vendredi 6 mai 2022

jacques Halbronn Phénoménologie du miracle autour de l'exercice du pouvoir

jacques Halbronn Phénoménologie du Miracle autour de l’exercice du pouvoir Nous entendons ici préciser l’importance à accorder au miracle si ce n’est que pour nous le « vrai » miracle concerne le fonctionnement de la Société et non un acte contre-nature, comme la traversée de la Mer Rouge ou le témoignage relatif à quelque guérison ou résurrection? De même, l’obéissance aux « commandements » de Dieu ne saurait correspondre à ce qui est formulé dans les « Dix Commandements » (Exode) si ce n’est dans le cas du premier d’entre eux et d’ailleurs ceux ci ne sont pas repris expressément dans le « Ecoute Israel ». Donc, selon nous, l’exercice du pouvoir comporte une dimension miraculeuse lorsque une minorité parvient à s’imposer à une majorité, un seul homme occupe, constitue le centre d’une société. C’est le « miracle » de l’élite, de la monarchie, du leader qui rassemble autour de lui. On ne s’extasie pas tant que cela devant un tel exercice d’ailleurs si nécessaire pas plus que l’on ne s’extasie sur le fonctionnement du cerveau ou du coeur ou sur le cours des astres. Paradoxalement, il y aurait comme une banalisation du miracle au point que l’on ne verrait pas le vrai miracle et que l’on s’arrêterait sur ce qui irait à l’encontre du cours normal des choses alors que le cours normal des choses comporte déjà en soi une dimension miraculeuse et reste un phénoméne rare. Dans le cas de l’astrologie, il n’y a reconnaissance du miracle que si l’on « croit » à la relation entre les astres et les hommes et il y aura donc négation du miracle si l’on n’y croit pas! En ce qui concerne la cyclologie, nous dirons qu’il y a des périodes qui se prétent plus aux miracles que d’autres – cela correspond à la « solsticialité » (en analogie avec le cycle des saisons). La période de solsticialité alterne, tous les 7 ans, avec celle d’équinoxialité.(cf le Songe de Pharaon interprété par Joseph). Pendant les 7 années de solsticialité (passage de Saturne sur l’axe solsticial Cancer- capricorne), c’est la « saison » des miracles, à savoir la mise en avant de « leaders », dans les domaines les plus variés capables de guider, de réunir autour d’eux, de « faire société ». C’est ainsi qu’en politique, il est des périodes qui voient se constituer des ensembles improbables autour d’une personnalité, non issue d’un parti : on pense à Mélanchon et à Macron, éclipsant des structures collégiales anciennes. A contrario, en phase équinoxiale, le temps n’est plus à l’homme providentiel mais à un régime d’assemblée, qui produit une réalité qui n’a rien de miraculeux et reléve de l’artefact. D’où notre distinction entre « lois divines » et « lois civiles », le troisiéme facteur étant celui des lois de la Nature que l’on ne saurait confondre ni avec les unes, ni avec les autres. Dans le débat actuel où l’Islam est interpellé quant à son rapport avec les « lois de la République », il est clair que cela ne prendra pas les mêmes proportions en phase équinoxiale et en phase solsticiale. En phase équinoxiale, il n’est pas concevable que les lois « divines » l’emportent sur les lois civiles. Or, pour nous, la cyclologie reléve du divin alors que le systéme électoral en vigueur, ici et là, reléve de la « Cité » et de la laîcité. Le paradoxe, c’est que le suffrage universel vise à désigner un « chef », un « président » mais il le désigne artificiellement en recourant à toute une mécanique alors qu’en phase solsticiale, la qualité de chef apparait comme une évidence et c’est cela qui, pour nous, devrait être qualifié de miraculeux. Autrement dit, l’on ne saurait dissocier le « plan divin » -dans tous les sens du terme- de la présence d’une certaine catégories de personnes, d’un « peuple élu » non pas pour se replier sur lui même mais bien pour rayonner dans le cadre d’une « diaspora ». JHB 06 05 22

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