lundi 2 septembre 2024

jacques halbronn La mentalité diurne et le goût du jeu. Sport et politique.

jacques halbronnn La mentalité diurne et le goût du jeu . Sport et politique.. Le jeu et le sport recourent volontiers à la terminologie gagnant/perdant mais est ce qu'un tel usage vaut en dehors de certains cadres? Généralement, on compte les points pour parvenir à un tel verdict. Or, il en est ainsi pour les élections. On note le nombre de suffrages comme sur un terrain de foot et l'on peut d'ailleurs se demander si le sport n'aura pas déteint sur le politique. Ironiquement, l'on est précisément en période "olympique"! ¨Tout recours aux urnes s'apparenterait ainsi à la roulette où l'on gagne ou bien l'on perd. Mais dans la "vraie vie"" en est-il de même? Existe-t-il une telle comptabilité? En ce qui concerne le résultats des élections, on a , quand même, l'impression que le public ne distingue pas les différents domaines et cela nous fait penser à cet homme qui cherche sa montre là où c'est éclairé et non point là où elle est tombée, dans un coin obscur...On retrouve bien la dialectique entre le jour et la nuit avec ceux qui entendent faire prévaloir le jour sur la nuit alors que la nuit doit avoir le dernier mot tout comme l'Assemblée Nationale par rapport au Sénat. Cela dit, si l'on prend le cas des sports d'équipe, la "passe" y joue un rôle déterminant et on pourrait comparer ce procédé au désistement en politique, d'autant que celui ci équivaut, dans les jeux de cartes, à un "je passe". Dans le cas du Front Républicain, au sein d'une équipe, se désister équivaut à se passer la balle et celui qui va marquer le point aura dépendu des passes dont il aura bénéficié si bien que la victoire est à l'équipe toute entière et pas seulement à celui qui aura eu le geste final. C'est pourquoi, il nous semble malvenu de la part du NFP de vouloir tirer la couverture à eux, en se limitant à relever qu'ils ont obtenu le meilleur score que leurs co-équipiers du Front Républicain qui ont obtenu moins de voix, à savoir Ensemble et compagnie. On peut ainsi lire: " Le Nouveau Front populaire (NFP) est arrivé en tête du second tour des élections législatives (187 à 198 sièges), devant Ensemble (161 à 169) et le Rassemblement national (RN) (135 à 143), selon les estimations de l'institut de sondage Ifop " Décidément, certains ont la mémoire courte, ce qui est propre à la mentalité diurne qui vit dans le présent immédiat et qui oublie volontiers la genése d'un résultat. Ce sont notamment les femmes qui semblent les plus douées pour commettre des omissions. Trois exemples actuels: Marine Tondelier, Lucie Castet, Mathilde Panot. Législatives 2024 : "Nous avons gagné et maintenant nous allons gouverner", assure Marine Tondelier (NFP). Figure de cette campagne des législatives pour le Nouveau Front populaire, Marine Tondelier assure que le NFP va gouverner. Déclaration de Lucie Castets : "La démocratie ne signifie rien aux yeux du président et je trouve ça extrêmement dangereux", avait-elle accusé sur France Inter rappelant que la gauche est arrivée en tête aux élections législatives, même si elle n'a pas obtenu de "majorité absolue". « Le programme rien que le programme, ce n'est pas possible », juge Karim Bouamrane Sur le web "Karim Bouamrane est clair : appliquer « le programme » et « rien que le programme » du Nouveau Front populaire (NFP) « n'est pas possible ». Pour lui, la cheffe des députées LFI Mathilde Panot manque de « sincérité » lorsqu'elle promet de n'appliquer que le programme du NFP. « Faire croire (que c'est possible), c'est mentir » aux électeurs, a-t-il poursuivi. Ensuite interrogé sur la position du premier secrétaire de son parti Olivier Faure de « censurer toute forme de continuité avec le macronisme », Karim Bouamrane assure qu'il faut « trouver des voies de passage », notamment en discutant « avec des responsables des Républicains et du centre ». L'enjeu du Front Républicain n'a jamais été de déterminer qui gagnerait en son sein. Le Front Républicain a gagné et on ne saurait le décomposer! Maintenant, si le NFP ne veut pas s'entendre sur un programme commun avec le reste de l'"équipe", c'est bien là que serait le probléme! Si l'on refaisait les élections sans passer par la constitution d'un " front Républicain", croit-on sérieusement que le NFP serait arrivé en tête de la compétition, on peut en douter. On notera que c'est le soir même du 7 juillet que Mélanchon a déclaré que le NFP avait "gagné", ce qui n'est certainement pas "fair play"! On voudrait ainsi ramasser la mise! On ne peut comparer les présidentielles et les européennes aux législatives qui ne permettent pas de dégager une tendance nationale mais seulement locale. JHB 02 09 24

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