lundi 1 août 2022

Jacques halbronn Réflexions sur l'astrologie zodiacale de Lisa Morpurgo (1923-1998)

Jacques Halbronn Réflexions sur l’astrologie zodiacale de Lisa Morpurgo. (1923-1998) Nous avons rencontré Lisa Morpurgo en 1971 à Aalen (RFA) lors d’un Congrès « Ebertin » et elle est venue à l’un de nos premiers Colloques, à Paris, quelques années plus tard. Nous avions trouvé des points communs dans notre approche des domiciles des planétes en recourant notamment à deux planétes au delà de Pluton,notamment autour de l’hélice de l’ADN dans un souci de corriger certaines altérations des dispositifs traditionnels. . En 1974, Lisa Morpurgo avait vu son livre paraitre en français, dédié à Paul Colombet, chez Hachette sous le titre Introduction à la Nouvelle Astrologie, le texte italien datant de 1971. Elle avait reçu, conjointement avec Daniel Verney, le Prix « Morin de Villefranche », décerné lors du Congrès de Paris de 1974. Le sous titre de son traité était révélateur de son ambition « Le déchiffrement du Zodiaque » Dans une Introduction remarquable (pp.11 et seq),l’auteur expose ses idées. En 1976, nous publierons Clefs pour l’astrologie, où nous exposions les résultats de nos recherches. Notre ouvrage paraitra en espagnol en 1978: las claves de la Astrologia. Ci dessous, un extrait de sa notice Wikipedia; « Lisa Morpurgo a cherché à lier les observations expérimentales aux symbologies zodiacales en se proposant de réfuter, ou de confirmer, les croyances et les hypothèses astrologiques anciennes au moyen d’une observation rationnelle des phénomènes observés. Elle a donc revisité les théories astrologiques classiques en reconfigurant le système des maisons qu’elle supposait mal compris et celui des exaltations planétaires, avec l’objectif de reconstruire le schéma originaire, qu’elle estime retrouver via la structure de la double hélice d’ADN co-découverte par James Dewey Watson2. La conséquence a été la réévaluation de certaines théories astrologiques sur l’existence de deux autres planètes au-delà de Pluton, qu’elle désigne, entre autres noms, comme X-Proserpine et Y-Éole. La première impliquerait en elle la signification du grand principe féminin, s’opposant de façon complémentaire aux significations de Pluton, tandis que la seconde serait le grand régulateur du temps lent et inexorable, maitre des phénomènes météorologiques et géologiques et opposé aux métamorphoses de Neptune Elle a proposé une nouvelle liaison entre les parties du corps humain et le zodiaque. Elle a fait l’hypothèse de l’existence de 2 systèmes zodiacaux : A (ce qui s’utilise dans la pratique astrologique) B (plus ésotérique et où les maisons et les exaltations sont différentes) Chaque système zodiacal se subdiviserait en 2 sous-zodiaques : l’un masculin, où le soleil est l’étoile, et l’autre féminin où l’étoile est Saturne (appelé Athéna). Dans la description des caractéristiques du signe elle se fonde principalement sur la structure du zodiaque A masculin avec l’adjonction de l’influence de la planète exaltée dans le système B appelé « transparence » Nous retiendrons pour notre part. le passage suivant de son Introduction: « Ce n’est que maintenant , grâce aux dernières découvertes astronomiques que les cases déjà prêtes peuvent être complétées par certains points importants qui faisaient jusqu’ici défaut (..) L’astrologie du Zodiaque prouve que le savoir scientifique, dans sa totalité, existait bien avant les premiers balbutiements de la Science ». L’Italienne Morpurgo parle d’un Mystère, dans un sens assez proche de celui du Christianisme. Quarante ans après notre rencontre en Allemagne, nous avons pris nos distances avec ce Zodiaque, à la sauce Mendeleev et nous pensons que l’importance accordée aux 12 signes était une fausse piste ne serait ce que parce que le Zodiaque a une matrice à base 4 (les 4 saisons, le tétramorphe). Pour nous, l’astronomie aura surtout dévoyé l’astrologie plutôt qu’elle ne l’aura guidée et en tout état de cause, nous pensons qu’il faut impérativement distinguer entre les planétes et les secteurs et que c’est par erreur que l’on aura cru bon de baptiser les planétes de noms de dieux issus des panthéons mythologiques. En effet, les noms de dieux visaient à qualifier les signes et non les planétes. En revanche, nous rejoignons Lisa Morpurgo quant au message ésotérique délivré par la tradition astrologique car nous ne pensons pas que l’astrologie reléve de la Nature mais d’une Surnature et ce n’est pas le savoir zodiacal qui nous retient ici mais bien la programmation de notre Humanité au prisme de Saturne (cf L’Astrologie selon Saturne, 1994) Il nous aura fallu du temps,il est vrai, pour découvrir la véritable clef de la théorie des maitrises planétaires avec aux extrémités les trois « curseurs », soleil, lune et Saturne (qui a les mêmes chiffres que la Lune) et au centre les 4 planétes en rapport avec les 4 saisons.Apparemment, Morpurgo n’avait pas compris la nécessité de cette dialectique propre à toute cyclicité entre ce qui est en mouvement (prometteurs) et ce qui est fixe.(significateurs), ce qui reléve pourtant de cette logique élémentaire dont elle se targuait..

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