Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 3 janvier 2024
jacques halbronn Pour une théologie fondée sur l'astrologie.
jacques halbronn Pour une théologie fondée sur l’astrologie.
Dans « Le Monde juif et l’astrologie » (Ed Arché 1985), nous avions choisi pour sous- titre « histoire d’un vieux couple ». Quarante ans plus tard, le sort de l’astrologie nous apparait de plus en plus comme passant par une démarche à caractère théologique tout comme d’ailleurs, la théologie juive ne ferait sens que par la reconnaissance de l’Astrologie. Donc des destins indissociables. Or, force est de constater- comme nous ne manquions pas d’ailleurs de le signaler à l’époque- que le judaisme actuel n’a pas vraiment pris conscience de l’enjeu. Il est vrai que l’Astrologie actuelle fait probléme d’autant que le Talmud (Traité Shabbat) s’interroge sur le lien entre « Israel » et les « mazaloth » (les astres), ce qui n’empêche pas les Juifs de se souhaiter un « bon mazal » (Mazal Tov) à toute occasion solennelle que l’on peut évidemment se contenter de traduire par « bonne chance ».
Toute la question est de savoir si l’astrologie vaut ou non quelque chose…Si l’on répond par l’affirmative, il faut alors se demander comment a pu se constituer le rapport entre les humains et les astres. Soit, ce lien est le fait de la « Nature », de quelque interrelation entre les uns et les autres – ce que les astrologues auront tenté assez vainement de démontrer en s’appuyant sur l’astronomie moderne, soit c’est le fait de quelque « intervention » divine, disposant d’un outillage technologique permettant de constituer une telle relation, de toutes pièces. S’il en aurait été ainsi, l’astrologie ne saurait être l’oeuvre des terriens pas plus que celle de la Nature mais reléverait de ce qu’on appelle un « Intelligent design », un dessein intelligent.
Nous serions alors en présence d’une divinité capable de structurer le monde, du fait de son avancée (bio)technologique mais nullement d’un premier mobile au sens spinozien de Deus sive Natura. En ce sens, l’on irait dans le sens d’un créationnisme opposé au darwinisme et nous préfèrerons parler d’un interventionnisme. Autrement dit, l’astrologie, du moins telle que nous avons eu précedemment l’occasion de la reformuler, de la reformater, serait l’oeuvre d’un Deus Faber, d’un ‘Grand Architecte’/ L’astrologie serait le fer de lance d’un nouvel Ordre divin, au sens de la Nouvelle Alliance (au sens du Livre de Jérémie), lequel ordre serait sous tendu, en aval, par un certain « peuple » – d’où une certaine idée de la Trinité- programmé génétiquement pour assurer une pérénnité faisant pendant à la mécanique céleste ainsi mise en oeuvre (cf Genése I, 1) – chargé de prendre possession de notre planète Terre et dont le mode de fonctionnement serait dicté précisément par l’astrologie, au sens où nous l’entendons, à savoir s’articulant sur le cycle de la planéte Saturne, le lien avec la Terre, étant la Lune, notre satellite, dont les chiffres sont en analogie avec ceux de Saturne, ce qui donne des périodes de 7 années si l’on divise par 4 sur le modéle des phases de la Lune (Nouvelle Lune, Pleine Lune etc) et des Quatre Saisons..
En d’autres termes, la théologie que nous défendons implique une construction , un plan décidé d’en haut et non pas une « évolution » et encore moins une projection ou une instrumentalisation, ce à quoi se réduisent la plupart des théologies
JHB 03 01 24
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