jeudi 28 janvier 2021

jacques halbronn De certains abus dans l'appropriation des recherches d'autrui dans le champ astro-prophétique en milieu universitaire

Jacques Halbronn Les prétendues « découvertes » bibliographiques dans le domaine astrologique et nostradamologique Nous avons souhaité mettre l’accent sur certains manquements à la déontologie en matière de référence bibliographique dont nous avons été victime depuis une trentaine d’années. Le cas le plus grave est évidemment le cas de certaines thèses de doctorat non encore soutenues à l’époque et qui auront fait l’objet de « fuites », du fait du directeur de thèse et notamment lorsque la soutenance est indéfiniment repoussée . A propos de soutenance de thèse, il serait également souhaitable que le jury vérifie si l’auteur de la thèse n’a pas utilisé certains documents sans citer de façon suffisamment explicite ses sources. Un troisième cas est celui du chercheur qui imprudemment révèle oralement certains aspects d’un travail encore inédit et qui s’aperçoit que l’on a utilisé de telles informations sans le mentionner. Dans les cas 1 et 3, il est clair que le retard dans la soutenance génère ce type de problème, le chercheur ne voulant pas déflorer son travail en en publiant des éléments qu’il juge particulièrement précieux mais par ailleurs désireux de faire état de son avancement. Nous illustrerons ces trois cas de figure brièvement ci-après. Premier cas les fuites dues au directeur des travaux Nous prendrons pour exemple la parution en 1996 d’une édition critique de Pierre Brind’amour ;Nostradamus. Les premières Centuries des Prophéties Ed Droz Ce chercheur canadien y fait état des Prophéties dédiées à la puissance de Dieu d’Antoine Crespin dont il n’avait pas évoqué l’eoistence dans un précédent ouvrage Nostradamus astrophile Ed Klincksieck 1993. Nous connnaissions Brind’amour depuis le début des années 90 mais nous nous étions gardés de lui signaler cet ouvrage auquel nous avions consacré beaucoup de temps, en ce que certains passages reprenaient, à l’occasion de dédicaces, divers quatrains des centuries mais sans en citer l’origine. Quelle ne fut donc notre surprise de voir l’usage qu’en ferait le chercheur québécois, sans en tout état de cause, nous citer.! Ce ne sera que fin 1998 que nous obtiendrons in extremis le feu vert de notre directeur auprès duquel nous étions inscrits depuis 1985! Nous nous retrouvions dan la situation paradoxale de devoir mentionner l’édition de Brind’amour à propos de Crespin! Deuxième cas : les thèses créditées de recherches non mentionnées correctement Notre second exemple concerne le travail de thèse d’Hervé Drévillon, sur l’astrologie au XVIIe siècle soutenu à Paris X en 1995 et qui allait être publié chez Champvallon l’année suivante, avec dans son jury notre directeur de thèse lequel ne nous avait pas informe de la soutenance. Drévillon avait certes signalé notre ouvrage paru chez Trédaniel en 1993 sur Nicolas Bourdin et le XVIIe siècle, venant compléter notre travail sur Morin de Villefranche, mais dans le corps de son texte il emprunte à cet ouvrage sans mentionner sa source en notes de bas de page. Procédé assez ambigu! Il s’agissait notamment du rôle de Colbert dans le déclin de l’astrologie Troisième cas : les indiscrétions imputables au candidat. Notre troisième cas concerne Bertrand Chevignard faisant paraitre en 1999, quelques mois après notre soutenance des Présages de Nostradamus aux ed. du Seuil (qui ne publieront que le premier tome) le Recueil de présages prosaiques de Chavigny (1589) Nous avions rencontre à Lyon Chevignard à la Bibliothèque La Part Dieu et lui avions imprudemment expliqué ce que nous en pensions, à savoir que contrairement à ce qu’avait avancé Brind’amour qui en avait signalé l’existence, il ne s’agissait pas d’extraits des almanachs et pronostications de Nostradamus mais bien du manuscrit fourni à l’éditeur, le dit Nostradamus ayant regroupé en un recueil ses contribution successives sur plusieurs années. II est vrai que Chevignard, à l’époque ne disposait pas des reproductions des publications d’origine pour effectuer un tel constat. Pour la petite histoire lorsqu’en 2007, lors de la soutenance de notre post-doctorat,, à l’EPHE, Ve section, consacré à Nostradamus au XVIIe siècle nous eûmes dans notre jury MM. Drévillon et Chevinard, Pierre Brind’amour étant décédé depuis la fin du siècle dernier. Nous pourrions signaler d’autres abus à propos de conseils délivrés dans le cadre de la Bibliotheca Astrologica concernant Claude Dariot, auteur, dans les années 1550, d’un traité d’astrologie horaire qui aura marqué l’astrologie d’Outre Manche du siècle suivant (lequel traité sera repris en 1990 aux Ed. Pardès avec notre postface) ou Eustache Lenoble, un astrologue de la toute fin du XVIIe siècle, chez des chercheurs qui n’avaient pas passé beaucoup de temps dans les bibliothèques et se parant des plumes du paon On pense notamment à Patrice Guinard qui soutiendra une thèse en 1993 sur l’astrologie, à Paris I et qui aura largement profité de la fréquentation de notre structure sans le signaler. Il est vrai que Guinard en 1999 mettra en ligne sur le site du CURA (Centre Universitaire de Recherche Astrologique) notre CATAF (Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français), outil de travail largement utilisé. JHB 28 01 21

Claude Thiébault sur le déclin de l'astrologie en 1666

A PROPOS D'UNE MYSTIFICATION SUR LE DÉCLIN DE L'ASTROLOGIE © 2014 ASTROEMAIL en France à partir de la fin du XVIIe siècle Analyse... par claude thebault, éditeur d'Astroemail Février 2013, un billet[1] circulait, par email, propageant une théorie explicative du déclin de l’astrologie française depuis le règne de Louis XIV. Selon son auteur, l’Académie des Sciences de Paris cessa un beau jour de publier les données planétaires à l’attention des astrologues au milieu du XVIIIe siècle. Plus d’éphémérides, plus d’astrologues, aussi simple que ça. Cet argument grossier, rudimentaire, et sommaire, présupposait qu’auparavant, les publications, de l’Académie des Sciences, s’adressaient aux horoscopistes. Or c’est faux. Pour le savoir il était nécessaire de connaître comment se pratiquait l’astrologie sous l’ancien régime. Et comment les «judiciaires» étaient considérés. L’auteur de la théorie, de l’arrêt de la diffusion des éphémérides, manipulait ses lecteurs, en produisant dans son texte un montage d’extraits d’informations éparses sans rapport entre elles, piquées ça et là afin d’impressionner par l’étalage des références citées. Selon la technique de l’amalgame. Ainsi une citation, prétendument attribuée au comte de Pagan sur la rectification horaire voisinait avec les éphémérides de Desplaces de 1734. Trouvez le lien, s’il existe, entre ces deux données. Blaise de Pagan, à cette date, était depuis 69 ans réduit à l’état de squelette. Son décès survint en 1665. Ou encore les Tables Rudolphines de Morin des années 1650, et les éphémérides de Beaulieu de 1703. Un lien existe en revanche ici entre ces deux données, mais l’auteur de la théorie, se gardait bien d’en écrire davantage. Et pour cause… Les astrologues judiciaires ne pouvaient disparaître, du jour au lendemain, au motif qu’un organisme d’astronomie cessait de les approvisionner en informations. Pourquoi ? Voila l’explication fournie par un contemporain de cette époque : « L’astronomie eut le bonheur de trouver le grand Ptolémée 120 ans après l’Auteur de notre Salut [2] , qui par un merveilleux effort de son esprit, rendit la théorie des planètes et les Tables Astronomiques plus ajustées que celle de ses prédécesseurs. Après le grand Ptolémée, les Mathématiques et l’Astronomie demeurèrent confinées dans l’Egypte ; parce que l’Empire Romain devenu tout Chrétien, toutes les sciences furent réduites à l’étude de la Sainte Ecriture. » La religion chrétienne causa en Occident un considérable recul intellectuel, majeur, favorisant le développement de l’obscurantisme. « Témoin Saint Augustin, qui commande à ses disciples en Afrique de rechercher plutôt comme l’on va, que comment va le ciel. (…) Environ l’an 800 de notre Salut, les arabes Mahométans qui avaient occupé l’Asie, l’Espagne et l’Afrique ne s’attachèrent pas moins heureusement à posséder toutes les belles Sciences. Ils exercèrent leurs beaux esprits aux continuelles observations des astres, et Albataigne natif d’Assyrie dressa des Tables Astronomiques, où les erreurs des Tables de Ptolémée déjà trop anciennes, étaient assez bien réparées. Finalement Alphonse X roi de Castille, assisté de Proface juif, des arabes les plus savants, de son esprit merveilleux, et d’une dépense de quatre cent mille écus, cultiva si avantageusement l’Astronomie aux environs de l’année 1230, que les Tables Alphonsines en furent dressées beaucoup plus justes que les précédentes. Mais ce serait trop souvent répéter la même chose, la suite comme le progrès de cette science dans les provinces de l’Europe ; dont les principaux et les plus célèbres astronomes qui l’on embellie, ont été pour l’Italie François Marie, Antoine Magin, et Argol professeur à Padoue. Pour l’Allemagne, Corpernic, Reinold, Purbace Mont Royal, et Kepler auteur des Tables Rudolphines. Pour le Danemark, Ticho Brahe et Longomont. Pour la Hollande, Philippe Lansberg. Et pour la France Bulliaud, Morin et Gassendy. Tous les ouvrages desquels sont plus ou moins estimés, suivant le choix ou les inclinations des personnes. Nous devons seulement ajouter en faveur de l’astrologie, qui demande toujours des tables des plus justes, que nous avons dressé les nôtres sur les fondements des Tables Rudolphines, les plus généralement approuvées. Et géométriquement sur la théorie des ellipses de chaque planète, qui les rendent encore plus exactes, comme elles sont aussi plus faciles que les autres. » Blaise François de Pagan comte de Merveilles 1657. Une des sources de revenu extra professionnel de Morin, provenait notamment des Tables, qu’il faisait imprimer, et vendait lui-même directement. Dans une correspondance privée, il estimait le prix de son stock annuel courant, en décembre 1650, à la valeur forfaitaire de 2000 livres. Une somme équivalente à celle de son traitement annuel de professeur au Collège de France. Les horoscopistes, se servant directement chez les producteurs, n’avaient que faire des impressions des éphémérides de l’Académie des Sciences de Paris. Entre les Tables de Beaulieu, et les Rudolphines, le choix était immédiat pour tirer l’horoscope. Alors, si l’approvisionnement en Tables existait, comment expliquer la disparition des judiciaires au XVIIIe siècle ? La considération portée aux astrologues prend alors une importance déterminante. Un des poncifs, en matière de déclin de l’astrologie, consiste à charger Colbert de tous les maux, à propos de la parution d’un décret suite à l’affaire des Poisons, impliquant la marquise de Brinvilliers. Le décret date du 31 août 1682, neuf ans après le jugement rendu dans procès de la marquise en 1673,et six ans après l’exécution publique de l’empoisonneuse par décapitation le 16 juillet 1676. A la suite d’une affaire criminelle découverte par hasard, où l’arsenic tint une place essentielle, et l’astrologie aucune. Colbert et son décret servent de prétexte facile. extrait de l'Edit du 30 août 1682 publié au Traité des Matières Criminelles de 1758 Contrairement à l’idée reçue, la publication d’un texte répressif n’efface pas le délit par sa promulgation. L'Edit de 1682 n’innovait en rien s’agissant de la confirmation d’ordonnances antérieures générales, réitérées dans les mêmes termes, contre les professionnels de la divination. « L’exécution des ordonnances des Rois nos prédécesseurs contre ceux qui se disent devins…ayant été négligée depuis longtemps, et ce relâchement ayant attiré des pays étrangers, dans notre Royaume plusieurs de ces imposteurs, il serait arrivé que sous prétexte d’horoscope et de divination …ils auraient surpris diverses personnes ignorantes ou crédules qui s’étaient insensiblement engagées envers eux en passant des vaines curiosités aux superstitions & des superstitions aux impiétés & aux sacrilèges… » Ordonnances anciennes auxquelles s’ajoutait une contrainte administrative pesant sur une autre activité. En effet, le décret[3] du 31 août 1682 organisait, en priorité, la tenue d’un registre spécial d’apothicaire, assorti de mentions obligatoires, et de certificats de délivrances des produits dangereux aux professionnels pour les besoins de leurs activités : chirurgiens, orfèvres, teinturiers, épiciers, merciers, marchands etc. Ce texte, renforçant l’imaginaire traditionnel de la sorcellerie, organisait (articles IV à XI) la traçabilité des produits toxiques, en imposant des mesures administratives accompagnées de déclarations obligatoires, facilitant ensuite les contrôles. Ainsi la tenue de ces écritures fut sans effet sur l’extinction de l’astrologie, puisque les professionnels de l’horoscope n’émargeaient pas sur un registre déclaratif quelconque pour leurs activités. Et les dignités des planètes sont étrangères aux applications toxiques ou toxicologiques. En revanche, les astrologues faisaient l’objet d’une surveillance attentive de la part des ministres de la religion catholique, dans chaque paroisse. Et cela d’autant plus que le XVIIe siècle, et le XVIIIe siècle en France, furent marquées par un intense débat spirituel d’une rare intensité dans le royaume. Prenant naissance avec la contre réforme à l’époque de Richelieu, pour finir dans les poursuites avec l’affaire de Port Royal et la querelle religieuse du Jansénisme. Une phrase, émanant de la dédicace d’un révérend père Jésuite du diocèse de Soissons, cadre en peu de mots l’époque à la mort de Morin (1656) en ces termes : « il est aisé de voir la liaison qu’il y a entre les astrologues et les jansénistes…car si la doctrine des uns renverse la liberté (le déterminisme selon Morin) celui des autres (le Jansénisme) fait de même… », « pour prononcer contre les astrologues des arrêts de condamnation il faut confondre leur lâcheté, de l’autorité pour réprimer leur insolence, des forces pour donner de la terreur à leur faiblesse… ». L’interrogation relative à l’enseignement de l’astrologie revient ainsi à nouveau dans le débat. Peu importe de disposer ou non de tables planétaires, si aucune formation n’est dispensée sur son usage. Un lieu commun sans fondement accuse à nouveau Colbert de la suppression de l’astrologie du nombre des matières dispensées par les facultés. On n’en trouve aucune trace dans les universités avant Colbert. Le ministre est innocent de ce que la rumeur l’accuse. Il existe en revanche une tradition, notamment sous la forme d’un profil professionnel bien défini, attaché à la pratique de la consultation des astres. Celui de médecin astrologue. Remontons à Nostradamus, le médecin astrologue herboriste, célèbre pour sa poudre purgative contre la constipation. Son CV comporterait une rubrique formation ainsi libellé «formé en astrologie à l’université d’Avignon». Quel en était le contenu? On s’attendrait à retrouver un plan, à défaut le rappel des traités antiques, Materne, Mathesis, ainsi que les professionnels Porphyre, l’influence des « mathématiciens » Romains, Etienne Alexandrin, Pancratius, Constantinus Stethatus, Albumazar, ses prévisions contre les chrétiens pour l’année 1460, ou le cardinal Nicolas de Cuse pour une période récente. On ne trouve rien de tout ça. Période de Morin de Villefranche, 1600 Aix en Provence, 1610 Avignon pour sa médecine. Quels étaient les cours d’astrologie dispensés ? La réponse du service des archives de l’Université d’Avignon se fait attendre. Tout comme celle d’Aix. La Sorbonne à Paris sur la même période ? N’y comptez pas. Cette Université était contrôlée par l’Eglise. Pouvait-elle dispenser des cours d’astrologie, alors qu’en même temps elle luttait contre? Posez-vous la question ! On trouve, bien entendu, dans les bibliothèques épiscopales des ouvrages d’astrologie du XVIIe. Google en numérisa beaucoup. Cette documentation s’explique pour des motifs de répressions. Aucun de ces livres ne porte l’estampille d’une faculté. Ni on ne trouve d’auteur de traités enseignant dans une faculté française de l’époque. Alors que l’on trouve des ouvrages de médecine, de philosophie, de mathématiques avec mentions officielles. Prenez Morin, il prit soin d’apposer la mention de son titre universitaire docteur en médecine sur ses publications, y compris ses textes polémiques. Le profil classique de l’astrologue en France, celui de docteur en médecine, relève d’une prescription célèbre de Galien, enseignée aux carabins. Employer l’astrologie, en diagnostic complémentaire pour prescrire les soins, améliorait, selon ce praticien antique, le pronostic de guérison du malade. L’astrologie du patient était un élément d’expertise et d’évaluation de son état. Galien pensait obtenir ainsi des informations sur l'issue fatale de ses clients. Les personnes curieuses de s’informer, sur l’art, et la manière, de marier les astres, les lavements, les saignées, et les purges, sont priées de consulter le traité de Galien en latin, de diebus decretorii . Ce profil donna des médecins astrologues célèbres, Cardan à la Renaissance, le docteur Rousset à Lyon fin du XVIe siècle, Jean Taxil à Arles en 1610, Morin à Paris en 1630. Pour ne citer qu’eux. En France, au XXIe siècle, le docteur Franck Nguyen, président du RAO (Rassemblement des Astrologues Occidentaux), ranime le flambeau du médecin astrologue homéopathe avec son dernier ouvrage « Regard Nouveau sur l’Astrologie et l’homéopathie » paru en 2014. Taleb, enseignant à New York, les Sciences de l’Incertitude, étudiant les chances comparatives, relève dans Guérir le Cancer, que le profil de médecin à la Galien causa jusqu’à un passé récent une considérable hécatombe de patients, car cette méthode retarda énormément les progrès de la médecine. Les thérapies non scientifiques rassemblées sous l’expression « médecines alternatives » c'est-à-dire non prouvées ne sont pas de la médecine. Franck Nguyen dira son avis sur le sujet. Pour aller dans le sens de Taleb, il y a lieu d’observer qu’aucun des médecins astrologues du passé ne fit progresser l’astrologie. Voyez le cas de Morin, et sa pratique des révolutions solaires dans l’Astrologia Gallica (20 cartes se rapportant à 5 rats de laboratoire déjà morts).Médecin se proclamant astronome, en qualité d'auteur d'une "Astronomie restituée" il tenait pour acquis le retour périodique du soleil d’une année sur l’autre. Sans rien vérifier par l’expérimentation. Il conceptualisa des "directions", en attribuant des valeurs arbitraires pour nombrer les années, sans suivre les mouvements planétaires effectifs. Instituant l’expansion du fictif en lieu et place du réel. Il illustre la lignée des médecins astrologues écrivant leurs recettes, les uns après les autres, pour leurs confrères. On trouve ainsi deux charnières temporelles. La première avec Rantzau, compilateur des aphorismes énoncés depuis l'antiquité, collecteur des trucs et des vieilles ficelles du passé en guise de méthode. La seconde avec Morin, auteur d'une tentative pseudo rationnelle de mise en ordre de la discipline, sur des bases aristotéliciennes dépassées et obsolètes. Les auteurs de traités sont tous, sans exception, des autodidactes développant méthodologiquement leurs délires personnels sans aucune expérimentation sérieuse. Morin compris. Contaminant ainsi, durablement, les générations futures avec des poisons psychiques. De ce point de vue les médecins astrologues coulèrent l'astrologie par leurs mauvaises prescriptions. Comme ils tuaient d'ailleurs leurs malades à force de les saigner. Mauvais remèdes, mauvais traitement, mauvaises méthodes. Morin, finalement c'est de l'astrologie de Molière, comme les médecins de ses pièces de théatre. Revenons au présumé enseignement de l’astrologie en faculté au temps de Colbert. On n’en trouve ni livres, ni moins encore de professeurs. Alors que la production d’astrologie littéraire est conséquente en France au XVIIe et au XVIIIe siècles. Quelques titres pour s’en rendre compte, Auguste Niphe « des divinations » à Rouen 1578, Arcandam « prédictions d’astrologie des naissances » lyon 1625, Andrea Argolus médecin astrologue à Padoue, Italie, « de diebus criticis » deux éditions, la première en 1639, la seconde enrichie en 1652, Théophraste l’Orthodoxe Lyon « l’éclipse du 12 août 1654 » 1654, Aphorismes d’astrologie en 1641, Astrologica (médecine et astrologie) Prague 1654, Georges Atwell « the divine art of natural astrologie » Londres 1660, Astrologicum Speculum (aspects) Londres 1685, on publiait aussi en latin en Angleterre, comme le livre de Morin à La Haye. On ne trouve ni liste ni traité, ni étude spécifique d’astrologie émanant d’un enseignant d’une université française au XVIIe ou au XVIII siècle. C’est tout de même étonnant, que des livres «d’amateurs», dépourvus de références, paraissaient sur ces sujets. L’astrologie diplômante, on doit en conclure, n’était officiellement enseignée nulle part en France. Ces ouvrages comportent en outre des ensembles de pages « justificatives d’une conformité de pensée» vis-à-vis de la vérité religieuse. Ainsi on trouve dans, Vie de Maître Jean Baptiste Morin, 3 parties contradictoires en enfilade, en Français, composés afin de satisfaire la censure : - Contre ceux qui ne croient point à l’astrologie page 91 « les premiers sont en cet état faute d’être bien renseignés par l’histoire et la philosophie »…un appel aux cautions sérieuses pour vaincre l’ignorance, en reconnaissant que les astres sont sans pouvoir de révélation, réservé à dieu - Contre ceux qui croient trop peu à l’astrologie page 94 « le scrupule ou le défaut de connaissance dans la physique rend trop peu crédules aux prédictions…ils en voient les effets mais ils peinent à les reconnaître.. »…les astres agissent ainsi sur les corps sans agir sur les âmes, et l’église se satisfait de cette limitation d'effet sur l’esprit humain - Contre ceux qui défèrent trop à l’astrologie page 96 « les plus ignorants et les plus fols de tous sont ceux qui donnent trop de créances aux astres, car ils se persuadent qu’il n’y a point de dieu, ou que toutes choses sont conduites par un ordre fatal et irrévocable… » Justement ce que soutenait Morin avec sa théorie de la détermination et l’absence de libre arbitre. C’est, selon son biographe officiel, le propre des athées qui violent le franc arbitre de l’homme. Des explications entortillées, non convaincantes, mais respectueuses du dogme dominant. Ou encore dans l’Astrologie Naturelle de Blaise de Pagan deux chapitres ainsi conçus : - De la Providence ou cause finale page 177 chapitre 2 Livre 2 - Des actions libres de l’homme page 193 chapitre 3 Livre 2 Les livres, publié en conformité religieuse totale, se faisaient attribuer l’avis de régularité d’au moins un théologien. Comme celui d’Henri Rantzau réimprimé jusqu’à la fin du XVIIe siècle à plusieurs reprises. L’astrologie d’Ancien Régime était sous surveillance des ministres du culte et gare aux faux pas. Plusieurs motifs, canoniques et légaux existaient pour sévir et réprimer les astrologues, variant de 9 années de galères à l’exécution en place publique, sur la roue, les membres rompus, fracturés, les os broyés à la barre de fer dans des souffrances épouvantables. (Dès le règne d’Henri IV on rompait les membres du condamné debout sur une croix de Saint André, avec une barre de fer. Et après on le met sur une roue encore vif ou mort, jusqu’à ce que le condamné expire dans les douleurs sur la roue. Autrefois la coutume était de laisser expirer les condamnés sur la roue. Mais les Cours se sont beaucoup relâchées de cette rigueur, soit par humanité, soit par crainte qu’un supplicié dans un pareil état ne se porte au désespoir par l’excès des douleurs, à des imprécations de nature à faire douter de son salut. Il arrive souvent que par un retentum on arrête que le condamné sera étranglé, suivant l’atrocité de l’action. Ce qui arriva en 1743 à l’égard de l’un des assommeurs à coups de bâtons dans les rues de Paris, arrêtés, jugés, et exécutés en place publique pour leurs méfaits. Il n’ya que les hommes qui peuvent être condamnés à la roue, de quelque état, qualité et conditions qu’ils soient, les gentilshommes comme les roturiers, les prêtres et les autres ecclésiastiques. Guy du Rousseau de la Combe avocat au Parlement de Paris 1758) Dans ces conditions, une astrologie de la clandestinité ne pouvait s’adresser à l’Académie des Sciences de Paris pour disposer des tables planétaires dont d’ailleurs elle n’avait aucun besoin. On pouvait écrire, publier sur le thème de l’astrologie, mais avec des limites encadrées, puisque l’impression, et la publication commentée des figures natales de personnes vivantes était prohibée et interdite. Alors quand à professer ouvertement…sauf à être médecin astrologue comme Franck Nguyen en 2014, c’était tout autant risqué pour sa sécurité que périlleux pour la vie. Le médecin était certes un professionnel de la consultation par métier. Sans disposer nécessairement d’une immunité particulière. Ainsi Morin fit l’objet de dénonciations car il recevait des femmes pour des consultations d’astrologie, à son domicile, au fond de l’actuelle rue Rollin dans le 5e arrondissement de Paris. On lui imputa en même temps des liens de famille avec l’illuminé Simon Morin, dont le procès de blasphème religieux s’instruisait à Paris, et qui finit brûlé sur la place publique en 1663. Pour se couvrir Morin se fit délivrer une lettre de consultation juridique auprès d’un avocat au Parlement de Paris le 3 décembre 1649. Il était exposé, en dépit de ses « protections ». Qu’une telle astrologie ait disparu sous les coups conjugués des attaques de la religion, des dénonciations pour Jansénisme, ainsi que de la montée en puissance du siècle des Lumières, qui pourrait s’en étonner ? Celles et ceux qui astrologuent au XXIe siècle en se complaisant dans les divagations d’une rare extravagance, profitent d’une période de tolérance rarement connue auparavant, y compris à Rome autrefois, puisque les astrologues "mathématiciens" en furent proscrits à plusieurs reprises. Ils devraient s’ingénier à améliorer la discipline avant que le vent ne tourne à nouveau. La complaisance actuelle ne saurait durer. Imaginez les ravages causés par l'inscription de l'astrologie, répertoriée comme manifestation d'une maladie mentale, dans les prochaines éditions du DSM. Claude Thebault éditeur d’astroemail. [1] L’Académie des Sciences et l’Astrologie au prisme de ses Ephémérides. Par Jacques Halbronn [2] Le Prêcheur de Palestine qui marchait sur l’eau sans ski nautique [3] Traité des Matières Criminelles pages 606 à 609 Quatrième Partie Décrets Edits du Roi la page Colbert et l'astrologie, publiée sur ce site, en février 2013 a été supprimée. Afin de faire échec à la mystification d'un prétendu expert, un Costume Vide. copyright claude thebault 05/14 reproduction interdite des textes, mentions et illustrations de cette page sous copyright

lundi 25 janvier 2021

Jacques Halbronn Les astrologues ne sont pas neutres dans leurs prévis...

jacques Halbronn Son astro horoscopie de sur des hémicycles de six ans allant de 1974 à 2003

Astro horoscopie de Jacques Halbronn sur les hémicycles de six ans allant de 1974 à 2003 Avec le recul de plus de 40 ans, l'année scolaire 1977-77 nous laisse le souvenir d'une période très intense en ce qui concerne la vie astrologique française et on était loin bien loin d'une ambiance de guerre "fratricide" comme voudrait nous le faire croire Yves Lenoble dans son Arbre généalogique du milieu astrologique français 2003. Il est d'autant moins bien placé pour s'exprimer ainsi qu'il y participa. "Je crée mon école en 1975, écrit Lenoble, et je m’isole de l’ambiance de combats fratricides en créant en 1977 l’Association pour la Recherche des Rythmes Cosmiques (A.R.R.C.) Ben voyons! Nous utiliserons non pas le Guide de la Vie Astrologique (GVA), de 1984-85 que tout le monde connait mais l'édition antérieure intitulé" "MAI. Bottin Astrologique 1981, Brefs jugements sur quelques astrologues d'aujourd'hui' 124 pages avec une version anglaise MAU International Directory. Paris 1981, parue aux éditions de la Grande Conjonction qui venaient d'être crées deux ans auparavant. C'était donc il y a 40 ans! Comme il est dit dans l'introduction, c'était alors le bilan, le "rapport", de 7 années d'activité du MAU. A vrai dire, c'était déjà très impressionnant et on aurait même pu s'en tenir là! C'est dire - contrairement à ce que laisse entendre Yves Lenoble- que la décennie 70 fut d'une grande densité et que l'on ne s'en tenait pas à un congrès parisien annuel. Loin de là! Par ailleurs, dès 1979, nous avions décroché un titre de docteur (en Etudes Orientales) et nous étions installés dans les locaux que nous occupons toujours, au 8, rue de la Providence. 75013 Paris. Revenons donc sur cet annus mirabilis qui accoucha de toute une série d'événements de septembre 77 à Septembre 78. Cela s'inscrit dans une phase de conjonction de trois ans, au prisme de l'astro-horoscopie Sachant que nous sommes nés le 01 12 1947 avec le Soleil à 8° sagittaire, la phase conjonctionnelle, celle de la maturité après trois ans de phase de quadrature, débute en 1977 lors du passage de Jupiter en gémeaux axe conjonction/opposition au mois de mai de la dite année Si l'on examine la liste des congrès du MAU, on en trouve un en ce mois de mai, immortalisé par la photo figurant en hors texte dans le Guide de la Vie Astrologique de 1984. Notons en passant que dans le dit Guide, une ligne a sauté (p. 115) à propos du Congrès de mai: on se réfèrera donc au Bottin Astrologique de 1981.(p. 91) On y reconnait entre autres Charles Harvey, le président de l'Astrological Association de Grande Bretagne, Jacques de Lescaut, Alex Ruperti, Yves Lenoble derrière Jacques Halbronn, Eric Weil, Adolfo Lopez, Ernesto Cordero etc En septembre,ce sera le Colloque Ere du Verseau, organisé avec la revue L'Autre monde de Roger Faloci ce qui débouchera en 79 sur les Actes du nom d'Aquarius ou la nouvelle ère du Verseau? On en trouvera un reportage dans la dite revue ainsi que pour le Congrès de Février 78,également organisé avec L'Autre Monde. autour de la "Grande Conjonction"Irène Andrieu y présentera un fascicule de l'ARRC, l'association de Lenoble. Parmi les intervenants, J. P Nicola, Jen Charles Pichon Jean Phaure, le belge Louis Horicks, Andrée Petibon,Robert Amadou (cf cahier de photos du GVA), Edith Wangeman (RFA), Fidelsberger (Autriche). Un absent de marque; André Barbault qui sera absent tout au long de la longue série des congrès MAU alors que Gouchon y figurait en septembre 76 -cf cahiers photos du GVA) On connait la suite :Mai 78 le congrès Gauquelin-Nicola, Lenoble étant chargé de la partie Nicola etLeclercq de la partie Gauquelin, Aout 78 et le Colloque international sur l'enseignement astrologique dont on a un film (muet) que l'on trouve in extenso dans la vidéo Epopée du mouvement Astrologique (1974 1994) et le Congrès de Lille qui met en oeuvre une première fédération internationale avec les Belges, les Espagnols et les Allemands (cf la photo dans le hors texte du GVA) On trouvera quantité de photos dans l'Album Photo des Astrologues (sur facebook) et bien entendu à la Bibliotheca Astrologica On est donc alors en pleine phase conjonctionnelle de Jacques Halbronn, phase de maturité qui est le prolongement des expétiences de quadrature des années 1974 76. qui étaient un banc d'essai. Ën 1976-77, paraisssent chez Retz deux volumes dans la Bibliotheca Hermetica de René Alleau, l'un sur Morin de Villefranche, l'autre sur Abraham IbnEzra.avec une préface de G. Vajda. Par ailleurs, Halbronn publie un collectif astrologique en trois volumes sous une forme assez basique matériellement " avec des collaborations de Lenoble et de Max Lejbowicz '(1977-78) ""Sur la piste du Zodiaque" Belle leçon d astrologie à tous les niveaux! On trouve là u le fameux hémicycle de six ans que nous avons mis en évidence et il est clair que tout a une fin. Le passage de Jupiter à nouveau au carré du soleil natal de Jacques Halbronn fait pendant au carré de 1974 qui avait ouvert le dit hémicycle. C'est l'axe de quadrature Poissons- Vierge. Le carré de fin d'hémicycle aura lieu à la fin de l'année 1979 et ouvre vers un nouvel hémicycle de six ans avec un seuil conjonctionnel à échéance de 1983. Comment à partir de notre corpus des guides successifs, capter la dynamique de ce nouvel hémicycle? En fait, le nouvel hémicycle se situe sut un autre plan, celui de l'édition, nouvel enjeu, ce qui d'ailleurs nous raméne à l'édition du Guide de la Vie Astrologique, paru en 1984 et qui est d'une autre tenue que le Bottin Astrologique de 1981. Le nouvel hémicycle se situera sur un autre plan, celui de l'édition Une opportunité se présente quand Dervy renonce à publier en 79 un ouvrage de Joel Dronsart alias Gabriel sur les régimes horaires à l'intention des astrologues; ce sera le Traité de l'Heure dans le Monde qui paraitra par la suite en coédition avec Trédaniel. Dans de cadre paraitront en 1983 les Mathématiques Divinatoires avec une préface de Pichon..En1985 parait chez Arché le Monde Juif et l'Astrologie, issue de la thèse de doctorat de 79.-avec des textes de Paul Fenton ) Chaque fois l'on passe d'une présentation artisanale à une autre qualité de présentation En 1985, Halbronn est contacté par l'éditeur Henry Veyrier pour une réédition de l'Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin, très largement augmentée. Par ailleurs, à la même époque, Halbronn s'engage dans deux thèses,l'une en Histoire des textes et l'autre des langues. En 1984, il avait suscité l'organisation d'un Congrès d'Histoire de l'Astrologie, au Warburg Institute de Londres (avec Patrick Curry Actes parus en anglais en 1987) Abordons rapidement les hémicycles suivants pour parachever notre démonstration Quid de l'hémicycle 1986-1992? Période 1986-1992 On y trouve une continuité au niveau de la co édition avec Trédaniel avec la parution du Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra,en 1990 La Vie astrologique il y a cent ans (1992) d'Alan Léo à Barlet (avec P Curry et N. Campion), -on avaiy déjà publié en 1987 le reprint de la série des petits manuels de l'équipe d'Alan Léo, traduits en français en 1908 avec un ouvrage de Michel Gauquelin (décédé en 1991), "Les Personnalités planétaires" et de Françoise Schneider Gauquelin sur les régimes horaires, qui vient s'ajouter au Traité de Gabriel.En outre, Halbronn fera paraitre chez Trédaniel, de Gabriel, les deux tomes des Grandes Ephémérides (1500-1899) Les recherches de Halbronn vont se focaliser sur le prophétisme beaucoup plus que sur l'Astrologie, ce qui explique la parution de l'ouvrage de Benazra sur Nostradamus En 1991, Halbronn organise à Paris un nouveau Congrès d'historiens de l'astrologie.(Eglise Sainte Anne) avec comme intervenants René Alleau, Jean-Patrice Boudet,Pierre Brind'amour entre autres. Il termine deux reprints astrologiques , dans une collection créee chez Trédaniel: sur Nicolas Bourdin (XVIIe siècle) et chez Etteilla (XVIIIe siècle).(collection Bibliotheca Astrologica Période 1993-1998 Abordons à présent un quatrième hémicycle et voyons où cela va nous mener au cours des six années suivantes. Parfois , il n'est pas aisé de déterminer ce qui reléve de l'hémicycle qui s'achève ou du suivant. C'est ainsi que la parution de l'article Astrologie de l'Encyclopaedia Universalis, la réédition des Clefs pour l'Astrologie voire le catalogue de la BNF Astrologie et Prophétie (Editions de la BN) se situent sur cette charnière. La suite des événements devrait nous éclairer car tout est relatif et ce qui peut sembler un achévement pourrait se révéler n'être qu'un début avec la parution d'un Nouveau Guide de la Vie Astrologique, d'abord, selon le scénario habituel, entre 1994 et 1997 d'abord une édition "maison" artisanale puis une édition plus noble. Mais le guide avait été par ailleurs partie d'un DESS à Paris VIII en 1995 Le milieu astrologiques, ses structures, ses membres. Halbronn publie en1994-95 par ailleurs L'astrologie selon Saturne et l'Astrologue face à son client. Les ficelles du métier (bientot traduite en anglais par Geoffrey Dean), dans le cadre de ses éditions de la Grande Conjonction..Soutenance de la thèse d'Etat en janvier 1999. Le texte prophétique en France ( Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve d'Ascq 1999) aboutissement d'un long travail avec notamment une communication importante en 1997 parue dans le cadre d'un Colloque sur le prophétisme, Presses de l'Ecole Normale Supérieure. Période 1998-2003 . En 1999, il met en ligne sur le site du CURA son moniumental Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français, fruit d'un grand nombre de voyages dans les bibliothèques. Dans la foulée, il organise un Colloque avec le CURA en décembre 2000. En 2002 Halbronn publie aux ed Ramkat, à Feyzin (69) deux volumes, un sur Nostradamus, l'autre sur Theodor Herzl, dans la suite de sa thèse d'Etat. En cette même année, il est auditionné pour une chaire à la Ve section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes mais n'obtient pas le poste. Dès l'an 2000, Halbronn s'était attelé à un post doctorat à l'EPHE Ve section autour du dominicain Giffré de Réchac (XVIIe siècle). Il faudrait ici tenir compte de toutes sortes de parution sur Internet mais on s'en tiendra ici aux parutions papier En 1996, deux communications dans un congrès juif à Paris, à la Sorbonne; En 2001, Halbronn donne une communication au Congrès Mondial des Etudes Juives. En mai 2000, Halbronn organise un colloque sur la dualité autour de trois dossiers les Juifs, les femmes, les astrologues. Nous arrêterons nos investigations à ce stade, ce qui nous aura permis de couvrir une période allant de 1974 à 2003, soit une trentaine d'années JHB 25 01 21 . JHB 24 01 21

lundi 18 janvier 2021

Jacques Halbronn La questiion des plagiats bibliographiques

Les découvertes bibliographiques de Patrice Guinard et de Denis Labouré, chercheurs de seconde main par Jacques Halbronn, directeur de la Bibliotheca Astrologica La fonction de directeur de bibliothèque peut se révéler ingrate quand on a affaire à des utilisateurs indélicats qui se référent à des ouvrages de la dite bibliothèque sans signaler leurs sources Or, il s"'agit bien là d'une forme de plagiat. L'indélicatesse consiste notamment à citer une autre bibliothèque que celle dont on s'est servi et de ne pas rappeler la source première de l'information. Or, la Bibliotheca Astrologica a été intimement liée dans son élaboration à nos propres travaux de recherche! C'est ainsi que Guinard se sera approprié le mérite d'avoir découvert l'oeuvre d'Eustache Lenoble dont les parutions à la toute fin du XVIIe siècle modifient singulièrement les perspectives de l'Histoire de l'astrologie de cette période(cf son article : .P. Guinard, « Apogée de l'astrologie française à la fin du XVIIè siècle », Astralis, 19, Lyon, 1987.) On note dans les registres de la Bibliotheca Asrtologica la quantité de textes empruntés par Guinard pour la préparation de sa thèse en 1993 L'Astrologie: fondements, logique et perspectives2 Malheureusement pour lui, dès 1993v (année de soutenance de sa thèse de philosophie sous la direction de Françoise Bonardel) nous avions traité en long et en large de cet auteur dans notre éditions de l'Astrologie du Livre de Toth d'Etteilla (Ed Trédaniel)? Il est vrai que Guinard ignorait qu'Etteilla avait en 1788 réédité le dit Lenoble! Il corrigera son erreur dans un article tardif pâru sur son site du CURA mais sans reconnaitre sa dette envers la Bibliotheca Astrologica. Notons que notre ouvrage date de 1993, date de la soutenance de Guinard. Curieusement, dans la notice qu'il consacra à Jacques Halbronn Patrice Guinard avec "L'astrologie française au XXe siècle" (site du CURA) ne signale pas la Bibliotheca Astrologica dont il fut un des usagers assidus et dont il anime l'antenne de Toulouse, avec le fonds des photocopies. Cela dit, on trouve sur le sue du CURA, on trouve une référence expliicite à la Blbliotheca Astrologica que Guinard apppelle "bibliothèque privée de Jacques Halbtonn Documentation Iconographique Astro-Prophétique (DIAP 6: 1600-1693) Patrice Guinard et Jacques Halbronn Note P.G.: La plupart des documents présentés sur ces pages sont issus du fonds iconographique de la bibliothèque privée de Jacques Halbronn, duquel on pourra consulter le CATAF édité par moi-même au CURA, afin de les mieux situer. La Documentation Iconographique Astro-Prophétique (DIAP) sera utile aux curieux et chercheurs. J'avais initialement organisé le DIAP en six sections de 150 images au total (soit une moyenne de 25 images par page), réparties en ternaires (soit 27, 24, 21, 33, 15 et 30 images) dans les sections suivantes : DIAP1: 1504-1554 Quant à Denis Labouré, qui anima quelque temps un cercle local du GERASH à Paris au début des années 80, c'est à cette même bibliothèque qu'il doit d'avoir pris connaissance de l'importance pour l'astrologie horaire de l' Introduction de Claude Dariot, qu'il rééditera chez Pardès en 1990, il y a 30 ans et le mérite de cette découverte est attribué à Labouré et à Chantal Estienne qui n'auraient jamais eu connaissance de l'ouvrage ni de son importance sans notre documentation. Labouré, récemment, aura réussi l'exploit de mentionner notre édition des traités d'Abraham Ibn Ezra (1977) sans faire figurer dans sa bibliographie notre nom à ce propos dans son "Astrologie au Moyen Age." Domini Press, 2019. Rappelons en 1985 notre Monde Juif et l'Astrologie. chez Arché. sur le Moyen Age Ajoutons que Labouré ne cite pas notre étude ".Pierre d'Ailly: des conjonctions planétaires à l'Antéchrist"pourtant bien référencée. Par ailleuurs, nous connaissons avec certitude les sources d'André Barbault quand dans Connaissance de l'Astrologie 'Ed du Seuil), il cite (p. 56) les Remarques Astrologiques de Morin de Villefranche puisque nous disposons de la correspondance que nous avons entretenue avec lui . Or, pas un mot de Barbault sur la source de son savoir bibliographique remarquable alors que l'ouvrage était inconnu de Selva et de Hiéroz!, grands spécialistes de Jean-Baptiste Morin et de son Astrologia Gallica En1961 (de la psychanalyse à l'astrologie, ed Seuil), Barbault opposait Ptolémée à Morin sans signaler les dite Remarques et pour cause. Un autre cas assez mystérieux concerne Pierre Brind'amour qui se sert abondamment d'un ouvrage dont nous avions souligné toute l'importance sans mentionner notre nom, à savoir celui d'Antoine Crespin. Mais peut être dans ce cas n'en a t-il eu connaissance que par un intermédiaire. (cf Nostradamus, Les premières Centuries ou Prophéties, Édition etcommentaire par Pierre Brind'Amour, Genève, Droz, 1996) On aimerait bien connaitre de quelle façon Brind'amour a découvert l'intérêt que représentait Crespin pour les études nostradamoloigiques si ce n'est pas des "fuites" dues à la circulation de nos travaux avant soutenance ( cf Halbronn Documents inexploités sur le phénomène Nostradamus, Ed Ramkat 2002 et bien entendu notre thèse d'Etat Le texte prophétique en France, Ed du Septentrion. 1999) On aimerait bien connaitre de quelle façon le Québécois Brind'amour - qui cite par ailleurs nos recherches dans son Nostradamus Astrophile, 1996, aura découvert l'intéret que représentait Crespin pour les études nostradamoloigiques si ce n'est pas des "fuites" dues à la circulation de nos travaux avant soutenance ( cf Halbronn Documents inexploités sur le phénomène Nostradamus, Ed Ramkat 2002 et bien entendu notre thèse d'Etat Le texte prophétique en France, Ed du Septentrion. 1999). Abordons un autre nostradamologuque qui n'aura pas reconnu sa dette envers nous, à savoir M. Bernard Chevignard qui publia aux Editions du Seuil les "Présages de Nostradamus." en 1999. Le manuscrit dont il se servit était conservé à la réserve de la Bibliothèque de Lyon-La Part Dieu. Nous ne figurons pas dans ses "Remerciemens" (p. 8). A la p. 19,Chevignard note qu'il s'agit d'un "manuscrit de plus de sept cent pages composé par Jean-Aimé de Chavigny à partir de 26 almanachs et pronostications -1550-1567 dont les originaux ont pour la plupart disparu"Chevignard publie son ouvrage en juin 1999, notre soutenance de thèse d'Etat avait eu lieu en janvier de cette même année (Paris X Nanterre, parue aux Presses Universitaires du Septentrion) Cette thèse comporte une étude relative au dit Recueil ( tome III, pp. 980 et seq.) Or, si on lit Pierre Brind'amour que signale Chevignard dans sa bibliographie (p. 469) consacre un développement au dit Recueil --Nostradamus astrophile Presses Universitaires de l'Université d'Ottawa, Ed. Kilncksieck, 1993 pp. 501- 502, ), à partir du manuscrit conservé à Lyon, qu'il décrit ainsi."L'ouvrage est une suite d'extraits nostradamiens en prose, portant chacun un numéro d'ordre (..) Ce document avec ses milliers d'extraits (..) sera l'une de nos principales sources pour l'étude de Nostradamus". Autrement dit, Brind'amour n'avait pas compris que le dit Recueil n'était pas une suite d'extraits mais bien' comme le note Chevignard, " la reproduction de 26 almanachs et pronostications". Or, nous nous souvenons fort bien d'avoir eu un entretien à Lyon avec M.. Chevignard et Pierre Guinard (à ne pas confondre avec Patrice Giuinard) au cours duquel nous avions montré- qu'il ne s'agissait pas d'extraits mais bien du texte des dites publications annuelles avant publication, sans les annexes techniques. Sans notre rencontre providentielle, Chevignard, en serait resté à la formulation de Brind'amour et n'aurait pas rédigé sa présentation comme il le fit!., Notons qu'en 2002, nous publierons certains fac similés (Documents Inexploités sur Nostradamus, Ed Ramkat, Feyzin) dont notamment toute la production pour l'n557. Rappelons à toutes fins utiles que c'est nous qui avons prouvé la paternité de Giffré de Réchac sur l'Eclaircissement de 1656 (cf notre post doctorat, EPHE, 2007) et la publication des Sixains sou le nom de Morgard, ce que l'on omet de signaler.(cf Documents inexploités,) Auteur par ailleurs du CATAF , le Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français (en ligne depuis 2000 sur le site du CURA), il est clair que nombreux sont ceux qui ont pu y puiser de la documentation sans s'y référer, d'autant que nous y fournissons les cotes des bibliothèques Signalons enfin un procédé assez indélicat consistant à citer le texte utilisé dans la bibliographie, sans le mentionner dans le cours de l'ouvrage On pense à HERVÉ DRÉVILLON auteur de Lire et écrire l’avenir Ed Champvalllon 1996 lequel cite notre ouvrage sur Nicolas Bourdin Ed Trédaniel en lui empruntant ses positions sir l'Astrologie au XVIIe siècle. Le geai paré des plumes du paon. Enfin, citons le cas d'un lecteur assidu de la Bibliotheca Astrologica qui a soutenu en 2015 un mémoire à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes sans nous inviter à la soutenance et dont nous n'avons pu vérifier s'il citait notre établissement : .La vie et l’œuvre de F. C. Barlet (Albert Faucheux 1838-1921) : un occultiste entre science, astrologie et religion au tournant des XIXe et XXe siècles », par M. Gilles BUCHERIE,diplôme soutenu le 30 juin 2015.3 « alors que nous avons publié en 1992 La vie asttrologique il y a 100 ans d'Alan Léo à Barlet Ed Trédaniel. A propos de l'histoire de la Bibliotheca Astrologica, on trouvera des éléments de son catalogue dans les deux revues suivantes: TRIGONE n°7 4e trimestre 74 Un second souffle pour la Bibliothèque Astrologique pp 13 et seq ASTROLABE Hiver 74 n°5 pp 24 et seq La Bibliotheque y est alots désignée comme 'biblothèque de l'UFA. (Uniop, Ftançaise d'Astrologie, sigle que le CIA avait envisagé un temps d"adopter au cours du premier semestre 75.) Bibliographie Eustache Lenoble (1643-1711): Un Bilan sur l'Astrologie à son déclin (Avec des extraits de son Uranie, ou les Tableaux des Philosophes) par Patrice Guinard Jacques Halbronn Documents Inexploités sur le phénoméne Nostredamaus Ed Ramkat 2002 Le Texte prophétique en France Formation et Fortune, Presses Univrsitaures du Septentrion, 1999 jacques Halbronn Etudes autour des éditions ptolémaiques de Nicolas Bourdin (1640-1651) Paris, Trédaniel 1993 Jacques Halbronn (avec Gérard Morisse): Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique Revue française d'Histoire du Livre n°132 Editions Droz , 2011 pp. 51 - 202 Patrice Guinard Historique des éditions des Prophéties de Nosradamus (1555-1615). Revue française d'Histoire du Livre n°129, 2008 Jacques Halbronn e : "Recherches sur l'histoire de l'astrologie et du tarot" in Etteilla L'astrologie du Livre de Toth Paris, Trédaniel 1993 ... Bibliographie Astrologique : Catalogue Alphabétique des textes strologique français CATAF.. web.archive.org › cura.free.fr › docum

vendredi 8 janvier 2021

jacques Halbronn André Barbault et le communisme au prisme de son astrologie

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Critique des études de Guinard et Lenoble jacques Halbronn à propos de « L’astrologie. Le grand voyage en soi et dans l’avenir » par Yves Lenoble jacques Halbronn Une astrologie à deux vitesses, l’une transcendant l’espace, l’autre le temps Jacques Halbronn Les « découvertes » bibliographiques de Patrice Guinard , de Denis Labouré et de quelques autres jacques halbronn ses textes sur le prophétisme Jacques Halbronn Le Catalogue alphabétique des Textes Astrologiques Français Jacques Halbronn Les Colloques « hors Paris intra muros) du Mouvement Astrologique (entre 1976 et 2013) jacques Halbronn L’astro-horoscopie, un nouvel acteur de la vie astrologique jacques Halbronn enquete sur la Société astrologique de france fodée en 1909Ja Liens Tutoriels Unblog.fr Unblog.fr Accueil > ASTROLOGIE > Jacques Halbronn Enquéte sur « l’histoire de la prévision » de Barbault pour 1989 « jacques Halbronn Les maitrises planétaires. Critique des études de Guinard et Lenoble Jacques Halbronn Enquéte sur « l’histoire de la prévision » de Barbault pour 1989 Posté par nofim le 8 janvier 2021 ENQUETE sur l’histoire de la prévision d’André Barbault pour 1953/1989 par Jacques Halbronn Ayant consacré des années au dossier Nostradamus (cf entre deux thèses (1999 et 2007) Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, en 2002 Ed Ramkat), il nous a semblé que nous pouvions nous occuper du dossier André Barbault, récemment décédé., à 400 ans de distance environ, dans des conditions évidemment fort différentes puisque nous avons eu affaire avec lui , à différents titres, entre 1967 et 2004, donc sur plus de 30 ans. La consultation des collections de la Bibliotheca Astrologica nous aura permis d’apporter certains éclaircissements à propos du dossier Saturne-Neptune qui aura marqué Barbault depuis 1953.. Cette étude vient compléter et étayer une série de vidéos que nous avons consacré à cette question, depuis le début du présent siècle. Ajoutons que nous aborderons le dossier sous divers angles textologiques certes mais aussi celui de la théorie cyclique en général et de l’epistémologie de l’Astrologie Mondiale. Le titre de notre étude reprend celui de Batbault lequel a tenu à nous fournir sa version de sa prévision pour 1989 dans le numéro 89 de sa revue L’Astrologue « Ier trimestre 1990 » Histoire d’une prévision; L’après communisme » Or, ce qui frappe, ce sont les lacunes du récit, ce qui ne peut évidemment être relevé que si l’on dispose de sa propre documentation. Ironie du sort, nous nous servirons d’éléments que Barbault lui même nous avait communiqués au début des années 70: à savoir le bulletin du CIA intitulé « L’Astrologie Moderne ». dont il avait été le rédacteur dans les années cinquante. Or, dans le numéro de mars avril 1953, figure dans la section « Chronique Mondiale »" une étude intitulée « La mort de Staline » et dont nous n’avions pas pris connaissance quand nous rédigions l’analyse que fustigera Barbault dans le numéro 145de sa revue sous le titre » La mascarade astrologique »(4e trimestre 2004) En effet, le texte paru en 1953 dans L’Astrologie Moderne n’est pas mentionné dans « Histoire d’une prévision » (1990) et probablement Barbault a t il pensé que le dit texte « La Mort de Staline » paru (pp. 8-9) dans un fragile et précaire bulletin associatif de quelques pages avait été oublié et le resterait indéfiniment. Il convenait donc que nous reproduisions quelques lignes de l »‘Organe mensuel du Centre International d’Astrologie » et que nous le replacions dans la chronologie proposée par André Barbault dans son Histoire d’une prévision. On en notera le caracatère rétrospectif « Le chef du communisme qui prit le pouvoir à la conjonction Saturne-Neptune de 1917, la nouvelle conjonction de ces astres en 1953 était une fin de cycle et un renouveau historique pour le communisme, que le vieil homme disparaisse pour laisser la place à une nouvelle génération, voilà qui est logique et analogique » Notons que ce texte parait cinq ans avant le retour du général De Gaulle en 58. Si Barbault ne s’intéresse pas au thème natal de Staline, en revanche, il signale des transits sur celui de Malenkov, le successeur en place. On notera qu’il n’est nullement question dans cet article des échéances à venir du fait du cycle Saturne-Neptune et notamment de l’opposition qui se produira 18 ans plus tard, sur laquelle nous reviendrons car en astrologie cyclique, tout ne se limite pas à la conjonction et même l’on peut se demander si la conjonction, marque bien le début d’un nouveau cycle. Dans son Histoire d’une prévision, Barbault ne signale donc pas, on l’a dit, ce texte post mortem alors qu’il nous indique (p5)un article datant du Ier janvier 1953 paru dans l’Yonne Républicaine. « Du fait que le parti communiste russe est né sous la conjonction de 1881 et qu’il a pris le pouvoir à celle de 1917, on doit penser que l’année 1953 sera capitale pour l’URSS »; Signalons tout de même que Barbault a parié pour la cause du communisme comme cela sera flagrant dans son ouvrage « 1965 La crise mondiale » (Albin Michel). Il s’en excusera d’ailleurs dans son « Histoire »:j’ai trébuché sur l’opposition (de Saturne à Neptune, ndlr) de 1971-72 estimée pouvoir correspondre à un dépassement de la puissance économique américain » (p. 4 Donc, on repose la question; pourquoi Barbault ne mentionne-t-il pas son texte d’Astrologie Moderne et pourquoi Astrologie Moderne ne mentionne pas l’article de l’Yonne Républicaine, paru quelques mois plus tôt? Quelle discrétion de sa part: Quand nous avions pris connaissance de cet article de l’Yonne Républicaine, il y a une vingtaine d’années, nous n’avions pas spécialement tiqué car nous n’avions pas réalisé que Barbault était déjà dès le début des années cinquante, bien installé dans le cadre du CIA et de fait il en était un des vice-présidents outre son rôle de rédacteur de l’organe de cette association. Nous avions même imagine, par erreur, qu’il était encore dans sa province! Or, sachant ce que nous savons, un tel scénario nous semble guère recevable!Pourquoi donc Barbault n’aurait-il pas faite part de ses réflexions prévisionnelles dans le dit bulletin parisien avant le bouleversement qui serait observé à la mort de Staline? Au lieu d’un texte prévisionnel de janvier 53, on trouve en Avril, dans Astrologie Moderne une constat a posteriori dont Barbault nous épargne la mention et la lecture dans son Histoire d’une prévision! Il faut l’avouer, le spécialiste des contrefaçons antidatées est alerté, même si cela ne retire rien quant au pronostic pour 1989, attesté bien avant les événements, celui là et notamment dans Défense et Illustration de l’Astrologie (Grasset 1955) dument cité par Barbault et surtout dans le Pronostic Expérimental en Astrologie,-Payot, 1973) lequel mentionne et commente (p. 139) le texte de l’Yonne Républicaine pour la première fois. « Fort de cette réussite, m »accordera t on plus de crédit si je prends au sérieux la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 comme l’annonce d’une nouvelle « grande première » pour le destin de l’Union Soviétique ou du communisme mondial » (p; 139) Barbault reprend la formulation de son texte de l’Yonne Républicaine : »En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde (..)La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui jusque là lui étaient hostiles ou indifférentes » Or, le texte de 1973 du Pronostic doit être replacé dans l’aveu de Barbault dans Histoire d’une Prévision, puisqu’il est rédigé au lendemain de l’échec de la prévision de Barbault quant aux effets de l’opposition de Saturne à Neptune (1971-1972) On voit l(astologie ai service d’une idéologie selon une stratégie bien connue de la prophétie autotréalisatrice! Il faut aller de l’avant. Ne nous décourageons pas. La prochaine sera la bonne! Comment conclure? Plusieurs hypothèses se présentent à l’historien du prophétisme que nous sommes: soit Barbault n’avait pas jugé bon de mentionner son pronostic réussi paru dans l’Yonne Républicaine soit, on l’aura dissuadé de le faire parce qu’à l’époque un tel pronostic n’était pas acceptable au CIA et cela expliquerait que Barbault n’ait pas jugé bon de signaler son texte d’Astrologie Moderne dans son Histoire d’un Prévision . Or, dans le numéro de janvier 53, du même bulletin, on trouve un texte intitulé ‘Le cycle Soleil Jupiter et la chute de Pinay qui se termine par des prévisions pour un prochain ministère,la IVe République fournissant de nombreuses occasions pour les astrologues d’exercer leurs talents. soit, il s’agit d’un faux fabriqué après coup « pour la bonne cause » et signalé seulement vingt ans plus tard en 1973, pour le 20 e anniversaire de la mort de Staline!. Pourquoi Barbaukt n’a t il pas cité en 1864 Dans la Crise Mondiale son article de l’Yonne Républicaine et il n’ l’avait d’ailleurs pas mentionné en 1955 dans Défense et Illustration de l’Astrologie. Que de révélations dans ce Pronostic expérimental de 1973 au lendemain de la déconvenue de l’opposition Sature -Neptune. Tout se passe comme si la conjonction de 1953 bien interprétée quelques mois avant la mort de Staline devait effacer l’échec de 1971-72. D’ailleurs c’est ce que Barbault reconnait comme cit plus haut: » « Fort de cette réussite (pour 1953 ndlr), m »accordera t on plus de crédit si je prends au sérieux la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 comme l’annonce d’une nouvelle « grande première » pour le destin de l’Union Soviétique ou du communisme mondial » (p; 139). On saute de 18 ans en 18 ans, durée d’un demi cycle Saturne Neptune. N’oublions pas en effet qu’une prophétie vaut à l’aune de celui qui la produit Comme reconnait André Barbault, une prophétie réussie donne du « crédit » pour le prochain rendez-vous. Cela dit, est ce que les événements de 89 correspondent réellement au ton des prédictions de notre astrologue, on peut en douter. 1989 : » En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde (..)La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui jusque là lui étaient « hostiles ou indifférentes »? « l’annonce d’une nouvelle « grande première » pour le destin de l’Union Soviétique ou du communisme mondial » Pourquoi Barbault avant 1973 ne s’était-il pas vanté de la réussite de son pronostic de 1953 concernant la conjonction Saturne Neptune, se contentant comme dans son texte oublié d’opérer un constat après la bataille? Apparemment, c’est en 1973 qu’il lui fallait regagner un crédit perdu lors de l’opposition de ces mêmes planètes. Il est quand même rare qu’un astrologue se dispense de signaler ses réussites et que ses prévisions aient été réservées à un périodique nullement spécialisé mais sollicitant souvent volontiers les astrologues à l’occasion du Jour d l’An alors qu’il a lui même les moyens d’avertir ses pairs, surtout au lendemain de la mort de Staline! Paradoxalement, on aura compris que la prophétie pour 1953 qui aurait annoncé des faits avérés nous aura plus occupé que celle pour 1989 laquelle selon nous n’annonçait nullement le démembrement de l’URSS. JHB 09 01 21