dimanche 30 novembre 2025

jacqies halbronn Cosmogonie du commencement versus cosmogonie de la fin

jacqies halbronn Astrologie Septénale et Cosmogonie du commencement versus cosmogonie de la fin Deux cosmogonies s'affrontent radicalement. L'une pose un dessein intellignt d'entrée de jeu On peut la qualifier de créationniste. Une fois le "plan divin" mis en place, celui ci se déroulera inexorablement, sans la moindre intervention ultérieure. L'autre est "évolutionniste", elle est chaotique au départ et est censée aboutir à une synthèse, à une conclusion, à un achèvement apocalyptique, à une fin des temps. Selon nous, la théologie adamique correspond au type synchronique, créationiste, en accord avec le premier chapitre du Livre de la Genése.Et Dieu créa (bara) le Ciel et la Terre. Mais il ne saurait s'agit ici de quelque origine de l'Univers mais plus modestement ce celle de notre petit monde terrestre. Mais selon nous, le schéma créationiste se greffe sur le schéma évolutionliste, il donne forme à une matière première, celle-ci étant décrite par l'Astronomie alors que l'Astrologie correspondrait au second stade. Or, force est de constater que l'astrologie actuelle en est revenue au premier stade, primaire tel qu'exploré par l'Astronomie. En revanche, notre Astrologie Septénale ne garde des données astronomiques que la planéte Saturne et son cycle de 27 (3x 9) /28 ans JHB 30 11 25

jacques halbronn Astrologie Septénale. Les enjeux de la phase 45 face au plan divin L'Ere de la Création succède à la spirale de l'Evolution

jacques halbronn Astrologie Septénale. Les enjeux de la phase 45 face au plan divin L'Ere de la Création succède à la spirale de l'Evolution Ce qui caractérise notre Ecole d'Astrologie tient notamment au fait qu'elle soit marquée par une forte conscience de la dualité, et donc qu'elle laisse toute sa place à l'alternance et à , l'opposition, ce qui la désigne idéalement pour être le fondement du Droit Constitutionnel de demain. Cette dualité s'origine dans une perspective diachronique, à savoir l'état antérieur à la Création, telle que relatée dans Genése I. א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. Le temps de la Création ne débute pas avec un quelconque Big Bang mais s'extrait et se démarque d'une dynamique évolutive sauvage et aléatoire, à la Darwin, on parle alors d'un dessein intelligent, établissant un plan, une architecture dont l'astrologie - la vraie- est le vecteur central en ce qu'elle articule précisément et donne sens au binome Ciel et Terre. Ce que nous appelons, en astrologie septénale, la phase 45, correspond au second temps des périodes de 7 ans (le quart du cycle de Saturne). Cette phase constitue un retour vers la phase antérieure à la Création, ce qui permet à un nouveau cycle de 7 ans de faire sens. Inversement, le retour de Saturne en conjonction avec l'un des axes (équinoxial ou solsticial) marque la phase Zéro (puisque conjonctionnelle), tous les 7 ans. En phase 0°, le plan divin est chaque fois restauré et réhabilité. C'est ainsi que cesse la persécution des Juifs et toute forme de négationisme les concernant, comme c'est le cas pour l'Eglise de l' Unification qui déclare l'échec d'Adam et de Jésus et met en orbite la Corée, en une sorte de contre-théologie. Inversement, en phase 45 (Saturne à 45° des axes), le judaisme et le judéo-christianisme se trouvent menacés, destitués pour une période de 3 ans et demi (7/2) Il s'agit là de périodes relativement brèves, donc supportables par la partie adverse, ce qu'a bien compris le Droit Constitutionnel avec des mandats se situant entre 4 et 7 ans. Selon nous, le Droit Constitutionnel est tiré de l'Astrologie Septénale mais n'en a pas su emprunter toute la substance, notamment quant aux repéres cosmiques de temporalité, ne déterminant le découpage des phases que de façon totalement arbitraire, aléatoire, ce qui fait que chaque pays a son propre calendrier électoral, ce qui fait quelque peu fouillis et n'est pas sans évoquer les conséquences de la construction de la Tour de Babel produisant de la diversité et donc de la disharmonie. Si l'on étudie la démarche "Moon", on a une parfaite illustration de ce que nous entendons par phase 45 à savoir un contre-pied des structures propres au Plan Divin (esquissé dans le livre de la Genése)ce qui conduit à mettre en scéne une certaine confusion organisée des races (d'où l'encouragement à des mariages "mixtes" entre européens et asiatiques, sans oublier les africains). La phase 0, chaque fois qu'elle revient, qu'elle retourne, a pour tâche de ramener un peu d'ordre, de limiter les dégâts. Un cas extréme aura bien entendu été celui de la Shoah, laquelle se déroula tout au long de la phase 45, jusqu'au passage de Saturne à 0° Cancer, sur le solstice d'Eté. On peut associer le drame nucléaire d'Hiroshima à la phase zéro, aux dépens du Japon, lequel avait annexé la Corée et s'était allié à Hitler. Récemment, en septembre 2025, on notera l'arrestation (pour corruption) en Corée de la cheffe de l'Eglise de l'Unification alors que Saturne repasse en phase zéro, ce que cette institution n'avait pas prévu, du fait que son ignorance des cycles de la dite planéte, la seule à considérer au sein du systéme solaire. Il est clair que lorsque Saturne n'est pas favorable à telle orientation, il est éminemment souhaitable de ne pas trop s'exposer. La phase 45 conduit à prendre en compte la totalité du systéme solaire, en vrac, alors que la phase Zéro correspond à un état de formatage, celui de l'ère de la Création qui succéde à la confusion évolutive. JHB 30 11 25

jacques halbronn une communauté ne saurait être représentée par des é...

jacques halbronn Théologie. L'alliance ne saurait se confondre avec la ...

vendredi 28 novembre 2025

jacques halbronn La descendance d'Adam/ Autour de Deutéronome XVIII 15

jacques halbronn La descendance d'Adam/ Autour de Deutéronome XVIII 15 Deutéronome 18:15-22 Partager Deutéronome 18:15-22 Bible J.N. Darby (JND) L’ÉTERNEL, ton DIEU, te suscitera un prophète comme moi, du milieu de toi, d’entre tes frères ; vous l’écouterez, selon tout ce que tu demandas à l’ÉTERNEL, ton DIEU, à Horeb, le jour de la congrégation, disant : Que je n’entende plus la voix de l’ÉTERNEL, mon DIEU, et que je ne voie plus ce grand feu, afin que je ne meure pas. Et l’ÉTERNEL me dit : Ils ont bien dit ce qu’ils ont dit. Je leur susciterai un prophète comme toi, du milieu de leurs frères, et je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que l’homme qui n’écoutera pas mes paroles, lesquelles il dira en mon nom, moi, je le lui redemanderai. Seulement, le prophète qui prétendra dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. Et si tu dis dans ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’ÉTERNEL n’a pas dite ? Quand le prophète parlera au nom de l’ÉTERNEL, et que la chose n’aura pas lieu et n’arrivera pas, c’est cette parole-là que l’ÉTERNEL n’a pas dite ; le prophète l’a dite présomptueusement : tu n’auras pas peur de lui. Partager Lire Deutéronome 18 Deutéronome 18:15-22 Parole de Vie 2017 (PDV2017) Il vous enverra un prophète comme moi. Celui-ci fera partie de votre peuple, et c’est lui que vous écouterez. C’est bien ce que vous avez demandé au SEIGNEUR votre Dieu, le jour où vous étiez rassemblés au mont Horeb. Vous avez dit : « Nous ne voulons plus entendre directement la voix du SEIGNEUR notre Dieu. Nous ne voulons plus voir ce grand feu. Nous ne voulons pas mourir ! » Et le SEIGNEUR m’a dit : « Ils ont raison de parler ainsi. Je leur enverrai un prophète comme toi. Ce sera quelqu’un de leur peuple. Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Si quelqu’un n’écoute pas les paroles que ce prophète dira en mon nom, je le punirai moi-même. Mais si ce prophète ose dire en mon nom un message que je ne lui ai pas donné, ou s’il parle au nom d’autres dieux, il devra mourir. » Vous vous demanderez peut-être : « Comment reconnaître que ces paroles ne viennent pas du SEIGNEUR ? » Eh bien, si le prophète a annoncé quelque chose au nom du SEIGNEUR et que cela n’arrive pas, alors ses paroles ne viennent pas du SEIGNEUR. Le prophète a osé parler en son nom à lui. N’ayez pas peur de lui ! Partager Lire Deutéronome 18 Deutéronome 18:15-22 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79) L'Eternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez! Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l'Eternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de l'assemblée, quand tu disais: Que je n'entende plus la voix de l'Eternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. L'Eternel me dit: Ce qu'ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Peut-être diras-tu dans ton cœur: Comment connaîtrons-nous la parole que l'Eternel n'aura point dite? Quand ce que dira le prophète n'aura pas lieu et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Eternel n'aura point dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite: n'aie pas peur de lui. Partager Lire Deutéronome 18 Deutéronome 18:15-22 La Bible du Semeur 2015 (BDS) Il suscitera pour vous un prophète comme moi, issu de votre peuple, l’un de vos compatriotes : écoutez-le. Cela est conforme à ce que vous avez demandé à l’Eternel votre Dieu le jour où vous étiez rassemblés au mont Horeb : « Nous ne voulons plus entendre la voix de l’Eternel notre Dieu, nous ne voulons plus voir ce grand feu ! Nous ne voulons pas mourir ! » Alors l’Eternel m’a dit : « J’approuve ce qu’ils disent là. » Je vais leur susciter un prophète comme toi, l’un de leurs compatriotes. Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur transmettra tout ce que je lui ordonnerai. Et si quelqu’un refuse d’écouter ce qu’il dira de ma part, je lui en demanderai compte moi-même. Mais si un prophète a l’audace de prononcer en mon nom un message dont je ne l’ai pas chargé, ou s’il se met à parler au nom d’autres divinités, il sera mis à mort. Peut-être vous demanderez-vous : « Comment saurons-nous qu’une prophétie ne vient pas de l’Eternel ? » Sachez donc que si le prophète annonce de la part de l’Eternel une chose qui ne se réalise pas, si sa parole reste sans effet, c’est que son message ne vient pas de l’Eternel, c’est par présomption que le prophète l’aura prononcé : vous ne vous laisserez donc pas impressionner par lui. Partager Lire Deutéronome 18 Deutéronome 18:15-22 La Bible Segond 21 (S21) »*L'Eternel, ton Dieu, fera surgir pour toi et du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi: c'est lui que vous devrez écouter. Il répondra ainsi à la demande que tu as faite à l'Eternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de l'assemblée. Tu disais: ‘Je ne veux plus entendre la voix de l'Eternel, mon Dieu, ni voir ce grand feu, afin de ne pas mourir.’ L'Eternel m'a dit: ‘Ce qu'ils ont dit est bien. Je ferai surgir pour eux, du milieu de leurs frères, un prophète comme toi. Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. *Si quelqu'un n'écoute pas mes paroles, celles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. Mais si un prophète a l'arrogance de dire en mon nom une parole que je ne lui ai pas ordonné de dire ou parle au nom d'autres dieux, il sera puni de mort.’ Peut-être diras-tu dans ton cœur: ‘Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Eternel n'aura pas dite?’ Quand ce que dira le prophète n'aura pas lieu et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Eternel n'aura pas dite. C'est par arrogance que le prophète l'aura dite. N'aie pas peur de lui. Partager Lire Deutéronome 18 Deutéronome 18:15-22 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG) L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi: vous l’écouterez! Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l’Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de l’assemblée, quand tu disais: Que je n’entende plus la voix de l’Éternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. L’Éternel me dit: Ce qu’ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte. Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Peut-être diras-tu dans ton cœur: Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite: n’aie pas peur de lui. Partager Lire Deutéronome 18 Deutéronome 18:15-22 Bible en français courant (BFC) Il vous enverra un prophète comme moi, Moïse, qui sera un membre de votre peuple: vous écouterez ce qu'il vous dira. C'est bien ce que vous avez demandé au Seigneur, le jour où vous étiez rassemblés au mont Horeb; vous avez dit: «Nous ne voulons plus entendre le Seigneur notre Dieu nous parler directement, ni voir ce feu ardent! Nous ne tenons pas à mourir!» Le Seigneur m'a alors déclaré: «Ce peuple a eu raison de parler ainsi. Je vais leur envoyer un prophète comme toi, qui sera un membre de leur peuple. Je lui communiquerai mes messages, et il leur transmettra tout ce que je lui ordonnerai. Si un homme ne tient pas compte des paroles que le prophète prononcera en mon nom, je le punirai moi-même. Mais si un prophète a l'audace de prononcer en mon nom un message que je ne lui ai pas communiqué, ou s'il parle au nom d'autres divinités, il devra être mis à mort.» Vous vous demanderez peut-être comment on peut reconnaître qu'un message ne vient pas du Seigneur. Eh bien, si un prophète annonce quelque chose au nom du Seigneur et que cela ne se réalise pas, c'est que son message ne vient pas du Seigneur. Le prophète a eu l'audace de le prononcer lui-même. Ne vous laissez pas impressionner par lui.

jacques halbronn La Solution Finale au prisme de l'Astrologie Septénale. Les vrais et les faux Juifs. Cycle de l'antisémitisme

jacques halbronn La Solution Finale au prisme de l'Astrologie Septénale. Les vrais et les faux Juifs. Cycle de l'antisémitisme Pour que l'on parle de trouver une solution, il faut bien qu'un probléme se pose. Astrologiquement, quel peut donc avoir été celui-ci? Selon notre Astrologie Septénale, la période concernée correspond à une phase 45 de Saturne, que nous avons représenté par une exigence égalitaire, à la différence de l'autre phase, conjonctionelle (Zéro), capable de gérer et d'assumer les différences tout en leur conférant du sens et de la fonctionnalité. Le texte ci-dessous décrit mais n'explique pas ce qui a pu conduire à un moment bien précis à une telle entreprise systématique d'extermination. sur le web Cette politique de génocide organisée et systématique débutant dans l'Europe sous domination nazie, déjà amorcée à l'Est avec l'Opération Barbarossa par l'action des Einsatzgruppen, qui ont ordre de tuer les juifs, est formulée en termes procéduraux et géopolitiques par les dirigeants nazis en janvier 1942 lors de la conférence de Wannsee, tenue près de Berlin et présidée par Reinhard Heydrich. Elle donne notamment lieu à la mise en place d'une infrastructure déployée dans toute l'Europe occupée permettant l'arrestation, le transport et l'extermination en masse de ses victimes, ainsi que la collecte de leurs biens, et aboutit à la mort de 90 % des Juifs polonais et des deux tiers de la population juive de l'Europe occupée par les nazis. Les nazis recourent en effet à tout un langage codé spécifique qui leur servira à dissimuler leurs crimes dans les années suivantes : jusqu'à la fin, la déportation-extermination des Juifs sera ainsi désignée par l'euphémisme de « réinstallation à l'Est » ou d’« évacuation », le gazage massif comme un « traitement spécial » (en allemand : Sonderbehandlung), les détenus livrés à l'extermination par le travail comme des « pièces » (en allemand : Stück. Un article conclut: " Ainsi, de 1941 à 1945, la Grande-Bretagne, pourtant détentrice d'informations capitales sur la « Solution finale », allait se fondre dans le silence général du monde occidental, conduisant à l'abandon des Juifs européens". Selon nous, cela tient à l'obsession égaliariise de la phase 45 (Hessed) qui va s'en prendre à une population jugée inassimalable, irrécupérable. Mais selon nous, la grande question est bien le retard dans les réactions en dépit d'informations concluantes. Autrement dit, selon nous, il aura fallu attendre la fin de la phase 45 pour que les camps de concentration soient "libérés" par les Alliés. On peut donc parler de facto d'une complicité, d'une complaisance en quête de prétextes pour ne pas intervenir jusqu'à ce que Saturne donne son feu vert en 1944. Il aura donc fallu que Saturne sorte du signe mutable des Gémeaux pour qu'ait lieu un véritable processus pour mettre fin à la situation. Mais l'on peut se demander si ce n'est pas même le Débarquement de juin 1944 qui aura été motivé par ce changement de mentalité. Selon nous, on a là une véritable leçon d'astrologie articulée sur la question juive en tant que déclencheur. Et inversement, cette question aura été vécue globalement comme l'expression d'un ressentiment général à l'encontre du plan divin et l'on peut donc parler d'une atmosphère diabolique qui n'épargna nullement les Anglo Saxons et les mit à l'unisson des Germains. Inversement, en phase Zéro tout le monde était d'accord, dans les deux camps pour trouver une solution à cette "solution", ce qui conduira la Grande Bretagne à se retirer de la Palestine, étant donné qu'elle n'avait pas tout fait pour accueillir les Juifs dans ce territoire qui lui avait été confié, ce qui vient encore aggraver son cas. Or, au milieu de l'année 1947, Saturne repasse en phase 45, au delà de 15° Lion et pour les Arabes, c'est le moment de continuer l'entreprise nazie amorcée 7 ans plus tôt avec la complicité de l'armée britannique qui ne fait pas obstacle à la pénétration des armées arabes, au lendemain de la déclaration d'indépendance d'Israel. Il convient d'observer si les poussées d'antisémitisme/antisionisme ne sont pas déterminées par le passage de Saturne en phase 45, laquelle correspond à un rejet du plan divin tel que formulé dans Genése I / Le 7 octobre 2023, Saturne a franchi le cas du 15° verseau, qui marque une nouvelle entré en phase 45. On peut aussi se demander si le rejet de l'astrologie ne reléve pas d'un même processus, l'astrologie étant le fer de lance du plan divin. En fait, si la phase 45 refoule les Juifs, la phase zéro, en revanche, les revalorise. C'est dire que la condition juive ne peut s'appréhender qu'au prisme du cycle saturnien; Encore est-il bon de préciser que seuls les Juifs sensibles à ce cycle sont de vrais Juifs. Tel est bien le seul critère à retenir et la filiation est une condition nécessaire mais nullement suffisante, le critère choisi par les nazis aura conduit à l'élimination d'"une population judaïsée basique mais pas forcément juive, à proprement parler et donc inoffensive. De même en Israël, trouvera -t-on surtout des Juifs qui ne seront pas sensibles aux phases décrites. On notera l'incarcération de Mme Moon en septembre 2025, en Corée lors de la sortie de Saturne du signe des Poissons. Une telle sortie annonce la déconfiture de l'antisémitisme/antijudaïsme, lequel caractérise, selon les observateurs, l'idéologie moonienne visant à destituer tout ce qui touche à la filiation judaique depuis Adam jusqu'à Jésus. On peut parler ainsi d'une théologie antijudaique. sur le web: Séoul (AFP) – La cheffe de l'Eglise de l'Unification, encore appelée secte Moon, a été arrêtée mardi en vertu d'un mandat émis par tribunal de Séoul, a annoncé le parquet, qui l'accuse de corruption. Publié le : 23/09/2025 - Han Hak-ja, 82 ans, a été immédiatement placée en détention provisoire. "Le tribunal du district central de Séoul a émis le mandat, invoquant la crainte qu'elle ne puisse détruire des preuves", a écrit le parquet dans un communiqué." JHB 28 11 25

jeudi 27 novembre 2025

Iacques halbronn Astrologie septénale. Dialectique de l'Egalité (hessed) et de l'Utilité (Din) Critique de la Longue durée.

Iacques halbronn Astrologie septénale. Dialectique de l'Egalité (hessed) et de l'Utilité (Din) Critique de la Longue durée. Nous dirons que la phase Zéro est marquée par un processus d'intégration et de recrutement mais celui ci se fonde sur la compétence, la capacité et l'utilité des candidats A la différence de la phase 45 qui est bien moins sélective et fonctionne sur un principe d'égalité. La phase 45 (Hessed) considére que personne n'est irremplaçable et que nous serions même plus ou moins interchangeables. Au contraire, en phase zéro, on recherche l'oiseau rare celui qui fera la différence (comme au foot ball) C'est l'opposition entre Egalité ( Hessed) et Utilité (Din) Au sortir d'une phase Hessed, c'est la douche froide pour beaucoup car le regard devient bien plus critique et sans merci.(miséricorde, en hébreu Hessed). Mais pour les éléments les plus compétents, la phase Din apparait comme une promesse de reconnaissance de leurs valeurs, après un temps de déni. Nous dirons qu'en phase Din, on remet les gens à la place qu'ils méritent alors qu'en phase Hessed, bonjour le copinage, la loyauté pour service rendu. Ajoutons que la phase Hessed condamne les différences au nom même du principe d'égalité, ce qui peut conduire à du rejet voire de l'extermination. En 41, quand Saturne passa le 15° degré du taureau qui marque le passage à une phase 45, ce fut le temps de la Solution Finale et la tentative d'éradication de la présence juive au monde jusqu'à l'entrée de Saturne à 0° cancer en juin 44/ C'est selon nous autour d'une telle problematique éternelle qu'il faut situer notre Astrologie et donc autour d'enjeux sociologique plus encore qu'historiques. Mais on retiendra avant tout que l'astrologie s'inscrit dans la courte durée et non dans la longue durée Sur le web La « longue durée ». Usages et temporalités par Fernando J. Devoto "Ce texte analyse les hésitations, les mutations et la diversification de la réception de la notion de « longue durée », ainsi que celle de la pluralité des temps historiques quand elle est conçue dans la perspective de la « longue durée ». Le point de départ est l’œuvre de Fernand Braudel, auquel on associe à juste titre cette notion. L’étude porte aussi sur les ambiguïtés, les transformations et les usages, entre outil d’analyse et métaphore, que la notion subit dans son œuvre. La polysémie de la formule « longue durée » a rendu possible la discussion avec d’autres cadres d’interprétation dans la recherche historique, c’est-à-dire avec d’autres perspectives de long terme, comme l’analyse marxiste de la transition du féodalisme au capitalisme, ou encore les différents modèles de l’économie du développement. Partant des années 1960, au cours desquelles la notion a connu son plus large succès, le texte entend décentrer le propos dans deux directions. La première consiste à replacer la formation des regards qui ont favorisé les analyses de long terme dans le monde atlantique entre les deux guerres. La seconde s’interroge pour savoir si la place accordée à la longue durée n’était pas inscrite dès la naissance de l’historiographie moderne, dans les confluences qu’Arnaldo Momigliano avait repérées et mises en avant entre modèles issus des Lumières et érudition antiquaire. Pour finir, le texte propose une réflexion sur les relations et les tensions de l’idée de longue durée telle que la formule Fernand Braudel et telle que l’entend Reinhart Koselleck." L'usage en Astrologie Contemporaine de planétes au delà de Saturne (84, 165, 248 ans) aura encouragé les chercheurs à rechercher une validation de celle-ci dans la longue durée, détronant ainsi Saturne mais coupant l'astrologie de son dialogue millénaire avec ''Humanité. Nos travaux ainsi que ceux de Michel Gauquelin rejettent toute Astrologie se voulant au delà de Saturne et surtout se référant à Neptune, astre qui n'entre pas dans la Loi de Bode des distances au Soleil, ce qui disqualifié la totalité des modéles pronés par André Barbault (cycle Saturne-Neptune, indice cyclique) et par JEan Pierre Nicola (RET).. Si les astrologues modernes ont cru qu'une telle adhésion aux nouvelles planétes allait les faire mieux accepter par les astronomes, ils ont pu déchanter. C'était là un marché de dupes! JHB 26 11 25

mercredi 26 novembre 2025

jacques halbronn Epistémologie Importance du diptyque astrologique d’Abraham Ibn Ezra

jacques halbronn Epistémologie Importance du diptyque astrologique d’Abraham Ibn Ezra En 1977,il y a près de 50 ans, nous avons publié (Ed Retz) deux traités jumeaux d’Abenazra avec une critique de l’auteur chapitre par chapitre du premier traité dans le second. Il apparait qu’une telle entreprise réflexive de mise en perspective n’aura guère été rééditée depuis le XIIe siècle. Notre publication montrait l’exemple à suivre. On la rapprochera de notre post-doctorat, soutenu 30 ans plus tard, sur la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle. chez le dominicain Giffré de Réchac (EPHE 2007) Ainsi pourrait-on considérer Ibn Ezra comme le père de la critique astrologique. En tout cas, cette péripde des XII’ XVe siècles est considérée comme celle d’une Renaissance l’Astrologie (cf Jean patrice Boudet. Entre science et nigromance. Astrologie, divination et magie dans l’Occident médiéval (XIIe-XVe siècle)/ Shlomo Séla rend hommage à notre auteur dans son Abraham Ibn Ezra and the Rise of Medieval Hebrew Science l 2003 « The main focus of this book is the study of Abraham Ibn Ezra’s (1089-1167) scientific thought within the historical and cultural context of his times. His scientific contribution may be understood as the very embodiment of ‘the rise of medieval Hebrew science’, a process in which Jewish scholars gradually adopted the holy tongue as a vehicle to express secular and scientific ideas. The first part provides a comprehensive picture of Ibn Ezra’s scientific corpus. The second part studies his linguistic strategy. The third and fourth parts study Ibn Ezra’s introductions to his scientific treatises and the fifth part is devoted to studying four ‘encounters’ with Claudius Ptolemy, the main scientific character featuring in Ibn Ezra’s literary work. Voir aussi de Séla; The Ibn Ezra–Henry Bate Astrological Connection …Mediterranea International Journal on the Transfer of Knowledge 2(2):163 « This paper studies the astrological connection between Abraham Ibn Ezra (ca. 1089–ca. 1161), who created the first comprehensive corpus of Hebrew astrological textbooks that address the main systems of Arabic astrology, and Henry Bate (1246–1310), who first translated into Latin a collection of Ibn Ezra’s astrological writings and brought Ibn Ezra to the knowledge of the Latin West. The first part of this paper offers a brief chronological survey of how Henry Bate became acquainted with Ibn Ezra’s astrological treatises. The second part focuses on a surprising element: when Bate refers to astrological treatises that we now know were written by Ibn Ezra, he assigns them to one of three different authors. All three are ‘Abraham’, but they have distinguishing cognomens. Here we determinewhich astrological treatises Bate assigned to each of t »he three Abrahams, try to identify the historical figure behind each of them, and explain Bate’s reason for trisecting Abraham Ibn Ezra » Dans sa préface de 1977, Georges Vajda (sous la direction duquel nous soutiendrons une thèse de doctorat, en 1979 (parue en 1985 Ed Arché) avait salué dans son Avant propos notre travail qui précédera sensiblement ceux de Boudet (2007) et de Sela.(2003). Par la suite, en 1993 et 1996, nous reviendrons sur cet auteur : . “Réshit Hokhmah d’Abraham Ibn Ezra: problèmes de traduction an [sic] Moyen Âge.” In: World Congress of Jewish Studies, 11th, Jerusalem, 1993. « Le diptyque astrologique d’Abraham Ibn Ezra et les cycles planétaires du Liber rationum » Revue des études juives 1996 155-1-2 pp. 171-184 Le manuscrit latin 7321 A (2-3) de la Bibliothèque nationale de France (Paris) et les traductions françaises ptolémaîques et hippocratiques1996 JHB 26 11 25

mardi 25 novembre 2025

jacques halbronn La Solution Finale au prisme de l'Astrologie Septénale

jacques halbronn La Solution Finale au prisme de l'Astrologie Septénale Pour que l'on parle de trouver une solution, il faut bien qu'un probléme se pose. Astrologiquement, quel peut donc avoir été celui-ci? Selon notre Astrologie Septénale, la période concernée correspond à une phase 45 de Saturne, que nous avons représenté par une exigence égalitaire, à la différence de l'autre phase, conjonctionelle (Zéro), capable de gérer et d'assumer les différences tout en leur conférant du sens et de la fonctionnalité. Le texte ci-dessous décrit mais n'explique pas ce qui a pu conduire à un moment bien précis à une telle entreprise systématique d'extermination. sur le web Cette politique de génocide organisée et systématique débutant dans l'Europe sous domination nazie, déjà amorcée à l'Est avec l'Opération Barbarossa par l'action des Einsatzgruppen, qui ont ordre de tuer les juifs, est formulée en termes procéduraux et géopolitiques par les dirigeants nazis en janvier 1942 lors de la conférence de Wannsee, tenue près de Berlin et présidée par Reinhard Heydrich. Elle donne notamment lieu à la mise en place d'une infrastructure déployée dans toute l'Europe occupée permettant l'arrestation, le transport et l'extermination en masse de ses victimes, ainsi que la collecte de leurs biens, et aboutit à la mort de 90 % des Juifs polonais et des deux tiers de la population juive de l'Europe occupée par les nazis. Les nazis recourent en effet à tout un langage codé spécifique qui leur servira à dissimuler leurs crimes dans les années suivantes : jusqu'à la fin, la déportation-extermination des Juifs sera ainsi désignée par l'euphémisme de « réinstallation à l'Est » ou d’« évacuation », le gazage massif comme un « traitement spécial » (en allemand : Sonderbehandlung), les détenus livrés à l'extermination par le travail comme des « pièces » (en allemand : Stück. Un article conclut: " Ainsi, de 1941 à 1945, la Grande-Bretagne, pourtant détentrice d'informations capitales sur la « Solution finale », allait se fondre dans le silence général du monde occidental, conduisant à l'abandon des Juifs européens". Selon nous, cela tient à l'obsession égaliariise de la phase 45 (Hessed) qui va s'en prendre à une population jugée inassimalable, irrécupérable. Mais selon nous, la grande question est bien le retard dans les réactions en dépit d'informations concluantes. Autrement dit, selon nous, il aura fallu attendre la fin de la phase 45 pour que les camps de concentration soient "libérés" par les Alliés. On peut donc parler de facto d'une complicité, d'une complaisance en quête de prétextes pour ne pas intervenir jusqu'à ce que Saturne donne son feu vert en 1944. Il aura donc fallu que Saturne sorte du signe mutable des Gémeaux pour qu'ait lieu un véritable processus pour mettre fin à la situation. Mais l'on peut se demander si ce n'est pas même le Débarquement de juin 1944 qui aura été motivé par ce changement de mentalité. Selon nous, on a là une véritable leçon d'astrologie articulée sur la question juive en tant que déclencheur. Et inversement, cette question aura été vécue globalement comme l'expression d'un ressentiment général à l'encontre du plan divin et l'on peut donc parler d'une atmosphère diabolique qui n'épargna nullement les Anglo Saxons et les mit à l'unisson des Germains. Inversement, en phase Zéro tout le monde était d'accord, dans les deux camps pour trouver une solution à cette "solution", ce qui conduira la Grande Bretagne à se retirer de la Palestine, étant donné qu'elle n'avait pas tout fait pour accueillir les Juifs dans ce territoire qui lui avait été confié, ce qui vient encore aggraver son cas: JHB 25 11 25

jacques halbronn LE MANUSCRIT LATIN 7321A (2-3) DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE (PARIS) ET LES TRADUCTIONS FRANÇAISES PTOLÉMAÏQUES ET HIPPOCRATIQUES

LE MANUSCRIT LATIN 7321A (2-3) DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE (PARIS) ET LES TRADUCTIONS FRANÇAISES PTOLÉMAÏQUES ET HIPPOCRATIQUES À la fin du XVe siècle, un recueil de facture flamande ayant appartenu à Louis de Bruges1 entre à la Bibliothèque du Roi2. On efface maladroitement la devise, on recouvre le blason qui laisse ses traces sur la page en vis-à-vis ; on ajoute des licornes et des fleurs de lys. C’est le manuscrit latin BNF VIIMCCCXXIA. C’est dans le fonds latin en effet que l’on trouve un recueil factice constitué de trois volets astrologiques dont le deuxième (fol. LUI) et le troisième (fol. CLXXIII) sont rédigés en langue française tandis que le premier — Alchabitii isagoge — est en latin, ce qui justifie probablement la place du recueil dans le fonds latin. En fait, les trois volets font partie d’un même ensemble comme il apparaît par la parenté entre les frontispices qui ouvrent chacun d’entre eux. Il n’est pas question ici de décrire les pièces composant ces trois volets ni même de décrire par le menu l’un ou l’autre de ces volets. Deux pièces retiendront notre attention, — ainsi désignées au catalogue3 des manuscrits de la Bibliothèque nationale, « 2. Le quadripartit de Ptolémée, avec la glose de Haly, traduit en français » et « 3. Traité d’astrologie judiciaire, en français » — celle qui ouvre le deuxième volet et celle qui ouvre le troisième, tous deux constitués uniquement de pièces astrologiques traduites sinon rédigées en français. On désignera par 7321A (2) le second volet et par 7321A (3) le troisième. Ce n’est que depuis peu avec l’excellente étude de Thérèse Charmasson4 que ce manuscrit a commencé à prendre la place qu’il mérite chez les historiens de l’astrologie française et notamment en ce qui 1 J. VAN PEAET, Recherches sur Louis de Bruges, seigneur de la Gruthuyse, Paris, 1831. 2 Nous devons ces renseignements à Marie-Hélène Ténière du Département des manuscrits occidentaux de la BNF. 3 Catalogus Mss. Bibl. Reg., tom. IV. Codd. latini 7226-8822, p. 340. 4 G. Matteo ROCCATI, « À propos de la tradition manuscrite de l’oeuvre poétique latine de Gerson : les mss Paris, lat. 3624 et 3638 », in Revue d’histoire des textes, X (1980), CNRS, 1981, p. 280, in fine. A.D. MENUT, « A provisional bibliography of Oresme’s writings », in Mediaeval studies, 28 (1966), pp. 297-298 (note 8). L. THORNDIKE, A History of Science, II, 1924, p. 924. Ces informations nous sont fournies par les fiches bibliographiques du Cabinet des manuscrits occidentaux de la Bibliothèque nationale. 24 Jacques Halbronn concerne les traductions de la Tétrabible5. Il est vrai que la Tétrabible est clairement signalée dans le catalogue des manuscrits, ce qui n’est pas le cas du traité pseudo-hippocratique désigné, sans attribution d’auteur, comme « traité d’astrologie judiciaire ». Encore en 1977, Pearl Kibre ne signalait pas de traductions françaises médiévales de YAstronomie d’Hippocrate6. Quel peut être l’apport de ces deux nouveaux documents ? D’une part, l’existence d’un texte français permet de mieux comprendre comment un texte donné était reçu à la fin du moyen âge. D’autre part, la comparaison entre diverses traductions nous invite à réfléchir sur ce qui fait la spécificité d’une traduction. Nous insisterons ici surtout sur les enseignements de la pièce hippocratique. Première partie. La pièce hippocratique Il convient de distinguer une médecine zodiacale qui s’appuie essentiellement sur la position de la Lune en signe et une médecine des jours critiques, dont notamment un bref traité d’Abraham Ibn Ezra qui ne fait pas référence au Zodiaque. Les deux catégories figureront notamment à la suite dans YAmicus medicorum de Ganivet. Le manuscrit qui nous occupe est d’ailleurs richement illustré de douze vignettes zodiacales et on s’intéressera ici aux seuls traités construits autour des douze signes dont on sait qu’il existe une corrélation avec les parties du corps, ce qui est illustré par ce qu’on nomme habituellement l’Homme Zodiaque. Lynn Thorndike s’est efforcé de distinguer un certain nombre de versions de ce que l’on appelle souvent l’Astronomie d’Hippocrate. En fait, le dispositif constitué autour de la position de la Lune dans les douze signes, considérant sa position lors du commencement de la maladie et déterminant autant de scénarios, eux-mêmes subdivisés en divers cas de figure, embrasse non seulement les textes portant spécifiquement le nom d’Hippocrate mais aussi ceux qui se réfèrent à Galien, Hermès 5 Thérèse CHARMASSON, L’astronomie, la cosmologie, l’astrologie et les sciences divinatoires, chap. XVI, 2. De la littérature française aux XIVe et XVe siècles, dir. Daniel POIRION (Grundriss der romanischen Literaturen des Mittelalters, Band VIII/1), Heidelberg, 1988, p. 326, notes 29 et 30. Encore en 1983, Max Lejbowicz ne le signalait pas dans son article « Guillaume Oresme, traducteur de la Tétrabible de Claude Ptolémée », in P allas, revue des études anciennes, XXX (1983). Pour notre part, nous avions, dès 1975, fait reproduire une partie du manuscrit pour notre Bibliothèque. Nous avions signalé son existence à M. Lejbowicz en 1985. 6 En 1978, P. Kibre cite parmi les versions vernaculaires un manuscrit français de Claude Lenfant, de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris, cote 3151, mais elle ne cite pas notre manuscrit 7321A. Voir «Astronomia or Astrologia Ypocratis », in Science and History, Studies in Honor of Edward Rosen, The Polish Academy of Sciences Press, 1978, pp. 155 sqq. ; reproduit in « Astrologia medicorum (astronomia, de prognosticationibus egritudinum secundum motum Lune, etc. », in Hippocrates Latinus, Repertorium of Hippocratic Writings in the Latin Middle Ages, New York, 1985, pp. 94 sqq. ift c 3 « | La Lune en Verseau, Paris, BNF, lat. 7321A (2), f. 180r. Les traductions françaises ptolémaïques et hippocratiques 27 Trismégiste7. Il s’agit donc d’un genre astrologique attribué à divers personnages plus ou moins mythiques et qui vise à déterminer à l’avance la durée de la maladie et si celle-ci se terminera par la guérison ou par la mort du malade. Il conviendrait donc d’étudier les variantes non seulement entre textes « hippocratiques » mais avec des textes structurés de façon similaire. Au XVIIe siècle, Jean Baptiste Damascène8 qui s’était mis en tête de publier en français tous ces textes9 en concluait déjà vers 166010 qu’ils se ressemblaient et se recoupaient énormément et de façon assez fastidieuse : L’interprète avait dessein de faire imprimer des livres qui traitent de mesme matière de tous les Illustres Médecins, Arabes, Caldéens, Egyptiens et Grecs. Mais comme seront toujours redites les mêmes choses. Il n’a voulu choisir que ces trois fameux médecins pour témoins irréprochables afin qu’avec ces preuves il puisse doctement montrer la vérité au public11. Encore faudrait-il remarquer que pour le praticien, les différences notamment de chiffre entre ces textes de même style ne pouvaient que déconcerter. On ne sait si ce qui fait le plus problème est la similitude des textes ou certaines variantes troublantes. C’est ainsi que les trois versions (Hippocrate, Galien, Hermès Trismégiste) suivent le même plan et présentent la même redondance à savoir que la position de la Lune dans le signe est rappelée à peu près au milieu du texte, alors qu’a priori il va de soi que l’on parle toujours de la Lune placée dans le même signe. 7 Le texte d’Hermès est censé être adressé à Amon. Le latin s’y caractérise par des hellénismes tels que tétragone au lieu de quadrat., diamètre au lieu d’opposition. 8 La Médecine de Claude Galien... avec la connoissance des causes des maladies, leur prognostique & le facile moyen de les traiter par le cours de la Lune, Paris, 1661. L’oeuvre de Jean Baptiste Damascène est conservée à la Bibliothèque nationale. Signalons aussi Culpeper qui, vers 1650, traduit en anglais le texte d’Abraham Ibn Ezra : Culpeper’s Astrological Judgment of Diseases, 1655. J. HALBRONN, « La fortune de l’Introductio de Claude Dariot », postface à l’Introduction au Jugement des astres de Claude Dariot, Puiseaux (45), Pardès, 1991; ID., «Claude Dariot et les recueils trismosiniens », in Chrysopeia (Milan, Arché), 5 (1997). 9 Une première traduction française du texte de Galien était déjà parue dans le Traicté pour la conservation de la santé de Laigneau, Paris, Mathurin Henault, 1650, 3e éd., BNF Te 1045. 10 Quant au texte attribué à Hermès Trismégiste, qui figurait en latin dans le traité de Boderius de 1555, il apparaît en français dans le Courrier Astral de Baulgite. 11 Damascène part de la traduction de Gulideolus Mordicus pour le texte pseudohippocratique. Gulideolus Mordicus pourrait être une corruption de Guilelmus de Moerbeeck, cf. R. J. DURLING, A Catalogue of Sixteenth-Century Printed Books in the National Library ofMedicine, Bethesda, 1967, n° 2527. Sur les similitudes entre les textes pseudo-hippocratiques et ceux de Galien sur la Lune dans les signes, voir KIBRE, Hippocrates Latinus, op. cit., p. 95. On notera qu’il n’est pas précisé de quel zodiaque l’on se sert, celui des constellations ou celui établi sur une base tropique ? 28 Jacques Halbronn Selon la typologie des seules variantes pseudo-hippocratiques, esquissée par Thorndike12, le texte du manuscrit 7321A serait, d’après notre analyse, issu de la traduction latine à partir du grec de Guillaume de Moerbeeck (Bibl. nat. de France, manuscrit latin 7337, ff. 78-84)13 : Hippocratis liber de prognosticationïbus aegritudinum secundum rnotum lunae interprète Guillelmo de Morbercha (selon le titre du manuscrit latin BNF 7337 (16) et cela notamment en raison, dans son Prologue, du recours à l’image de l’aveugle qui serait caractéristique de cette version, la plus connue qui sera imprimée, étant celle de Pietro d’Abano14. Voici le prologue du manuscrit BNF 7321A comportant la parabole de l’aveugle moerbeeckienne : Hypocras le très saige et le plus esprouvé de tous les médecins dist ainsi. Quiconcques est médecin & rien ne scet dastronomie que nul homme malade ne se doit mettre en sa main car il n’est pas parfait et ung tel nest ne doit pas estre nommé médecin ains est reprouvé comme ung homme aveugle et certainement tel médecin est ainsi comme ung homme qui a perdu la veue et à qui il convient aller par voye et prend son baston se tient tout coy et ne ose pas aller autre voye que celle quil taste de son haston quil tient et telz aveugle taste la voye souvent de son baston & soigneusement & toutes voyes après le tastement du bâton sur la terre il n’est pas bien asseuré et ne ose a paine passer et se il va cremeteusement car toujours il doubte soy blechier autrui. Certes le médecin qui ne scet riens dastronome est comparé en toutte manière à un tel aveugle dont je scait bien que à la perfection de la science de touttes maladies et de la curacion dicelle il est nécessité à médecin de savoir la science dastronomie ainsi que par usaige je en lisoie es livres de Ypocras qui fut le moindre des médecins et y trouvai ce petit livre qui porte grand proufït et qui est moult necessaire à tous médecins dont se aucun médecin laura bien sceu il pourra fermement annuncier la santé ou la mort ou le amendement aucun malade. De même, l’on retrouve, comme l’avait annoncé Thorndike15, à la fin du dernier chapitre consacré aux Poissons des références aux étoiles fixes : Luna cum stellis fixis (BNF, ms. lat. 7337) : et aussi les étoilles fixes qui sont de la nature de Vénus, de Jupiter ou de la Lune [...] et les estoiles fixes qui sont de la nature de Mars ou Saturne16. 12 « The Three Latin Translations of the Pseudo-Hippoeratic Tract on Astrological Medecine », in Janus, 49 (1960), pp. 104-129 ; « Pseudo-Hippocrates, Astrological Medicine », in Bulletin of the History of Medicine, 15 (1944), p. 218. 13 La traduction française du manuscrit 7321A n’est donc pas très éloignée, dans le catalogue, du texte latin correspondant au manuscrit 7337. 14 Par ailleurs traducteur du texte médical d’Abraham Ibn Ezra. 15 « The Supplementary Passage on the Fixed Stars », in « Pseudo-Hippocrates, Astrological Medicine », art. cit. ci-dessus note 11, p. 109. 16 Ce passage ajouté est d’ailleurs assez confus quant à la théorie des aspects et semble esquisser un rapport aspect/jour. Les traductions françaises ptolémaïques et hippocratiques 29 Thorndike, on peut le regretter, ne fournit pas de traduction anglaise du texte hippocratique et se contente de relever des variantes latines sans chercher à établir un texte de base. Or dans le cas d’un texte que l’on peut qualifier de scientifique ou en tout cas obéissant à un certain nombre de contraintes objectives, il semble tout de même envisageable de rechercher une certaine cohérence initiale. De fait, le texte latin n’est pas sans ambiguïtés dues à des termes sous-entendus, il est volontiers elliptique. Et cela concerne précisément les données les plus importantes, en l’occurrence, les chiffres, qui permettent de cerner le raisonnement proposé au praticien. Quand il est question de « quarto », de « septimo », d’« octavo », de quoi, en effet, parle-t-on ? S’agit il des aspects (aspectus) ou des maisons (locus, domus) que l’on peut désigner par des chiffres ? Il y a, par exemple, l’aspect de quadrature ou la maison VIII et il est possible que pour faire court, l’on ne garde que l’essentiel, le chiffre, quitte à ce que le lecteur complète d’après le contexte. Mais il existe encore une autre donnée qui se prête à une telle formulation et qui n’est pas, elle, spécifiquement astrologique, il s’agit du jour, du dies. Pour situer en effet le calendrier de la maladie, dans le cadre de la position zodiacale de la Lune, l’on se sert des aspects servant à préciser le diagnostic (le bon aspect étant le trigone, le tiers aspect, le tiers du cercle, 120°, le mauvais aspect étant la quadrature, le quart aspect, le quart du cercle, 90° ainsi que l’opposition de 180°) étant précisé que l’aspect s’examine généralement par rapport à la position initiale de la Lune au début de la maladie mais il importe de fixer les échéances en jours17. Il se peut aussi que l’on considère l’hypothèse où tel aspect aurait lieu tant de jours après que le malade se soit alité. En bonne logique, il n’existe que trois aspects pouvant créer la confusion avec les jours, le tiers, le quart et le septième, c’est-à-dire l’opposition, de même qu’il n’existe que douze maisons alors que le nombre de jours est a priori illimité. Si par exemple, il est question de quatorze, cela ne peut renvoyer qu’à des jours. Or Thorndike ne semble pas mettre en avant de tels critères et signale des variantes pour les aspects qui sont irrecevables parce que ne correspondant pas à un cas de figure concevable. Certes, il ne fait là que rendre compte d’un texte corrompu — ce qui est un type particulier de variante — mais encore faudrait-il le signaler, faute de quoi l’on peut se demander si l’on comprend le fond du texte. On observera que la préposition peut être d’un certain secours : si le nombre est introduit par ex, c’est un aspect, s’il est introduit par in, c’est un jour. 17 II y a notamment chez Ibn Ezra la notion de « jours critiques ». 30 Jacques Halbronn Il apparaît ainsi que la traduction attribuée à Pietro d’Abano comporte ce type d’aberration, faut-il pour autant laisser entendre que le Conciliator ait pu commettre de telles erreurs de traduction18 ou bien cela ne peut-il indiquer que l’on ne connaît que des moutures défectueuses ? C’est ainsi que pour la Lune en Taureau, l’on peut lire « Si fuerit luna addens sui lumine et gradibus et aspexerit eam Mars ex septimo vel octavo... » au lieu de « vel quarto » car il n’y a pas d’aspect à base 819. Et la même erreur revient pour la Lune dans les Gémeaux, puis l’erreur disparaît pour les autres signes et l’on retrouve l’expression juste « ex quarto vel septimo ». En outre, en s’appuyant sur une traduction française, Thorndike aurait pu distinguer quand il s’agissait d’aspects et quand il s’agissait de jours. En effet, le français est ici moins elliptique et précise volontiers à quoi un nombre s’accorde. Les impressions italiennes Le texte pseudo-hippocratique consacré aux positions de la Lune dans le zodiaque, dans ses rapports avec les planètes dites maléfiques, se retrouve dans un recueil paru, chez Octavius Scott (imprimeur Bonetus Locatellus), en 1497, à Venise (Bibl. nat. de France, Rés. 4° T22 5), placé à la suite du Liber Rasis (Razès) ad Almansorem, sous le titre liber pronosticationis secundum lunam in signis & aspectu planetarum Yfpocratis), avec un bref prologus Haly (fol. 151 recto-153 recto)20. La lecture du texte ne laisse ici plus aucun doute : c’est la forme « quadratus » qui convient, parfois abrégée en qdratus, ce qui a pu aboutir à quartus. Pour chacun des douze cas de figures, nous retrouvons la même situation à savoir des aspects de quadrature et d’opposition, avec des formulations pouvant varier : ex qdrato vel septimo, ex quadrato vel oppositione21, ex quarto vel septimo. La formule « ex quarto vel septimo » n’a de sens que dans le cas où les douze maisons seraient constituées à partir de la position de la Lune, dans ce cas, intervalles d’aspects (qu a d ra tu s , oppositio) et de maisons (maison IV, maison VII) coïncideraient. 18 J. HALBRONN, « Réshit Hokhmah d’Abraham Ibn Ezra. Problèmes de traduction au Moyen Age », in Eleventh World Congress of Jewish Studies, Division C, vol. II, Jewish Thought, Kabbalah and Hasidism, Jerusalem, World Union of Jewish Studies, 1994. ID., «Le diptyque astrologique d’Abraham Ibn Ezra», in Revue des études juives (Paris), CLV (1997) ; ID., Le monde ju if et l’astrologie, Milan, Arché, 1985. 13 Cf. HIPPOCRATES, Libellus de medicorum astrologia, Vérone, 1595, à la suite du Melampigo de Z. Thomasio Bovio, p. 88. 20 G. MALONEY et B. SAVOIE, Cinq cents ans de bibliographie hippocratique, Québec, Éd. du Sphinx, 1982. 21 On trouve même « ex III vel VII » dans le Regimen Sanitatis de Magninus (fol. 89 verso), BNF, Rés. Te10 45. Les traductions françaises ptolémaïques et hippocratiques 31 Face à un dispositif aussi répétitif et systématique, il importe de corriger le texte dans un sens de plus grande homogénéité. Quand un doute existe quant à la signification d’un terme technique, il est souhaitable de rechercher d’autres versions usant d’une formulation plus rigoureuse et plus descriptive. Observations sur le texte français22 Si le texte français permet parfois de résoudre certaines obscurités, encore convient-il de ne pas èn introduire de nouvelles en ne se familiarisant pas avec le système de notation numérique. L’on notera que les chiffres sont désignés par un ancien système de notation et notamment le 7 et le 4 dont la forme a considérablement évolué depuis. Vient compliquer la lecture le recours éventuel aux chiffres romains mais celui-ci est réservé précisément pour les jours alors que pour les aspects, c’est la série arabe. Mais dans une série où l’on utilise les chiffres arabes, il importera de ne pas mélanger les deux modes. C’est ainsi que dans le chapitre consacré au « torel », il faut lire « Quant la maladie premièrement prent au malade se la lune est adioustant à sa lumière et aux degrez & Mars le regarde du 7e ou du 4e et la lune sera venue à Saturne et Mercure avecq, la maladie sera de fleume et sera le malade fleumatique ». Une lecture distraite aurait pu faire lire au lieu de septième — c’est-àdire opposition — un V voire un X en chiffre romain, qui n’aurait eu ici aucune signification. À d’autres endroits, les chiffres sont exprimés en toutes lettres : Se la Lune est en la vierge et Saturne le regarde du quart ou de l’opposition au commencement de la maladie le malade aura douleur en lestomac ou ventre... et se fortune le regarde il éschappera après long temps et se elle est infortunée il se mourra au XLe jour. Ainsi, dans le manuscrit BNF, lat. 7321A que nous étudions, une erreur s’est glissée à l’évidence pour la Lune en Verseau : Quant la lune est en laquaire [...] se Mars le regarde du quart ou du Ve (sic) la maladie sera de trop grand traveil etc. On peut en effet raisonnablement penser que le texte initial devait comporter VII. Ce mélange de chiffres écrits en toutes lettres et en chiffres romains aboutit à fragiliser la transmission des données : la disparition de la fin du II en chiffres romains est d’autant plus problématique qu’on ne voit pas très bien ce qu’est un aspect « V », ce qui entraîne le lecteur à toutes sortes de spéculations pour parvenir à une pratique qui soit en accord avec la littéralité du texte ainsi parvenu. 22 Nous avions déjà en 1977 publié le texte roman de 1273 du Commencement de la Sapience des Signes d’Abraham Ibn Ezra, Paris, Retz, 1977. Préface de G. VAJDA. 32 Jacques Halbronn On notera la correspondance entre signes zodiacaux et parties du corps encore que celle-ci ne soit pas toujours aussi avérée. Quant la lune sera en le scorpion et Mars avecq lui ou Saturne, le malade aura première fièvre chaude et faulse flume cruelle ainsi qu’il affert se fortune lont regardé es jours médicinaux le jugement sera bien, se mal cest le contraire se au quart jour & au quint ou au Xéme ou au XlIIIe et elle sera fortunée, il eschappera. Mais la règle n’est pas toujours rigoureusement respectée. Comme la Lune sera au Sagittaire et Mars le regardera du quart ou du Vile ou bien pour le Capricorne, se fortune ne le regarde, il morra au 30é jour et non au XXXe jour. Il convient aussi de faire attention aux abréviations du français tel que « io » pour jour. Si aura le cours de ventre se fortune le regardent ou ou Vlleme ou ou Xeme ou ou XlIIIe jour il eschappera23. La formule est délicate : il est question d’aspect — en français « regard » mais il ne s’agit pas ici d’une énumération des types d’aspects mais des jours où un aspect a lieu. Or le « ou » français ici est répété, dans le premier cas, il s’agit du choix « ou... ou », dans le second, c’est une préposition de lieu « au jour » mais qui se lit, si l’on n’y prend garde, « du », ce qui induirait à comprendre qu’il s’agit d’un aspect. On trouve enfin à la fin du chapitre consacré au signe des poissons, un passage difficile à comprendre dans le texte français et qui fait partie du supplément moerbeeckien sur les étoiles fixes, mais qui, dans le texte latin, est plus compréhensible. Cet appendice offre un traitement des aspects qui ne suit pas les mêmes formulations que les textes spécifiquement liés aux positions. Cette observation s’avère utile car, par comparaison, elle met en évidence l’homogénéité des divers textes signalés qu’ils soient attribués à Hippocrate, Galien ou Hermès Trismégiste, articulés les uns et les autres autour des mêmes aspects. A contrario, l’appendice sur les étoiles fixes de la version moerbeeckienne, fait apparaître des aspects nouveaux comme le sextile dont il n’avait pas été question jusqu’à présent, c’est à dire un « bon » aspect à l’instar du trigone, dont il est en quelque sorte la moitié : 60 degrés, un sixième de cercle. L’on y parle aussi d’un « second » aspect, ce qui est l’équivalent de l’opposition de 180°. Ces particularités 23 Version Abano : « nisi fortunae aspexerint ipsam in quarto vel septimo, vel decimo, vel undecimo et 24 die, evadet. Cum autem hina fuerit in octavo cum Iove et Venere erit infirmitas ex reumate et patietur [...] et evadet cum venerit ad quartum aspectum erit eu medicina mollificativa necessaria ». Les traductions françaises ptolémaïques et hippocratiques 33 terminologiques non signalées par Thorndike contribuent ainsi, nous l’avons dit, par comparaison, à renforcer la cohérence du corpus étudié. Le manuscrit se prolonge notamment avec une vignette représentant un dragon et une étude des noeuds de la Lune ou Tête et Queue du Dragon, texte qui ne figure pas dans la version latine de Guillaume de Moerbeeck. Les textes non hippocratiques De la même façon, il aurait été judicieux de comparer le texte hippocratique avec ceux attribués à d’autres auteurs car il ne faut pas être dupe de ces diverses paternités. C’est ce que fait Jean Baptiste Damascène dont L. Thorndike ou P. Kibre ne semblent pas connaître l’oeuvre et qui nous apparaît comme un des premiers à avoir fait apparaître, par ses traductions mêmes, les convergences entre des textes qui se rattachent tout à fait à la tradition hippocratique. Thorndike cite en revanche, pour le XVIIe siècle, au tome VIII de son History of Magic and Experimental Science, pp. 103-104, Claude Saumaise. François Bayle (ibid., pp. 292-293), aurait mis en pièces cette médecine lunaire. Comparons le texte français de Damascène pour Galien et Hermès Trismégiste24 Lune en Bélier : Galien Si le malade s’est alité quand la Lune est dans Aries & en configuration avec Mars et le Soleil, la maladie proviendra de la tête [...]. Il aura des douleurs de temples, des fièvres continuelles. Hermès Trismégiste Si quelqu’un tombe malade lors que la Lune est dans Aries en configuration avec Mars & le Soleil, la maladie proviendra de la tête, ce qu’on pourra connaître parce qu’il semblera que les temples... de la douleur, il aura des fièvres continues. La comparaison des deux textes fait apparaître des variantes intéres santés. Lune en Gémeaux : Galien Hermès Trismégiste Le mal se cache peu à peu & commence de La maladie parait peu à peu & commence s’augmenter depuis le troisième jusqu’au de s’augmenter depuis le troisième jour vingtième. Il aura de petites fièvres, son jusques au trentième, il aura de petites corps sera tout exténué. fièvres, son corps sera tout exténué. On est frappé à la fois par les similitudes de la traduction française et par les divergences considérables au niveau technique, «jusqu’au vingtième » pour le pseudo-Galien et « jusqu’au trentième » pour le pseudo-Hermès Trismégiste. 24 La traduction de Damascène — rappelons que le texte est bilingue, ce qui facilite les rapprochements — se fait à partir d’un texte déjà utilisé par Thomas Bodier. Une autre version est celle de Jean Stade et a été traduite en français par Alexandre Baulgite. 34 Jacques Halbronn Si l’on considère les textes latins respectifs, l’on note que dans un cas l’on a, chez Galien : « Et paulatim se retegit morbus & a tertio die incipit augeri usque ad vigesimum » et chez Hermès Trismégiste : « paulatimque morbus apparet aut etiam a tertio die augeri incipit in trigesimum usque diem ». De même qu’il y a de bons et de mauvais aspects, il y a de bonnes (Jupiter et Vénus) et de mauvaises (Mars et Saturne) planètes. Ce dualisme apparaît comme essentiel dans le cas de la médecine astrologique. Deuxième partie. La pièce ptolémaïque En ce qui concerne l’autre pièce, ptolémaïque, nous avons le loisir de comparer plusieurs moutures françaises, puisque la Bibliothèque nationale comporte dans le fonds français deux autres pièces décrites par Max Lejbowicz25, lequel s’efforce d’apporter de nouveaux arguments en faveur d’une traduction de la Tétrabible attribuée à un certain Guillaume Oresme, à partir d’une mention au début du manuscrit 1348 nettement antérieur au manuscrit latin 7321A, lequel ne comporte pas de telle mention, malgré une grande similitude de langue en ce qui concerne le Prologue du traducteur latin, Gilles de Tébalde. L’apport d’une pièce supplémentaire — le 7321A — en ce qui concerne la Tétrabible, permet de raisonner évidemment avec plus d’éléments d’appréciation. Dès lors, que penser du prologue signé G. Oresme ? Pourquoi ne figure-t-il pas pour les deux autres cas ? Est-ce que ce Prologue fait partie intégrante de la traduction française de la Tétrabible laquelle débute avec le propre Prologue du traducteur vers le latin ? Le prologue « oresmien » se contente de souligner l’intérêt des traductions vers le français. C’est là un thème cher à Nicole Oresme et que l’on retrouve en tête du Livre maistre Nichole Oresme de divinations26, placé (fol. 39) en deuxième partie du manuscrit français 1350 — lequel fait suite aux manuscrits 1348 et 1349 étudiés par M. Lejbowicz. 25 Th. Charmasson signale aussi un manuscrit ayant appartenu à Philippe Le Bon, Bibliothèque Royale de Belgique (Bruxelles), 1967, ff. 146-171. Sur les analyses de M. Lejbowicz, voir J. HALBRONN, « Études sur les éditions ptolémaïques dè Nicolas Bourdin », postface au Commentaire du Centiloque de N. Bourdin, Paris, Éd. Trédaniel, 1993. 26 G.W. COOPLAND, Nicole Oresme and the Astrologers. A Study of his Livre de Divinacions, Liverpool, 1952, p. 50 ; M. LEJBOWICZ, « Chronologie des écrits antiastrologiques de Nicole Oresme, étude sur un cas de scepticisme dans la deuxième moitié du XIVe s. », in Autour de Nicole Oresme, dir. J. QUILLET, Paris, Vrin, 1990. Ptolémée, Frontispice, Paris, BNF, lat. 7321A (2), f. 53r. 36 Jacques Halbronn Certes, Nicole Oresme dit surtout utiliser le français pour être lu27 de ceux qui se seraient entichés d’astrologie : et pour ce ay ja composé ce livret en francois affin que gens lays le puissent entendre desquels sicomme j’ay entendu plusieurs sont trop enclins atelez fatuitez. • Il reste que les coïncidences sont assez nombreuses entre le début des deux pièces : même sujet, tout de même, l’astrologie, même problématique du latin au français et bien entendu même patronyme, Oresme28. L’on peut se demander si l’on n’a pas trouvé heureux d’utiliser un tel plaidoyer en faveur du français, et de le placer en tête d’une traduction française dont on ignore au demeurant peut-être l’auteur. Dans ce cas, ce serait bien, comme l’ont soutenu plusieurs chercheurs, Nicole Oresme qu’il faudrait lire et non G. Oresme ou du moins il y aurait eu initialement le nom de Nicole Oresme, quelle que soit la portée de la correction ultérieure qui semble avoir introduit l’initiale G. Certes, l’on peut imaginer que ce prologue ait pu être supprimé ultérieurement mais l’on doit plus raisonnablement considérer qu’il a été ajouté. La comparaison entre le manuscrit français 1348 et le manuscrit français 1350 — texte que ne signale pas M. Lejbowicz — fait donc apparaître une similitude entre le texte introductif de Nicole Oresme et celui de G. Oresme. Abus certes du nom d’Oresme d’autant que celui-ci est un adversaire déclaré mais averti de l’astrologie ! Dès lors, le fait qu’un prologue dû à Nicole Oresme puisse figurer en tête d’une médiocre traduction de la Tétrabible, comme le met en avant M. Lejbowicz, ne devrait guère surprendre l’historien des textes et des traductions dès lors qu’il s’agit vraisemblablement d’une simple greffe sur une traduction/adaptation qui n’a de fait probablement de lien ni avec Nicole Oresme, ni avec G. Oresme — simple affaire de patronage — pas plus qu’Hippocrate n’était au demeurant l’auteur du texte qui lui fut ainsi assigné29. De même qu’il ne faut pas, selon nous, hésiter à rapprocher des traductions ne se distinguant que superficiellement, ou par des gloses surajoutées, de même, il ne faut pas ignorer l’éventualité de recyclage de textes, au prix de légers changements. Gossner30 explique assez 27 Comme le dira également Calvin, dans son Advertissement contre l’Astrologie Judiciaire, Paris, 1549. 28 II faudrait ajouter subsidiairement la présence d’un même réseau de feuilles de vigne entourant les deux textes. 29 Notre position ne revient donc pas à affirmer que Nicole Oresme est le traducteur mais implique qu’on ait voulu le faire passer pour tel. 30 J.W. GOSSNER, Le Quadripartit Ptholomée, Université de Syracuse (États-Unis), 1951. Les traductions françaises ptolémaïques et hippocratiques 37 laborieusement les différences entre les manuscrits 1348 et 1349. Qu’aurait-il proposé s’il avait connu le manuscrit 7321A ? Un nombre trop faible de manuscrits conduit, il est vrai, souvent, à exagérer les différences31. Faute de quoi, l’on a tendance à tout distinguer32, à multiplier les auteurs et les traducteurs. Le rôle des variantes apparaît précisément au bout du compte comme une tentative de différenciation à partir d’un même texte. On donnera un exemple pris au début du chapitre IV du Livre I de la Tétrabible. L’on trouve trois épithètes différentes dans une phrase qui est au demeurant la même : notoire, cognue, seue, seicheté, sécheresse. C’est chose notoire que l’oeuvre de la substance du Soleil est échauffée et... un peu de seicheté... (ms 7321A). C’est chose cognue que l’oeuvre et le fait de la substance du soleil est échauffer... sécheresse (ms 1348). C’est chose sue que l’oeuvre de la substance du Soleil est échauffer et donner un peu de seicheté (ms 1349). Même l’autre traduction, celle de Plato de Tivoli, nous apparaît très proche : Manifestum est quam substantie Solis opus est calefacere. Certes, l’on nous objectera que Tébalde et Tivoli traduisirent à partir d’un même texte grec et que les recoupements sont inévitables sans que l’on puisse conclure qu’un traducteur se soit inspiré de l’autre. Il n’en reste pas moins que cette question est fort épineuse car les variantes peuvent avoir été le fait non pas d’un autre processus de traduction mais d’une réécriture ou d’une interpolation. À partir de quand la différence est-elle telle qu’elle exclut toute relation entre deux traductions ? On connaît le mythe de la Bible des Septante : autant de traducteurs furent isolés les uns des autres et ils restituèrent le même texte grec. Max Lejbowicz33 a montré que l’édition vénitienne de 1519, parue chez Octavien Scott, avait placé les versions de Platon de Tivoli et de Gilles de Tébalde l’une au-dessus de l’autre. Il y a là un jeu de miroirs assez 31 II semble d’ailleurs que l’étude des recensions des bibliothèques de Charles V et Charles VI pouvait amener à la conclusion qu’il devait exister trois manuscrits de la Tétrabible avec la glose d’Haly Ibn Rodoan, en français (cf. P. CHACORNAC, « Bibliographie », in Centiloque, Paris, 1938, p. 44). 32 Dans une autre étude, nous nous sommes intéressés à l’apport de Pietro d’Abano aux traductions déjà existantes, notamment à celle d’Henri Bâtes de Malines : J. HALBRONN, « L’itinéraire astrologique de trois italiens du XIIIe siècle : Pietro d’Abano, Guido Bonatti, Thomas d’Aquin », in L’homme et son univers au moyen âge, Actes du septième congrès international de philosophie médiévale, édités par Chr. WENIN. Louvain-la-Neuve, Editions de l’Institut supérieur de Philosophie, 1986, pp. 668-674. Cf. infra, note 17. 33 « Guillaume Oresme, traducteur... » (voir note 4), ibidem, p. 130, note 45. 38 Jacques Halbronn fascinant ! Cette diversité dans l’unité n’est-elle pas d’ailleurs propre aux langues vernaculaires de l’Occident chrétien, issues du latin mais chacune affirmant sa spécificité ? Nous nous intéresserons à une glose d’Haly Abenrudian ainsi introduite au folio CLV : « Cy commence à parler des étoiles fixes et de leurs natures et lequel fut pris au quadriparti(t) Thollomé. Et est la glose de Hally Abenradian » et non aux « 44 chapitres du Centiloque », selon le titre utilisé pour désigner une partie des pièces du 7321A (2). Ces développements nous paraissent en effet avoir inspiré ce qu’on appellera à la fin du XVe siècle, le Compost de Ptolémée dont on ne connaît plus qu’une version en langue anglaise du début du XVIIe siècle, mais qui est à l’origine d’un classique de la littérature didactique de la fin du XVe siècle, sous le nom de Kalendrier et Compost des Bergiers34, un des fleurons avec le Centiloque de la littérature pseudo-ptolémaïque35. Le nom de Ptolémée y est remplacé par celui de Berger, de façon à conférer au texte une teneur plus populaire. Comme pour le texte hippocratique, la présentation est volontiers organisée autour des douze signes zodiacaux, chacun faisant l’objet d’un chapitre, ce qui n’existe pas, sinon très sèchement, dans la Tétrabïble mais qui figure par exemple avec une certaine ampleur chez Abraham Ibn Ezra. L’on peut d’ailleurs se demander si cette polarisation sur les signes zodiacaux, également propre au Livre d’Arcandam, ne pourrait être considérée comme un trait caractéristique de l’astrologie arabe. Conclusion Le monde de la traduction, de la compilation, des attributions fantaisistes à tel personnage réputé, confère une impression de diversité qu’il faut considérer sans excès de naïveté. Dans quelle mesure, le même travail de traduction a-t-il été accompli par différentes personnes ? Nous croyons à une certaine économie d’efforts qui favorise davantage les ajouts, les variantes, les substitutions et les recyclages et qu’il importe de faire apparaître derrière l’apparence de la multiplicité des auteurs et des traducteurs. Dès lors, l’important consisterait à souligner non pas les coïncidences et les recoupements mais, bien au contraire, les procédés permettant de faire apparaître comme nouveau ou différent ce qui est semblable. Souvent le changement le plus minime suffit à faire illusion. Le simple processus des traductions successives contribue évidemment aussi à cette différenciation progressive à partir d’une même source, à 34 Cf. J. HALBRONN, « Études sur les éditions ptolémaïques de Nicolas Bourdin », op. cit. (voir note 24). 35 Sur cette littérature, signalons les travaux de Charles Burnett, Warburg Institute, Londres. Les traductions françaises ptolémaïques et hippocratiques 39 condition bien sûr d’avoir rassemblé toutes les pièces du dossier... Quant à l’identité des traducteurs, il s’agit là d’une quête qui se révèle généralement assez illusoire surtout en un temps où le sens de la propriété intellectuelle n’était peut-être pas très aiguisé. En ce qui concerne l’histoire de l’astrologie, notre étude met ainsi en évidence le passage d’un dispositif au départ parfaitement systématique36 vers une pratique qui s’accommode aisément de certaines erreurs de transmission37 et ne parvient pas à les corriger précisément parce qu’il y a une interchangeabilité des discours : le médecin astrologue ne guérira pas plus mal son patient s’il considère telle configuration plutôt que telle autre. L’échec aura peu de chance d’aboutir à remonter à la pureté originelle d’un système fondé sur une typologie des intervalles planétaires qui attribue aux écarts de 90° et 180° et à eux seuls une valeur négative, infortunée, maléfique qui convient a priori au pronostic de la maladie. Il y a là un décalage non pas seulement diachronique mais synchronique entre une structure virtuelle fondée sur une même logique récurrente et des textes qui s’en éloignent par le hasard d’une transmission qui se déclare fondée sur un empirisme ne se resourçant plus dans son projet initial. Jacques HALBRONN (Bibliotheca Astrologica, Paris) 36 Comme l’a montré A. BOUCHÉ LECLERCQ, Astrologie grecque, Paris, E. Leroux, 1899. J. HALBRONN, « The Revealing Process of Translation and Criticism in the History of Astrology », in Astrology, Science and Society, dir. P. CURRY, Suffolk, 1987. ID., « La question des relations astrologie-alchimie en France, au XVIIe siècle », in Actes du colloque Aspects de l’alchimie au XVIIe siècle, dir. F. GREINER, Université de Reims. Milan, Arche, 1997. 37 J. HALBRONN, Éloge de l’erreur, Paris, Éd. Le Lierre et le Coudrier, 1990 ; ID., « La transmission du savoir astrologique », in La Magie et ses langages, Lille, Presses Universitaires de Lille, 1991 ; ID., Le texte prophétique en France, thèse d’Etat, Université Paris X, 1997 cf AstroBibl: History of Western Astrology – Bibliography by David Juste Project icon: lavishly furnished initial letter with a painting of Ptolemy using an astrolab. AstroBibl is the largest bibliography of the history of Western astrology currently available on the web. It includes c. 4 500 titles arranged by period from ancient Mesopotamia to 1800 AD. Previously published on the website of the Warburg Institute (London) from 2001 to 2017, AstroBibl was reinstated on the Ptolemaeus Arabus et Latinus website in October 2019 and is expected to be updated regularly. AstroBibl

dimanche 23 novembre 2025

jacques halbronn Les confusions autour des idée d"homme et de Dieu dans le commentaires bibliques. L'un et le multiple

jacques halbronn Les confusions autour des idée d"homme et de Dieu dans le commentaires bibliques. L'un et le multiple. Le premier chapitre de la Genése nous parle d'Adam, doté d'une certaine dualité à l'image de son Créateurr. Au chapitre II, il est questuib de modifier le plan divin en dotant Adam d'une compagne. Selon nous l'Adam premier n'a nul besoin d'aide du fait de sa polyvalence, luie permettant de varier ses activités de façon cycique. Ce qui figure au Ch II est donc un ajout de faussaires visant à mpontrer qu'un apport extérieur est nécessaire, en vue de justifier une forme de reconcilation après la sécession survenue à la mort de Salomon, réconciliation qu'aura tenté d'obtenir Jésus quand il s'est rendu auprès de populations bannies.(Galilée) On retrouve le même syndrome en Astrologie, quand, au lieu de se contenter d'un seul vecteur céleste (Saturne, Soleil), l'on aura opté pour le thème astral englobant une pluralité de planétes, y compris celles découvrtes depuis la fin du XVIIIe siècle, oubliant qu'une seule planéte peut fonctionner dans des registres successifs et alternatifs, sur une certaine durée. Par ailleurs, l'idée d'un Dieu unique n'est recevavle, selon nous, qu'au niveau du Créateur et non à celui des dieux (esprits,génies) se disputant des alliances avec une pluralité de peuples: alliance de Yahwé avec le peuple de Madian, par l'entremise de Moïse (Exode III), alliance d'un dieu avec Abraham et le peuple qui en sera issu,, scellée par la circoncision d'Isaa, alliance d'Alah avec le peuple arabe, par l'entremise de Mahomet, alliance des Enfants d'Israel avec un dieu, par l'entremiise de Jésus allant vers les tribus perdues de la maison d'Israel.(ce qui reprend le schéma d'Exode III). On a noté que les pratiques synagogales sont fortement impactées par le narratif des enfants d'Israel;, du fait de la chute du Temple de jérusalem.(an 70) D'ailleurs:, cette diversité de dieux est reconnue et il est seulement demandé de rester fidéle à l'alliance concernée. Le fait de déclarer ne pas devoir adorer d'autres dieux est révélateur tout comme l'affirmation qu'il n'existarait pas de dieux comparables, sans oublir le Allah AKbar qui est un superlatif, indiquant qu'Allah est ls plus grand (Akbatr) mais nullement le seul. Rappelons tout de même le pluriel d'Elohim et d'Adonay. Traduire Adam par homme constitue un contre sens majeur. Adam s'oppose à Ish et Isha. (cf Exode II, 23). Genése II כב וַיִּבֶן יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הַצֵּלָע אֲשֶׁר-לָקַח מִן-הָאָדָם, לְאִשָּׁה; וַיְבִאֶהָ, אֶל-הָאָדָם. 22 L’Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise à l’homme, et il la présenta à l’homme. כג וַיֹּאמֶר, הָאָדָם, זֹאת הַפַּעַם עֶצֶם מֵעֲצָמַי, וּבָשָׂר מִבְּשָׂרִי; לְזֹאת יִקָּרֵא אִשָּׁה, כִּי מֵאִישׁ לֻקְחָה-זֹּאת. 23 Et l’homme dit: "Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu'elle a été prise de Ich. La formule "Fils de l'homme" devrait être rendue par fils d'Adam (cf la généalogie de Jéuss, dans l'Evangile de Luc) sinon cela serait une banalité!: web "L'expression "fils de l'homme" est utilisée de manière variée dans les Écritures. Jésus est effectivement désigné comme le Fils de l'homme dans le Nouveau Testament (88 fois, pour être exact). Le terme "fils de l'homme" se retrouve également dans l'Ancien Testament. Le prophète Ezéchiel est appelé "fils de l'homme" plus de 90 fois. Ainsi, Jésus et Ézéchiel peuvent tous deux être appelés à juste titre "fils de l'homme" ; mais il y a quelque chose d'unique dans la façon dont ce titre est appliqué au Christ. Dans les évangiles, Jésus se désigne souvent comme le Fils de l'homme (par exemple, Matthieu 16:27 ; Marc 14:21 ; Luc 7:34 ; Jean 3:13). L'utilisation de ce titre par Jésus le relie à Daniel 7:13-14, un passage décrivant le Messie à venir : "Pendant que je regardais dans mes visions nocturnes, quelqu'un qui ressemblait à un fils de l'homme est venu avec les nuées du ciel. Il s'est avancé vers l'Ancien des jours et on l’a fait approcher de lui. On lui a donné la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, les nations et les hommes de toute langue l’ont servi. Sa domination est une domination éternelle qui ne cessera pas et son royaume ne sera jamais détruit". Les maîtres de la loi de l'époque où Jésus était sur terre ont aisément compris le sens de l'expression "Fils de l'homme" qu'il a utilisée pour se désigner lui-même. L'utilisation de cette expression par Jésus souligne son statut exalté en tant que personne de la Divinité et le fait qu'il accomplit la prophétie de Daniel. En outre, ce n'est que dans les évangiles que nous trouvons le terme "fils de l'homme" associé à l'article défini "le". Jésus s'est toujours appelé "le Fils de l'homme", comme s'il était le seul à exister. En utilisant l'article défini, Jésus s'oppose à d'autres personnalités de la Bible associées au même terme. Ezéchiel n'est jamais appelé "le fils de l'homme" ; il est toujours un "fils de l'homme", c'est-à-dire un parmi d'autres." En fait Jésus,dans la généalogie, est "fils d'Adam", lequel est fils de Dieu, au sens d'Adam crée directement par Dieu. Les Cathololiques ont raison de proner le célibat des prêtres car ceux_ci se référent au personnage d'Adam, au sens du Chapitre premier du Livre de la Genése lequel ne prevoit paqs l'adjonction d'une femme. Etre Adam, c'est s'inscrire dans une lignée d'exception qui ne saurait se mettre sous la coupe d'une femme/ nous avons déjà eu l'occasion de dénoncer le binome "Moi et Toi", où chacun deviel la chose de l'autre et en constitue l'étroit horizon. Adam n' a pas à s'aligner sur le sort des animaux lesquels pratiquent l'accouplement. JHB 23 11 25

jacques halbronn Les dieux, en quête de peuples avec lesquels conclu...

samedi 22 novembre 2025

jacques halbronn Epistémologfie. La recherche astrologique dépend de la qualité /justesse, de la description sociologique plus qu'historique.

jacques halbronn Epistémologfie. La recherche astrologique dépend de la qualité /justesse, de la description sociologique plus qu'historique. Pour pouvoir affirmer que l'astrologie "marche" ou ne "marche pas", encore faut-il travailler sur un ensemble pertinent de données comparables. On ne saurait, en effet, appliquer l'astrologie à tout et à n'importe quoi. Or, le thème natal est une donnée tellement souple de par la diversité de son contenu qu'il ne saurait servir d'étalon. L'astrologie se doit de se référer non pas à l'Histoire riche en épiphénoménes mais à la Sociologie, vouée à rechercher des constantes, valables à travers les siècles. Il convient en tout cas d'éviter de fonder un modéle astrologique sur une période trop étroite, contemporaine, et d'en tirer un enseignement généralisable à l'échelle de l'Humanité, un travers dont nous avons nous mêmes, pu être victime de par une volonté d'inscrire l'astrologie dans la problématique du moment, erreur fatale! On ne tombera pas dans le piège consistant à opposer des phénoménes du même ordre, au nom de certains préjugés idéologiques. Nous donnerons pour exemple le traitement du PC en 1981 et du RN en 2024. Il nous importera point que ces deux partis correspondent à des postures jugées opposées car ce qui compte, c'est ce qu'ils ont en commun. En 1981, en phase Zéro de Saturne, Mitterrand a fait entrer des ministres communistes dans son gouvernement comme Charles Fiterman. ministre des Transports. (dates :23/06/1981-17/07/1984). Inversement, en phase 45 de Saturne, un Front Républicain se constitua pour faire barrage au RN, Macron mélant les voix de son courant avec celle du NFP (Nouveau Front Populaire) sans disposer pour autant d'un programme commun de gouvernement comme Mitterrand en 1981. On dira que la phase Zéro est une phase d'intégration et la phase 45 une phase d'Exclusion, les deux phases se suivant sur une période de 7 ans. (cf La récente exposition « EXCLURE, PERSÉCUTER, RÉINTÉGRER : Des victimes de la législation antisémite à la faculté de droit de Paris (1940-1945)). Selon nous c'est sur un tel créneau que la recherche astrologique devrait se focaliser dans la Longue Durée, ce qui ne signifie pas que les phases doivent être longues mais qu'elle sont récurrentes au cours de toute l'Histoire de l'Humanité et sous toutes les latitudes. La phase "Zéro" actuelle est marquée par un désir de réintégration qui semble devoir bénéficier à la Russie, comme le montrent les récentes prises de position de Trump alors que nous sortons d'une phase 4 de diabolisation dont aura largement profité l'Ukraine. Mais les choses n'ont qu'un temps, la roue tourne. Si l'on compare 1940 et 2024, à 84 (7x12) ans de distance l'on observe des similitudes susceptibles de choquer les observateurs, trop impactés par leur affect, entre le rejet des Juifs (cf les lois antijuives excluant les Juifs de la fonction publique, notamment dans les Universités) et celui du RN, avec dans les deux cas, un contexte 45 d'exclusion des responsabilités publiques, le RN ayant été , alors( Saturne en poissons. jugé par le président Macron, à n'importe quel prix, indigne de pouvoir donner un Premier Ministre à la France. Inversement, le passage de Saturne en phase zéro (à 15° du signe fixe précédant le signe cardinal) correspond à un processus de réintégration (cf l'exemple de la Faculté de Droit de Paris), de dédiabolisation, ce qui se produira avec l'écroulement de l'emprise nazie sur le continent européen. Dans le cas de la création de l'Etat d'Israel, il convient de souligner la basculement qui va s'opérer et qui produira une situation de rejet radical par le monde arabe du plan de partage (avec Saturne dépassant le 15° Lion), soit une sorte de répétition de ce qui s'était passé 7 ans plus tôt, en 1940. sur le web "Le 15 mai 1948, lendemain de la proclamation de l'Etat d'Israël par David Ben Gourion, afin de soutenir les Palestiniens et par crainte que l'Etat d'Israël ne menace l'équilibre régional, les armées égyptienne, syrienne, irakienne, jordanienne et libanaise déclarent la guerre à Israël." On aura compris que ce sont bien là des situations qui se retrouvent alternativement à toutes les époques, sans distinction et c'est bien ce critère qui en fait des sujets d'étude pour l'Astrologie et non des questions de "guerres mondiales" (cf l'indice cyclique d'André Barbault et son ouvrage de 1967 Les astres et l'Histoire, Ed JJ. Pauvert) JHB 22 11 25

jacques halbronn Le vrai cycle de Saturne, au départ, était de 27 ans .Réduction théosophique 9

jacques halbronn Le vrai cycle de Saturne, au départ, était de 27 ans .Réduction théosophique 9 Il importe de considérer le systéme solaire comme une structure géométrique cohérente sur le plan numérique. Or, le chiffre 9 joue un rôle structurel majeur; 90, 45, 180 sont tous réductibles à 9 tout comme 135 ou 360/ C''est pourquoi nous préférerons 27 à 28 ou 29 vu que 2+ 7 = 9 et cela vaut pour la Lune laquelle devait avoir été programmée pour 27 jours et non 28 ou 29. En pratique, la division de 27 ans en 4 parties ne change pas grand chose, cela donne 6,75 ans au lieu de 7 ans, ce qui expérimentalement n'est guère perceptible. 6, 75 = 6+ 7 +5 =18 =9. La loi de Bode n'est pas affectée par ce changement de faible portée astronomiquement mais déterminant au niveau de la géométrie sacrée. On voit là en quoi l'astrologie peut se démarquer de l'astronomie. sur le web Réduction théosophique. La différence entre le calcul vertical et le calcul horizontal Prenons la date du 10 avril 1986. Pour effectuer le calcul vertical, il suffit de compter 10 plus 4 plus 1986. Le résultat sera 2000, ce qui, une fois réduit donne 2. Par contre, si le calcul de cette même date est effectué à l’horizontal, le résultat sera différent. Il s’agira cette fois de décomposer la date pour en faire la somme. Soit 1 + 0 + 0 + 4 + 1 + 9 + 8 + 6. Cela donne 29, qui une fois réduit, c’est-à-dire 2 + 9 donne 11. C’est un nombre maître et il est couramment admis qu’il doit être conservé en l’état. 2. Les calculs numérologiques en rapport avec le calendrier Réduction théosophique. Le 9. Le calcul de l'Année Universelle L’Année Universelle est un élément qu’il est essentiel de savoir déterminer. En effet, elle est utilisée dans d’autres calculs. Par exemple, pour trouver la vibration de l’année 2025, appliquez simplement la réduction théosophique sur celle-ci. L’opération sera donc 2 + 0 + 2 + 5 soit 9. Une Année Universelle peut être un nombre maître, comme pour l’année 2027. En effet, 2 + 0 + 2 +7 donnent précisément 11." La preuve par neuf web En arithmétique, la preuve par neuf est une technique permettant de vérifier un calcul mental ou effectué « à la main ». Malgré son nom, cette technique n'est pas une preuve mathématique, car elle peut montrer qu'un résultat est erroné, mais si la technique ne trouve pas d'erreur, elle ne permet pas de conclure que le résultat est correct. Le principe général est de refaire le calcul beaucoup plus simplement, en remplaçant chaque nombre supérieur ou égal à 10 par la somme de ses chiffres, de façon répétée. Cette technique est en fait une application des propriétés de l'arithmétique modulaire puisqu'elle revient à calculer modulo 9" Rappelons que la grosses prend 9 mois: web ". De l’œuf au fœtus, votre enfant se développe pendant les 9 mois de votre grossesse." Vu que la menstruation est liée à la Lune, il nous semble cohérent de penser que le cycle Lunaire, à la base, est bien de 27 jours, soit3x9. Il y a, en tout cas, analogie même si la causalité est contestée. JHB 22 11 25

jacques halbronn Astrologie Septénale. Importance du seuil de 22 degrés (45/2; 90/4)

jacques halbronn Astrologie Septénale. Importance du seuil de 22 degrés (45/2; 90/4) La division de l'espace temps sur la base de 90 degrés se retrouve dans la description de notre globe terrestre. On compte 90 degrés entre l'équateur et chaque pôle(N/S) comme pour le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux (liés aux 4 Saisons) On note que l'on parle d'un tropique du Cancer et d'un tropique du Capricorne en géographie. Il existe toutefois un léger décalage puisque quand on divise 90° par 4, on obtient 22°30 et non 23° 27/ " Le cercle arctique est, dans l'hémisphère nord, la latitude la plus au sud sur laquelle il est possible d'observer le soleil de minuit au moins un jour dans l'année. Il est situé à 66° 33' 42" N. Sa position précise est déterminée en fonction de l'inclinaison de la Terre, et se déplace vers le nord d'environ 14,3 m par an." "Les tropiques constituent la région de la Terre la plus proche de l'équateur. Leurs limites sont marquées par 2 cercles imaginaires tracés autour du globe. Le tropique du Cancer indique la limite nord. Sa latitude (distance par rapport à l'équateur) est de 23° 27' Nord" Rappelons aussi le cas du nombre Pi que l'on associe à 22/7 Sur le web " le nombre Pi (π). π est une constante arrondie à 3,14. Il s'agit du rapport entre la circonférence d'un cercle et son diamètre ou entre la superficie d'un cercle et le carré de son rayon. 3,14 est une approximation, dans la réalité c'est 3,14159265358" En Astrologie septénale, le passage de Saturne à 22° des axes équinoxiaux correspond à une culmination, donc à un sommet , ce qui ne saurait être le cas du début ou de la fin d'une phase de 45° laquelle peut également être divisée en deux fois 22°30, ce qui donne 67°30 à rapprocher des 66° 33 du cercle arctique (cf supra) C'est donc l'intervalle de Saturne de 22°30 et de 67°30 avec les dits axes qui déterminera les manifestations les plus remarquables de son cycle, en Astrologie Septénale. En ce sens, la division en 16 du cercle nous apparait comme la plus opérationnelle si l'on recherche une précision optimale au niveau prévisionnelle. Rappelons qu'il y a 22 lettres dans l'alphabet hébraique et dans les Arcanes majeurs du Tarot. JHB 22 11 25

vendredi 21 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit. Le français, langue initiatique

jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit. Le français, langue initiatique Selon nous, les affixes n'ont pas à figurer à l'écrit mais ne doivent apparaitre qu'à l'oral. On a là une division majeure du lexique qui n'a pas été suffisamment soulignée, du moins à notre connaissance. Cela signifie que la présence d'affixes à l'écrit n'est pas pertinente et reléve d'un facheux empiétement. L'écrit s'épelle mais ne se parle pas. Dans le cadre de notre modéle triangulaire, l'écrit se situe dans la neutralité poysémique, ce qui implique un certain suspense, une liberté mais aussi une charge pour le locuteur . Ce n'est qu'à l'oral que tout va se décider, positif ou négatif, masculin ou féminin, passé ou futur. Nous ajouterons que le passage du nom à l'adjectif et à l'adverbe obéit à ce même principe. On passe ainsi d'essence à essentiel et à essentiellement par l'adjonction de la lettre "L", comme nature et naturel/naturellement. Il importe de recourir à des affixes liés à un même radical plutôt qu'à des synonymes qui occultent complétement la transparence morphologique. On prendra le contre exemple du français quand il oppose fermé à ouvert au lieu de couvert. De meme il importe que le locuteur ait conscience que découvrir s'oppose à couvrir et l'interface entre couvert et ouvert. On aura compris que pour nous, une langue trop synonymique (du fait de ses emprunts) n'est pas appropriée pour la didactique des langues et notamment pour l'éveil de l'enfant qui dépendra trop d'une aide extérieur alors que le respect des affixes lui rend l'apprentissage bien plus aisé. Il apparait que le masculin du français est la forme la plus accomplie du processus de liaison et qu'il laisse le plus d'initiative au locuteur et permet notamment la diphtongaison, laquelle tend à disparaitre au féminin (un/une) mais c'est aussi celle qui exige la plus grand attention de la part du récepteur qui risque de manquer la perception d'un affixe à l'oral. En outre, pour l'émetteur, la liaison exige une gymnastique qui doit s'acquèrir très tôt. En ce sens, la langue française nous apparait comme fortement initiatique et donc élitique, générant toutes sortes de corruptions de la part des étrangers. C'est ainsi que le préfixe négatif "n" peut échapper à l'oreille distraite et ne pas être identifié comme tel, dès lors qu'il s'accompagne d'un e muet. Force est de constater que la plupart des langues que nous connaissons n'offrent pas la même sophistication que le français. Le cas de l'anglais est assez particulier en raison de sa dépendance chronique par rapport au français, d'où des forme en "don't, can't" etc comportant une apostrophe censée remplacée non pas un "e" mais un "o" (I do not, I cannot) formes étrangères aux autres langues dites germaniques d'où notre classement de l'anglais comme relevant de la francophonie tant au niveau lexical qu'au niveau phonologique. L'usage intensif du "o" et du "a" (en français, la, ma, sa, ta) casse le rythme du discours oral et alourdisse singulièrement la communication. JHB 21 11 25

jacques halbronn Théologie. La question de l'épigénétique et de la relation judéo-chrétienne.

jacques halbronn Théologie. La question de l'épigénétique et de la relation judéo-chrétienne. sur le web "Selon le dictionnaire Le Robert, la préformation est « une des deux théories biologiques en lutte aux xviie et xviiie siècles, selon laquelle l’organisme vivant est complètement constitué dans le germe ». Son opposé est l’épigenèse, « théorie selon laquelle un embryon se développe par différenciations successives de parties nouvelles ». Ce sont des définitions actuelles, qui donnent à ces deux termes un sens tranché, à savoir celui que l’on utilise couramment dans l’enseignement des sciences biomédicales. Leur précision occulte cependant l’existence d’une controverse longue de bien plus que deux siècles, qui a vu s’affronter des principes philosophiques et religieux, puis des conceptions et des observations scientifiques en un débat finalement sans vainqueur véritable, du moins avant le milieu du xixe siècle qui consacrera l’épigenèse dans sa définition actuelle. L’analyse de l’intrication de ces différentes approches du problème de la reproduction est un exemple de la place des représentations dans la construction d’un savoir scientifique." Il y a 59 ans, (2 cycles de Saturne) nous avions tenté de rendre compte du phénoméne juif en raison de conditions historiques ayant abouti à générer celui-ci. Ci -dessous une lettre datant de 1966 donc antérieure à la Guerre des Six Jours. (juin 1967) 05. 02. 66 Lettre à un éditeur « Les Juifs ont un passé qui progressivement les aura rendus des « génies ». (..) L’Etat d’Israël peut devenir l’état le plus puissant du monde. L’antisémitisme et le racisme apparaissent fondamentalement différents, opposés. L’antisémitisme est la conséquence de la mentalité juive. Le racisme est la conséquence de la mentalité blanche. Les peuples persécutés au nom du racisme n’ont pas acquis les facultés des Juifs. Il faut séparer fortement mentalité et capacités cérébrales. Les facultés des Juifs ne sont pas dues à l’antisémitisme mais à la dispersion. Elles ne disparaîtront donc qu’avec la dispersion. Qu’avec l’imitation par Israël des autres États classiques. (..) Même si l’antisémitisme persiste. Le peuple juif doit apprendre à savoir ce qu’il peut attendre de lui-même. On peut comprendre la nature du peuple juif à trois niveaux différent. Soit le peuple juif n’est pas peuple, soit il n’est que Peuple, soit il est le Peuple. Certains considèrent le peuple juif comme une réalité artificielle et produite par une société malade : si cette société guérit, le Juif disparaît. Certains se plaisent à croire que le Peuple Juif est un peuple comme les autre et qui va, à présent qu’il en a la possibilité, être accepté au sein des nations. Enfin, certains mettent le Peuple juif à part, peuple élu, qui sera le guide des hommes parce que Dieu lui a fixé cette mission. Ces trois conceptions sont à la fois exactes et incomplètes. Il est exact que le Juif a développé des traits, à certaines époques, en certains endroits, qui sont ceux d’un persécuté, d’un souffre-douleur. L’exemple des camps de concentration nous montre, à l’extrême, ce qu’un homme peut devenir (.) Il est exact que le Juif peut se comporter, à certaines époques, pendant un certain temps, comme tout être, quel qu’il soit sans qu’aucune différence ne soit perceptible. L’exemple de l’Etat d’Israël aujourd’hui nous le montre de même que (..) sous David ou Salomon. Il est exact que le Juif a exercé sur les hommes une énorme influence, dans tous les domaines et surtout par sa religion qui est le fondement d’un grand nombre de civilisations. Mais ces trois conceptions sont incomplètes, elles ne sont pas suffisamment approfondies. Il existe un autre conflit lorsque l’on tente de définir le peuple juif. Le juif est-il une réalité historique ou une réalité physique ? Les trois conceptions signalées considèrent le peuple juif comme réalité historique, soit causée par l’antisémitisme, soit, comme tout peuple, par les événements qui parcourent son histoire, soit comme tribu sémitique transcendée et choisie par Dieu. ( ..). Le Peuple Juif existe avant son Histoire, est cause et non produit de son Histoire. Il n’est pas plus absurde d’affirmer qu’un peuple normal devient différent sous quelque influence que cela soit que de penser que s’il est différent, c’est qu’il a toujours été différent, sinon consciemment, du moins physiquement. Expliquer par la force de l’habitude l’évolution historique n’est pas plus raisonnable que la supposition selon laquelle le Peuple Juif n’a fait que réagir ou fait réagir par sa nature différente et qu’il n’est resté fidèle à sa religion que parce que cette religion était l’expression de lui-même". Aujourd'hui, depuis déjà quelque temps, nous avons renoncé à l'approche épigénétique pour les Juifs comme pour l'Astrologie voire pour la langue française. Nous optons pour la thèse "créationniste" versus la thèse "évolutionniste", celle du "dessein intelligent" Nous sommes en face de structures artificielles, d'une SurNature, d'une Nature transformée par une technologie supérieure qui nous est "donnée" à vivre, laquelle n'est pas le fait d'un dieu big bang mais d'un dieu issu de l'évolution et la transcendant.. On confond souvent Adam et Abram (devenu Abraham) Sur le web "Abraham est ainsi le premier homme à croire à la promesse de Dieu et le premier à sceller une Alliance avec lui. Il est le premier prophète (Gn 20, 7), le premier à construire des autels et à préparer l'Alliance par le sacrifice d'animaux (plutôt qu'humains), le premier à pratiquer la circoncision (Gn 17)." Ce personnage d'Abraham reléve d'un autre narratif situé dans Genése 17. Cette apparition n'est pas sans faire penser au Buisson Ardent d'Exode III. Même verbe en hébreu: וַיֵּרָא א וַיְהִי אַבְרָם, בֶּן-תִּשְׁעִים שָׁנָה וְתֵשַׁע שָׁנִים; וַיֵּרָא יְהוָה אֶל-אַבְרָם, וַיֹּאמֶר אֵלָיו אֲנִי-אֵל שַׁדַּי--הִתְהַלֵּךְ לְפָנַי, וֶהְיֵה תָמִים. 1 Abram étant âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, Yahwé lui apparut וַיֵּרָא et lui dit: "Je suis le Dieu tout-puissant; conduis-toi à mon gré, sois irréprochable, ב וְאֶתְּנָה בְרִיתִי, בֵּינִי וּבֵינֶךָ; וְאַרְבֶּה אוֹתְךָ, בִּמְאֹד מְאֹד. 2 et je maintiendrai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'infini." ג וַיִּפֹּל אַבְרָם, עַל-פָּנָיו; וַיְדַבֵּר אִתּוֹ אֱלֹהִים, לֵאמֹר. 3 Abram tomba sur sa face, et Elohim lui parla de la sorte: ד אֲנִי, הִנֵּה בְרִיתִי אִתָּךְ; וְהָיִיתָ, לְאַב הֲמוֹן גּוֹיִם. 4 "Moi-même, oui, je traite avec toi: tu seras le père d'une multitude de nations. ה וְלֹא-יִקָּרֵא עוֹד אֶת-שִׁמְךָ, אַבְרָם; וְהָיָה שִׁמְךָ אַבְרָהָם, כִּי אַב-הֲמוֹן גּוֹיִם נְתַתִּיךָ. 5 Ton nom ne s'énoncera plus, désormais, Abram: ton nom sera Abraham, car je te fais le père d'une multitude de nations. ו וְהִפְרֵתִי אֹתְךָ בִּמְאֹד מְאֹד, וּנְתַתִּיךָ לְגוֹיִם; וּמְלָכִים, מִמְּךָ יֵצֵאוּ. 6 Je te ferai fructifier prodigieusement; je ferai de toi des peuples, et des rois seront tes descendants. ז וַהֲקִמֹתִי אֶת-בְּרִיתִי בֵּינִי וּבֵינֶךָ, וּבֵין זַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ לְדֹרֹתָם--לִבְרִית עוֹלָם: לִהְיוֹת לְךָ לֵאלֹהִים, וּלְזַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ. 7 Cette alliance, établie entre moi et entre toi et ta postérité dernière, je l'érigerai en alliance perpétuelle, étant pour toi un Dieu comme pour ta postérité après toi. Exode א וּמֹשֶׁה, הָיָה רֹעֶה אֶת-צֹאן יִתְרוֹ חֹתְנוֹ--כֹּהֵן מִדְיָן; וַיִּנְהַג אֶת-הַצֹּאן אַחַר הַמִּדְבָּר, וַיָּבֹא אֶל-הַר הָאֱלֹהִים חֹרֵבָה. 1 Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb. ב וַיֵּרָא מַלְאַךְ יְהוָה אֵלָיו, בְּלַבַּת-אֵשׁ--מִתּוֹךְ הַסְּנֶה; וַיַּרְא, וְהִנֵּה הַסְּנֶה בֹּעֵר בָּאֵשׁ, וְהַסְּנֶה, אֵינֶנּוּ אֻכָּל. 2 Un ange du Seigneur lui apparut וַיֵּרָא dans un jet de flamme au milieu d'un buisson. Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait point. On comparera avec la création d'Adam : כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons Adam à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu créa Adam à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle et femelle( Zakhar Neqéva) il Le créa (Bara Oto) Il y a là un paralléle dans le texte de la Genése qui use des mêmes termes pour Adam et pour les animaux "mâle et femelle" alors que cette dualité divine "Dieu créa Adam à son image" ne saurait être traitée de la même façon. Or, théologiquement, la dualité divine ne saurait signifier l'existence de deux êtres distincts et cela vaut également pour la dualité adamique analogue à celle de Dieu: il y a là un facheux télescopage tant au niveau théologique qu'anthropologique. Sur le web " L'alliance conclu avec Dieu permet à Noé de monter sur l'Arche avec sa femme, ses fils et les conjointes de ses fils. Parallèlement, il doit faire monter sur son Arche deux membres (un mâle et une femelle) de chaque espèce que ce soit bétail, reptiles ou encore oiseaux." Genése VI Dieu à Noé: יח וַהֲקִמֹתִי אֶת-בְּרִיתִי, אִתָּךְ; וּבָאתָ, אֶל-הַתֵּבָה--אַתָּה, וּבָנֶיךָ וְאִשְׁתְּךָ וּנְשֵׁי-בָנֶיךָ אִתָּךְ. 18 J'établirai mon pacte avec toi: tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, et ta femme et les femmes de tes fils avec toi. יט וּמִכָּל-הָחַי מִכָּל-בָּשָׂר שְׁנַיִם מִכֹּל, תָּבִיא אֶל-הַתֵּבָה--לְהַחֲיֹת אִתָּךְ: זָכָר וּנְקֵבָה, יִהְיוּ. 19 Et de tous les êtres vivants, de chaque espèce, tu en recueilleras deux dans l'arche pour les conserver avec toi: ce sera un mâle et une femelle.(Zakhar; Neqéva) כ מֵהָעוֹף לְמִינֵהוּ, וּמִן-הַבְּהֵמָה לְמִינָהּ, מִכֹּל רֶמֶשׂ הָאֲדָמָה, לְמִינֵהוּ--שְׁנַיִם מִכֹּל יָבֹאוּ אֵלֶיךָ, לְהַחֲיוֹת. 20 Des oiseaux selon leur espèce; des quadrupèdes selon leur espèce; de tout ce qui rampe sur la terre, selon son espèce, qu'un couple vienne auprès de toi pour conserver la vie. . De la même façon, contre -épigénétique, la langue française, à son origine, est un "don" de Dieu et non le résultat de quelque évolution, si ce n'est en raison de sa corruption. Et cela vaut pour l'Astrologie laquelle n'est pas issue de la "Nature" mais transcende celle-ci. Le christianisme est marqué par une démarche épigénétique, qui accorde de l'importance à l'imprévu, à l'accident/incident (le péché originel), alors que, pour nous, le judaisme adamique n'accepte pas les Dix Commandements, ni une quelconque intervention divine, une fois le plan divin établi. On est dans une logique de Deus Faber; de Grand Architect de l'Univers. sur le web L'idée d'un Être Suprême dont l'intelligence ordonnerait l'univers, comme pourrait le faire un « grand architecte » ou un « grand horloger », est constitutive de ce qu'on nomme la religion naturelle On la trouve déjà chez Cicéron : « Quoi de plus manifeste et de plus clair, quand nous avons porté nos regards vers le ciel et contemplé les corps célestes que l'existence d'une divinité d'intelligence absolument supérieure qui règle leurs mouvements ? [...] non seulement la demeure céleste et divine a un habitant, mais celui qui l'habite exerce sur le monde une action directrice, il est en quelque sorte l'architecte d'un si grand ouvrage et veille à son entretien " On la retrouve aussi chez Jean Calvin qui, dans son traité « Institution de la religion chrétienne », appelle à plusieurs reprises Dieu « Grand Architecte » ou « Architecte de l'Univers ». Mais la métaphore selon laquelle Dieu pourrait être conçu comme étant le « Grand Architecte de l'Univers » se rapporte surtout à l'une des idées-clés de la philosophie des Lumières. Elle est particulièrement liée à Leibniz (1646-1716) qui, après la philosophie cartésienne, l’empirisme de Locke et la science newtonienne affirme par exemple : « Il résulte de la perfection suprême de Dieu qu’en produisant l’univers, il a choisi le meilleur plan possible [...] » JHB 21 11 25