Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 11 décembre 2024
jacques halbronn Réflexions autour de" histoire d'Israel, peuple de Dieu" par CL, Fillion, 1927- 28
jacques halbronn Réflexions autour de 'histoire d'Israel, peuple de Dieu" par Cl Fillion
Le titre de cet ensemble de 3 tomes nous dérange immédiatement.
Histoire d’Israël Peuple de Dieu d’après la Bible, les Anciennes Traditions et les Découvertes Modernes. Tome Premier. De la Création du Monde à la Mort de David. Tome II. De la Mort de David à la Fin de la Captivité. Tome III. De la Fin de la captivité de Babylone à la Ruine de l’État Juif.(Librairie Letouzey, 1927-1928))
On y confond allégrement sous la plume de ce professeur à l'Institut Catholique de Paris, les termes "Israël" et " Juif"; Quant à l'expression "Peuple de Dieu", elle mériterait aussi quelques explications; Dans le livre de l'Exode, le "Dieu" des Fils d'Israêl qui s'adresse à Moïse (Episode du buisson ardent chapitre iii)
10 Et maintenant va, je te délègue vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d'Israël, sortent de l'Égypte."
Ce "dieu" parle de son peuple vers lequel il envoie Moïse qui n'en fait pas partie; Ce "dieu" ne dit pas "ton dieu" mais "de "mon peuple". Dieu de ce peuple, pour ce peuple, il est leur dieu. Mais est-il le peuple des Judéens, des Hébreux? Au tome III il est indiqué au titre" ruine de l'Etat juif", ce qui ajoute à la confusion, à une certaine synonymie, Pourtant l'auteur signale une division en trois de la Palestine, Pérée, judée, Samarie
On s'intéressera ici au traitement de la "réinstallation des juifs à Jérusalem et en Judée". Fillion ne semble pas avoir perçu que parfois l'Edit de Cyrus (pp.8-9) pour le "retour" des populations vise dans Isaïe 45 les "Enfants d'Israel" alors que dans Ezra (ch. I), il 'agit bien des judéens Fillion parle des "Israélites, captifs", ce qui est un anachronisme car ce sont bien les judéens, qui ont été emmenés et non les "Israélites", Fillion ne remarque pas le décalage entre le texte d'Isaie 45 qui fait de Cyrus un "messie" et celui d'Esdras qui ne recourt pas à une telle formule! alors même qu'il les signale l'un comme l'autre dans ce Tome III Or, dans le tome iI, Fillion ne peut ignorer le "schisme" survenu à la mort de Salomon. Du temps de Jésus, la séparation était toujours en vigueur dans la bouche même de Jésus " Je suis venu pour les brebis perdues de la Maison d'Israel" Fillion (p; 406) parle de l'idée de Messie du temps de Jésus mais qu'en est-il alors de ce Cyrus, qualifié, quelques siècles plus tôt, de "Messie" dans Isaïe (cf supra)? On doit se poser quelques questions quand à la condamnation de jésus. Se voulait il le Roi des juifs (judorum) ou Roi des Israélites (Israelitorum)?. La forme INRI se prête aux deux lectures. Selon nous, c'étaient les Israélites qui attendaient un/le Messie et non les Judéens!
Le ton de l'ouvrage de Fillion est tout à fait apologétique et partisan:" Par sa prédication et ses oeuvres, par sa passion et sa résurrection, jésus démontre (sic) qu'il est véritablement le Messie" (p; 430)
jhb 11 12 24
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