cerveau humain et la quête incessante d’énergie ont toujours été intimement liées, influençant non seulement nos comportements, mais aussi la manière dont nous élevons nos enfants et transformons notre cadre de vie. Depuis les premières migrations hors d’Afrique jusqu’aux révolutions agricoles et industrielles, biologie et culture n’ont cessé d’interagir. En façonnant leur environnement, les humains fabriquent en réalité leur propre évolution. Cet ouvrage offre une perspective unique pour comprendre comment l’humanité a surmonté les défis du passé et comment son évolution peut éclairer notre futur. Un livre essentiel pour quiconque s’interroge sur les origines et le devenir de l’humanité.
Vous saviez que le cerveau était non seulement votre patron mais aussi le moteur principal de notre évolution ?
Pour passionnés
Le Dessein Intelligent : un" déguisement du créationnisme avec des habits scientifiques"
Dessein Intelligent – Intelligent Design
Le Dessein Intelligent : un déguisement du créationnisme avec des habits scientifiques
En 1987, aux Etats-Unis, le créationnisme a essuyé un revers dans sa lutte
contre le darwinisme : un procès retentissant opposant les
deux parties s’est soldé par l’interdiction d’enseigner le créationnisme dans les écoles.
Publication en 1989 du livre « Of pandas and people » de Percival Davis et Dean H. Kenyon
L’explication
Dessein Intelligent – Une entité supérieure crée le monde.
Par décision de la Cour Suprême, il a été jugé que seules les théories scientifiques devaient être enseignées dans les établissements publics et que le créationnisme, étant une religion, ne pouvait figurer au programme scolaire.
Le premier amendement de la Constitution américaine stipule en effet qu’aucune loi ne peut promouvoir une religion.
Les créationnistes, voyant qu’ils ne pourraient plus avancer dans cette direction, ont changé de cap.
La « nouvelle théorie » créationniste, le Dessein Intelligent, ou Intelligent Design, a donc tenté de présenter ses arguments de manière plus « scientifique »…
Repartant en guerre contre la théorie de l’évolution, ces « nouveaux créationnistes » ont enlevé toute notion de Dieu de leur vocabulaire… sans changer le fond de leurs pensées !
Cela nous donne des notions assez surréalistes :
– l’évolution est guidée par un être supérieur, il y a un dessein intelligent dans l’univers
– la vie humaine est trop complexe pour être le fruit du hasard
– la théorie de l’évolution est trop frustre pour expliquer la complexité de la vie. La meilleure hypothèse alternative, c’est qu’une intelligence supérieure, extraterrestre ou divine, l’a organisée.
– il y a tellement de choses belles dans la nature que c’est forcément une force intelligente qui dirige tout cela…
Il suffit de remplacer les notions de force ou Dessein Intelligent par le mot Dieu pour retrouver tous les arguments des créationnistes 30 ans en arrière…
La critique
Comme le créationnisme, cette ‘ »théorie » est indémontrable… et anti-scientifique.
En effet, pour valider une théorie scientifique, celle-ci doit être réfutable, c’est-à-dire que l’on peut reproduire les expériences, et observer les faits qui ont servi à sa construction, vérifier les hypothèses…
Avec le Dessein Intelligent rien de tout cela n’est possible.
Même sentence que pour le créationnisme, cette « théorie » n’est en fait qu’une simple vue de l’esprit.
Les protagonistes
Le livre Of Pandas and people de Percival Davis et Dean H. Kenyon est devenu une véritable Bible pour les adeptes du Dessein Intelligent.
Le biologiste Michael Behe (Université de Pennsylvannie) est devenu le défenseur officiel du mouvement créationniste. Il proclame haut et fort que sa théorie est scientifique, avec des arguments pour le moins étranges.
« Je suis parvenu aux conclusions du Dessein Intelligent en me fondant sur des facteurs théologiques, logiques et scientifiques »…
Bref, n’ayant pas d’explication au mécanisme de l’évolution, il se réfère à sa logique (?), aux théories religieuses et… scientifiques… Sur ce dernier point on ne peut que douter, car la pseudo-théorie du Dessein Intelligent n’a jamais réussi à être publiée dans une revue scientifique digne de ce nom. A vrai dire, elle n’a jamais pu dépasser le stade de la première lecture !
Actuellement
– On trouve la majeure partie des tenants de cette hypothèse dans les milieux protestants fondamentalistes de l’Amérique du Nord. Mais il faut noter que les extrémistes de tous bords se retrouvent pour approuver ou simplement « laisser faire » cette théorie qui, pour eux, est anti-évolutionniste, donc bonne.
– Redoublant d’effort pour faire enseigner le Dessein Intelligent dans les écoles américaines, au même titre que le Darwinisme, Michael Behe défend ses théories dans un procès intenté par des familles contre le bureau d’éducation locale. Ce dernier avait mis au programme des écoles, le Dessein Intelligent. A noter, le 20/12/05, le juge a tranché : l’Intelligent Design ne sera pas enseigné dans les écoles.
– A noter l’appui opportun de Georges W. Bush qui déclare dans la presse que « la présentation des différentes écoles de pensées fait partie de l’éducation »… ce qui sous-entend que le Darwinisme, comme l’Intelligent Design, ne sont que des écoles de pensées !
– 2007 en France Le créationnisme musulman, tente également une percée en France : début janvier , des centaines d’établissements scolaires français ont reçu gratuitement dix mille exemplaires d’un ouvrage, « L’Atlas de la Création », signé Harun Yahya (pseudonyme d’Adnan Oktar), un « intellectuel » turc auteur de dizaines d’ouvrages depuis les années 1980. L’Education Nationale a réagi sainement en interdisant la mise à disposition de ce livre aux écoliers…
A lire :
Un nouveau dossier sur les mensonges sur la théorie de l’évolution : des réponses aux créationnistes qui font dire n’importe quoi à Darwin et aux évolutionnistes.
jacques halbronn Instrumentalisation des paraboles bibliques à conotation astrologique.
jacques halbronn Instrumentalisation des paraboles bibliques à conotation astrologique.
Il nous semble naîf de considéter comme un narratif ce qui n'est que parabole; Le cas d'Adam et du Paradis Perdu est emblématique. On voit ce thème largement exploité par la Théologie de l'Unification (Moon) cf infra) laquelle vise à disqualifier les Juifs et à centrer désormais la dynamique vers le monde asiatique, tout en convertissant des Occidentaux à une telle approche. La notion de chute est instrumentalisée à l'envi dans cette optique.On peut se demander si la notion de parabole n'est pas restée quelque peu étrangère au monde asiatique(cf Les paraboles bibliques, modèles littéraires et culturels pérennes par Magdalena Delescu)
sur le web
"On note une certaine " tension : d’une part, le fondamentalisme : ce que la Bible raconte est une vérité historique absolue de laquelle on ne doit rien douter ; et d’autre part, le rationalisme : la Bible n’est qu’un mythe et l’Homme est le seul maître de l’Histoire."
Sur le web
"Les Principes divins (datant des années 50) se présentent comme la suite inspirée des écrits sacrés judéo-chrétiensIls affirment que Dieu, en créant l'homme et la femme, avait pour but de s'incarner en eux et de vivre avec eux une relation d'amour parent-enfants, que la chute d'Adam et Ève a été un drame absolu puisque l'amour dans ce premier couple a été vécu centré sur Satan, au lieu d'être centré sur Dieu, puis transmis à ses descendants ; dès cet instant, Dieu a travaillé avec toutes les grandes figures de l'Ancien Testament pour réunir les conditions lui permettant d'envoyer un nouvel Adam et une nouvelle Ève. Il a ainsi préparé le peuple juif pendant quatre mille ans, pour recevoir et accueillir le Christ ou le Messie, ce nouvel Adam, venu pour vivre et non pas pour mourir, mais celui-ci a été tué au lieu d'être accueilli. Selon les Principes, il a ressuscité spirituellement ; Dieu a dû alors préparer un autre peuple, le peuple coréen, pour envoyer, deux mille ans plus tard, un troisième Adam, avec ce même but d'épouser une nouvelle Ève, réalisant ainsi les noces de l'Agneau dont parle l'Apocalypse".
Prendre le corpus biblique comme un tout d'un seul tenant va à l'encontre de notre approche critique laquelle oppose notamment le Chapitre premier du Livre de la Genése avec le IIIe chapitre du Livre de l'Exode, soit les deux premiers volets d'un Pentateuque, servant de base à la liturgie hebdomadaire de la synagogue.
Dans le premier cas, est campé un dieu (Elohim) créateur du Ciel et de la Terre; instaurant tout un systéme/plan "divin" tant sur le plan biologique (création d'Adam) que planétaire (notre système solaire), dans le second, un dieu (Yahwé) se présentant comme celui d'une lignée (celle d'Abraham, Isaac , Jacob) demandant à un Moise de guider un certain peuple;La formule: laisse partir mon peuple (Let My people Go') ne concerne pas ici le peuple de Moïse mais celui de ce dieu/
Exode 8 Yahwé dit à Moïse " Va vers Pharaon, et tu lui diras: Ainsi parle l'Eternel: Laisse aller mon peuple, afin qu'il me serve".
וַיֹּאמֶר יְהוָה,
.Vayomer Yahwé
On sait que la critique biblique a mis en évidence l'usage de différents termes pour désigner le divin (Yahwiste, Elohiste) mais il s'agit bien selon nous de représentations fort différentes du dit divin. (
C'est dire que toute recherche unitaire visant la Bible est assez dérisoire et toute tentative de mettre sur le même plan le récit historique et l'usage de paraboles suspect (.cf Bernard M. Levinson L'Herméneutique de l'Innovation. Canon et exégése dans l'Israel biblique, Ed Lessius, 2005 Bruxelles, pp. 9 et seq)
Selon nous, la parabole de la Chute d'Adam devrait être interprétée en tant qu'illustration d'une conception cyclique de la condition humaine, ce qui correspond, en astrologie septénale, au passage de la phase zéro à la phase 45 de Saturne. Certes, l'homme est voué à vivre la chute (cf Livre de Job) mais cela se manifeste de façon récurrente et non pas ponctuelle et définitive.
Cette chute cyclique est illustrée par la formule La roche Tarpéienne est proche du Capitole. La Genése fournit l'épisode négatif du Jardin d'Eden (ch IV), celui du Déluge (Ch VI), celui de la Tour de Babel (Ch XI). ou encore la vente scandaleuse de Joseph par ses frères. sans oublier le Veau d'Or.(Exode) Mais s'agit-il de faits réels ou d'une certaine typologie alternative sous formes de paraboles?En astrologie septénale, on passe tous les 7 ans -en tout cas les leaders- par un temps d'égarement, de désordre mental (phase 45) où le Surmoi est terrassé par le ça, qui ne dure que 1260 jours. C'est dire que le christianisme véhicule bel et bien une vérité astrologique quand il parle de pardon, de faute/
Sur le web
"Quelle est l’origine de Yom Kippour (ou Jour du grand pardon) ?
Yom Kippour commémore un passage de la Bible, le « pardon de Dieu » au peuple juif pour la faute du veau d'or. Dans le livre de l'Exode, après que Dieu a révélé les dix commandements à Moïse, au sommet du mont Sinaï, ce dernier retourne auprès des Israélites. Mais au cours de sa longue absence, le peuple s'était mis à adorer une fausse idole : un veau d'or. Moïse serait alors retourné sur le mont afin de demander pardon à Dieu pour les péchés commis par lui-même et par les siens." Mais il y a un point aveugle, à savoir que le temps du pardon doit s'articuler sur le cycle de Saturne, tel que nous avons réussi à le circonscrire et non pas sur une tradition hémérologique qui a perdu de vrais repéres.
JHB 28 10 25
Magdalena Delescu Les paraboles bibliques, modèles littéraires et culturels pérennes
Les paraboles bibliques, modèles littéraires et culturels pérennes
par Magdalena DELESCU
À travers des études ayant pour objet les paraboles tirées des livres saints, cet ouvrage rend compte du pouvoir transcendant du récit parabolique s’ouvrant vers des significations possibles mais jamais définitives.
Ambigüité narrative, essence polysémique, puissance métaphorique, extravagance : tels sont les termes qui, dans le recueil d’études intitulé Le Voyage des paraboles. Bible, littérature et herméneutique, sous la direction de René Heyer, s’accumulent pour capter ce caractère ineffable des paraboles qui semblent résister aux démarches analytiques les plus étayées, prouvant ainsi leur pérennité en tant que sources d’interrogations, de réflexions et d’inspiration.
Divisé en trois parties, l’ouvrage suit l’usage culturel et littéraire fait des paraboles évangéliques à travers le temps. Précédé par une brève introduction de René Heyer, le premier article constitue une analyse textuelle, méthodique, de la parabole biblique de l’agnelle figurant dans 2, Samuel, 11-12. Élargissant progressivement l’aire de recherche, les articles suivants ont pour sujet la réception de la parabole du Fils prodigue chez les Pères de l’Église primitive, les particularités de l’emploi des sources bibliques dans les écrits de Saint François d’Assise, ainsi que dans le récit de captivité d’Angélique de Saint Jean, religieuse de Port-Royal.
Cette première partie finit par rendre compte d’un phénomène de laïcisation de l’emploi des paraboles au XXe siècle, à travers deux études des œuvres de Kafka, Brecht et Julien Gracq. En complément théorique, la deuxième partie du livre fait le bilan des recherches herméneutiques contemporaines, en se focalisant, dans un premier temps, sur les travaux de Paul Ricœur autour de la métaphore et de son rapport aux paraboles et, dans un second temps, sur une définition revisitée du récit parabolique, à l’ombre des théories philosophiques de Walter Benjamin et de Hannah Arendt. L‘ouvrage se boucle cycliquement sur une partie intitulée “Parénèse” qui explicite, à la manière des homélies, cinq paraboles tirées des Évangiles.
L’attestation des paraboles remonte à la littérature rabbinique. Style littéraire ancien, elles puisent dans un fond populaire ancestral. Véhicules de la révélation des mystères divins, elles rallient l’étrangeté à l’efficacité. Lacunaires, transcendant leur signification immédiate, ayant des vertus mnémotechniques, elles prêtent aussi aisément à la manipulation arbitraire de leurs séquences, phénomène évident dans la pratique patristique
. Le détournement moderne de la parabole, déjà théorisé par Kafka dans ses écrits, ne sera donc qu’une exaspération de sa potentialité significative, sous l’influence des changements historiques brutaux ayant marqué le siècle précédent. La montée de l’individualisme et la diffusion des structures du pouvoir relégueront progressivement aux paraboles le statut de lieux communs culturels, disponibles en traitement libre, à une distance facultative par rapport à l’héritage chrétien
. À la lumière de leurs usages contemporains multiples, les paraboles deviennent donc des récits qui questionnent le destin de l’homme moderne, sa capacité de raisonnement, sans pour autant fournir des solutions.
La parabole de l’agnelle, sujet de l’étude de Marie-Jo Porcher, doctorante en théologie catholique à l’université de Strasbourg, reflète précisément cette intention de l’auteur biblique de priver son récepteur d’informations pertinentes qui pourraient faciliter sa compréhension du message. Pièces d’un jeu de miroirs, les personnages de l’histoire, le roi David, Bethsabée, Urie et Joab, sont à la fois coupables et victimes, majestueux et pitoyables. L’analyse pertinente de Marie-Jo Porcher montre en détail comment l’insertion de la parabole à un point stratégique de la narration oblige à une relecture, à une réflexion générale nécessaire à l’aboutissement du processus d’intériorisation de l’enseignement moral. Mettant en scène plusieurs récits entrecoupés, misant sur le facteur émotionnel déclenché à l’aide de l’équivalence “brebis-fille-enfant mangé”, ce récit parabolique combine astucieusement le divertissement à l’instruction afin de transmettre, en tout succès, la morale biblique.
En ouvrant un peu plus la recherche, Louis-Marie Hallereau, étudiant en master de théologie catholique à l’université de Strasbourg, focalise dans son étude le traitement de la parabole du Fils prodigue dans les écrits d’Ambroise de Milan, de Jérôme et d’Augustin d’Hippone, Pères de l’Église primitive. Muni d’une statistique documentée des allusions et des citations
, l’auteur fait une analyse minutieuse des ressemblances et des divergences d’interprétation, en montrant comment les quelques analogies lapidaires avec cette parabole évoluent progressivement dans des développements personnels amples.
L’article suivant est consacré à l’étude de l’emploi des paraboles bibliques chez François d’Assise, fondateur italien de l’ordre franciscain. Sur plus d’une dizaine de pages minutieusement recherchées, Claude Coulot (faculté de théologie catholique, université de Strasbourg) entreprend une analyse attentive de la manière dont le saint a compilé une diversité de séquences paraboliques tirées de sources différentes, dans le but présumé de conserver une certaine “harmonie évangélique”
. Nombre de reprises, de déformations, d’extensions de paraboles plus ou moins connues, repérables dans son œuvre, témoignent ainsi de sa volonté à les extraire de leur contexte évangélique, afin de mieux les adapter aux particularités de son enseignement parénétique.
Une étude plus ample est consacrée par Philippe Legros, docteur en littérature française à l’université de Haute-Alsace de Mulhouse, à l’inventaire des références paraboliques dans l’écrit intitulé Aux portes des ténèbres. Relation de captivité d’Angélique de Saint Jean Arnauld d’Andilly, religieuse janséniste ayant vécu au cœur du XVIIe siècle. Lié à l’histoire de son renfermement dans le couvent d’Annonciades suite à son refus de signer le formulaire d’Alexandre VII, ce récit représente une confession spirituelle audacieuse pour son époque, témoignant des conflits intestins entre les adeptes du jansénisme et le reste de l’Église. Les nombreuses allusions et reprises des paraboles bibliques – parmi lesquelles revient celle du Bon Pasteur – ont pour fonction d’étayer l’argumentation d’Angélique dont la position verticale dans l’affaire annonce l’individualisme appuyé des Lumières. Une particularité bien intéressante de l’écrit est représentée par le nombre de passages où celle-ci s’évoque idéalement en tant que fille unique du “père” Jésus
, dévoilant ainsi un certain imaginaire sinueux qui laisse s’entrevoir son désir d’être prise en soin parental. La force intellectuelle de son écriture, caractérisée par une fine polémique féminine, est mise au service de la défense de la conscience individuelle devant agir en chacun au-delà des médiations humaines.
Les deux dernières études de cette première partie de l’ouvrage font un grand saut vers le XXe siècle. L’article de Kathi Lentz, étudiante en master de théologie catholique à l’université de Strasbourg, porte sur l’analyse des œuvres de deux grandes personnalités de l’époque, Franz Kafka et Bertolt Brecht, innovateurs capitaux de l’emploi littéraire des sources évangéliques. Ainsi, à la fonction didactique prédominante de la parabole traditionnelle, ils opposent un vide à la fois significatif et inquiétant. La parabole moderne ne se résume plus à être une simple intervention dans la trame d’une histoire initiale, elle prend audacieusement les proportions de l’écrit en son entier
. Nouveaux prophètes, les deux grands penseurs de la modernité habillent leurs propos dans une langue canonique ancienne afin de décrier la misère de la condition humaine, absurde, solitaire, mécanique. À son tour, Jean-Paul Tourrel, docteur ès lettres de Lyon, entreprend, dans son article, l’étude minutieuse des échos de la parabole du Fils prodigue dans le fameux roman Le Rivage de Syrtes appartenant à un autre grand écrivain du dernier siècle, Julien Gracq. Son but déclaré est de montrer le rapport de cet écrit à la vie culturelle contemporaine, en particulier à celle religieuse. La relation de l’écrivain avec sa culture, fondée sur l’héritage chrétien, s’avère paradoxale car, tout en puisant avec intérêt parmi les textes fondateurs, celui-ci fait de leurs éléments les composants d’une mythologie personnelle, inévitablement déformante, centrée sur l’écriture et son processus créatif.
La deuxième partie du livre, débutant par l’article intitulé “De la théorie des métaphores à la lecture des paraboles : l’herméneutique de Paul Ricœur”, signé par Gilbert Vincent (faculté de théologie protestante, université de Strasbourg), nous plonge dans les méandres de la réflexion menée par le fameux philosophe autour des méthodes d’approche scientifique de la parabole. Ainsi qu’il le montre, l’étude des paraboles n’est pas possible sans considérer les théories de la métaphore, cet “événement scandaleux”
qui bouscule les habitudes acquises et ouvre des horizons nouveaux à la pensée. La scientificité et la poésie ne sont que deux facettes complémentaires en permanente tension, constitutives de tout type discursif. En opérant un écart important par rapport aux certitudes pratiques de la vie sociale, les paraboles ont davantage besoin d’une interprétation. La solution adoptée par Ricœur dans sa démarche herméneutique suit simultanément plusieurs voies critiques (structuralisme, pragmatisme, psychanalyse), puisque l’ouverture vers une réalité extralinguistique est de principe dans tout acte de langage. Trait distinctif de la parabole, l’“extravagance”
est précisément ce qui lui rend sa tension interne, pendulant entre l’extraordinaire et l’anodin de l’histoire présentée, dont la visée éthique ramène le récepteur non pas au royaume de Dieu, mais à la réalité humaine dans toute sa complexité. En continuant le fil des réflexions méthodologiques dans un article intitulé “Une vraie parabole. Crise de la tradition et transmission”, René Heyer clôt cette deuxième partie de l’ouvrage sur les interprétations de Walter Benjamin et d’Hannah Arendt à l’égard des références paraboliques dans l’œuvre de Kafka. Attestant d’une perte de vérité de la tradition, celle-ci se fait l’expression angoissante d’un abîme entre le passé et le futur, au bord duquel s’installe nécessairement l’inconfort créateur de nouvelles solutions.
Ludique et moderniste, la “parénèse” finale, dynamiquement menée par Roland Sublon (faculté de théologie catholique, université de Strasbourg), n’a plus besoin de commentaires. Je vous laisse le plaisir de parcourir les cinq paraboles choisies, assorties de prédications succinctes et pleines de substance, rappelant le pouvoir ambivalent des premiers apôtres de laisser leurs auditeurs sur leur faim et de les inciter à toujours chercher le sens qui leur échappe.
lundi 27 octobre 2025
jacques halbronn Antisémitisme et Antisionisme révélateurs des deux faces de l'identite juive. Quelle "terre promise"?
jacques halbronn Antisémitisme et Antisionisme révélateurs des deux faces de l'identite juive. Quelle "terre promise"?
En 2002, nous avons publie nos travaux consacrés aux Protocoles des Sages de Sion (Ed Ramkat), dérivés de notre thèse d'Etat (Le texte prophétique en France. Presses universitaires du Septentrion, 1999). A la fin du XIXe siècle, il n'était guère question d'antisionisme et l'Etat Juif de Herzl (1896) avait fort bien été accueilli par un Edouard Drumont ("La France juive") Mais de nos jours la question juive apparait de plus en plus comme indissociable de l'existence et des agissements de l'Etat d'Israel au point que penser l'antisémitisme sans se référer au conflit israelo-arabe semble difficilement pensable. Or, selon nous, la judéité comporte deux visages, ce qui donne lieu respectivement à l'antisémitisme et à l'antisionisme. En ce qui concerne l'antisionisme, il s'apparente, selon nous, à la longue histoire des guerres inter et intra étatiques et ne pose guère probléme au niveau théologique qui sous tend l'existence même de la judéité. C'est bien, donc, l'antisémitisme qui doit avant tout nous interpeller épistémologiquement, ce qui aura débouché sur la Shoah., au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la "Solution finale". Il est vrai que l'Etat Juif de Herzl comportait en sons sous titre "solution moderne de la question juive" mai c'était une façon, au fond, de contourner le probléme. Et d'ailleurs, le sionisme contribue à occulter la véritable dimension de la judéité, ce qui confine déjà en soi, par un tel déni, à une forme d'antisémitisme. (cf https://www.hommes-et-faits.com/Telecharge/Jh_Israel.pdf)
Selon nous, le premier chapitre de la Genése annonce la création d'Adam lequel n'est pas le père de l'Humanité mais bien d'une certaine humanité, celles des Juifs, pour emprunter un terme purement géographique (la Judée) qui n'épuise aucunement ce dont il s'agit. Au vrai, la Bible témoigne d'un étrange mélange/amalgame syncrétique entre dominants et dominés, colonisateurs et colonisés, ces derniers se révoltant à la mort de Salomon contre les premiers, d'où la formation de deux Royaumes, ce qui n'est pas sans nous faire penser aux relations entre la France chrétienne, la métropole, et l'Algérie musulmane.
On aura compris que pour nous les "vrais" Juifs appartiennent à une humanité autre, adamique, venue coloniser une ancienne humanité. D'où l'importance de réexaminer la notion de Terre Promise, qui semble viser un certain lopin de terre autour du fleuve Jourdain mais qui, à nos yeux, va bien plus loin et propose carrément à cette lignée adamique de s'approprier toute la terre. On relira à ce sujet le Deutéronome quand il annonce aux Juifs qu'ils seront en situation d'occupants de lieux déjà habités et construits. Dès lors, on comprend mieux les ressorts de l'antisémitisme qui ne se réduisent pas à de simples querelles de voisinage au niveau horizontal, géographique, synchronique, mais concernent un clivage vertical, c'est à dire sur la base d'une différence de temporalité, diachronique, ce qui aura débouché sur la Shoah, en tant que volonté une présence radicalement différente due à une création "alien" de dieux venus d'ailleurs alors que l'Humanité primitive était liée à des dieux locaux, probablement des "esprits" qui ont cherché à s'incarner en s'alliant à certains peuples (cf le Yahwé d'Exode III, buisson ardent qui charge Moïse, en tant que messie, de mener à bien une telle entreprise) à l'instar d'un Cyrus ramenant les Juifs déportés à Babylone vers leur terre d'origine( Isaîe ch 45).
Selon l'acception de Terre Promise, le rapport aux Juifs ne sera pas le même:
Pentateuque:
« le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne en possession » - Deutéronome 21:1
« tu ne dois pas souiller ton pays, que l'Éternel, ton Dieu, te donne en héritage » - Deutéronome 21:23
« Et l'Éternel donna ses ordres à Josué, fils de Noun, et lui dit : "... c'est toi qui introduiras les Israélites dans la terre que Je leur ai promise, et Moi Je t'assisterai." » - Deutéronome 31, 23
« Sois ferme et vaillant ! Car c'est toi qui vas mettre ce peuple en possession du pays que J'ai juré à ses ancêtres de lui donner » - Josué 1:6
Pour nous c'est bien toute la Terre au sens de Genése I, 1, qui est vouée à se soumettre aux Juifs et non une certaine terre, ce qui théologiquement ne fait guère sens.
JHB 27 10 25
.jacques halbronn Théologie. Les dieux nationaux et la mission de Messie/
.jacques halbronn Théologie. Les dieux nationaux et la mission de Messie/
Nous avons déjà eu l’occasion de signaler dans la Bible l’existence de dieux liés à des peuples donnés, ce qui astrologiquement correspond à la phase ’45 de Saturne/ Mais celle-ci alterne avec la phase Zéro qui tend vers un retour à un état gazeux, celui du Dieu Universel. Un tel glissement du particulier au général illustre tout à fait la dualité cylique décrite par notre Astrologie Septénale. Notre lecture de la Bible met en scéne des peuples en quête de dieux et des dieux en quêtes de peuples. D’où la formule « Tu seras mon peuple et je serai ton dieu’.
Cette multitude de divinités liées à une multitude de nations, de langues est de nos jours assez mal appréhendée, chacun s’accordant à suivre le sophisme: puisque c’est le même mot » dieu » qui est employé par les uns et par les autres, c’est qu’il s’agit d’une seule et même entité, CQFD. Ces divinités fantomatiques gravitaient autour de notre Terre , de notre Humanité, avant la Création du monde, qui est en fait un reformatage et non un processus ex nihilo. Elles n’ont pas disparu avec l’ère de la Création biblique mais auront perduré dans un « Au delà », un « Autre Monde » tant et si bien que le systéme astrologique leur accorde une place avec la phase Zéro de Saturne, en une sorte de Yalta.
L »épisode de la Tour de Babel (Genése) illustre bien cette dualité/alternance entre l’Unité symbolisée par la Tour et la diversité des langues et donc des peuples. Il importe, pour l’historien, de rétablir la genéalogie des dieux (Nietzche) en rappelant notamment que Jésus, selon les Evangiles, s’adressait aux descendants bannis de la maison d’Israel et non aux Judéens, restés fidéles à la Maison de David, autour de Betlehem et de Jérusalem..Ce n’est donc donc que dans un second temps que l’on aura conféré à Jésus un statut universel (phase Zéro) Pour l’Islam, il en aura été, grosso modo, de même, alors qu’au début, seule un certain peuple et une certaine langue (dans le Coran) étaient visés. Dans le cas de la « secte » Moon, le révérend était censé se concentrer sur le destin de la seule Corée, lui qui venait du Nord, au lendemain de la Guerre de Corée. (cf Hak Ja Han Moon, Mére de la Paix, 2020)
Il y aurait donc une synergie entre peuples, langues et dieux, en phase 45 de Saturne. La notion de « peuple élu » évoque clairement ce mariage entre ces dieux-esprits et telle ou telle population marquée par une certaine langue dans laquelle une Révélation serait inscrite. Par un processus de conquéte, sous diverses formes, ces religions auront pu s’étendre considérablement. Au dessus de cette ribambelle de dieux locaux, il y a un dieu supérieur créateur et formateur de notre monde terrestre. Lui seul est unique. Les autres dieux sont en rivalité entre eux. A la fois il est affirmé que ce Dieu qui est ici loué n’est pas comme les autres dieux et à la fois qu’il est le Dieu créateur de la Terre et du Ciel. Ce qui brouille singulièrement l’image de ce qui est appelé « Dieu »
/ Cela dit, il importe de comprendre que le Messie n’est pas « fils de Dieu » mais qu’il est missionné par un dieu entendant s’unir à un certain pêuple en vue de le libérer, de l’émanciper, de le ramener à sa « terre ». Jésus n’est pas un simple Messie puisque sa généalogie , Luc) proclame qu’ils descend d’Adam, lui même création d’Elohim (Genése I)
Sur le web
« Contrairement à Matthieu, Luc fait remonter la lignée de Jésus jusqu’à Adam, soulignant ainsi l’universalité de sa mission : Jésus est fils d’Adam, fils de Dieu. Matthieu (chapitre 1) part d’Abraham et descend jusqu’à Jésus, soulignant son lien avec le peuple juif et la royauté davidique »
Cette double identité ne saurait être revendiquée par un Mahomet, par un Cyrus ou par un Moon. En ce sens, nous ne suivrons pas l’épouse du Révérend Moon, Hak Han (Mère de la Paix, 2020) quand elle affirme être « fille unique de Dieu » Et même dans le cas de Jésus, sa double identité – que nous avons identifiée- n’est pas sans faire probléme. Pour nous, il faut distinguer les messies qui le deviennent par la volonté d’un certain dieu des Enfants d’Adam qui le sont de droit, de par leur sang, leur hérédité? Une telle dualité, identitaire, chez Jésus, nous apparait bel et bien comme suspecte et syncrétique. Rappelons d’ailleurs que Jésus est marqué par la littérature prophétique qu’il entend conduire à son accomplissement, ce qui peut générer du mimétisme avec les malentendus qui s’en suivent. On peut par ailleurs tout à fait admettre qu’un messie national, mandaté par un dieu national, puisse s’engager dans une entreprise de conquête mondiale, à l’instar de l’Islam voire de l’Eglise Unificationiste (Moon, notamment en Afrique)
Sit me web
« Les auteurs du Nouveau Testament affirment unanimement que Jésus est l’Oint, le Christ, le Messie. En revanche, les quatre Évangiles s’accordent pour affirmer que Jésus lui-même évitait de se présenter sous le titre mešîḥā’/christos, c’est-à-dire « oint ». Il préférait utiliser l’appellation « Fils de l’homme que Jésus se veut « fils d’Adam »»
- La traduction « homme « (Enoch) , en effet, » est fautive. Fils d’Adam signifiant Fils de Dieu, du « Père céleste » selon la terminologie unificationniste. De même Ezekiel est il appelé « Fils de l’Homme », ce qui implique une filiation proprement judaïque. Moon ne saurait donc se présenter pas plus que son épouse comme « fils ou fille du Père Céleste »
JHB 27 10 25
dimanche 26 octobre 2025
jacques halbronn Astrologie & Ethique : Yetser Hara et Tikoun du judaisme.
jacques halbronn Astrologie & Ethique : Yetser Hara et Tikoun du judaisme.
Nous proposerons ici une nouvelle lecture de la dialectique entre la phase Zéro et la phase 45 en Astrologie Septénale. Dans le cadre triangulaire que nous valorisons, nous dirons que la phase 45 est marquée par le Yetser Hara, dont le judaisme reconnait l'existence et la nécessité (https://www.torah-box.com/etudes-ethique-juive/pensee-juive/le-yetser-hara-cet-allie_29845.html), la phase 45, étant intermédiaire entre deux phases Zéro de Saturne.
Au cours du cycle de 7 ans prévu et mis en place dans le plan divin, il est prévu qu'à mi-chemin entre les deux axes, équinoxiaux et solsticiaux, se trouve un temps de trois ans et demi qui est celui de la tentation au nom d'une volonté d'affirmer sa liberté. Savoir à l'avance à quel moment ce moment se présente servira à mieux controler la situation pour soi même comme pour ses proches, son entourage. Rappelons que selon nous, le processus astrologique ne touche qu'une minorité de la population d'un point de vue directe alors qu'indirectement, tout le monde est touché. Le leader impacté par la phase 45 du cycle de Saturne sera donc le premier concerné.
Mais parallélement, il faut savoir que cette phase difficile, douloureuse à traverser ne dure pas très longtemps, à savoir dans les 3 ans et demi car elle sera suivi d'une phase zéro de repentir, de désir de corriger ses erreurs, ses errements, de réparer ses torts envers autrui. Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Au niveau biographique, si l'on a à traiter du cas d'un influenceur, l'astrologue pourra pointer certaines dates qui auront été ou qui pourront avoir été de moments de transgression (phase 45) ou de rachat (phase Zéro) soit envers autrui, soit de la part d'autrui. La phase zéro met fin à l'empire du Mal, déclenche son implosion. C'est ainsi que le passage de Saturne en juin 1944 dans le signe cardinal du cancer annoncé la fin de la domination nazie sur le continent européen, laquelle aura débuté sous un Saturne dans le signe des Gémeaux et se poursuivit dans la première moitié du signe des Jumeaux,, au coeur de la Seconde Guerre Mondiale au cours des 3 ans et demi qui précédèrent. On peut parler de déclic entrainant un changement collectif de mentalité dans un sens ou dans un autre. Actuellement Saturne entre en phase Zéro et devrait donc susciter un certain examen collectif de conscience, d'où une mauvaise conscience. Que l'on s'attente donc qu'en début de phase Zéro, bien des actes sont guidés par le cycle ternaire de Saturne de 135°: 0° (conjonction) -45 (semi-carré) + 45 (semi-carré)
Le judaisme parle de réparation, de Tikoun Olam comme temps de réparation.
Sur le web
" Nahmanide, un kabbaliste du XIIIe siècle, imaginait déjà un mouvement de contraction originelle, mais jusqu’à Louria, on n’avait jamais fait de cette idée un concept cosmologique fondamental, remarque Gershom Scholem « La principale originalité de la théorie lourianique tient au fait que le premier acte de la divinité transcendante n’est pas « un acte de révélation et d’émanation, mais, au contraire, un acte de dissimulation et de restriction».
Réparer les/ses fautes constitue un acte cyclique majeur qui est le corollaire de (laisser) commettre des fautes. C'est de cette dialectique que traite fondamentalement l'Astrologie. Sans la faute, point de cyclicité. Mais aucune faute ne saurait être définitive, elle est circonscrite dans le temps, un temps que l'Astrologie précise avec exactitude en ce qu'elle en annonce le commencement tout comme la fin, sachant que la situation se représentera indéfiniment, à la façon du Rocher de Sisyphe (Camus). De même , tout processus d'union implique de la désunion, de la séparation en alternance. L'astrologie traitera donc de l'état de notre conscience, dans tous les sens du terme(être conscient, avoir bonne ou mauvaise conscience)
JHB 26 10 25
jacques halbronn Etudes nostradamologiques. Ce qui est au début, ce qui est à la fin
jacques halbronn Etudes nostradamologiques. Ce qui est au début, ce qui est à la fin
Pour Patrice Guinard, éminent chercheur en ce domaine tout ce qui constitue les Centuries était déjà conçu, programmé dès l’origine par Michel de Nostredame dans les années 1550 et l’on n’aura fait que redécouvrir, dévoiler ce qui était resté caché. guinard s’appuie notamment sur le Testament de Nostradamus:
sur le web
‘Nostradamus, visionnaire par un don inné comme il l’affirme dans sa première épître, et occultiste par une arithmologie qui lui est propre, est à la croisée et l’aboutissement du prophétisme médiéval et de ses deux courants, didactique et revendicatif chez Joachim de Flore, Arnaud de Villeneuve, Jean de Roquetaillade ou Savonarole, et purement visionnaire et féminin chez Hildegarde ou Brigitte de Suède. Nostradamus a mis en place un dispositif permettant à son texte de subsister dans toute sa cohérence, un dispositif si « occulte » qu’il a pu échapper à la perspicacité des exégètes de son oeuvre pendant quatre siècles et demi. La démonstration est l’objet même de cet ouvrage. L’ensemble des 1130 quatrains du corpus versifié (942 Qs des Prophéties, 154 des Almanachs, plus 34 laissés en manuscrit ou par son secrétaire Chavigny) s’inscrit dans les équations suivantes, avec les seuls nombres 13 et 22 hérités de son Testament (1566) : 1130 = (13 × 13) + (31 × 31) ou encore 1130 = (13 × 13) + (13 × 13) + (13 × 22) + (22 × 22) + 22. LE TESTAMENT DE NOSTRADAMUS (1566) LES 1130 QUATRAINS DU CORPUS VERSIFIÉ LA PRESCIENCE DE NOSTRADAMUS Le chiffrement des dates des deux préfaces (1555-1558) Par les 3 fils de Michel (et la parution du Ier livre des Prophéties) À 1566 jours, l’acte pré-testamentaire du 18 mars 1562 Donation de Nostradamus à sa femme (24 octobre 1565) Une lettre de Nostradamus à Catherine (22 décembre 1565) QUINZE QUATRAINS ÉCLAIRCIS AVANT L’ANARAGONIQUE REVOLUTION (2066-2242) »
Pour nous, bien au contraire, les Centuries sont l’aboutissement d’un processus qui aura débuté, du moins en grande partie, à la mort de Nostradamus en 1566 et qui se sera constitué au hasard des circonstances et des opportunités éditoriales. On est en présence de deux modéles, l’un qui veut que tout soit établi dès le départ et n’est dû qu’à un seul auteur et l’autre qui considére que ce n’est qu’in finé que les choses prennent vraiment tournure par le fait d’une certaine synergie collective..
En Astrologie septénale, ce clivage distingue la phase Zéro et la phase 45. La première étant chaotique et la seconde le fait d’une décantation de cet état gazeux. Selon la sensibilité de chacun, l’on optera pour telle ou telle approche, par delà la réalité en soi des données disponibles.
JHB 24 10 25
Rav Chalom GUENOUN Le Yetser Hara – cet allié
Le Yetser Hara – cet allié
Ce qui différencie fondamentalement l’homme de l’animal, c’est sa capacité à faire des choix, son libre arbitre. Les choix d’une personne oscillent entre les désirs relevant du bien et ceux relevant du mal. Cette dyade est définie par le combat intérieur entre le Yétser Hatov et le Yétser Hara’, le bon et le mauvais penchant.
Mais le Yétser Hara’ est-il foncièrement mauvais ?
Il semblerait que non, puisque la Torah nous incombe de servir D.ieu avec nos deux penchants – le bon et le mauvais (Traité Bérakhot, page 54). C’est qu’il est donc possible de faire porter la Kippa à notre Yétser Hara’... Mais la Torah va encore plus loin et nous révèle que même si nous n’avons pas encore « transformé » notre mauvais penchant, il s’avère être essentiel à la vie.
La Guémara (Traité Yoma page 69) rapporte que les Sages de la Grande Assemblée emprisonnèrent le Yétser Hara’ mais qu’ils durent le relâcher rapidement car il n’y avait plus un seul œuf frais sur le marché, les poules s’étant abstenues de pondre en son absence. Les êtres humains avaient a fortiori cessé de procréer… Or, sans procréation, pas d’humanité… La Guémara nous révèle par-là que le Yétser Hara' est indispensable à la vie. C’est le sens même du Midrach (Béréchit Rabba) qui affirme qu’une fois la création achevée, D.ieu déclara “Véhiné Tov Méod” : “la voici très bonne”. Il s’agissait du Yétser Hara’.
Alors qui est réellement le Yétser Hara’, plus connu sous son célèbre nom de scène, le Satan ?
La vision chrétienne, dont la littérature et les arts furent largement imprégnés, ont toujours dépeint le diable comme étant foncièrement mauvais, tout ce qui exciterait ses appétits serait à bannir du registre religieux. D’ailleurs, les prêtres ne se marient pas et s’adonnent à l’ascétisme autant que faire se peut.
Le judaïsme, quant à lui, n’interdit fondamentalement aucun plaisir ; au contraire, il réprime même celui qui s’en priverait. La Guémara affirme (Traité Nédarim page 10) « Tout celui qui prend sur lui de devenir Nazir (ascète) est appelé fauteur ».
Qui est véritablement le Yétser Hara’ ?
Si la Torah n’a pas peur d’alimenter le « Mal », c’est parce qu’elle connaît précisément sa nature.
Voyons de quoi il s’agit.
Le Zohar nous révèle que l’âme est constituée de trois parties distinctes : le Néfech, le Roua’h et la Néchama. Dans le Néfech sont renfermées toutes les passions de l’homme et ses instincts. Les Sages l’appellent « l’âme animale ». Le Roua’h est le sanctuaire des émotions ainsi que celui de l’égo et du rapport avec le monde. Quant à la Néchama, c’est la partie la plus élevée de l’âme, celle qui renferme l’intellect et la conscience desquels émane la spiritualité.
Plusieurs siècles plus tard, Sigmund Freud, le père de la psychanalyse moderne, décrivit un modèle sensiblement similaire pour schématiser l’âme humaine, qu’il catégorisa en trois parties distinctes : le ça, le moi et le surmoi.
Le ça, dit-il, fait référence aux désirs instinctifs de la personne. Le moi est cette instance de la personnalité apte à reconnaître les contraintes de la réalité, dont la fonction est de soumettre les désirs ardents du ça. Le surmoi est cette partie qu’on apparente à l’éthique et à la morale, ce à quoi on se réfère lorsque l’on évoque la conscience.
Pour illustrer un peu le mécanisme de toutes ses forces et leurs corrélations, imaginons un monsieur pénétrer dans une boulangerie, la faim au ventre, avec la ferme intention de sustenter sa faim en s’offrant son petit « péché mignon », l’éclair au café. Mais alors qu’il tâte les poches de sa veste, il s’aperçoit qu’il n’a pas un sou sur lui. La faim et l’envie le tiraillent, le ça réclame « son dû ». Il est prêt à s’emparer de l'éclair... C’est là que le moi entre en jeu. Il remarque la présence des caméras de surveillance, puis dit au ça que s’il veut éviter de nuire à sa réputation dans le quartier, il a intérêt à se raviser. Il contraint les envies du ça suivant le principe de réalité. Il met en opposition souffrance et plaisir, le langage du ça…
Mais qu’adviendrait-il si cette même personne trouvait un portefeuille, avec la carte d’identité de son propriétaire, rempli de billets, au beau milieu d’une rue déserte ? Dans cette situation, le moi n’a pas d’arguments contraignants de la réalité pour dissuader le ça, personne ne le punira s’il ne rend pas l’argent à son propriétaire… C’est là que le surmoi fait son entrée sur scène et il dit au ça : « si tu ne rends pas ce portefeuille à son propriétaire, tu t’en voudras amèrement. » Il agit avec le ça selon le principe de culpabilité, le fameux cas de conscience.
Le Yétser Hara’ c’est le ça, l’âme animale dont parlent les Sages. Il n’est donc pas fondamentalement mauvais, mais indéniablement dangereux. Le seul langage qu’il connaît, c’est celui des plaisirs et des excès.
Pour illustrer un peu les dangers du Yétser Hara’, la Guémara rapporte une discussion entre Rabbi Yéhouda Hanassi et Antonin. À partir de quel moment le Yétser Hara’, l’instinct animal, pénètre-t-il en l’homme ? La Guémara conclut que ce n’est qu’une fois à l’extérieur du ventre de sa mère qu’une personne est habitée par son mauvais penchant, car dans le cas contraire, dit la Guémara, il donnerait des coups dans le ventre de sa mère pour en sortir… Pour quelle raison le Yétser Hara’ pousserait-il le fœtus à sortir du ventre de sa mère ? La matrice de sa mère n’est-il pas pas l’endroit le plus idyllique sur terre pour un fœtus ? Par ailleurs, s’extraire prématurément du ventre de sa mère signifierait une mort assurée. Pourquoi le Yétser Hara’ préférerait-il donc cela ? La réponse est que le Yétser Hara’ est aveuglé par son désir immédiat de liberté, sans considérer les conséquences dévastatrices de ses actes. Son désir doit être assouvi coûte que coûte…
Combien d’hommes et de femmes mariés ont brisé leur vie pour assouvir leurs passions, fût-ce l’espace d’un seul instant ? Combien de personnes ont perdu tout ce qu’elles avaient de plus cher à cause d’une dispute qui a mal tourné ? Combien vivent dans le remords après avoir cédé à leur instinct ?
La formule de la Torah
La Torah nous met en garde concernant les dangers liés aux passions qui bouillonnent en nous. « Ne vous égarez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux, qui vous entraînent à l'infidélité ». (Nombres 15, 39) Sachez que les désirs ardents qui bouillonnent en vous sont susceptibles de vous égarer du chemin de la vertu, si vous vous laissez guider par eux. Ils peuvent même corrompre les autres instances de votre personnalité, inhibant leur discernement : « N'accepte point de présent corrupteur, car la corruption aveugle les yeux des sages et fausse la parole des justes » (Deutéronome 16,19). Gardez toujours en tête que la droiture est un fil fin et fragile qu’il est important de préserver.
Une fois les mises en garde proférées et les lois visant à la maîtrise de nos passions énoncées, la Torah nous demande de rediriger les passions de nos cœurs vers le service divin. Comme le présente le Ram’hal dans le dernier portique du Méssilat Yécharim, « en résumé, le sujet de la sainteté signifie que l’homme doit vivre l’adhésion à D.ieu si intensément que, dans toute action qu’il accomplit, il ne doit ni se séparer, ni s’éloigner de D.ieu, de telle sorte que ses actes matériels effectués pour ses besoins personnels s’élèvent à un niveau suprême, alors qu’à priori, ils (les actes) devraient le détacher du niveau d’adhésion du fait de leur matérialité. »
Plus un homme maîtrise ses passions, plus il est à même de s’en servir dans le service divin. À partir de ce moment-là, chaque plaisir - même ceux suscités par la matière - élève l’homme au plus haut point. Il remercie et loue Hachem pour lui avoir octroyé tel ou tel bienfait. Son bien-être devient le prétexte de son élévation spirituelle.
Ainsi, chaque sentiment, chaque plaisir devient un moyen et une raison de s'attacher encore plus intensément à D.ieu. C’est ainsi que le Yétser Hara’, cause des désirs de l'homme, peut se révéler être son meilleur allié, celui grâce à qui le salut peut être atteint.
Rav Chalom GUENOUN - © Torah-Bo
samedi 25 octobre 2025
Claude-Raphaël Samama, Réflexions nouvelles sur des questions juives. Du singulier à l’universel Paris, Maisonneuve & Larose, 2007, 272 p. Daniel Vidal
Claude-Raphaël Samama, Réflexions nouvelles sur des questions juives. Du singulier à l’universel
Paris, Maisonneuve & Larose, 2007, 272 p.
Daniel Vidal
1Loin de Herzl et Sartre, loin de Marx et de toute conception unificatrice du judaïsme, il n’est pas de « question juive », mais des questions : plus exactement les juifs, par leurs destins les plus contraires, leurs rapports différenciés aux temps de l’histoire et du mythe, forment des réseaux toujours en mutation de questionnements qui sont au fondement d’une improbable identité, et cependant d’impérieuse nécessité. Car le « peuple juif », précisément, ne fait, ou ne se construit « peuple » qu’aux yeux déconcertés et très vite hostiles des « autres », citoyens de même pays, voisins de même quartier, impairs toujours parmi les pairs. Rien d’une « nation » rassemblée, mais peuples dispersés, disséminés, éparpillés en tous horizons, minoritaires en tous lieux, fût-ce en Israël même, territoire brisé et fragile, traversé d’ondes de chocs, de lignes de fracture, et de vocations divergentes. Pour rendre compte de cette essentielle différence – Derrida eût sans doute écrit « différance » pour en bien marquer la dynamique et la fécondité –, un regard composite et pluriel s’impose, attentif à la multiplicité des parcours et des récits, des œuvres et des inscriptions en l’Histoire, sans qu’un modèle englobant d’intelligibilité puisse, d’emblée, être sollicité. Dès que l’on accepte de lire, et de dire, cette dimension plurielle du judaïsme, des « questions juives » viennent à formulation comme sites d’analyse de très haute richesse. En ces Réflexions nouvelles, Claude-Raphaël Samama réunit, selon la logique de ce regard pluriel, des articles, réflexions, considérations, publiées en diverses revues, ou dans les Cahiers d’études et de recherche sur l’identité juive (CERIJ), dont il est l’un des fondateurs.
2Dire les « judaïcités multiples, foisonnantes », constitue l’un des objectifs majeurs de l’ouvrage. Et les dire en tous leurs états, leurs tensions, leurs dramaturgies. Pour en finir avec la « conception identique du devenir d’un supposé “peuple juif ». L’enjeu, on en conviendra, est central : nulle unité attribuée, nulle « mémoire homogène », rien donc qui autorise l’indexation d’un « peuple juif » à des déterminations convenues. Rite ni sol « originel », ni langue même, ni traumas néantisants, ne suffisent à instituer ce « peuple » à l’image des autres. Il y faudra d’autres ressources, et d’autres polarités. Mais en ouverture, ceci : « l’appartenance au judaïsme reste irréaliste ou sans ancrage autre que le “regard de l’Autre ». Regard qui contraint ceux qui lui sont soumis, à ne pouvoir se penser que sur le mode « passif-négatif », exclut toute « affirmation positive de soi ». Ce regard, au demeurant, peut être institutionnel et venir de la « communauté » elle-même : ainsi, selon l’auteur, de l’autorité religieuse consistoriale, « pesante et régressive ». Car il y a régression, en effet, à replier un monde, ouvert à toutes les sollicitations aussi bien du Texte et de la Loi, que de l’histoire et de ses conflictualités, sur un ensemble religieux d’éléments formatés. Il y aurait risque, en cette illusoire remontée aux sources, de rater le principe d’engendrement continu de la judéité, qui n’ignore rien de ses référents, mais qui participe pleinement du sol ici et maintenant qu’elle habite. Contre ce « modèle faussement homogène, autoritaire et dogmatique », qui ne peut produire qu’oscillation permanente entre conformisme et apathie, l’auteur, traitant de l’« identité judéo-française », la situe dans le strict cadre d’un « modèle de citoyenneté ». C’est ce modèle qui permet précisément aujourd’hui aux « intellectuels juifs » d’assumer et de poursuivre jusqu’en ses plus hautes conséquences « l’ouverture humaniste » des penseurs du xixe, en quoi ils s’inscrivent dans le réseau des « valeurs prophétiques et morales d’un judaïsme éternitaire ». Contexte et Texte, deux expériences vécues comme héritages, qui, se cumulant, ouvrent un jeu infini de combinaisons et de disséminations. Le « juif » est vocable au pluriel toujours, éclaté entre un sionisme « non universalisant », et une spiritualité ouverte. Jusqu’en ses référents fondateurs, cette spiritualité, par sa singularité même, s’insurge contre toute interprétation restrictive et prescriptive, Talmud et Zohar constituant, selon la formule de l’auteur, des « écoles de dialogue, de mystique et de haute poésie », toutes qualités qui s’opposent à quelque fermeture que ce soit. Entre « l’intégrisme outrancier, le ressassement de la Shoah (...) la fascination fantasmatique par les politiques d’Israël, la spiritualité juive, par essence universelle, prophétique et humaniste, risque de perdre sa puissance d’inspiration et de résistance ».
3Pas plus qu’il n’y a, en toute rigueur, de « peuple juif », pas plus il n’est, pour ces « mosaïques de destins », et ces communautés en leur hétérogénéité même, d’« identité » au sens unificateur du terme. S’il y a bien une « crise de la conscience juive », ainsi que l’analyse l’auteur, celle-ci se nourrit à la fois des constituants mêmes de cette spiritualité, et des « idiosyncrasies originales » que chacun des « peuples juifs » invente dans son inscription en des sites et sols éclatés. La diaspora est le nom de cette dissémination. Si bien que, sans récuser l’usage du « concept » d’identité, Cl.-R. Samama le réfère en permanence à celui de « culturalité », plus à même de signifier l’extrême différenciation des singularités juives. Il s’agit, par cette terminologie, de proposer un « concept englobant et opératoire pour penser la spécificité anthropologique de chaque identité humaine ». C’est dire que toute « identité » est un parcours aux frontières de toute expérience historique et de toute référence au « patrimoine juif », spirituel, au Texte d’assignation. Mais l’on sait que l’expérience historique est à chaque fois singulière et divergente, et que le référent textuel est lui-même générateur d’instabilité interprétative. C’est en ce croisement de toutes les fissures des siècles, et de toutes les ruptures de sens et de signes, que se formulent les identités pour des « judaïcités » dispersées. Ainsi viennent au devant de la scène et de la mémoire, ces grandes figures de la pensée, dont l’auteur rappelle, pour s’en tenir à notre propre modernité occidentale, la chaîne infinie d’excellence, de Spinoza à Einstein, de Marx à Freud, de Schoenberg à Lévi-Strauss, etc. « Éclaireurs marginaux », par définition, parce que décidément installés aux frontières du sens. Là précisément où se décident les grandes configurations épistémiques de notre temps. L’auteur ne fait pas mystère de cette capacité de la « culturalité » juive à s’inscrire, à partir de ses « marges », au plein des raisons de science de soi, de nature et de société. Du « cœur éthique » de la « révélation transcendante » s’ouvre un « espace symbolique » contribuant à « l’herméneutique d’une époque ». Cette ouverture est décisive dans la mise en jeu et en forme de la conceptualité juive, dans son aptitude à féconder les œuvres de discernement. Et pour scinder, avec Henri Atlan, le domaine technique, qui n’est jamais que « le partiel érigé en fausse totalité » et ce qui ressortit de la « conviction intime » où l’ordre du « sacré » et du « sens » entrent en relation nécessaire et conflictuelle. À cette condition, note l’auteur, il est possible de vivre « une judéité sereine, non culpabilisée, (...) entre rationalisme spirituel, culturalité historique, universalisme républicain », dont le « laïcisme » peut représenter un mode exemplaire d’« être en société ».
4Pour en finir avec ce que Cl.-R. Samama appelle la « gestion catastrophique de la Tradition », pour se dégager des « institutions de la seule orthodoxie religieuse », il faut interroger cette tradition au plus près de son offerte. Si la culturalité est « structurée par le symbolique », et constitue ainsi l’étayage de ce segment particulier du symbolique que l’on définit comme spiritualité, il faut oser aller jusqu’à la source de celle-ci. Et penser le rapport entre langue et sacré comme principe originel d’échange. Certes, les langues, toutes les langues, « oscillent de l’un parlant, au multiple du monde », et ainsi se déciderait une communication univoque. Mais c’est précisément cette univocité qui fait problème : car le sacré ne précède pas la langue, il est tout entier, et d’emblée, langue. C’est dire, en ce qui concerne cette « méta/infra langue générative » qu’est le « judaïsme », que rien ne se parle qui n’atteste aussitôt de cette « sacralité ». Que l’on peut entendre en un sens restreint à sa teneur religieuse, ou en un sens infiniment plus englobant, de « signifiance » précisément infinie. C’est sous cette dernière acception que l’analyse l’auteur. Mais cette « infinité » est en elle-même porteuse de paradoxe, puisqu’elle advient d’une « textualité originaire », tout en disant la singularité du monde en son incertitude. Si bien que l’auteur peut à la fois, et sans qu’il y ait là contradiction, dire que « la langue juive peut parler toutes les langues instituées », puisque référée à ce Texte premier, d’où tout découle, et que « nulle parole juive n’érige une quelconque partie de l’être comme le tout du monde », puisque telle parole est nécessairement fragmentaire. La jonction s’opère ainsi entre « le plus particulier » et « l’extrême universel » – entre le singulier et ce que l’auteur nomme « l’infinitude ».
5Le moment, et le modèle, prophétique, prennent alors, dans la condition de l’« être-juif », une signification duelle. La formulation d’un « discours du monde », dans lequel la judéité se projette et s’ouvre pleinement à l’histoire à venir, se conjoint avec « la singularité de l’origine », telle que l’atteste la « textualité déployante de la Loi » Le « récit » prophétique, tout entier orienté asymptotiquement vers un horizon en permanence repoussé, afin que l’historicité ne connaisse de « fin », et que le « peuple » toujours demeure, se dispose en regard d’un autre « récit », qui dit l’élection « singulière » comme fondement du sujet. Et sujet ne se comprend que comme valeur immédiatement collective, où l’« un » n’est jamais que l’avènement de l’« autre », et son premier « abri », sa première habitude. Il n’est, en aucune scansion de cet enchaînement, de clôture. À l’ouverture du Texte et du « discours d’attraction » qui le connote, répond, dans la langue de prophétie, ce que Cl.-R. Samama appelle la « structure ouverte de la signifiance ». De l’univers infini du texte à l’univers infini du sens : ainsi procède, par migrations et germinations multiples, la « culturalité » juive dont l’auteur explicite ainsi « le noyau signifiant à densité extrême ».
6Les « judaïcités » et les questions qui s’y déploient, sollicitent d’autant plus les réflexions sur la langue matricielle et l’assignation d’origine, qu’elles habitent au plus vif, et au plus tragique, des histoires réelles. C’est parce que « la parole des prophètes d’Israël a ouvert dans l’Histoire la dimension de la temporalité », que rien ne peut se dire, concernant les « questions juives », qui occulterait ces inscriptions multiples en des historicités concrètes. L’auteur n’élude aucun problème, aussitôt pris en charge et en compte dans son entreprise d’élucidation. La constitution de l’État d’Israël, et sa réception multiforme dans les diasporas juives, loin d’apparaître comme occasion de renfermement de la « culturalité » en un espace institutionnel dûment légitimé, et désigné comme horizon de certitude, introduit un nouveau, et paradoxal, élément de dispersion au cœur des communautés en archipel. Israël : un fait, incontournable. Israël : un territoire à dé-symboliser. Sauf à Jérusalem, note l’auteur, il n’est pas en ce sol des « signes patents d’une religiosité affirmée, distinctive » – mais des villes « laïques, civiles, anonymes, juives si on veut ou non ». Triomphe d’un « désenchantement », qui suppose un « enchantement » exploré/explosé jusqu’en ses syllabes. Et qui autorise la formulation d’une utopie comme issue désirable au conflit qui accable cette terre trois fois « sainte », une fois revisitée « l’architecture textuelle et symbolique des légitimités ». Nouveau défi, nouveaux commencements. Mais qui s’écrivent au présent de « l’universel juif », seul paradigme capable de « maintenir encore l’Histoire ouverte, l’homme inaccompli, la création inachevée ». D’où le « scandale » du judaïsme : ré-engendrer continûment la formule, une fois l’événement, fût-il catastrophique, advenu.
Daniel Vidal, « Claude-Raphaël Samama, Réflexions nouvelles sur des questions juives. Du singulier à l’universel », Archives de sciences sociales des religions, 142 | 2008, 191-321.
jacques halbronn Le reformatage du systéme solaire. Post-astronomie.
jacques halbronn Le reformatage du systéme solaire. Post-astronomie.
L'on entend souvent que le système solaire serait la clef, le fondement même de l'astrologie en ce qu'il serait l'aboutissement naturel de l'évolution de l'Univers. Nous pensons au contraire que notre système solaire est en rupture avec le cours normal de la Nature. On signalera pour commencer que la Loi de Bode ne "marche" que jusqu'à Uranus , ce qui signifie que le systéme solaire aura été reformaté jusqu'à Saturne, laissant son état précédent dans un au delà sans importance. Il est donc discutable de prendre au sérieux le cycle Saturne Neptune, si cher à André Barbault.
sur le web
"La loi de Titius-Bode ou Rang des planètes, souvent appelée loi de Bode, est une relation empirique entre les rayons des orbites des planètes du Système solaire, qui utilise une suite arithmético-géométrique de raison 2.
Elle a été énoncée en 1766 par Johann Daniel Titius, qui avait trouvé une relation numérique dans les termes de la suite des distances des planètes, citées en 1724 par le philosophe Christian Wolff. Celui-ci n'avait fait d’ailleurs que recopier la suite des nombres 4, 7, 10, 15, 52, 95, mentionnée en 1702 par le mathématicien écossais David Gregory, qui représentait les distances des planètes en 1/10 du rayon de l’orbite terrestre. Mais c’est à Johann Elert Bode qu’est longtemps revenue la paternité de cette « loi », qu'il avait publiée en 1772 dans Anleitung zur Kenntniß des gestirnten Himmels (« Instruction pour la connaissance du ciel étoilé »).
Corroborée en 1781 par la découverte d'Uranus, la loi de Bode est mise en échec en 1846 par celle de Neptune et ne donne plus de résultats probants au-delà." On connait le cas litigieux de Pluton depuis 2006. Nous avons publié en 1976 un dossier "Astrologie Sensorielle" (revue Cosmopolitan, Décembre) prenant en compte Mars, Jupiter, Saturne et Uranus(visible avec une jumelle)
sur le web
"Uranus est invisible à l'œil nu, mais perceptible avec des jumelles ou un petit télescope"
Autre remarque intéressante: les similitudes numériques entre la Lune et Saturne n'offrent absolument rien de "naturel". Le fait que la Lune notre satellite tourne en 28 jours et que Saturne, satellite du Soleil tourne en 28 ans n'est pas, selon nous, le fait du hasard, d'autant que ces 28 ans sont calculés sur la base d'une année terrestre! Rappelons que les statistiques de Gauquelin ne donnent plus rien au delà de Saturne. Le nombre 4 permet de passer de 28 à 7.
Sur le web.
"Les saisons sont déterminées par la quantité de lumière reçue qui varie selon la révolution de la Terre, mais aussi selon l'inclinaison de son axe de rotation. En tournant autour du Soleil, la Terre parcourt une distance d'environ 936 millions de kilomètres à une vitesse orbitale moyenne d'environ 106 700 km/h."
Cette "inclinaison reléve, selon nous , du reformatage du systéme solaire. Or, selon nos travaux, le cycle de Saturne implique astrologiquement l'existence de 4 périodes de 7 ans et 8 périodes de 3 ans et demi, si l'on instaure une dualité (thèse/antithèse) au sein des dites périodes.
Jean Pierre Nicola, avec son RET a tenté de valider le système solaire tel qu'il nous est donné à voire astronomiquement avec la constitution d'un troisiéme groupe, Uranus- Neptune-Pluton, à côté du groupe Soleil-Mercure-Vénus et du groupe Mars- Jupiter-Saturne. (cf ses Nombres et formes du Cosmos, Ed Traditionnelles) Mais la disqualification de Pluton ébranle une telle présentation. Comme quoi, il ne faut pas trop se fier à un état définitif de l'Astronomie. Rappelons aussi le cas des astéroides situés entre Mars et Jupiter 'découverts à partir de 1801 avec Cérés. Néroman, dans les années trente, les avait intégrés dans les domiciles planétaires zodiacaux. Il est vrai qu'ils s'insèrent dans la Loi de Bode entre Mars et Jupiter, séparant le couple Mars- Vénus et le couple Jupiter-Saturne.
L'astrologue au pseudonyme Lune Soleil écrit "J’ai décidé depuis 3ans de ne plus étudier Pluton dans ma pratique , qui n’est pas chose simple quand on utilise un logiciel pour établir une carte et que Pluton soit systématiquement dans le programme . Ils veulent pas lâcher Pluton ces Astrologues , mais il faudra bien un jour" Pour nous , le premier chapitre du Livre de la Genése témoigne d'un tel reformatage. : Elohim créa le Ciel et la Terre, il faut comprendre ici le mot ciel (cieux), en hébreu Shamaym non pas comme la totalité de l'Univers - mais bien visant uniquement notre systéme solaire.
Ajoutons que la Bible qui constitue ici une précieux témoignage accorde une certaine importance au nombre 7 (jubilé de 49 ans) mais aussi à 3 ans et demi, soit à 1260 jours.(Livre de Daniel)
En fait, il ne s'agit pas non plus de parler d'une influence du systéme solaire sur notre humanité mais bien d'une programmation relevant de la biotechnologie et n'obéissant pas au principe de causalité mais relevant d'une signalétique artificielle.
JHB 25 10 25
jacques halbronn Théologie Les trois niveaux de divinité. PréElohistes et PréAdamiques (Bible)
jacques halbronn Théologie Les trois niveaux de divinité. PréElohistes et PréAdamiques (Bible)
Tout théologien qui se respecte ne saurait recourir indistinctement au mot "Dieu", car cela englobe des réalités fort différentes. La confusion est d'ailleurs souvent intentionnelle quand une religion donnée entend qualifier "son" dieu de façon superlative à l'instar de l'Allah Akbar de l'Islam. En fait, quand on remonte aux origines de quelque dieu que ce soit, force est de constater que cela débute dans un registre des plus modestes et cela ne fait que s'amplifier et s'universaliser que par la suite, en une sorte de surenchère. Jésus commence à déclarer ne vouloir s'occuper que des brebis perdues de la maison d'Israel, Moïse se voit chargé par un certain dieu de guider un peuple du désert de Madian (Livre de l'Exode), les "Beney Israel" et quant à Moon, il est clair qu'il a d'abord eu en ligne de mire la Corée. Dans Isaïe 45, Cyrus se déclare Messie chargé de ramener un certain peuple à son berceau (nous avons signalé plusieurs version). Quant à Abraham, un certain dieu s'adresse à lui et fera alliance avec sa descendance par le biais de la circoncision.(Livre de la Genése). Au début des X Commandements, il est ordonné de n'adorer qu'un seul dieu et de ne pas en invoquer d'autres.
On dira qu'il y a 3 niveaux, celui du Dieu à l'origine de l'univers dans sa totalité (big bang), un Dieu créant un binome de minéraux (astres) et d'animaux (terrestres) è on est dans la SurNature (cf Genése I,1)- et enfin toute une populations de dieux locaux, nationaux, liés à des races, à des peuples, à une certaine géographie et qui appartiennent à la catégorie des esprits, au sens du spiritisme d'Allan Kardec, sans oublier ces "génies", ces "daimons" (dont parle Socrate), ces anges gardiens avec lesquels s'établit une certaine intimité à la différence des deux premiers cas signalés. Vouloir que les dieux de ces deux premiers niveaux soient en contact direct avec nous ne fait sens que par le biais de la Nature et de la Sur-Nature. Abraham quand il dialogue avec son dieu à propos du sort de Sodome, s'adresse nécessairement à un dieu du troisiéme type. Cela dit, les lois cycliques établies par les dieux du premier et du deuxiéme type doivent être impérativement respectées, faute de quoi les sociétés sont en dysfonctionnement alors que les lois déclarées par ceux du troisiéme type n'ont aucune assise naturelle et ne sont sanctionnables que par un appareil juridique établi par les humains., c'est là le registre de l'Ancienne Alliance, Jérémie XXXI alors que la Nouvelle Alliance est l'oeuvre de la Nature et de la SurNature et s'impose aux hommes de façon subconsciente.
Dans notre nouveau schéma astrologique articulé sur le refus ou l'acceptation du statu quo, selon que Saturne est en phase Zéro ou en phase 45, on s'attendra à un retour à l'idée d'un Dieu universel, premier, en phase zéro et à l'acceptation d'une SurNature en phase 45. Mais quid du troisiéme temps, celui de ces dieux -esprits ayant fait alliance avec tel ou tel peuple comme dans Exode III? Nous dirons que ces dieux sont antérieurs à l'émergence du Dieu "créateur" du Livre de la Genése. Ces dieux sont à qualifier de "préElohistes", à l'instar d'un yahwé ou d'un Allah tout comme il existe une humanité préAdamique.
JHB 25 10 25
vendredi 24 octobre 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale. Saturne en signe cardinal = Zéro. Le relâchement de Gorbatchev 1990 versus 45.
jacques halbronn Astrologie Septénale. Saturne en signe cardinal = Zéro. Le relâchement de Gorbatchev 1990 versus 45.
En 1989, lors du passage de Saturne en capricorne, un des 4 signes cardinaux, donc en phase Zéro, il fallait s'attendre à un certain libéralisme et ce fut le cas de la part de Gorbatchev qui toléra bien des "libertés" au sein du bloc communiste. La phase zéro est le maillon faible du cycle de 7 ans avant le resaisissement au bout de 45 degrés.
Il serait ridicule, selon nous, de conférer à cette année 1989 une importance historique démesurée comme si un tel événement n'avait lieu que tous les 36 ans (écart entre deux conjonctions Saturne Neptune, Neptune (avec sa révolution sidérale de 165 ans) conférant une rareté indue de par la longueur de son cycle en noyant l'astrologie dans le régne des transsaturniennes. Au bout de 3 ans et demi seulement, Saturne parviendrait en phase 45 dans un tout autre esprit.
Dans ses mémoires ("Mère de la Paix", 2020), l'épouse du Révérend coréen Moon , Hak Ja Hau, raconte (pp. 208 et seq) la venue de leur couple, à Moscou,en 1990, donc au lendemain de la chute du Mur de Berlin, si souvent célébrée comme dramatique et leur accueil par Gorbatchev, dément un quelconque catastrophisme de la part du leader soviétique mais bien une véritable ouverture tous azimuts et c'est cette ouverture qui fut fatale au régime bien plus que la force des résistances à celui-ci.
Nous traversons actuellement une nouvelle phase Zéro, favorable à toutes sortes de contacts mais nécessairement quelque peu brouillonne et éclectique. La phase Zéro est celle de tout commencement mais c'est le chaos, le tohu bohu précédant la Création, marquée par un "dessein intelligent", plus radical, plus ferme, plus construit, ne partant pas dans tous les sens. Et 1989, c'est aussi l'ascension d'Yves Lenoble et la vogue des congrès marqués par la juxtaposition plutôt que par le débat, par l'ouverture à des "astrophiles", formant un public payant, qu'il ne fallait surtout pas choquer, décourager avec des querelles internes. La phase Zéro est celle du lacher prise, de la dispersion. Actuellement, le temps n'est plus à des positions extrémes tranchées, d'où l'échec des récentes motions de confiance qui ne vont plus guère fonctionner jusqu'au nouveau passage en phase 45 avec un PS occupant une position clef, selon une tradition datant de 1936 avec le Front Populaire (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994, articulée sur Saturne et le point vernal, 0° Bélier) Le vrai fédétalisme correspond à la phase 45 qui est un stade de murussement, de décantation.
JHB 23 10 25
lundi 20 octobre 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale. La gauche, retour en arrière, S Zéro vs la droite, préservation des acquis, S + 45°
jacques halbronn Astrologie Septénale. La gauche, retour en arrière, S Zéro vs la droite, préservation des acquis, S + 45°
Nous avons dernièrement associé la gauche à la phase Zéro (Saturne en signe cardinal, point vernal) et la Droite à la phase 45 (Saturne fin signe fixe, plus signe mutable) mais nous n'avions pas encore approfondi ces notions de gauche et de droite, que l'on devait impérativement repréciser.. En 1789 c'est la nuit du 4 aout, celle de l'abolition des priviléges. Mais qu'est ce qu'un privilège sinon un acquis? Donc en ce sens, la Gauche préconise de ne pas tenir compte des ajouts, entend en faire table rase. A contrario, la Droite considère que l'on ne saurait revenir en arrière, c'est le fait accompli! C'est ainsi que la Gauche va s'attaquer au capital, à ce qui a été "capitalisé" avec le temps/ En 1995, les grèves étaient dues à un refus du réaménagement de certaines retraites.
Définition de statu quo ante
adverbe
(Mot latin). Dans l'état où les choses se trouvaient auparavant.
Wikpedia
"Annoncé le 15 novembre 1995, le « plan Juppé » sur les retraites et la Sécurité sociale propose de généraliser aux fonctionnaires et aux entreprises publiques (RATP, SNCF et EDF) les mesures imposées aux salariés du secteur privé par la réforme Balladur des retraites de 1993. En raison des grèves de 1995 en France, qui durent trois semaines dans les transports, le gouvernement cède sur la partie retraites du plan, mais il instaure toutefois par ordonnances les mesures visant à « réduire le déficit » de la Sécurité sociale : accroissement des tarifs d'accès à l'hôpital, restrictions sur les médicaments remboursables, blocage et imposition des allocations familiales versées aux familles, augmentation des cotisations maladie pour les retraités et les chômeurs, création de la CRDS, et renforcement du pouvoir des acteurs administratifs et politiques dans les caisses au détriment des syndicats" Trente ans plus tard, donc avec la même configuration, l'on remet en question l'âge de départ à la retraite. Or, la Droite n'admet que certains acquis puissent perdurer indéfiniment.
Sur le web
Une suspension annoncée devant l’Assemblée nationale
"Le premier ministre a annoncé mardi 14 octobre 2025 lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale qu’il propose une suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027.Il a annoncé qu’ « aucun relèvement de l'âge n'interviendra à partir de maintenant jusqu'à janvier 2028 » et que « la durée d'assurance sera, elle aussi, suspendue et restera à 170 trimestres jusqu'à janvier 2028 ». L'entrée, tous les 7 ans en phase "zéro" (O° en signe cardinal) conduit à refuser tout progrès à moins d'appeler progrès un retour en arrière! C'est dire que rien en politique n'est irréversible dans un sens comme dans un autre.
En 1981, avec le retour de Saturne en signe cardinal, il est question notamment d'une réduction du temps de travail dans le programme commun défendu par Mitterrand, devenu Président de la République et ayant obtenu une majorité à l'Assemblée Nationale, à la suite de la dissolution de l'Assemblée élue en 1978, trois ans plus tôt et qui avait été une défaite pour la Gauche. La critique du capitalisme va dans le sens d'un refus de ce qui a pu s'accumuler avec le temps. L'aliénation condamnée vise une dérive du processus originel :
Sur le web Les critiques du capitalisme:
"À cette typologie s'ajoute une grande diversité d'écoles de pensée philosophiques qui, à travers le temps, ont porté une critique sur le capitalisme ou certains de ses aspects/ Se distingue à ce titre le marxisme qui a été, au XXe siècle, la principale doctrine anticapitaliste. Les tenants du marxisme considèrent que le capitalisme, s'il se fonde sur un système libéral économiquement, s'est en réalité coupé du libéralisme originel, établi au siècle des Lumières, auquel ils ne sont pas foncièrement hostiles. Le capitalisme est tenu pour manifestement incompatible avec certaines formes de libertés individuelles, ainsi qu'avec l'intégrité du sujet, du fait de l'aliénation qu'il engendre".
Autrement dit, en phase Zéro de Saturne (0° d'écart entre Saturne et l'axe saisonnier le plus proche), on entend déconstruire tout ce qui a pu se constituer, s'ajouter, sur tous les plans, entre temps. Seul ce qui existait à l'origine devrait être respecté et ce qui est venu par la suite n'a pas de légitimité. En ce sens, la Gauche serait à qualifier de réactionnaire et la Droite de conservatrice.
Abolition des priviléges et phase Zéro
sur le web
"Dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l'Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d'unanimité, proclament l'abolition des droits féodaux et de divers privilèges. Ce moment de grande ferveur nationale s'inscrit parmi les grands événements mythiques de la Révolution française." On remarquera que Saturne n'est pas encore tout à fait passé en poissons mais il nous apparait que se produit là un phénoméne d'anticipation, avec une orbe d'environ 10°.
JHB 20 10 25
samedi 18 octobre 2025
jacques halbronn Une carrière bibliographique, de l'EPHE Ve section à la BNF, du CATAF à la RFHL
jacques halbronn Une carrière bibliographique, de l'EPHE Ve section à la BNF, du CATAF à la RFHL
Le domaine où nous avons le plus publié et produit de "pavés" est sans aucun doute celui de la recherche et de la critique bibliographique. On pense à notre CATAF, le Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français,https://www.youtube.com/watch?v=f9_mGbzkDy8 à nos études nostradamologiques (cf notre dossier dans la Revue Française d'histoire du Livre, entre autres) qui traitent essentiellement de la redatation des documents (2011) mais notre thèse d'Etat, le Texte prophétique en France, formation et fortune (2099), notre post-doctorat sur le dominicain Jean Giffré de Réchac (2007). On pourrait ajouter notre travail autour de la prophétie des papes (Papes et prophéties, Ed Axiome, 2005) ou sur le Splendor Solis ou encore autour des astrologues du XVIe siècle, Auger Ferrier (DEA, Lille III) et Claude Dariot (Ed Pardés, 1991) sans oublier Abraham Ibn Ezra et son Réshit Hokhma.(ed Retz 1977, préface de georges Vajda) ou les publications autour de Morin de Villefranche (Ed Retz 1975 et Trédaniel, 1993) Nous avons suivi notamment la fortune de l'Uranie d'Eustache Lenoble (cf Etteilla L'Astrologie du Livre de Toth, Ed Trédaniel 1993)
Certes, nos travaux sur les éditions centuriques ont pu éclipser nos autres publications mais si nous n'avions pas mené nos recherches à un niveau beaucoup plus global, nous n'aurions pu acquèrir l'expertise qui nous aura autorisé, encore récemment, à proposer une nouvelle présentation de la bibliographie centurique, laquelle dépasse largement le seul personnage de michel de nostredame. C'est probablement ce qui aura manqué à ceux qui s'y seront essayés et qui en sont restés à une approche bien trop pusillanime.
En effet, dans la recherche bibliographique, il importe de ne pas se limiter à la période de parution ni aux textes se référant explicitement à l'auteur considéré et à son temps il faut sortir des sentiers battus. Ce qui compte, ce sont les rapprochements de textes, quels que soient les dates, les titres, les langues, les auteurs affichés. Les contrefaçons sont un phénoméne courant et récurrent et il importe d'y préparer les futurs chercheurs. Malheureusement, l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, Ve Section, lors de notre candidature en 2002 ne nous aura pas confié une telle tâche. Pourtant dès 1973, nous nous inscrivions dans la VE Section avec Georges Vajda et c'est sous sa direction que nous obtiendrons notre thèse de 3e cycle en Etudes Orientales. Puis nous suivrons en 1986 et seq le séminaire sur les courants ésotériques d'Antoine Faivre dans la même section. Enfin, après notre thèse d'Etat, soutenue en 1999 (Paris X), nous nous inscrirons, dans la même section en post doctorat au séminaire de Louis Chatelier (Histoire du Catholicisme). mais cela n'aura pas suffi. En revanche, la BNF en 1993 nous chargea d'organiser une exposition, à la Réserve (Merveilles sans image 1994), ce qui était une reconnaissance de notre expertise dans le domaine astro-prophétique.
C'est probablement notre activité au sein du milieu astrologique qui aura conduit à nous refuser un tel honneur. Ajoutons que nous ne nous sommes pas consacré uniquement à la bibliographie et avons voulu explorer des périodes bien moins connues, renseignées et balisées, plus spéculatives tant dans le domaine théologique, linguistique, astrologique, ce qui nous aura permis de développer une certaine puissance de raisonnement qui aura pu faire défaut à d'autres.
JHB 18 10 25
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