Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
vendredi 10 décembre 2021
Jacques Halbronn Astrologie. La grande convergence 2025-2026
Jacques Halbronn La GRANDE CONVERGENCE 2025-26
Yves Lenoble déclarait dans une récente interview avec Laura Winckler dans la revue Acropolis à propos d'André Barbault:.
"S’il avait annoncé bien longtemps à l’avance que 2020 serait la pire année du XXIe siècle, il a annoné que la plus belle période du XXIe siècle est 2025-2026. Espérons qu’il voit aussi juste de ce côté-là"" Lenoble fait probablement ici référence à la pandémie, thème abordé en 2011 par Barbault. Il nous semble qu'il accorde une importance totalement disproportionnée à ce phénoméne au prisme de l'Histoire de l'Humanité et quant au XXIe siècle, il est à peine commencé. Mais c'est là le travers de ces astrologues qui se croient capables, pour les besoins de la cause, à n'importe quel prix, d'accorder de l'importance à tout ce qui viendrait confirmer une prévision qui entre dans leurs vues. Tout est question d'interprétation, n'est ce pas... Quant à déclarer que "la plus belle période du XXIe siècle" couvre les années 2025-2026, c'est vraiment beaucoup s'avancer, cette terminologie "la pire" ou 'la plus belle" nous paraissant, en tout état de cause, pour le moins inadéquate voire puérile. Cela dit, nous sommes tout à fait d'accord, pour pointer les années 2025-2026, qui correspondent au passage de Saturne sur l'axe équinoxial, en bélier mais aussi, pour les tenants du cycle Saturne-Neptune à une conjonction dans ce même signe, forcément.
On se dispensera de ces jugements à l'emporte pièce car l'astrologie se situe en amont et non en aval (comme la voyance avec sa boule de cristal) et l'usage que les hommes feront de telle ou telle configuration si l'on peut en annoncer les moyens, ne nous permet pas d'en déterminer les résultats, au final. Question de déontologie. Quand nous parlons de "grande convergence", nous n'entendons pas, comme le font la plupart des astrologues actuels, quelque conjonction ou concentration de planétes. Car nous ne souscrivons pas à une telle représentation des choses décalée par rapport à la matrice saisonnière, au niveau analogique. Le pari de Barbault aura été de détacher, de délester totalement l'astrologie du référentiel zodiacal, bref de n'en tenir aucun compte, préférant connecter les planétes entre elles que de les situer zodiacalement (signe/constellation) C'est probablement ce que Lenoble appelle dans le même interview, de "modernisation" de l'astrologie. Cela a donné chez Barbault aussi bien l'étude du cycle Saturne-Neptune que la mise en place d'un indice "cyclique" à partir de cinq planétes au delà de Mars dont trois inconnues durant des millénaires même si l'on a pu -les astronomes en l'occurence- leur conférer des noms de dieux appartenant au meme ensemble mythologique que les planétes dites du Septénaire, ce qui aura apparemment suffi à leur intégration! D'ailleurs, si l'on remonte à Albumasar, les conjonctions Jupiter- Saturne s'articulaient bel et bien selon la classification des signes selon les 4 Eléments, avec une succession de "triplicités". Pour notre part, nous n'avons pas d'inclinaison à dramatiser la prévision astrologique outre mesure et nous pensons que tous les 7 ans et donc tous les 15 ans, des tournants significatifs se présentent.
Toutefois, nous accordons la plus grande importance au prochain rendez-vous de 2025-2026 non point au regard de l'Histoire de l'Humanité mais à celui de l'Histoire, plus humblement, de l'Astrologie. C'est bien là un rendez vous majeur à ne pas manquer car l'avenir de l'astrologie est en jeu. Ce sera le moment où jamais pour l'astrologie de marquer des points. André Barbault avait cru que ce serait le cas quand il pointait il y a 40 ans, les années 1981-82, sur la base de son 'indice cyclique" Mais cela avait fait pschitt! Il est vrai que cet indice était assez bancal et constituait une étrange synthèse de cinq cycles en un seul et même graphique sans périodes de même durée. A ce propos, il nous semble qu'Yves Lenoble mélange délibérément deux paramétres : celui de l'indice cyclique et celui du cycle Saturne Neptune, passant allégrement de l'un à l'autre, à l'avenant. Car la désignation de l'échéance 2025-2026 reléve de Saturne Neptune alors que la question de, 2020, chez Barbault, dépend de l'indice cyclque, la dite conjonction ayant, selon Barbault, vocation, du moins au départ, à couvrir l'aire géopolitique russe, d'où l'écho à l'échéance de 1989 qui là encore faisait coincider le cycle Saturne-Neptune et le passage de Saturne sur l'axe solsticial. Autrement dit, nous avons ici affaire à pas moins de trois paramétres, excusez du peu.
Donc, pour en revenir au rendez -vous de 2025-2026, nous commencerons par renvoyer à 2011, 14-15 ans plus tôt, à savoir au "printemps arabe" qui fit tâche d'huile en un rien de temps. L'on peut certes parler ici d'épidémie en astrologie quand un phénoméne s'étend au niveau socio-politique et c'est autrement plus sérieux que la "pandémie" que nous traversons actuellement et qui ne concerne aucunement le plan propre à l'astrologie quoi qu'en pense Yves Lenoble. En tout cas, c'est ce type de contamination qui nous intéresse et non celui de quelque virus. L'astrologie est tombée bien bas!
Ce que nous entendons ici par "grande convergence" est lié à la notion d'équinoxialité ( cf l'Astrologie EQSOLS), une telle phase se représentant tous les 15 ans environ. On retrouve une telle phase en 1940 lorsque l'Europe continentale fut placée sous la férule nazie sans rencontrer du moins avant le passage en phase solsticiale, car tout a une fin , de résistance vraiment substantielle. 15 ans plus tard, ce sera la mise en place de la Communauté Européenne, également caractéristique d'une remarquable voire improbable convergence et Barbault, embarqué dans son trip "russe" n'a pas compris que le passage de Saturne sur l'axe équinoxial, n'avait pas grand chose à voir avec la mort de Staline: Décidément, Barbault aurait tendance à tout voir sous l'angle médical! Quand nous déclarons que l'astrologie ne doit pas pas manquer un tel rendez vous, cela signifie qu'il va y jouer plus que jamais son crédit pour l'avenir et il importe donc qu'avant cette date, les astrologues parviennent à "converger" à ce propos encore que nous soyons encore en phase solsticiale.
C'est l'occasion de préciser le rôle de Jupiter face à Saturne. Si Saturne traite des mouvements sociaux comme nous l'avions fort bien déterminé en 1994 dans 'L'astrologie selon Saturne" dont la réussite prévisionnelle ne bénéficia pas d'un succés mérité, faisant ainsi perdre 30 ans à la communauté astrologique, en revanche, Jupiter, la planéte de l'élite n'obéit pas, n'est pas soumise au cadre EQSOLS, ce qui lui permet de prendre de la hauteur, c'est ce qui permettra à De Gaulle, en 1940 d'échapper au climat équinoxial alors en vigueur.
Il reste que nous nous présentons avec dans notre bagage cette belle réussite pour 1995 et ce n'était pas là une étude rétrospective mais prospective alors que tout l'indice cyclique de Barbault reposait exclusivement sur une approche a posteriori, fondée sur l'étude de deux événements bien connus, à savoir les Deux Guerres Mondiales, d'où sa projection, son extrapolation vers une Troisiéme. En outre, cette prévision attestée pour 1995 reste valable trente ans après puisque lorsque' l'on aborde la question des grands mouvements sociaux, on traite dans la foulée 1968 et 1995. Car il est un peu facile de commenter l'actualité à chaud! cf "1968, 1995, jeu d'échelles inversées" de Michelle Zancarini-Fournel/ Espace Temps Année 1997 64-65 pp. 42-53
Fait partie d'un numéro thématique : Construire un événement. Mouvement social, sciences social). Cette année 1995 a acquis une dimension historique dans la mémoire collective, ce dont Barbault ne saurait se tarquer avec ses prédictions mondiales pour le début des années 80 du siècle dernier qui avaient entrainé toute une génération d'astrologues dans le mur.
JHB 10 12 21
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