jeudi 16 septembre 2021

Jacques Halbronn Le Zodiaque au coeur du syncrétisme astrologique

Jacques Halbronn Le zodiaque au coeur du syncrétisme astrologique. Nous avons déjà salué en Antoine Pluche’né en septembre 1688) un sens( un génie) remarquable de la régénération des textes dont il expose la « méthode » dans son Histoire du Ciel. Pluche aborde la question de l’Ascendant en Astrologie à la fin de son ouvrage, succéddant à son Spectacle de la Nature, au chapitre consacré à la Divination. (p. 452 et seq) « On se figure que les noms expriment leurs fonctions & spécifient leurs influences. » Il aborde la question du « moment pivilégié » de la naissance., ‘celui où le signe montait à l’horizon ». C »est « le point ascendant d’une étoile ». Pluche se veut ici historien de ce qu’il considére comme l’erreur astrologique avec un développement intitulé »Origine de l’astrologie judiciaire » La question de l’ascendant en astrologie est une des plus confuses en raison du refus de l’astrologie contemporaine d’accorder un rôle significatif aux étoiles fixes. A la place de l’étoile se levant à l’horizon, l’on propose généralement une sorte d’interface abstraite avec un ascendant où souvent on ne trouve ni étoile, ni planéte, mais l’on peut toujours aller voire du côté de la planéte domiciilée dans le « signe » ascendant. En fait, selon nous, nous avons affaire à deux astrologies bien distinctes. D’une part une proto-astrologie axée sur le mouvement diurne et dont Michel Gauquelin a circonscrit les cadre avec des planétes se levant à l’horizon, et donc « ascendantes ». on pourrait parler des « ascendants Gauquelin ». Mais l’on peut supposer que l’on ait pu accorder quelque importance par ailleurs à l’étoile se levant à l’horizon car il y a bien plus d’étoiles fixes que de planétes. Rappelons que le mot horoscope utilisé également implique une visiblité (scope) Pour Guauquelin, en 1955, il n »y avait que trois planétes à considrérer, Mars, Jupiter et Saturne, auxquelles sont venues se rajouter Lune et Vénus. il y avait donc peu de chances que l’une de ces planétes se levât à l’horizon de la naissance à moins d’admettre que l’on ait pu controler le moment de l’accouchement, comme on le fait plus ou moins de nos jours. Mais cette astrologie est des plus frustres et nous parlerons de proto-astrologie car elle n’exige pas la connaissance des cycles planétaires dans leur diversité, mais seulement le moment de l’émergence d’une planéte au cours d’une journée, la Lune et Satyrne se retrouvant ainsi sur un pied d’égalité. En ce snes, au niveau des maisons, il est possible de se servir des planétes transsaturniennes puisque la durée de leurs révolutions respectives n’entre pas ici en ligne de compte. En fait , nous avons deux conceptions du zodiaque qui cohabitent, syncrétiquement, l’une stellaire et l’autre saisonnière. Autrement dit, l’ascendant reléve d’une astrologie stellaire et la cyclologie planétaire d’une astrologie saisonnière. La problématique du syncrétisme conduit à penser que ces deux plans peuvent et doivent cohabiter. Cela dit,, nous n’excluons pas que l’on considére les rapports entre étoiles et cycle saisonnier vu que le cycle saisonnier avec ses axes équinoxiaux et solsticiaux n’offre pas de visibilité céleste. ..Ce qui nous renvoie à la découverte de la précession des équinoxes llaquelle résulte de l’attention que l’on avait pu porter à l’identification de l’étoile correspondant au point vernal à moins que cette étoile ne fût justement qualifiée de « point vernal ». Autrement dit, il y aurait une astrologie primitive exhumée par Gauquelin et qui serait l’oeuvre des hommes et une astrologie « divine » qui serait celle des dieux et exigeant, à plusieurs titres, pour être mise en oeuvre un niveau technologique infiniment supérieur. L’une correspond à l’ascendant et aux maisons, l’autre reléve de l’astrologie mondiale; Quelque part, elles sont complémentaires mais le thème natal ne devrait en aucune façon positionner les planétes en signes. Il y a bien un Zodiaque des signes et un Zodiaque des constellations mais il vaudrait mieux parler d’un Zodiaque des étoiles et d’un Zodiaque des Quatre Saisons et abandonner complétement la division en 12 du zodiaque, aussi bien pour les constellations que pour les signes, laissant ce référentiel aux seuls astronomes. JHB 16 09 21 .

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