mercredi 4 septembre 2024

Jacques halbronn De l'effet Mars ( Gauquelin) à l'effet Saturne (Halbronn)

jacques halbronn De l'effet Mars (Gauquelin) à l'effet Saturne (Halbronn) La France aura été le théatre de deux découvertes majeures en Astrologie, respectivement connues sous le nom de l'effet Mars et de l'effet Saturne Sur le web "L'effet Mars est le nom donné à une hypothétique corrélation, dont l'existence a été avancée dans les années 1950 par Michel Gauquelin, entre la destinée de certains sportifs et la position de la planète Mars par rapport à l'horizon et au méridien géographique au moment de leur naissance." L'intérêt majeur de ces deux avancées épistémologiques tient au refus des combinatoires entre planétes. Ces deux chercheurs, nés à 20 ans d'intervalle ont compris d'instinct que l'astrologie n'avait rien à gagner à jouer la carte du panachage. Ils annoncent l'un et l'autre la mort du thème natal, en tant que "carte du ciel" à relier à un événement ou à une personnalité. On peut donc parler d'un courant monoplanétaire propre à l'Ecole Française d'Astrologie, aux antipodes de l'indice cyclique d'André Barbault, lequel se veut comme une sorte de synthèse, de précipité de cinq planétes 'lentes" (de Jupiter jusqu'à Pluton) On trouvera donc dans le. milieu astrologique les tenants de ces deux voies et il est désormais inacceptable qu'on en fasse l'amalgame comme se complaisent à le faire les "anti-astrologues" (astrosceptiques). Il est éminemment souhaitable que les organisateurs de Colloques astrologiques tant en France qu'ailleurs, accordent la place qu'il mérite à un tel débat lequel ne peut, en tout état de cause, que de rehausser l'image de l'Astrologie. Il s'agit là d'une rupture avec l'astronomie en ce que les travaux de Gauquelin et de Halbronn ne retiennent pas dans leur modéle les planétes transsaturniennes ni les luminaires. En revanche, leurs travaux accordent la plus grande importance au mouvement diurne chez Gauquelin (décédé en 1991) et au cycle saisonnier chez Halbronn. Une différence majeure entre ces deux chercheurs tient au fait qu'Halbronn pratique une approche cyclique et prévisionnelle (sur la base d'intervalles de 7 et 14 ans) alors que Gauquelin en reste à une forme de caractérologie constante, prenant la reléve de l'astrologie du signe de naissance. Le temps gauquelinien se joue avec la plus grande précision de l'heure de naissance alors que le temps halbronnien n'en tient pas compte et donne du temps au temps. Mais le clivage majeur entre le courant Gauquelin-Halbronn et le coutant "humaniste" (Rudhyar et cie) tient à l'abandon de l'individualisme, du thème "personnel", ce qui rejoint d'ailleurs l'astrologie "solaire", divisant l'Humanité en 12 types. Selon nous, dès lors que l'astrologie s'individualise, elle flirte avec la voyance. JHB 04 09 24

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