vendredi 29 août 2025

Jacques Halbronn Théologie. Toute alliance (Brit) n'est-elle pas alié...

jacques halbronn Linguiustique Contribution à la recherche/description étymologique. Problématique des préfixes

jacques halbronn Linguiustique Contribution à la recherche/description étymologique. Problématique des préfixes Le présent texte fait suite à celui que nous avons récemment consacré à la théorie générale des affixes. Il apparait que les travaux consacrés à l'étymologie des verbes ne prennent pas suffisamment en compte la signification des préfixes et se contentent d'une approche sémantique en aval. Les préfixes "ent", "ver" 'for" dans les langues d'origine germanique, sont, en principe, correspondre au français é, i, "dé"-dis Ainsi verschwinden est à rapprocher de évanouir, vers valant pour "é" (ex). Quid de verstehen qui se traduit par "comprendre" en français alors que ver est un préfixe privatif et "com" un préfixe inclusif? En allemand, "stehen bleiben" indique de la stabilité, un statu quo, une position immobile (contraire de mobile) Le "ver" est donc a priori voué à mettre fin à une position établie, ce qui n'est pas loin du doute cartésien, comme "ent". Quant à l'anglais "understand" également traduit en français par comprendre, le verbe "stand" équivaut à l'allemand "stehen" alors que under diffère de "ver". Prenons le cas de développer, il est le contraire d'envelopper. Ce qui signifie sortir d'un enveloppement, d'un blocage. En allemand, entwickeln. sur le web; "En allemand, Entwicklung « développement » se relie au verbe wickeln « enrouler, envelopper », lui-même du germanique wicke « mèche, tresse, charpie », qui rejoint l'idée de la paille." cette explication est confuse car elle ne souligne pas l'opposition entre développer et envelopper en passant à côté du blocage propre à "envelopper,", le préfixe "en"(in, contraire de ex) indiquant un processus d'englobement! Sur le web '1. Vx, rare, Ôter ce qui enveloppe (quelque chose) de manière à en étaler le contenu. Développer un paquet. Synon. déballer, défaire, ouvrir; anton. emballer, envelopper.Il eut à peine le temps de développer le paquet, que déjà elle était revenue (Martin du G., Thib.,Belle sais., 1923, p. 876). 2. P. méton. Étendre, étaler. Nous avons là deux exemples (ver-stehen, dé-velopper) d'étymologies généralement déconnectées par rapport à leur préfixe privatif d'ôter, de soustraire/ Il 'agirait donc de restituer avec de tels préfixes, l'idée de déblocage qui n'est pas immédiatement perçue avec "comprendre" (prendre avec, ajouter, accepter) Dans le cas de verboten (anglais forbiden), il s'agirait d'un contre ordre, bieten signifiant ce que l'on demande/commande/ Wzb: "Traduction de "abide" en français · respecter · se conformer · demeurer · se soumettre · supporter · observer · rester · obéir." web Old English forbeodan "forbid, prohibit" (past tense forbead, plural forbudon, past participle forboden), from for- "against" + beodan "to command" (from PIE root *bheudh- "be aware, make aware"). Common Germanic compound (compare Old Frisian forbiada, Dutch verbieden, Old High German farbiotan, German verbieten, Old Norse fyrirbjoða, Swedish förbjuda, Gothic faurbiudan "to forbid"). Cette présentation ne met pas assez en évidence le fait que forbid (ce qui est mis "hors" (fuori (italien), fuera (espagnol), forain/foreign (français, anglais Foreign Affairs) s'oppose à bide. tout comme interdire devrait s'opposer à "dire"/ En fait, cela signifie "contredire", contre ayant été confondu avec "entre" Ainsi, understand aurait le même sens que verstehen si l"on saisi que under est mis pour "contre" Mais le préfixe "inter" du français (interdire) vaut ici pour "contre", ce qui explique que 'l'on soit passé en anglais à "under" On notera la similitude entre "inter" et l'allemand "ent" qui dériverait de "inter". Forbid s'oppose à abide. En conclusion, l'on n'aura généralement pas rendu la dimension privative des préfixes : dé, ent, inter. De telles carences d'analyse sont selon nous symptomatiques d'une certaine déperdition de la dialectique, à savoir que toute action comporte son opposé alors même que les préfixes privatifs impliquent que l'on détermine à quoi ils s'opposent. JHB 29.0 25

mercredi 27 août 2025

Jacques HALBRONN Les Légendes Dorées, De Nostradamus à André Barbault

Une approche critique mettant en parallèle deux astrologues mythifiés l'un du XVIe siècle et l'autre du XXe siècle, sur SCRIBD Titre original Jacques HALBRONN Les Légendes Dorées, De Nostradamus à André Barbault (sue SCRIBD Copyright © © All Rights Reserved Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici. Formats disponibles Téléchargez aux formats ODT, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd

mardi 26 août 2025

jacques halbronn LA recherche ne vise pas à apprendre mais à désappre...

jacques halbronn L'astrologie et la fortune des empires. L'aspect de 45° (3 ans et demi)

jacques halbronn L'astrologie et la fortune des empires. L'aspect de 45° (3 ans et demi) Depuis mes débuts dans la Recherche Astrologique, j'avais signalé que la vocation de l'Astrologie Mondiale était liée à la question des empires (cf Clefs pour l'astrologie. Ed Seghers 1976). La notion d'empire est liée à la phase Hessed laquelle est marquée par un tropisme additionnel, "(con)jonctionnel", à savoir un processus d'alliance, de pacte, de (con)fédération. Inversement, la phase Din conduit à la dissolution de tels ensembles. L'avantage de cette présentation tient notamment à sa représentation graphique et chromatique dans la mesure où les cartes, les atlas rendent compte des transformations ainsi générées que ce soit en plus ou en moins, soit en multipliant les divisions (Din), soit en les réduisant (Hessed) La dialectique entre ces deux phases qui alternent correspond à la courbe de Gauss " connue aussi sous le nom de « courbe en cloche » ou encore de « courbe de la loi normale ». Elle permet de représenter graphiquement la distribution d'une série et en particulier la densité de mesures d'une série. Elle se base sur les calculs de l'espérance et de l'écart-type de la série" La sinusoïde illustre bien cette dualité de montée et de descente. En 1989, l'entrée de Saturne dans le signe zodiacal du Capricorne aura certainement ébranlé le bloc communiste avec des forces centrifuges mais celles-ci sont suivies de la manifestation de forces centripétes. La formation en 1991 de la Communauté des États indépendants (CEI) correspond à une phase Hessed qui enclenche une phase de regroupement, en dépit de l'annonce de la fin de l'URSS États participant aux activités de la CEI États membres Drapeau de la Biélorussie Biélorussie (1991), État fondateur ; Drapeau de la Russie Russie, (1991), État fondateur ; Drapeau de l'Arménie Arménie (1991) ; Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan (1991) ; Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan (1991) ; Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan (1991) ; Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan (1991) ; Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan (1991). Sur le web "La Russie, l'Ukraine et le Belarus (Biélorussie) décident le 8 décembre 1991 de former la Communauté des États indépendants (CEI). Le traité de Minsk, que signent le président russe Boris Eltsine et ses homologues ukrainien et biélorusse, prévoit une coordination entre les trois États dans une multitude de secteurs -économie, environnement, affaires étrangères, etc.- tout en favorisant leur transition vers une économie pluraliste. Le 21 décembre, huit autres républiques joignent les rangs de la CEI. Il s'agit de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Moldavie, du Tadjikistan, du Turkménistan et de l'Ouzbékistan. Membre de facto, la Géorgie ne joindra officiellement les rangs de la CEI qu'en 1993. L'existence de l'URSS prendra fin le 25 décembre 1991, mais les questions de défense et les rivalités ethniques ne tarderont pas à aviver les tensions entre les membres de la CEI." L'invasion de l'Ukraine par la Russie , à partir du 24 février 2022 , se déroule alors que Saturne traverse le signe fixe du Verseau tout comme en 1991, soit un écart correspondant à la durée d'une révolution, d'un retour de Saturne. Autrement dit, l'on pouvait prévoir astrologiquement un nouveau processus d'expansion, au retour de Saturne dans une position strictement analogue, ce qui constitue une validation d'une telle correspondance. Ces deux dates ne sauraient être décrites comme un ébranlement mais bien plutôt comme l'expression d'une nouvelle dynamique, prenant le relais de l'ancienne (URSS) qui a fait long feu. On se proposera à présent de revenir à nos études cyclologiques parues à partir de 1976 (il y a 50 ans! ( traduction espagnole 1978)) et 1993 aux fins d'analyser les obstacles épistémologiques qui se sont présentés pour nous jusqu'à ce jour voire de signaler certaines idées qui ont pu se perdre en route. A la page 144 de la Iere éditions de nos Clefs, on pouvait lire:" Mercure avec ses 88 jours de révolution renvoie à un quart de siècle soit 90° Vénus avec ses 225 jours (renvoie) à 225°, position à mi-chemin entre 180 et 270°, ce qui confère une importance supplémentaire aux signes "fixes" (15° taureau, 15° lion, 15° scorpion, et 15° Verseau) "Il y est question de la "division octuple": "Chaque cycle semble devoir être subdivisé en huit étapes, donc en huit dates précises". Les courbes qui suivent cet exposé montrent une sinusoïdes divisé en 8 secteurs dument numérotés de 1 à 8.-grande et petite courbes. On se proposait d'étudier la courbe de Saturne (pp.168 et seq) qui "parait concerner les changements territoriaux (apparition ou disparition d'Etats, changements de frontières). On lit dans notre ouvrage de 1976 "Entre 1944 et 1951 un grand nombre de nouveaux Etats apparaissent dans la communauté internationle : l'Inde, la Chine, Israel), les deux Allemagnes, l'Indonésie etc Puis en 1951 et jusqu'en 1959, on replonge dans les guerres coloniales(Indochine, Algérie, Corée). A partir de 1959, nouvelle période de cristallisation on voit des dizaines de nouveaux Etats apparaitre en l'espace de quelques années, en particulier en Afrique" Dans l'édition de 1993 des Clefs, l'accent est décidément mis sur Saturne (pp. 132 et seq): Face aux " types planétaires mis en évidence par M. Gauquelin " soulignent une "diffrenciation", "le cycle de Saturne constitue un axe de polarisation pour l'Humanité" , d'où l'idée d"un "paradigme universel" (PU) "Il n'est pas nécessaire d'attribuer des significations à chaque phase, il suffit de dire qu'une phase va en sens contraire de la précédente" (p. 134) Nous concluions " Saturne nous apparait comme la planète de l'Humanité et constitue en quelque sorte un système avec la Terre" et encore à propos d'Uranus "Il nous parait peu vraisemblable qu'un astre récemment découvert (en 1781) puisse exercer une quelconque action sur les sociétés et sur les individus". Dans notre "table des phases de Saturne pour le XXe siècle" ( p. 135) nous faisions alterner phase solsticiale et phase équinoxiale. En 1994, dans notre 'Astrologie selon Saturne",nous nous limiterons au passage de Saturne sur le point vernal. On est loin de la division en 8 du cycle planétaire! Trente ans plus tard, nous n'opposons plus les phases équinoxiales et solsticiales car pour nous, les 4 signes cardinaux s'équivalent. La conflictualité doit être cherchée dans le passage de Saturne au milieu des signes fixes, comme nous le signalions en 1976 à propos du cycle de Vénus de 225 jours. Sur le web "La période de révolution, aussi appelée période orbitale, est la durée ... Vénus : ~ 224,699 705 6 jours(~225 jours~)" soit 180 + 45 = 225 et 225 + 45 =270. Nous avons donc remplacé la fausse dualité Equinoxe/Solstice de 90° en 90° par une dualité de 45° en 45°, (Hessed/Din), dont on a montré plus haut toute l'efficience. Les renversements ne s'opérent pas au bout de 7 ans mais bien de 3 ans et demi, ce dont témoignent certains passages bibliques: Apocalypse 11 …10Et à cause d'eux les habitants de la terre se réjouiront et seront dans l'allégresse, et ils s'enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. 11Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. 12Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait: Montez ici! Et ils montèrent au ciel dans la nuée; et leurs ennemis les virent."… JHB 26 08 25

mercredi 20 août 2025

jacques Halbronn Kabbale séfirotique et Astrologie Septenale Le jugement et la grâce

Beth Din — Wikipédia jacques Halbronn Kabbale séfirotique et Astrologie Septenale Le jugement et la grâce Il nous est toujours apparu qu'il importait de remonter à la source d'un texte (cf Papes et prophéties. ed Axiome, 2005). Dans le cas de Hessed et de Din, la clef est à rechercher dans le champ du juridique. Din, c'est le jugement et Hessed le pardon des fautes, ce qui correspond à l'idée de "misericorde" , de grâce (cf la grâce présidentielle) souvent associée à ce terme hébraïque alors que Din, donne le "dayan", le juge, le Beyt Din étant le tribunal rabbinique.111 Cacher Beth-Din : la certification et surveillance du ... The European Beth Din of the Conference of European Rabbis ... Pesharah vs. Din - Beth Din of America Beth Din, aussi écrit Beit Din, est la translittération de l'hébreu « בית דין », qui signifie la maison du jugement et désigne un tribunal religieux." On retrouve une telle dialectique dans le Christianisme avec le péché,la faute (mea culpa) qui débouche sur le pardon des "pauvres pécheurs". avec la confession. Beth Din — Wikipédia jacques Halbronn Kabbale séfirotique et Astrologie Septenale Il nous est toujours apparu qu'il importait de remonter à la source d'un texte (cf Papes et prophéties. ed Axiome, 2005). Dans le cas de Hessed et de Din, la clef est à rechercher dans le champ du juridique. Din, c'est le jugement et Hessed le pardon des fautes, ce qui correspond à l'idée de "misericorde" , de grâce (cf la grâce présidentielle) souvent associée à ce terme hébraïque alors que Din, donne le "dayan", le juge, le Beyt Din étant le tribunal rabbinique.111 Cacher Beth-Din : la certification et surveillance du ... The European Beth Din of the Conference of European Rabbis ... Pesharah vs. Din - Beth Din of America Beth Din, aussi écrit Beit Din, est la translittération de l'hébreu « בית דין », qui signifie la maison du jugement et désigne un tribunal religieux." On retrouve une telle dialectique dans le Christianisme avec le péché,l a faute (mea culpa) qui débouche sur le pardon des "pauvres pécheurs". avec la confession.On retrouve cette dialectique à propos du sort à réserver à Sodome/ Genése XVIII Le pardon (Hessed) 2 Les hommes quittèrent ce lieu et s'acheminèrent vers Sodome; Abraham était encore en présence du Seigneur. כג וַיִּגַּשׁ אַבְרָהָם, וַיֹּאמַר: הַאַף תִּסְפֶּה, צַדִּיק עִם-רָשָׁע. 23 Abraham s'avança et dit: "Anéantirais-tu, d'un même coup, l'innocent avec le coupable? כד אוּלַי יֵשׁ חֲמִשִּׁים צַדִּיקִם, בְּתוֹךְ הָעִיר; הַאַף תִּסְפֶּה וְלֹא-תִשָּׂא לַמָּקוֹם, לְמַעַן חֲמִשִּׁים הַצַּדִּיקִם אֲשֶׁר בְּקִרְבָּהּ. 24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans cette ville: les feras-tu périr aussi et ne pardonneras-tu pas à la contrée en faveur des cinquante justes qui s'y trouvent? כה חָלִלָה לְּךָ מֵעֲשֹׂת כַּדָּבָר הַזֶּה, לְהָמִית צַדִּיק עִם-רָשָׁע, וְהָיָה כַצַּדִּיק, כָּרָשָׁע; חָלִלָה לָּךְ--הֲשֹׁפֵט כָּל-הָאָרֶץ, לֹא יַעֲשֶׂה מִשְׁפָּט. 25 Loin de toi d'agir ainsi, de frapper l'innocent avec le coupable, les traitant tous deux de même façon! Loin de toi! Celui qui juge toute la terre serait-il un juge inique?" כו וַיֹּאמֶר יְהוָה, אִם-אֶמְצָא בִסְדֹם חֲמִשִּׁים צַדִּיקִם בְּתוֹךְ הָעִיר--וְנָשָׂאתִי לְכָל-הַמָּקוֹם, בַּעֲבוּרָם. 26 Le Seigneur répondit: "Si je trouve à Sodome au sein de la ville, cinquante justes, je pardonnerai à toute la contrée à cause d’eux" La Bible - Genése XIX Le jugement Abraham juge (Shofet) de Sodome ט וַיֹּאמְרוּ גֶּשׁ-הָלְאָה, וַיֹּאמְרוּ הָאֶחָד בָּא-לָגוּר וַיִּשְׁפֹּט שָׁפוֹט--עַתָּה, נָרַע לְךָ מֵהֶם; וַיִּפְצְרוּ בָאִישׁ בְּלוֹט מְאֹד, וַיִּגְּשׁוּ לִשְׁבֹּר הַדָּלֶת. 9 Ils répondirent: "Va-t'en loin d'ici! Cet homme, ajoutèrent-ils, est venu séjourner ici et maintenant il se fait juge! Eh bien, nous te ferons plus de mal qu'à eux!" Ils assaillirent Loth avec violence et s'avancèrent pour briser la porte. JHB 20 08 27 JHB 20 08 25

lundi 18 août 2025

jacques halbronn Astrologie. Une réalisation très complexe en amont et une application très simple en aval

jacques halbronn Astrologie. Une réalisation très complexe en amont et une application très simple en aval L’on commet un grave contre sens ergonomique en croyant que les astres agissent « naturellement » sur nous mais que le travail de l’astrologue exige de longues études et pratiques. Car c’est exactement l »inverse. L’existence d’un lien entre les hommes et les astres n’a rien d’évident et cela n’aura été possible qu’au moyen d’une biotechnologie très avancée et poussée, supérieure à nos moyens actuels. Prenons l’exemple d’un appareil utilisé couramment par le plus grand nombre, c’est sa sophistication en amont qui aura été déterminante et non l’ingéniosité des ses utilisateurs. On a tout faux en croyant le contraire en faisant de l’apprentissage de l’astrologie une affaire compliquée sans se demander comment de telles corrélations auront pu être mises en place et en oeuvre. Notre Astrologie Septénnale se veut d’un usage des plus simples mais en même temps, nous avons conscience que l’astrologie telle que nous la concevons implique de la part de ses créateurs non pas tant un sens de l’observation mais un génie de l’invention et c’est pourquoi nous ne séparons pas l’astrologie de la théologie et de l’idée d’un Dieu « Créateur », venu d’ailleurs, le seul vrai dieu selon nous, bien supérieur aux dieux du monothétisme, juif, musulman ou chrétien. Ce dieu qui sous tend une véritable laïcité. Un dieu qui n’aura pas été fabriqué par nos sociétés humaines mais qui leur aura été imposé d’en haut. L’astrologie est bien loin des préceptes des Dix Commandements qui sont bien trop « humains » et c’est un scandale que de laisser croire que ce sont là des conceptions d’origine transcendentale comme le « tu ne tueras point ». Il importe donc de ne pas se tromper de dieu et de ne pas confondre les vessies et les lanternes. La pratique de l’astrologie, en revanche, doit être à la portée de tout le monde, même si seule une minorité, une élite, a été programmée génétiquement sur un mode transgénérationnel, capte directement les vrais « commandements de la « Nouvelle Alliance » (cf Jérémie XXXI). Il convient donc d’élaguer considérablement la « tradition » astrologique en évitant de la noyer dans les découvertes de l’astronomie moderne car seule la planéte Saturne est le vrai centre de notre systéme solaire et en ce sens, il nous faut passer dans un monde post-copernicien qui n’est ni géocentrique, ni héliocentrique mais saturno-centré ou Krono-centré. En s’intéressant aux transsaturniennes, l’on minimise ipso facto cette position ultime de cet astre, dont le cycle est numériquement en analogie avec celui de la Lune, notre satellite Cette analogie nous indique que le système solaire aura été reformaté pour servir notre Humanité. En ce sens, il n’est plus possible d’aligner l’astrologie sur l’astronomie comme le veulent nos maitres à penser comme un Jean Pierre Nicola avec don RET qui englobe en un seul et même groupe les trois transsaturiennes. L’astronomie n’est qu’une matière première à décanter. Comme nous l’avons écrit récemment, la véritable astrologie structure la cyclicité planétaire au moyen des axes équinoxiaux et solsticiaux, base des 4 saisons et ceux, comme Barbault, ont voulu construire une astrologie mondiale sans les quadrants saisonniers sont aussi coupables que ceux qui attachent quelque importance aux 12 constellations zodiacales.. JHB 18 08 25

samedi 16 août 2025

jacques halbronn Sociolinguistique L'anglais, prophétie annoncés pour une langue déchue

jacques halbronn Sociolinguistique L'anglais, prophétie annoncés pour une langue déchue Le XXIe siècle sera-t-il fatal pour le régne de la langue anglaise? Nous pensons pouvoir annoncer son abandon au cours des prochaines décennies, en un siècle qui sera de plus en plus marqué par l'IA car l'anglais ne fait vraiment pas le poids au prisme des exigences de rationalité, de cohérence, par rapport au français qu'il aura remplacé indument, tout en étant d'ailleurs considérablement marqué, par les emprunts (lexique, calque, affixes). Il serait extrémement surprenant que l'anglais puisse survive entre langue mondiale de la planéte Terre au delà de 2050. Cela dit, il faudra que le français accepte un certain toilettage pour retrouver la place qui lui revient et qui fut la sienne des siècles durant de Londres jusqu'à Moscou. De nos jours, l'anglais est devenu la langue d'une puissance dominamte, les Etats Unis d'Amérique et seul un français réformé sera en mesure de lui tenir tête et être à la longue préféré et finalement imposé. Dans les années 1987-95, nous avons présenté divers mémoires sur le sujet non sans rencontrer des obstructions (par les rapports négatifs de MM. Frédéric François et Haim Vidal Sephiha nous empêchant de parvenir à la soutenance, bien qu'approuvés par notre directeur Louis- Jean Calvet (Université Paris V) JHB 16 08 25

jacques halbronn Linguistique. Essai de théorie générale des affixes

jacques halbronn Linguistique. Essai de théorie générale des affixes La thèse que nous proposons, dans la continuité tardive de nos précédents travaux, produits sous la conduite de Louis Jean Calvet(né en 1942) et achevés respectivement, il y aura une quarantaine d'années, en 1987 et 1989 (Université Paris V), est axée sur la dialectique de l'écrit et de l'oral et notamment sur le phénoméne du Shewa. sur le web Calvet " apporte un témoignage critique sur son parcours à la fois humain et scientifique. Il met ainsi en perspective avec les débats actuels sur la sociolinguistique, sa biographie langagière, les motivations de son orientation scientifique -sociolinguistique-, ses choix méthodologiques, et, plus avant, requestionne avec Thierry Bulot, quelques-uns des axes majeurs de ses travaux: la glottophagie, l’écologie des langues, les liens entre langue(s) et signe(s), la chanson, la sociolinguistique urbaine, les politiques linguistiques… Tout cela sur le ton libre de la conversation et avec le souci de rendre des propos complexes accessibles au plus grand nombre, comme à chaque production (écrite ou orale) de Louis-Jean Calvet." Selon nous, il s'agit de passer de la linguistique saussurienne binaire (signifiant/signifié) à une approche ternaire, triangulaire (signifiable, signifié,signifiant), le "signifiable" correspondant à un stade neutre, polysémique, polyphonologique. Selon nous, les affixes relévent de l'oralité, en ce qu'ils viennent encadrer le stade écrit du signifiable en tenant compte de la contextualité. C'était, au départ, à l'oral qu'étaient censés intervenir les affixes dans toute leur diversité : déclinaison, conjugaison, articles, pronoms etc. se plaçant devant ou à la queue du "radical", qu'ils soient ou non "collés", "soudés" à celui -ci, ce qui relévera de l'usage du "shewa" charge de faire, de renforcer et en quelque sorte occulter la jonction. Quand, en français, à l'oral, l'on dit " tu verras l'chemin", l'article défini débouche sur une "liaison" de consonnes "L'Ch. Mais l'oral aura déteint sur l'écrit, d'où les apostrophes ("L'amitié" et les accents. Le futur , en français, pratique couramment le shewa à partir de l'infinitif, que nous qualifions de "neutre" manger à l'écrit donne à l'oral mangerai, à prononcer mang'rai. SElon nous, l'on aura voulu aligner l'écrit sur l'oral, estompant ainsi la conscience de la dialctique dont il s'agit ici. Cela conduit de facto à un double régime: tantôt le locuteur voit son passage de l'écrit à l'oral balisé par avance, soit -comme dans l'exemple précédent- il lui reviendra la tâche d'accomplir le travail complémentaire. Dans l'enseignement scolaire du français (FLE, notamment), une telle option ne nous semble pas explicitée comme il conviendrait. Nous pensons redéfinir ainsi le rôle du shewa. Dans la phrase présentée plus haut "sur le chemin", l'on confond le premier " e" qui assure une fonction "affixale" lien entre l'article défini et un radical et le second qui selon nous n'a pas pas à être réalié car il ne sert à rien. On doit dire "l'chemin" et non "lech"min", le e de chemin est un faux Shewa. Dans le cas du démonstratif masculin, le "ce" vient se coller sur le radical : ce livre devient "c'livre" à l'oral, même s'il n'y a pas d'apostrophe, laquelle n'a pas de raison d'être à l'écrit, comme on s'en est expliqué. (cf jacques halbronn Linguistique. La pratique du Shewa) . En français, le shewa joue un rôle central comme marqueur de genre: petit (masculin) et petite ('féminin). Au stade neutre, le mot n'a pas à être prononcé mais seulement épelé. Le mot écrit basculera à l'oral selon le contexte; En ce sens, nous qualifierons le français de "langue contextuelle" et en quelque sorte "quantique" (cf Shroediger), on y gère l'indétermination.(Heisenberg) Si l'on prend le cas de l'allemand avec le "neutre" Klein (petit), il existera au féminin (kleine) avec e et au masculin sans e comme en français si ce n'est que Klein implique qu'au masculin, il y aura diphtongaison, laquelle ne sera pas réalisée au féminin, ce qui maintiendra le "n" final disparu, phonologiquement au masculin. Ce qui nous améne à constater la perte des codes de prononciation permettant de connecter valablement l'écrit et l'oral. Abordons donc la question des traditions orales dans l'histoire des langues. L'énfant est confronté à l'oral avant d'aborder l'écrit dans un second temps, ce qui vaut notamment pour les langues sémitiques lesquelles à l'écrit ne fournissent pas les voyelles, ce qui correspond bel et bien au schéma que nous avons décrit (cf l'affaire du tétragramme). On ne sait pas de nos jours comment on "parlait" l'hébreu, probablement tout autrement que ce qui se passe en "hébreu moderne". L'arabe semble avoir moins perdu le contact avec sa tradition orale du fait d'une Histoire moins chaotique. C'est ainsi, le pronom personnel de la seconde personne du singulier 'ant en arabe et en hébreu אַתָה (prononcé "ata") le "n" a disparu en hébreu mais l'arabe a perdu sa diphtongaison tout comme l'allemand. Il est courant que le "n" ne soit plus réalisé, comme c'est le cas en espagnol, autre langue matin mais plus corrompue que le français lequel aura su généralement, préserver ses diphtongues (cas du tildé) sur le web: 1. Signe en forme de S couché (˜) qui se met au-dessus du n, en espagnol, lorsqu'il se prononce [ɲ] (ex. España). 2. Signe utilisé en transcription phonétique pour indiquer une prononciation nasale (ex. [ɛ̃] notant ain, in, ein). " Mais si l'on prend la première personne du pluriel en français et en espagnol, on observera le 'Allons" (Marseillaise) d'un côté et le Vamos de l'autre avec perte du "n" en espagnol et donc de la diphtongaison. Au départ, l'on devait rendre "Vamons" avec retour au tildé que l'on trouve au XVIe siècle dans la Préface à César (de Nostradamus, 1555) laquelle débute ainsi: Celui qui n'est pas initié ne rendra pas les trois nasales de la phrase: "Ton tard aduenemêt, Cesar Nostradame mon fils, m'a faict mettre mô long temps par côtinuelles vigilatiôs nocturnes" Un des écueils de l'emprunt est précisément lié à l'identification des affixes. C'est ainsi que les préfixes de l'arabe n'auront pas été séparés des radicaux auxquels ils étaient adjoints, on pense notamment à l'article défini, ce qui a donné des barbarismes. Il est clair que l'emprunt linguistique exige de séparer le radical de son cadre d'affixes. Inversement, l'anglais ne sera pas parvenu à séparer les suffixes des radicaux, ce qui aura donné indicate (à partir d'indication), communicate, accentuate, separate, evacuate, appreciate etc alors que la forme en "ate" est suffixale. Ajoutons que certains affixes ont fait l"objet de calques : hors la loi devenu outlaw, hors service, out of service, hors de question et out of the question, hormis donnant without. A l'opposé de "hors", on dispose en français de "en", ce qui a donné enjoy, enforce, en power, enact. Or, un emprunt intelligent aurait su distinguer le préfixe "en" du radical "joie" en remplaçant le préfixe français par un préfixe "anglais". En principe, un affixe est un "Janus", comportant une dualité, d'où les notions de préfixes et de suffixe. Cette dualité apparait comme un outil incontournable - il faut toujours à capter une chose et son contraire". C'est le "up and down" de l'anglais, les "hauts et les bas" du français qui ne semblent pas avoir réussi à accéder au statut d'affixe à la différence de "re" et de "dé (dis)". ANNEXES AFFIXE, linguistique 7 articles ARTICLES AFFIXE, linguistique Écrit par Robert SCTRICK 382 mots Lors de l'inventaire des morphèmes d'un système linguistique, on est conduit à distinguer plusieurs sortes d'unités identifiables dans l'ordre phonétique et partageant la caractéristique de se rapporter au plan de la signification : parmi ces unités, les unes ont un contenu... CHAMITO-SÉMITIQUES LANGUES Écrit par David COHEN 2 753 mots – Affixation de morphème : par exemple,l'affixation d'un morphème, s, š, k ou ' selon les langues, au thème verbal lui confère une valeur « causative » ou « factitive » : akkadien kanâšu, « se soumettre », suknûšu, « soumettre » ; égyptien nfr, « être... DÉRIVATION, linguistique Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER 302 mots 1. Formation de nouvelles unités du lexique à partir des morphèmes de base et obtenues par addition, suppression ou remplacement d'un affixe au radical du mot. La dérivation est dite impropre lorsque les mots reçoivent une valeur dérivée nouvelle sans modifier leur forme, mais en changeant... FLEXION, grammaire Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER 44 mots Modification morphologique d'un mot variable par l'affixation à sa finale de désinences exprimant les catégories grammaticales. On parle également, par extension, de flexion interne en présence d'alternances internes au radical du mot. FRANCE (Arts et culture) - La langue française Écrit par Gérald ANTOINE , Jean-Claude CHEVALIER , Loïc DEPECKER et Françoise HELGORSKY 15 704 mots 2 médias ...réduire à ces emprunts, si visibles soient-ils. Les procédés de composition et de dérivation restent la source principale de renouvellement. Le système des affixes est en cours de redistribution : si -age, -on, -oir, re-, par exemple, paraissent moins productifs, les créations à partir de -isme, -ion,... MORPHOLOGIE, linguistique Écrit par Robert SCTRICK 323 mots Au sens étroit, la morphologie est la partie de la grammaire qui s'occupe de la formation des mots par adjonction d'affixes à des thèmes. En ce sens, morphologie s'oppose essentiellement à syntaxe, ce dernier champ étant l'étude des rapports entre les éléments de la phrase.... MORPHOLOGIE (psycholinguistique) Écrit par Séverine CASALIS et Pascale COLÉ 2 915 mots ...sens véhiculées par la langue, qui peuvent être soit des éléments libres, il s’agit des racines (« dent » dans « dentiste »), soit des éléments liés, les affixes (préfixes et suffixes) qui n’existent pas comme formes libres – et donc ne peuvent apparaître que combinés à d’autres –, mais véhiculent un sens... Encyclopædia Universalis JHB 16 08 25

jeudi 14 août 2025

jacques halbronn Sociologie politique. La dimension astrologique des élections aux Etats Unis.

jacques halbronn Sociologie politique. La dimension astrologique des élections aux Etats Unis. A la mémoire de notre cousin par alliance , Claude Fohlen (1922- 2008), Professeur à la Faculté de Besançon, auteur de LAmérique anglo-saxonne de 1815 à nos jours, PUF 1965 — Hommage à Maurice Duverger et à ses "lois" « Le scrutin majoritaire à un seul tour tend au dualisme des partis. » Ainsi en Grande-Bretagne. « Le scrutin majoritaire à deux tours ou la représentation proportionnelle tendent au multipartisme" Les sociétés humaines sont alternativement confrontées à faire des choix en sens inverse. Tantôt, il leur faut élaguer, (Solve) tantôt il est question de recruter.(Coagula) Tantôt, ce qui n'est pas perçu comme "indispensable" devra être évacué, délesté, tantôt, on fera appel à des renforts pour alléger les charges individuelles, on "importera". Selon l'astrologie septénale, chaque période est prévue depuis des millénaires, comme devant durer 3 ans et demi, ce qui se rapproche assez bien du timing de la constitution américaine avec ses mandats présidentiels de 4 ans.(Droit constitutionnel) Certaines sociétés ont montré qu'elles étaient capables de se plier aux contraintes d'un tel calendrier tandis que d'autres n'y parviennent pas, sont à la traine. Certes, comme le rappelle le livre du prophéte Jérémie (Ch XXXI), à propos de la question des alliances, il existe tout un programme, un régime, qui est censé s'imposer, bon an mal an, à toute notre Humanité mais il existe aussi des forces qui résistent à une telle discipline, ce qui crée des dysfonctionnements du corps social. Les hommes capables de faire respecter un tel calendrier, sont une petite minorité de " Justes" (en hébreu , le Tsadik)pour reprendre la formule utilisée à propos du destin de la ville de Sodome ( Livre de la Génése, autour d'Abraham). il est souhaitable soient suivis. mais il se peut qu'ils soient, au contraire, poursuivis! Nous avons déjà évoqué la question des "solutions" proposées lors de chaque changement de phase. La recherche de solutions recoupe la problématique traitée ici Car la solution passe par les décisions, à tour de rôle, à propos de ce qu'il serait bon de se débarrasser ou de faire appel. Solutions, donc, foncièrement opposées et complémentaires, à mi-parcours de la période de 7 ans ce qui est au coeur de notre philosophie du droit constitutionnel. Là encore, la constitution des USA nous interpelle avec les intervalles de 2 ans, moitié des 4 ans; en outre, il faut 6 ans au Sénat pour procéder à l'élection ou à la réélection de ses membres. sur le web "Les élections de mi-mandat (en anglais : midterm elections) sont des élections des deux chambres du Congrès des États-Unis qui se tiennent au milieu du mandat quadriennal du président américain, d'où leur nom. Elles rythment la politique intérieure américaine. L'ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants est renouvelé, ainsi qu’un tiers des 100 sièges du Sénat (la Chambre des représentants est entièrement renouvelée tous les deux ans — donc en même temps que l'élection présidentielle et lors des midterms — et le Sénat est, lui, renouvelé d'un tiers tous les deux ans, donc lors de l'élection présidentielle et lors des midterms). Le même jour, de nombreux États fédérés, comtés et villes américaines organisent les élections de leurs propres représentants, sur le modèle fédéral, ou des référendums. Ainsi, presque les deux tiers des gouverneurs, investis du pouvoir exécutif de leur État, seront élus ce jour-là" Le clivage entre Démocrates et Républicains sous tend l'alternance même si l'alternance n'est jamais qu'une option et que l'équipe sortante cherchera toujours à se faire reconduire immédiatement, ce qui pour nous est un contre sens; Le rôle des primaires, au départ, devait prévaloir; Selon nous, selon la logique initialement sous - jacente, chaque camp devait succéder à l'autre et le vote se réduisait au choix du candidat du parti prévu selon les échéances du calendrier et non pas au choix d'un parti par rapport à l'autre; cette alternance n'a pas été systématiquement respectée mais les Primaires jouent un rôle qui ne fait sens dans cette conception de la vie politique. sur le web "Les procédures de mise en candidature aux États-Unis diffèrent de celles de la plupart des autres régimes démocratiques. Au sens strict, le système d’élections primaires (aussi appelé système direct) n’est utilisé qu’aux États-Unis, et seulement dans quelques États. Les élections primaires sont des processus internes des partis qui permettent de choisir le ou les candidats d’un parti politique en vue de la prochaine élection générale en tenant un scrutin à l’intérieur du parti." La France a adopté cette méthode sans en comprendre la véritable portée. "Les primaires ont suscité une vague d’enthousiasme citoyen en renouvelant les processus de désignation des candidats à l’élection présidentielle et en régénérant les partis et la démocratie représentative. Elles s’imposent au croisement de l’efficacité électorale (régler l’épineuse question du leadership dans les partis) et de nouvelles exigences démocratiques (donner plus de pouvoir aux électeurs dans la définition de l’offre électorale). Ce processus de sélection apparaît dans les années 1990 en France, d’abord dans un format « fermé » (réservé aux adhérents) puis ouvert, aux sympathisants, dans un premier temps par les écologistes et les socialistes (2011-2012). La double victoire de François Hollande aux primaires puis à l’élection présidentielle constitue leur mythe fondateur. Sur la base de ce succès, la droite s’y rallie en 2016" Qu'écrivait Duverger sur les primaires américaines( Institutions politiques et droit constitutionnel PUF 1966, p/ 262)? On n'y trouve aucune réflexion structuramisye sur leur raison d'être telle que nous l'avons envisagée.(cf aussi "les partis politiques " in Sociologie Politique, PUF 1967, pp/ 357 et seq) Ces deux ouvrages parurent du temps où nous suivions ses cours à Paris II Assas, droit et sciences économiques On notera que la consitution américaine a un calendrier qui n'est pas tributaire des aléas de la vie politique, grâce au poste de Vice -Président lequel succéde au président jusqu'à la fin du mandat engagé, ce qui n'est pas le cas en France, avec de Gaulle et Pompidou qui ne terminèrent pas leur mandat, lequel sera suivi immédiatement de nouvelles élections; JHB 14 08 25

jeudi 7 août 2025

jacques halbronn Psychosociologie du métier d'avocat Paralléle avec le médecin

jacques halbronn Psychosociologie du métier d'avocat Paralléle avec le médecin L'avocat est un chercheur dont le temps est compté, facturé. Ce qui en fait un chercheur stipendié de second ordre. D'une part, parce qu'il a une mission de résultat au sens qu'il doit délivrer un propos sur commande et d'autre part, parce qu'il est bridé dans ses investigations par une certaine forme de cupidité inhérente à sa profession. On parle de ses "clients" mais on pourrait aussi se référer à ses employeurs. Quelle est donc sa déontologie?. On lit sur le web: "L’avocat doit faire preuve de prudence, pour ne pas conseiller à son client, une solution s’il n’est pas en mesure d’apprécier la situation décrite, de déterminer à qui ce conseil ou cette action est destiné, d’identifier précisément son client. Lorsqu’il a des raisons de suspecter qu’une opération juridique pourrait avoir pour résultat la commission d’une infraction, il doit s’efforcer d’en dissuader son client. S’il n’y parvient pas il doit se retirer du dossier. (Article 1-5 « Devoir de prudence» du Règlement Intérieur National de la profession d’avocat ) Selon nous, le bâclage des dossiers est le risque principal. Faute de temps. On peut se demander si l'avocat ne peut être accusé de complicité de tentative de spoliation du fait qu'il ne signale pas les pièces appropriées, faute de ne pas les avoir demandées à son employeur à moins qu'il n'ait pas jugé souhaitable de les mentionner. Que penser d'un avocat qui aura joint, sans s'en rendre compte, à son dossier des pièces compromettant la position de son employeur? Ce dernier a-t-il un recours? L'avocat jouit d'un certain monopole à l'instar d'un huissier. IL faut passer par lui dans le cadre de certaines procédures, tout comme le médecin, d'ailleurs, sur d'autres plans. Ce sont des "professions" qui d'ailleurs se caracctérisent par l'usage de titre : on s'adresse à un avocat commme "maitre" et à un médecin comme "docteur", ce qui est une forme de reconnaissance d'un statut officiel, public. Cela dit, quid de la "compétence" de l'avocat par delà son statut acquis le plus souvent dans sa jeunesse éstudiante et dont il pourra se targuer - tout comme le médecin- tout au long de sa vie. Ce statut en outre, lui permet d'imposer cerains honoraires même s'il existe une "aide jurdictionnnelle" qui pourrait s'appaeneter à la Sécurie Sociale. Droit aux soins, droit de se défendre en justice. L'avocat obtient des ordonances à l'issue d'un procés, d'un référe tout comme le médecin délivre des ordonnnances à présnetr au pharmacien. JHB 07 08 25

mardi 5 août 2025

Jacques Halbronnn Theodor hertzka et Théodor herzl. d'étranges similitudes utopiques

Jacques Halbronnn Theodor hertzka et Théodor herzl. d'étranges similitudes utopiques Sur le web THeodor HerTzkaS Freiland is a complicated machine with lots of teeth and wheels that even engage each other, but nothing proves to me that they could be put into operation. And even seeing Freeland clubs arise, I shall regard the whole thing as a joke.—Theodor Herzl, “Der Judenstaat”1Theodor HertzkaTheodor Herzl’s contemptuous remark on Theodor’s Hertzka’s Freiland (1890) is rather surprising when one compares his own novel Altneuland to it, as the two utopias share many themes and narrative structures, to say the least, and both utopias critique Vienna’s fin-de-siècle decadence. While Herzl’s Altneuland went on to become the world-renowned manifesto of Zionism, Hertzka’s Freilandenjoyed popularity only at the time of its publication. Herzl’s utopia is set in Palestine; Hertzka’s narrative takes place in the empty space of East Africa. If Altneuland oscillates between a vision of a sparsely populated Near East and a geopolitical action plan, Freiland seeks to inhabit previously unpopulated ter-ritory. Hertzka’s vision to found a new civilization on vacant land in Africa coincided with European colonialism and the surge of anti-Semitism in Vienna. In what follows, I investigate if Hertzka merely posits Freiland as a critique of Vienna’s fin-de-siècle culture or if he produces a viable alternative.Utopian fiction as a literary genre dramatizes the need for social change; these visions of a better society are meant to shatter and overcome society’s ideo-logical status quo. Yet narrative utopias are neither literature presenting fictional experiences nor social theory presenting totalities. Paradoxically, utopias achie" wikipedia "He studied at the universities of Vienna and Budapest, and in 1872 became a member of the editorial staff of the Neue Freie Presse of Vienna. In 1879 he founded the newspaper Wiener Allgemeine Zeitung, which he edited until 1886. He was a friend of Johannes Brahms. Hertzka has been called the "Austrian Bellamy", because his novel Freiland, ein soziales Zukunftsbild[1] had a similar theme to that of Edward Bellamy's novel Looking Backward. Though Hertzka was not a Zionist and his utopian vision was directed at human beings in general, Theodor Herzl acknowledged the influence of Hertzka on his own ideas in the opening chapter of his book Der Judenstaat, envisioning the creation of a Jewish state. On notera que le Freiland de Hertzka se situe en Afrique Orientale, ce qui correspond à la proposition britannique "Ouganda". Le Plan Ouganda, un Etat juif en Afrique noire Ecrit par Olivier de Marliave - Auteur des "Terres promises avant Israël" L’uchronie est un genre littéraire relevant de la fiction et qui consiste à réécrire l’histoire en imaginant les conséquences de la modification d’un événement précis. C’est donc un récit alternatif. Cette rubrique se propose d’appliquer ce principe à des grands moments de l’histoire juive. Et si... l’établissement d’un État juif en Afrique noire avait vraiment eu lieu, comme cela fut un temps envisagé ? Mise en regard des faits historiques et d’un conte alternatif. sur le web QUAND L’OUGANDA ÉTAIT UN ESPOIR POUR LE PEUPLE JUIF Tout a commencé à partir d’un roman. En 1890, paraît Freiland -traduit en français, en 1894, sous le titre « Terre libre, une image sociale de l’avenir », signé Theodor Hertzka. Ce journaliste de Budapest (1845-1924) était chargé de la rubrique économique au Neue Freie Presse de Vienne. Il fondera plus tard le Wiener Allgemeine Zeitung, alors qu’il s’était lié avec Theodor Herzlet qu’il militait dans les rangs de la cause sioniste. Son ouvrage décrit l’histoire de Juifs européens arrivant au port de Mombasa et qui se mettent en marche vers l’intérieur du pays (l’actuel Kenya) en soumettant les tribus masaïs, jusqu’à un haut plateau intérieur où ils créent la cité de Freiland. Cette utopie s’accompagne de descriptions précises de ce que pourrait être une colonie au type de développement calqué sur un modèle européen. Freiland serait entourée d’une nature richement exploitée, avec une faune sauvage à présent domestiquée, entourée de manufactures desservies par des voies ferrées, et le mont Kenya enneigé deviendrait même un vaste terrain de jeux pour les enfants ! Au-delà de ce scénario édénique, Hertzka défend un système social permettant un libre accès à la terre dans des collectivités se situant entre le capitalisme de la propriété privée et l’étatisation des biens de production défendue par les marxistes. Le succès de ce roman fut tel qu’il aboutit à la création de l’association Freeland League (la « Ligue de la Liberté »), destinée à repérer un territoire qui pourrait être réservé à une population juive émigrée. Pour Hertzka, un petit groupe d‘hommes décides devait suffire dans un premier temps à jeter les bases de cette terre de liberté. Une expédition sera donc mise sur pied, mais l’étude envisagée sur les conditions de vie n’ayant pas été très poussée sur le terrain, elle sera de retour à la fin du mois de juillet 1894. Aucune suite ne lui sera donnée, mais tout va rebondir sous une forme bien différente, dix ans plus tard. En effet, le 23 août 1903, Theodor Herzl et ses compagnons Nordau et Greenberg, proposent aux six cents délégués du sixième Congrès sioniste de Bâle une option est-africaine dénommée « plan Nairobi ou plan Ouganda ». La controverse sera très violente pour Theodor Herzl durant cette ultime assemblée. Sur le papier, la proposition (soutenue par les Britanniques) réunit tous les atouts pour plaire : il s’agit d’allouer aux Juifs du monde un vaste territoire en Afrique orientale doté d’une certaine liberté administrative, religieuse et culturelle. Herzl croit sincèrement à cette solution de l’Afrique de l’Est, comme il le confie dans son Journal. Pour lui, « ce sera, pour la première fois depuis la diaspora, une quasi-reconnaissance de la nécessité d’aider le peuple juif en tant que nation ». Dans une ambiance très tendue, mettant en évidence le clivage entre les « Territorialistes » et les « Sionistes » qualifiés de « palestino-centrés », le plan Nairobi est voté, par 295 voix contre 177, ce qui déclenche la fureur des délégués russes. Cette ambiance va exténuer Herzl, que certains accuseront de trahison à la cause non plus sioniste, mais tout simplement juive, alors qu’il voulait surtout sauver les victimes des pogroms russes sans perdre de vue le lointain objectif palestinien. Herzl a 49 ans, et il est déjà très fatigué par son hyperactivité ; il ne lui reste alors que six mois à vivre. La tentative d’assassinat de Max Nordau, fondateur avec Herzl de l’Organisation Sioniste Mondiale, le 19 décembre 1903 à Paris, illustre bien l’ambiance dramatique entourant les débats sur le projet Ouganda qui a radicalisé l’opposition des sionistes intransigeants. Un jeune étudiant russe de 27 ans, Zelig Luban, tente en effet d’assassiner Nordau en hurlant : « À mort Nordau l’Africain ». Luban rate son coup et échappe à Ia justice pour cause de déséquilibre mental. Il se trouve que le secrétaire aux Colonies, le Britannique Joseph Chamberlain, avait lu le roman de Theodor Hertzka qu’il avait fortement apprécié. De plus, Chamberlain avait une réelle sympathie pour la cause sioniste, et les pogroms russes le révulsaient. En décembre 1902 il avait inauguré le trajet ferroviaire de la Uganda Railwayen compagnie de son épouse et, séduit par ces terres, il avait discuté quelques mois plus tard avec Herzl de l’opportunité que pourrait constituer une colonisation d’un territoire situé entre les actuels Ouganda et Kenya, au nord-est du lac Victoria. Et Chamberlain de vanter à l’infatigable Herzl cette zoneau climat favorable, propre à la culture du coton et de la canne à sucre, et qui ressemblerait aux collines du Sussex, si ce n’est à un charmant parc anglais ! L’avantage d’un développement colonial ici pouvait, du point de vue de la chancellerie britannique, décourager les velléités territoriales allemandes, tout en rentabilisant la voie du cheminde fer. Le 25 janvier 1904, sir Clement Hill, directeur au Foreign Office, rejoint l’avis de Chamberlain pour préconiser la colonisation d’un territoire de quelque 5000 miles carrés couvrant précisément le plateau Uasin Ngishu de Nandi, au sud-ouest du mont Elgon, une zone avantageusement située près de la voie ferrée et du lac Victoria. Cette région en partie inconnue était gérée depuis 1895 par le British East Africa Protectorate. Le Parlement anglais débat de la question jusqu’au 20 juin, mettant face à face adversaires et partisans du plan. Les premiers font valoir qu’une colonie de l’empire ne peut en aucun cas devenir un territoire plus ou moins national, et qu’au mieux on pourrait attribuer à celle-ci un « gouvernement municipal ». La presse anglaise s’oppose plutôt àce plan Ouganda. Dans le Times, Harry Johnston dénonce une affaire qui finirait dans le même ridicule que la tentative, dix ans auparavant, inspirée par Theo-dor Hertzka. Johnston représente une voix de poids dans ce débat car cet homme, explorateur et administrateur colonial sa vie durant, est un spécialiste des conflits ethniques, frontaliers et nationaux en Afrique. Il a longtemps défendu, avec le magnat anglais Cecil Rhodes, le projet avorté consistant à relier par le chemin de fer les possessions britanniques du nord au sud de l’Afrique, depuis Le Cap jusqu’au Caire. Autre opposition, sur place celle-là : le tout nouveau journal de Nairobi (créé en 1902), The African Standard, lance une campagne de presse contre « une invasion » qui aboutirait à la création d’un Jewganda. Malgré tout, l’histoire se répète donc à dix ans d’intervalle lorsque, le 13 janvier 1905, arrivent à Mombasa trois hommes, au profil autrement plus professionnel que leurs prédécesseurs. Cette seconde expédition a été montée à l’initiative de Leopold Greenberg à l’aide de fonds privés et avec la participation inattendue d’Harry Johnston dont l’opinion, d’abord hostile à une solution est-africaine, a ensuite évolué. A la tête des experts venus étudier les conditions de vie de l’Est africain se trouve le major Alfred Saint Hill Gibbons, vétéran de la guerre des Boers. Il a exploré la zone mythique entre l’Égypte et le Congo, et a publié un grand classique de la littérature de voyage, Exploration and Hunting in Central Africa. À ses côtés, le Suisse Alfred Kaiser a lui aussi parcouru l’Afrique, depuis la Somalie jusqu’au Maghreb, et il parle couramment arabe et swahili. Mais surtout ce naturaliste a passé six ans à travers les déserts du Sinaï et du Néguev pour comprendre comment le « peuple juif » avait pu errer quarante ans durant, sous la conduite de Moïse, dans ces zones pour le moins inhospitalières ! Le troisième homme, tout aussi haut en couleur, l’ingénieur russe Nahum Wilbuschewitz, à peine âgé de 25 ans, avait déjà travaillé avec les Turcs pour des adductions d’eau dans le Golan. Plus tard, Wilbusch comme on l’appelait couramment, ouvrira à Haïfa le premier collège technique de l’Empire ottoman et il deviendra ensuite un magnat de la production d’huile végétale en lsraël. Son attirance pour la Palestine, qu’il avait parcourue à cheval, aurait faussé son jugement sur l’Afrique ; on l’accusera même d’avoir délibérément saboté cette seconde expédition Ouganda. Les explorateurs embauchent sur place un des meilleurs guides, Feradji qui, suprême référence, a servi aux côtés du fameux Stanley ; il dirigera une troupe de quarante porteurs, domestiques, cuisiniers et autres gardes. Pour professionnel qu’il se présente, Feradji commettra pourtant de grosses erreurs dans la logistique de l’expédition qui finira par manquer de vivres. Arrivé en train sur zone, le groupe a aussi le tort de se diviser pour mieux visiter ces terres, alors que des porteurs refusent d’approcher des tribus jugées agressives. On se répartit hommes, matériel et vivres, en se fixant un rendez-vous six jours plus tard. En fait, les trois hommes se perdent, Wilbusch s’égarant même durant une semaine supplémentaire. Des dissensions apparaissent aussi entre les explorateurs. A. H. Gibbons est supposé rendre un rapport de toute façon favorable : à son avis, ce haut plateau d’Uasin Ngishu est une des régions les plus agréables qu’il ait fréquentées en Afrique. Kaiser, lui, constate la présence de lions, et chacun observe les risques de maladies, d’épidémies de peste bubonique et de malaria endémique à proximité du lac Victoria. En fait, le plan Nairobi échouera du fait de l’administration coloniale britannique qui voit d’un très mauvais œil la création d’une région autonome sur un de ses territoires. Cet argument, déjà opposé en 1894, est renforcé par l’idée que cette terre est-africaine est peu peuplée car peu fertile et inhospitalière. Au contraire, les partisans du plan appuient leurs arguments sur la disponibilité de cette vaste contrée. Leur raisonnement : puisque personne ne vit sur ces hautes terres, on pourra faire nos preuves et démontrer au monde entier de quoi le peuple juif est capable ! Tout cela viendra en discussion au septième Congrès sioniste de Bâle, à partir du 27 juillet 1905, un peu plus d’un an après la mort de Theodor Herzl. Ce congrès sera encore une fois dramatique dès le début, avec l’opposition de plus en plus violente entre les Sionistes, pour qui le seul horizon est celui de la Palestine, et ceux que l’on définit comme les Territorialistes. La Jewish Territorialist Organization (J.T.O.) verra, en effet, le jour à Bâle cet été 1905, à l’initiative d’Israël Zangwill, qui sera rapidement pris d’une véritable frénésie de projets à travers le monde. Publié le 04/12/2018

jacques halbron Théodore Herzl et l'Etat Juif. , asile pour les juifs en souffrance

jacques halbron Théodore Herzl et l'Etat Juif. , asile pour les juifs en souffrance En 2002, nous avons publié un volume de plus de 400 pages ("Le Sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle") sur la naissance du sionisme (ed Ramkat, Préface de H. Gabrion). Claude Klein, en 2003 (Ed de la Découverte) n'en fit point mention. dans son volume intitulé "L'Etat des Juifs . Etrangement, il ne traduit pas le sous titre Essai d'une solution moderne de la question juive (.Der Judenstaat. Versuch einer modernen Lösung der Judenfrage Judenfrage fait délibérément pendant à Judenstaat. Faudrait-il alors parler de la "question des Juifs"??? L'allemand a une autre façon de traiter les adjectifs et en tout état de cause, selon nous, le titre français fut bel et bien choisi par Herzl lors de la première parution française dans la Nouvelle Revue internationale(31 décembre 1896) (Annexe IV pp. 324-325) Nous avons trouvé assez vain que l'on propose une autre traduction que celle qui parut dans la dite revue., 30 ans plus tard. Herzl n'aurait-il d'ailleurs pas supervisé la traduction de l'allemand en 1896 (reprise en 2023 Ed Ardavena)? En tout cas, Baruch Hagani déclare en 1926 reprendre le texte de 1896 ( Librairie Lipschutz, p. 10) Selon nous, Herzl proposait un foyer - un asile - aux Juifs en souffrance et non à l'ensemble des Juifs. De même Jésus entendait s'occuper des "brebis perdues de la maison d'Israel" et non à l'ensemble des Juifs. C''est une vision misérabiliste de la condition juive qui aura conduit, dans les deux cas, à des erreurs d'interprétation quant aux propos de Herzl et de Jésus. Quand Herzl aborde les "causes de l'antisémitisme", Le mot "asile" renvoie à une situation d'urgence, laquelle valait surtout dans l'Est de l'Europe dont les juifs furent les plus enthousiastes à l'égard du projet "sioniste". Mais il semble bien que pour Herzl, il valait mieux que cet asile ne fut point instauré là où existait déjà une présence, une "communauté" juive. Pour Herzl, cette nouvelle terre devait être vierge de Juifs, d'où son intérêt pour l'Argentine puis pour l'Ouganda, à la toute fin de sa vie. De même, c'étaient les Juifs qui avaient le moins à perdre qui devaient fournir les bataillons du mouvement. Au fond, Herzl entendait ainsi protéger les communautés juives florissantes d'une invasion venue de l'Est. On sait d'ailleurs que la France sera amenée à accueillir nombre de juifs étrangers, de Turquie par exemple- Sur le web "Après la Première Guerre mondiale et la fondation de la République de la Turquie en 1923, avec la politique de « turquisation », l'immigration de Juifs continue. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il y a entre 20 000 et 50 000 Juifs de Turquie vivant en France." alors que le "Foyer" juif (Déclaration Balfour 1917) aurait pu les accueillir, les recueuilir. C'est une telle présence qui va conduire à voir dans tous les Juifs des "immigrés"! JHB 05 08 25

jacques halbronn Aspects de l'antisémitisme. L'étrangeté juive. La proie pour l'ombre. LE cycle des mentalités

jacques halbronn Aspects de l'antisémitisme. L'étrangeté juive. La proie pour l'ombre. LE cycle des mentalités Nous dirons que le "vrai' Juif (celui du Din et non celui du Hessed) est peut être étrange (verticalité) mais est-il pour autant un étranger (horizontalité)? Bien des immigrés ordinaires sont tenté de classer les Juifs comme issus de l'immigration, comme eux, cherchant ainsi à les rabaisser collectivement, parce que cela les arrange. La tentation est forte vu que la France aura accueilli bien des Juifs venus d'ailleurs et on aura vite fait d'amalgamer tout ce petit monde. En réalité, le déracinement affaiblit, appauvrit la judéïté, le potentiel juif alors que d'aucuns le veulent "errant". Le sionisme aura certainement plus déraciné qu'enraciné les Juifs en leur faisant "lâcher la proie pour l'ombre". En insistant sur le "retour" au berceau, aux origines - l'on fait des Juifs un ensemble d'immigrés, en quête de racines La notion même de "retour" ne serait-elle pas déjà en soi toxique?. Elle est assurément utilisée par ceux qui veulent se débarrasser des Juifs, toutes catégories confondues et notamment de ceux qui leur portent ombrage, qui les éclipsent par leur génie. Or, le rassemblement des Juifs implique un certain isolement par rapport au monde et donc une disqualification quant à sa compréhension. Rien ne vaut de naitre quelque part et le travail subconscient des premières années de l'enfance en phase avec la tradition orale et non avec l'enseignement scolaire. C'est à l'enfant d'aller vers le monde et non au monde d'aller vers lui. Pour nous, le "vrai" Juif est le Juste dont Dieu exige la présence dans une Cité pour qu'elle soit sauvée (tikoune) de la corruption, de la dégradation. Il ne faut qu'une toute petite minorité de Justes pour que le corps social soit guéri. En Astrologie Septénale - la "vraie" astrologie- il y a un temps imparti à la critique (c'est le temps de la Sefira "Din") et c'est alors qu'une société doit se décanter, se nettoyer, se purifier. Il importe qu'une société soit capable de se donner de bons "chefs" et de les suivre, qu'elle ait su conserver une telle sagesse Faute de quoi, elle se condamne à dépérir. Certes, il y a un temps où une société doit se prendre en charge mais il y a un temps où elle doit transmettre la charge à de vrais "leaders", de préférence juifs. Encore faut-il s'assurer de leur authentique judéité, verticale et non horizontale, ce qui exige une certaine expertise cyclologique. Paradoxalement, la création de l'Etat d'Israel (1947-1948) aura permis de faire le tri. Les Juifs restés en diaspora ou qui y sont revenus sont ceux qui sont habilités à vivre au milieu des nations. En revanche, ceux qui auront opté, de facto, pour un déracinement et qui auront préféré vivre entre eux, ce sont eux qui seront marqués par les stigmates du nationalisme et la sacralisation des frontières. Paradoxalement, la Bible met en scène des leaders qui s'exilent (Abraham, Moîse, Jésus etc) -Nul n'est prophéte en son pays- Il faut y voir une métaphore de l'étrangeté et de l'ambiguité. Ce qui est grave n'est pas d'aller vers l'étranger mais d'y rester. Un Moîse n'accompagnera pas les Fils d'Israel au delà du Jourdain, il s'en démarquera. jusqu'au bout. Cela dit,, il ne faudrait pas oublier le cycle des mentalités (le Zeit geist) qui alternativement insiste sur la mathématique des savoirs,, àa la chasse de tout signe de distorsion, toute perte de conscience de l'ordre sous-jacent ou, au contraire, sur la cohèrence des groupes et préconise une politque d'intégration, en chasses des signes de diffèrence. Les tensions sociales tiendront à des bascvulements, des renversements de mentalité parfaitement déterminés patr notre Astrolohie septénale. Selon nous la Solution Finale aura correspondu à une crise de la verticalité et non de l'horizontalité en ce qu'elle survient en phase "Hessed"(Saturne fin taureau et Gémeaux) Cette phase rejette tout ce qui relève d'un plan supérieur et les Juifs sont alors la cible privilégiée d'un rejet de transcendance. En 1947-48, avec le retour d'une phase Hesse (Saturne fin Liun et Vierge), la partition de la Palestine est une forme de déni de la condition particulière des Juifs et donc à nouveau l'expression de l'anti-verticalité JHB 05 08 25

lundi 4 août 2025

jacques halbronn Les Sciences de l'Homme et les questions de relativit...

jacques halbronn Astrologie Septénale; Le changement de phase exige d...

jacques halbronn Astrologie septénale. La question de l’ordre et du désordre, au coeur de notre cyclologie.

jacques halbronn Astrologie septénale. La question de l’ordre et du désordre, au coeur de notre cyclologie. Au tout début du Livre de la Genése, on parle d’un ‘tohu bohu’ pour désigner un état antérieur. Genèse I א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n’était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut. La Kabbale introduit la notion de « Tikoun », qui ne se comprend que par opposition à ce désordre. Nous dirons que la Sefira « Din » correspond à l’Ordre (en hébreu Seder) et que la Sefira « Hessed » correspond au Désordre. Que faut-il entendre par « désordre » ? Un processus en cours de déconnexion, de diversité, de perte de co-ordination, des actions entreprises . En phase Hessed (à 3 ans 1/2 d’intervalle)); cela part dans tous les sens. Or, qu’est ce que l’astrologie en vigueur de nos jours, aussi bien pour ce qui est du thème astral que de l’indice cyclique, sinon un extréme désordre plus ou moins « organisé »? Quand Barbault se focalise sur les conjonctions planétaires, il introduit une notion étrangère à l’astronomie car une planéte ne tourne pas autour d’une autre planéte elle même en mouvement.. Une telle diversité de connexions planétaires, cela fait désordre même quand c’est présenté sous la forme d’un graphique! L’astrologie septénale correspond au Tikoun, au Din, à l’Ordre rétabli et à chaque passage de Saturne sur un axe équinoxial/solsticial, soit tous les 7 ans, la « solution » (Din) visant à remettre de l’ordre revient sur le tapis, L »appel au suffrage universel caractérise un temps de désordre, chaque électeur agissant sans se soucier de ce que fera son prochain, sans se coordonner. A contrario, quand l’assemblée électrice se réduit considérablement, on a bon espoir de reconstituer un certain Ordre, pendant un certain temps. Tous les 3 ans et demi, on peut parler d’une « crise », d’un moment « critique » exigeant de trouver une solution, de prendre des résolutions, alternativement dans le sens de Hessed ou dans celui du Din. En mettant en évidence l’existence d’un probléme, l’on induit la quête d’une solution au dit probléme, quitte à ce que l’on suscite un prétexte pour intervenir, pour sévir en raison d’un trop grave désordre ou d’un excés d’ordre bridant la liberté. JHB 04 08 25

dimanche 3 août 2025

jacques halbronn Astrologie septénale La question des (ré) solutions s'impose de 3 ans et demi en trois ans et demi

jacques halbronn Astrologie septénale La question des (ré) solutions s'impose de 3 ans et demi en trois ans et demi Dans un précédent article, nous avions abordé la signification du mot "solution" dont on connait l'usage à propos de la Shoah et qui revient actuellement à propos de la Palestine, le terme servant au départ dans le domaine chimique et alchimique (Solve/Coagula). L'astrologie septénale permet de préciser les moments opportuns (fenêtres) impliquant et permettant la prise de résolutions, de trois ans et demi en trois ans et demi. Les constitutions devront s'aligner à l'avenir sur un tel calendrier, sur la base des dernières avancées de la science politique en direction d'une certaine astrologie. Sur le web "Conférence sur la solution à deux Etats : trouver un chemin pour sortir du conflit israélo-palestinien 28 juillet 2025 . "Qu'est-ce que la solution à deux États ? L'idée de créer une nation pour les populations juive et palestinienne, vivant côte à côte en paix, est antérieure à la fondation de l'ONU en 1945. Rédigé et reformulé depuis, ce concept apparaît dans des dizaines de résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dans de nombreux pourparlers de paix et lors de la dixième session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale, récemment reprise. En 1947, la Grande-Bretagne a renoncé à son mandat sur la Palestine et a porté la « question palestinienne » devant les Nations Unies, qui ont accepté la responsabilité de trouver une solution juste à la question palestinienne. Les Nations Unies ont proposé le partage de la Palestine en deux États indépendants, l'un arabe palestinien et l'autre juif, avec Jérusalem internationalisée, servant de cadre à la solution à deux États. Une conférence de paix a été convoquée à Madrid en 1991, dans le but de parvenir à un règlement pacifique par des négociations directes selon deux axes : entre Israël et les États arabes, et entre Israël et les Palestiniens, sur la base des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité. En 1993, le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le Président de l'Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, ont signé l'accord d'Oslo, qui définissait les principes de la poursuite des négociations et posait les bases d'un gouvernement palestinien autonome intérimaire en Cisjordanie et à Gaza. L'Accord d'Oslo de 1993 a reporté certaines questions aux négociations ultérieures sur le statut permanent, qui se sont tenues en 2000 à Camp David et en 2001 à Taba, mais qui se sont avérées infructueuses. Trente ans après l'Accord d'Oslo, l'objectif primordial des Nations Unies demeure de soutenir les Palestiniens et les Israéliens dans la résolution du conflit et la fin de l'occupation, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies, au droit international et aux accords bilatéraux, afin de concrétiser la vision de deux États – Israël et un État palestinien indépendant, démocratique, contigu, viable et souverain – vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, sur la base des lignes d'avant 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États." Selon nous, l'Astrologie a vocation à traiter de la fortune des solutions, dans tous les domaines et c'est ainsi qu'elle démontrera son utilité. Le moment où une certaine solution est mise en avant doit évidemment s'inscrire dans une cyclicité comme celle de l'alternance entre Din et Hessed, sachant que la phase Hessed tend à proposer des formules qui seront dénoncées en phase Din, sur la base d'une périodicité de 7 ans, divisée en deux temps de 3 ans 1/2. Le fait de proposer une solution signifié nécessairement que le statu quo n'est plus ressenti comme accepté/acceptable à un instant T. Examinons la chronologie telle que décrite plus haut au prisme de notre Astrologie Septénale, sans oublier l'usage du mot en 1940-42. On sait qu'en novembre 1947, la toute récente ONU, en son Assemblée Générale, préconisa, en effet, une "solution à deux Etas" pour "résoudre" le probléme du mandat accordé à la Grande Bretagne sur la Palestine, par la Société des Nations, au début des années Vingt. Or, en 1947, Saturne entrait en phase Hessed, 1944 ayant été le théatre du "Débarquement, en début de phase Din (signe cardinal du Cancer). En 1993, avec les Accords d'Oslo, on retrouve la même configuration qu'en 1947, avec Saturne en fin verseau/début Poissons. En 1947, on avait eu Saturne en fin lion, début Vierge, à l'opposé, c'est à dire à l'identique selon notre Astrologie. La phase Hessed est ouverte aux compromis de circonstance. Actuellement, en juillet aout 2025, Saturne est entré en phase "Din", ce qui est censé correspondre à une solution plus viable qu'en 1947-48 ou 1993, en phase Hessed. Normalement, la phase Din implique un accord au sommet qui n'exige pas l'agrément des populations concernées. Il y a là une "fenêtre" de durée relativement courte (3 ans 1/2) et cela exige l'intervention d'esprits particulièrement averti et capables de déconstruire certaines représentations bancales, boiteuses. Choc des solutions. Que s'est-il passé lors de la précédente phase Din, en 2020; quand Saturne était en Capricorne? C'est ce que l'on appelle le plan Trump qui était dans son premier mandat. Sur le web "Le plan de paix américain de janvier 2020 pour le conflit israélo-palestinien, parfois appelé le plan Trump, est un ensemble de propositions d'ordres politique et économique présenté le 28 janvier 2020 par le président des États-Unis Donald Trump comme le chemin de la paix entre Israéliens et Palestiniens et une base de négociations dans le processus de paix.Le plan propose un effort international de cinquante milliards de dollars pour permettre le développement et l'établissement définitif de l'État palestinien, quand les Israéliens conserveraient Jérusalem comme capitale indivisible, les Palestiniens établissant la leur sur une fraction de Jérusalem-Est. Les Israéliens garderaient les colonies israéliennes de Cisjordanie mais le territoire palestinien resterait équivalent en termes de superficie à celui de la Cisjordanie et de la bande de Gaza d'avant la guerre des Six jours, par des ajouts de territoires du désert du Négev à des fins économiques et résidentielles.Le président palestinien Mahmoud Abbas fait rapidement savoir qu'il rejette ce plan catégoriquement comme base de négociations et menace de rompre ses relations avec les États-Unis et Israël, et de dénoncer les accords d'Oslo." Comme nous l'écrivions récemment, l'astrologie septénale a vocation à être un barométre des mentalités, Selon notre philsophie du droit, à ces moments décisifs prescrits par notre cyclologie, la Loi doit s'imposer en tout état de cause, selon le principe de la "Nouvelle Alliance" JHB 03 08 25

jacques halbronn l'astrologie est la clef de la "Nouvelle Alliance (J...

vendredi 1 août 2025

jacques halbron L’astrologie et le cycle des mentalités.

jacques halbron L’astrologie et le cycle des mentalités. Selon nous, l’astrologie devrait être définie et décrite en tant que « cycle des mentalités », avec le singulier et le pluriel que cela sous tend. ‘cf Mélanges Robet Mandrou? Histoire socialen sensibilités collectives et mentalités, PUF 1985) En ce sens, l’astrologie s’inscrirait dans un certain relativisme. Chaque période d’un cycle détermine un changement de mentalité et c’est de cela que notre astrologie est censée prévoir le cours avec le maximum de précision mathématique. C’est justement la connaissance du moment des basculements/ glissements périodiques qui doit faire appel à cette astrologie « septénale ». Contrairement à l’astrologie des planétes « lentes » (transsaturniennes), le temps de l’astrologie septénale est court, puisque ses périodes n’excédent pas une durée au delà de 3 ans et demi (soit 28 (cycle astronomique de Saturne)/8 = 45°) Le changement de mentalité – de valeurs-peut être appréhendé au prisme des prises de position et des réactions que cela génére.. Il y a, alternativement, une mentalité « Din » (purification) et une mentalité « Hessed » (intégration). cf Philippe Contamine, « Des prédictions annuelles astrologiques à la fin du Moyen Age; genre littéraire et témoin de leur temps » (in Mélanges Mandrou, op. cit., pp. 191 et seq) En phase « Din »,c’est l’ouverture de la chasse aux anomalies, aux déviances. Et donc, en phase « Hessed », c’est la fin de la saison des poursuites et des dénonciations lesquelles seront désormais déclarées mal venues, mal reçues, bref malheureuses, ce qui n’au rait pas été le cas auparavant. Ainsi, actuellement, alors que Saturne passe en mode « Din » on réagit vivement aux propos d’un Edouard Sterin: « Avoir plus de bébés de souche européenne », « évangéliser », dans une vidéo, le milliardaire Pierre-Edouard Stérin décrit ses priorités pour la France « Alors que le projet d’internat catholique soutenu par le milliardaire proche de l’extrême droite vient d’obtenir le feu vert du rectorat de l’académie Orléans-Tours, au cours d’une conférence, Pierre-Édouard Stérin a affirmé que « son action prioritaire en France » était de stimuler une politique nataliste chrétienne et « de souche européenne. »"Colère politique et syndicale (..) L’annonce de cette ouverture a provoqué de vives réactions. Une lettre ouverte, signée par plus de 30 organisations syndicales, associatives et politiques, ainsi que par 160 personnalités engagées, a été rendue publique. Parmi les signataires figurent les secrétaires générales de la FSU (Caroline Chevé) et de la CGT (Sophie Binet), ainsi que les responsables des principaux syndicats de l’éducation (SNES, SNUipp, SNUEP, SNEP, SNASUB, CGT Éduc’action). Des élus locaux et nationaux ont également apposé leur nom, dont le maire de Blois, le président du conseil régional Centre-Val de Loire, huit de ses vice-présidents, et les députés Charles Fournier et Christophe Marion. Comme l’a rappelé Mediapart dans un article du 30 juillet, la rhétorique de Pierre-Édouard Stérin évoque explicitement les théories complotistes d’extrême droite sur le « grand remplacement », popularisées pour stigmatiser les populations immigrées au profit d’une France blanche, catholique et « de souche ». Il est clair, en effet, que le changement de phase est voué à provoquer des réactions dans un sens ou dans un autre, c’est selon. Mais l’historien des mentalités doit être en mesure de resituer les prises de position respectives et d’en déterminer l’impact, tout en le relativisant, du fait de la briévéte des périodes en Astrologie Septénale. Double tâche : annoncer l’imminence d’un basculement mais aussi d’ »en circonscrire les effets tout comme en politique, le succés remportée à une élection reste en principe temporaire. En ce sens, notre astrologie a vocation à féconder le Droit Constitutionnel de demain. JHB 01 08 25

André Burguière La notion de mentalité

André BURGUIÈRE : directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales La notion de mentalités est associée à l'école des Annales. Elle est si particulière au courant historique créé par Marc Bloch et Lucien Febvre à la fin des années 1920 qu'elle n'a été reprise ni par la psychologie, ni par les sciences sociales, qui lui préfèrent celle de représentations. À l'étranger, elle n'a pas non plus d'équivalent et a simplement été traduite par ses utilisateurs : Mentalities, Mentalität, Mentalità. Le concept a-t-il été emprunté à Lucien Lévy-Bruhl, théoricien de La Mentalité primitive (1922) ? Les fondateurs des Annales en ont retenu l'idée que les différences culturelles observées à travers le temps et l'espace portent non seulement sur l'acquisition des savoirs et des savoir-faire, mais aussi sur les structures logiques de la pensée. L'étude des mentalités ne figure pas dans la thématique officielle de leur revue d'histoire économique et sociale, mais elle est omniprésente dans les comptes rendus et ouvrages des directeurs. Des Rois thaumaturges (1924), consacré aux rites et aux croyances concernant le pouvoir guérisseur du roi, à La Société féodale (1939-1940), l'œuvre de Marc Bloch s'efforce de rendre au monde médiéval son étrangeté et son opacité en dégageant les structures psychologiques sur lesquelles s'appuient son organisation sociale. De Un destin : Martin Luther (1928) au Problème de l'incroyance au XVIe siècle, la religion de Rabelais (1942), Lucien Febvre, qui s'intéresse avant tout à l'histoire culturelle de la Renaissance, veut déchiffrer l'univers mental du xvie siècle en étudiant les manières de penser de quelques personnalités intellectuelles censées représenter leur temps. Ces deux historiens accordent une place centrale aux mentalités, mais leur manière différente de les aborder a parfois tourné au désaccord. Rendant compte de La Société féodale dans les Annales, Lucien Febvre a reproché à Marc Bloch de verser dans le sociologisme. Deux conceptions des mentalités Marc Bloch et Lucien Febvre ayant souvent reconnu leur dette à L'Année sociologique, la revue fondée en 1896 par Émile Durkheim, et à la Revue de synthèse historique d'Henri Berr (créée en 1900), on pourrait interpréter cette divergence comme un partage d'héritage : d'un côté, une conception sociologique des mentalités attentive aux représentations collectives, propre à Marc Bloch ; de l'autre, la conception de Lucien Febvre, centrée sur l'unité de la conscience, serait la réalisation de la psychologie historique préconisée par Henri Berr. S'ils ont l'un et l'autre préféré le terme plus vague mais plus englobant de mentalités au concept durkheimien de représentations collectives, c'est parce qu'il préserve le caractère socialisé de la vie mentale sans la réduire à ses formes intellectualisées et sans ignorer la place qu'y tient l'expérience individuelle. C'est sur les aspects conscients et inconscients de la vie mentale que les deux historiens se séparent, et non sur la nature individuelle ou collective des phénomènes psychologiques. Marc Bloch a toujours privilégié les formes inconscientes ou habituelles de la vie mentale, c'est-à-dire les plus incorporées à l'institutionnalisation de la vie sociale, alors que Lucien Febvre recherche le lien entre les formes spontanées ou habituelles de l'activité mentale comme la sensibilité, l'expression des émotions et les formes plus réflexives telles qu'elles font l'unité d'une époque et l'unité de la conscience. La postérité de Marc Bloch se confond avec ce que nous appelons aujourd'hui l'anthropologie historique. La voie ouverte par son œuvre s'est trouvée en phase, après la Seconde Guerre mondiale, avec l'étude de l'inconscient social d'inspiration marxiste ou freudienne et l'essor du structuralisme. La filiation est directe chez un médiéviste comme Georges Duby, qui est parti de l'étude de la mise en place de la féodalité et de l'histoire rurale, deux thèmes dominants chez Marc Bloch. Elle est plus indirecte pour la féconde génération des disciples d'Ernest Labrousse, comme Paul Bois, Emmanuel Le Roy Ladurie et Maurice Agulhon. C'est parce que le modèle d'explication socio-économique proposé par Labrousse dans La Crise de l'économie française à la fin de l'Ancien Régime et au début de la Révolution (1944) apparaissait insuffisant pour rendre compte des rythmes et des tournants révélés par l'histoire sérielle que ses disciples ont redécouvert le poids des mentalités et leur rôle moteur dans le changement social. Lucien Febvre, quant à lui, a inspiré le développement d'une psychologie historique soucieuse de suivre les changements d'équilibre entre l'émotionnel et le délibéré. Attaché à l'héritage des Lumières, il conçoit l'essor de la rationalité et la maîtrise des émotions comme une évolution positive. Cette option éclairée le conduit à qualifier de « révolution mentale » l'effacement des procès pour sorcellerie dans la deuxième moitié du xviie siècle. Hypothèse suivie par son plus proche disciple, Robert Mandrou, dans Magistrats et sorciers en France au XVIIe siècle (1968). Si la croyance dans l'existence du diable n'est plus partagée par les magistrats et leurs accusés, le possédé devient un malade qu'il faut soigner et non punir, le sorcier devient un esprit dérangé. Mais Lucien Febvre a été sensible également au pessimisme fin de siècle, qui considère l'essor des conduites rationnelles comme un processus à la fois constructif et répressif. Toute une lignée d'historiens s'est intéressée, dans son sillage, aux changements d'équilibre entre l'affectif et le réflexif dans la structure psychique de l'individu. Par exemple, Jean Delumeau a étudié l'acculturation religieuse en Occident entre les xve et xviiie siècles et l'élaboration par l'Église d'une « religion de la peur ». Citons l'œuvre très originale d'Alain Corbin sur les transformations de l'univers sensoriel au xixe siècle : Le Miasme et la jonquille, l'odorat et l'imaginaire social, XVIIIe-XXe siècles (1982), ou Les Cloches de la terre, paysage sonore et culture sensible dans les campagnes au XIXe siècle (1994). L'historien y décrit les transformations du sens de l'intégrité physique et de l'intime qui remanient au long du xixe siècle la perception de soi. L'attention qu'il porte aux mentalités débouche sur une anthropologie de l'individualité. Une dernière filiation, incarnant une approche plus globale de l'histoire des mentalités, relie l'œuvre de Lucien Febvre à celle de Michel Foucault. La question, posée dans l'ouvrage de Febvre sur l'incroyance chez Rabelais, n'est pas de savoir si celui-ci était au fond de lui-même incroyant ou non, mais si l'athéisme était pensable à son époque. La question posée préfigure ce que Michel Foucault entend par le concept d'épistémè : chaque époque, avec les capacités cognitives et les structures intellectuelles qui sont les siennes, fixe non seulement l'horizon de sa compréhension du monde, mais aussi les conditions de la vérité. Cette approche historiciste de l'activité mentale a d'abord été critiquée par Carlo Ginzburg à propos de la sorcellerie, puis par Emmanuel Le Roy Ladurie à propos de l'impossibilité de penser l'athéisme. Les paysans de Montaillou à la fin du xiiie siècle (Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324, 1975) ainsi que Mennochio, le meunier du Frioul de la Renaissance, étudié par Carlo Ginzburg dans Le Fromage et les vers (1976), mêlent un athéisme implicite à l'héritage chrétien. Dans l'univers mental d'une société ou d'un individu coexistent des croyances et des conceptions d'ancienneté et d'origine diverses. C'est le point de vue qui semblait déjà guider Marc Bloch dans Les Rois thaumaturges. Enfermer l'histoire dans l'univers mental ? Michel Foucault a séduit les historiens non pour sa conception historiciste des structures de la pensée mais pour son assimilation des enjeux du savoir à des enjeux de pouvoir. Tout énoncé instaure un rapport d'autorité et le système social peut se déduire des termes par lesquels une collectivité s'accorde sur les fondements du vrai. Philippe Ariès le rejoint dans cette approche globalisante des mentalités (L'Enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, 1960 ; L'Homme devant la mort, 1977), qui fait de l'univers mental le seul lieu à partir duquel peut se comprendre le mouvement de l'histoire. Un autre courant, celui de Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet, Nicole Loraux et Marcel Detienne, qui ont considérablement renouvelé notre vision du monde gréco-romain, semble s'enfermer également dans l'analyse des discours. Mais leur lecture structurale et psychologique des textes (dans le sillage d'Ignace Meyerson) reconstitue l'univers sensoriel et la dynamique sociale du monde antique à partir de son imaginaire. La notion d'imaginaire, telle qu'elle a été adaptée à l'étude de la société médiévale par Jacques Le Goff, propose un fécond prolongement au concept de mentalités. Elle part du cadre contraignant de l'idéologie chrétienne, celle de la culture cléricale, mais restitue au changement social sa capacité d'inventer de nouvelles solutions morales et un nouvel équilibre psychologique de l'individu. L'attrait d'une réduction du champ de l'histoire à l'univers mental a suscité chez les historiens, lassés par l'austérité de l'analyse quantitative, un retour à l'analyse des textes les plus discursifs. L'étude des mentalités envahit aujourd'hui, des deux côtés de l'Atlantique, tous les secteurs de l'histoire culturelle et intellectuelle pour retrouver dans les transformations des normes et des pratiques la dynamique et les tensions des rapports sociaux. L'historien des sciences Geoffrey E. Lloyd (Pour en finir avec les mentalités, 1994) remet en question la notion de mentalités, victime de son succès. Prenant le cas de l'apparition de la pensée scientifique dans le monde grec, il reproche au concept de mentalités d'attribuer à une mutation des structures de la pensée (le passage de la pensée pré-logique au raisonnement logique) ce qui est imputable à des changements de posture intellectuelle dus aux transformations sociales et politiques de la cité grecque. Le questionnement sur l'organisation de la cité et l'essor de l'argumentation juridique auraient fait naître l'art de la démonstration et de la preuve sans rien changer aux structures de l'esprit humain. Ce procès est peut-être un faux procès dans la mesure où Marc Bloch et Lucien Febvre n'ont jamais nié l'existence d'une interaction constante entre les changements psychologiques et sociaux. La tendance actuelle des historiens à privilégier les expressions discursives de la vie mentale conduit également à préférer au concept de mentalités celui de représentations qui réduit la vie psychique à ses expressions les plus intellectuelles. Faut-il alors considérer comme une avancée le remplacement du concept de mentalités, forgé par les fondateurs des Annales pour désigner tout ce qui est voué au changement dans la vie mentale, par le concept de représentations conçu trente ans plus tôt par Durkheim pour donner un fondement psychologique au système social ? — André BURGUIÈRE Bibliographie M. Bloch, « Aspects de la mentalité médiévale », in Mélanges historiques, t. II, Paris, 1963 A. Burguière, L'École des Annales. Une histoire intellectuelle, Odile Jacob, Paris, 2006 G. Duby, « Histoire des mentalités », in Encyclopédie de la Pléiade, L'Histoire et ses méthodes, Paris, 1961 ; « Histoire sociale et histoire des mentalités », in La Nouvelle Critique, no 34, mai 1970 ; Les Trois Ordres, ou l'Imaginaire du féodalisme, Gallimard, Paris, 1980 (1re éd. 1978) L. Febvre, « Histoire et psychologie » et « La Sensibilité et l'histoire », in Combats pour l'histoire, Paris, 1953 Histoire sociale, sensibilités collectives et mentalités : mélanges Robert Mandrou, P.U.F., Paris, 1985