samedi 27 novembre 2021

Jacques Halbronn Pour des Etats Généraux de la Recherche Astrologique en 2022

Jacques Halbronn Pour des Etats Généraux de la Recherche Astrologique en 2022 Avec l'approche de la prochaine phase équinoxiale de Saturne,débutant en juin 2025, soit dans un peu plus de 3 ans, et pour 7 ans, nous préconisons une période préparatoire, afin d'être en mesure de proposer un nouveau modéle astrologique au public des étudiants, des patients se tournant vers l'astrologie et qu'Yves Lenoble appelle des "astrophiles". L'on peut certes continuer à "chercher" à satisfaire une certaine demande stéréotypée d'astrologie, ce qui comporte un certain avantage financier, y compris dans le domaine de l'édition astrologique. Le terme "Recherche astrologique" aura été selon nous "galvaudé" depuis des décennies, et figure ou a figuré dans l'intitulé de diverses associations et structures astrolologiques (GERAS, CEDRA, MS, CURA) ou encore ARIANA (Association pour la Recherche et l'Information en Astrologie Naturelle de Richard Pellard, ), l'ARRC (Association pour la Recherche des Rythmes Cosmiques d'Yves Lenoble sans parler du Laboratoire d'Étude des Relations entre Rythmes Cosmiques et Psychophysiologiques des Gauquelins ou du CEBESIA ( Centre Belge pour l'Etude Scientifique des Influences Astrales) de G. L. Brahy. Quant aux Anglosaxons, ils ont notamment l'ISAR, l'International Society for Astrological Research) mais que recouvre-t-il dans les faits? On trouve sur le site du CURA (qui reprend en anglais la forme Astrological Research) du regretté Patrice Guinard (1957 -2021) le texte suivant datant de 2001 "Projet de constitution d'un fonds pour la recherche en astrologie Demain verra-t-il l’avènement d' une astrologie dans les universités? Les astrologues ne le souhaitent pas dans leur majorité, encore qu'ils aiment citer Jung à l'envi sur cette question. L'obstacle principal n'est pas de nature cognitive, mais de nature idéologique. Il est particulièrement puissant dans les pays de vieille culture académique, comme la France, mais beaucoup moins dans des cultures jeunes. Cependant, lors des prochaines décennies, l'université sera probablement amenée à s'intéresser de près à l'astrologie. Le phénomène est amorcé à Southampton, à Seattle, à Saragosse, et un vaste projet national est en discussion dans les universités indiennes. Qu'un astronome prestigieux comme Percy A. Seymour, de l’université de Plymouth, ait pris la décision, sinon le risque, d'opiner en faveur de l'astrologie est un signal fort, comme ma thèse (1993), soutenue dans le cadre du département de philosophie de Paris I, à la Sorbonne -- une première mondiale, en ce sens qu'un modèle astrologique original y a été défendu. Le moment est venu pour l'astrologie au moins pour trois raisons. 1. Le vide laissé par la faillite du freudisme et du marxisme, espace psycho-critique vacant et vecteur privilégié du développement d'une astrologie qui a vocation de le devenir -- psycho-critique. 2. L'immense potentiel historique du passé astrologique, encore peu exploré, car l'histoire culturelle qui a nié l'existence de l'astrologie se heurte désormais à son omniprésence historique, laquelle implique une réorganisation totale de l'histoire des cultures. 3. Enfin le chaos auquel mène la pensée matérialiste moderne dont je prévois -- non en tant qu'astrologue! -- l'effondrement à moyen terme. La reconnaissance de l'astrologie n'a pas d'importance en soi. L'astrologie a toujours entretenu par le passé des rapports conflictuels avec les autres courants dominants du savoir, à Rome comme à Babylone. Ce qui compte, c'est que se développe un espace pour la recherche érudite, que les nouveaux astrologues acquièrent les outils intellectuels qui leur permettront de rivaliser avec les courants dominants du savoir. Le dessein du CURA n’est d’ailleurs pas d’éduquer les astrologues "en exercice", ce qui serait oeuvrer en pure perte, mais de faire naître des vocations pour qu’une réflexion de type matriciel puisse irriguer d’autres disciplines. Car sans cette appartenance à une recherche de type universitaire -- ce qui ne signifie pas que l'espace universitaire soit considéré comme le seul légitime -- l'astrologie sera incessamment confondue avec les lamentables commerces horoscopiques qui en défigurent l'image aux yeux d'une intelligentsia consentante et souvent ignorante en la matière. L'âge d'or de l'astrologie est devant elle. Je ne sais si "les astrologues" ou ceux qui revendiquent ce statut, en tireront profit. J'ai proposé en février dernier ( cf. "L'astrologue et le charlatan", http://cura.free.fr/docum/10!guina.html ) une taxe sur les cours et les consultations, mais d'abord sur les horoscopes de journaux, services minitel et assimilés, afin de rassembler des fonds pour la recherche (bibliothèque, édition, enseignement). Les astrologues "professionnels", de consultation et/ou de formation, s'accordent, du moins dans leurs déclarations, sur le fait que "l'astrologie des horoscopes et des prédictions" divulguée par les médias, dans les journaux et dans les magazines populaires, ou encore à travers d'autres supports, dessert la cause astrologique et décrédibilise son image. Ces "horoscopes" des signes solaires, des décans, et autres pratiques assimilées, n'ont strictement rien à voir avec la recherche, et ne sont qu’une caricature grotesque de l'astrologie. Leurs auteurs ne sont pas, le plus souvent, les mêmes que ceux qui donnent des cours et des consultations, ou encore ceux qui publient le résultat de leurs activités dans les quelques rares revues spécialisées existantes. Aussi je préconise que ces faiseurs, qui logiquement devraient être poursuivis pour exercice illégal d'une discipline, si l'astrologie avait un statut officiel reconnu, soient mis à contribution financière pour l'avènement de cette reconnaissance. Celle-ci passe nécessairement par la recherche et par la mise en place de cadres permettant à celle-ci de se développer. Toute activité déclarée du genre "horoscope" ou "prédiction" paraissant dans des médias (de type journaux non spécialisés, émissions radio et TV, Minitel, Internet…) devra être taxée, à hauteur de 10 à 15%, par l'administration fiscale et reversée à la recherche astrologique. Des personnes qualifiées (à part égale: universitaires et représentants des milieux académiques, responsables des principales écoles astrologiques, chercheurs indépendants qui auront fait leurs preuves dans la recherche astrologique) seront mandatées pour la gestion de ce budget et la mise en place, en rapport avec l'université, d'activités visant à véritablement engager l'astrologie dans la voie de la recherche, qu'elle soit d'ordre historique, psycho-statistique, biophysique, anthropologique ou philosophique. Les fonds budgétaires seront d'abord attribués à la constitution d'une véritable bibliothèque de consultation, et pourront être ensuite destinés à l'édition (traductions d'ouvrages historiques, fac-similés, sauvegarde du patrimoine astrologique), puis à l'amélioration de l'enseignement associatif et à la création d'un pôle de recherche de type universitaire. Cette taxe ne signifie pas que seraient légitimés les commerces exercés au nom de l'astrologie, mais qu'il y a un prix à payer pour avoir le droit d'en user. Les personnes, astrologues ou non, qui souhaitent affirmer ce projet et appuyer, avec le CURA, les démarches à entreprendre auprès des autorités culturelles, sont priées de me contacter." Ce projet date d'il y a 20 ans et nous avons eu le loisir d'observer ce que son rédacteur, Patrice Guinard, entendait par là même si depuis, il se sera surtout investi dans son "corpus Nostradamus", au vu de ses publications, ce qui semble bien indiquer que la "recherche astrologique" n'était plus son objectif principal, ce qui mériterait déjà en soi une (psych)analyse. Pour notre part, il y a un certain nombre de points sur lesquels nous aimerions débattre tout en reconnaissant que nous avons dans notre colimateur les travaux de Jean Pierre Nicola né en 1929, et de ses disciples dont Françoise Hardy et le nommé Guinard et que nous connaissons depuis 1967, à Paris alors qu'il avait fait paraître depuis peu sa Condition Solaire.(cf son Pour une astrologie moderne, Paris, Seuil, 1977) . Au risque de caricaturer sa démarche, nous dirons que Nicola et cie entendent conserver et préserver le cadre général de l'astrologie tout en le reformulant au moyen d'un certain effort terminologique, frisant parfois le jargon, tendance que l'on retrouve d'ailleurs chez Guinard et avant lui chez un Dom Néroman (décédé en 1953) Autrement dit, dans ce "mouvement conditionaliste", (COMAC) l'on garde l'ensemble des planétes connues de notre systéme solaire, l'on perpétue la division en 12 secteurs de l'écliptique (Zodiaque), tout comme le thème natal et ses maisons et aspects tant et si bien que l'amateur d'astrologie n'y sera guère dépaysé. On peut parler d'un ravalement de l'édifice astrologique : est-ce là sur quoi doit déboucher la RA, la Recherche Astrologique, titre d'une revue fondée par Denis Labouré, à Saint Etienne? Or, pour nous, la RA doit aller bien plus loin qu'un tel "lifting"! Elle doit conduire l'astrologie à réfléchir sérieusement sur la nature de son lien avec l'astronomie et notamment avec le méta-langage dont elle use et qui est trop souvent assimilé à la dimension scientifique de l'astronomie. Un tel questionnement est le grand absent du catalogue proposé par Guinard, comme si cela n'avait pas lieu d'être. On veut bien renommer les planétes et les signes, avec notamment le sigle RET, établir un nouvel encodage mais on ne doit pas "toucher", nous laisse-t-on entendre, aux fondamentaux que sont les planétes et la division en 12 des cycles, même si Guinard a proposé de passer à 8 secteurs pour les maisons. Nous relevons dans le projet Guinard cette attaque classique de la part des astrologues qui se veulent "sérieux" contre les horoscopes de presse, en considérant qu'il y a là un consensus à partir duquel il faudrait partir " Les astrologues "professionnels", de consultation et/ou de formation, s'accordent, du moins dans leurs déclarations, sur le fait que "l'astrologie des horoscopes et des prédictions" divulguée par les médias, dans les journaux et dans les magazines populaires, ou encore à travers d'autres supports, dessert la cause astrologique et décrédibilise son image" Mais que reproche-t-on à cette "astrologie des horoscopes" mise au pilori tant par les astrologues que par les astrosceptiques comme Serge Bret Morel? Probablement, une certaine simplification qui ne passe plus par le thème natal individuel, calculé à partir d'un acte d'état civil. On ne peut s'empêcher d'y voir un réflexe corporatif puisque le savoir faire de la lecture de la carte du ciel personnelle se trouverait ipso facto dévalué et cette carte ne pourrait plus servir de miroir, de mandala. L'idée de classer les gens par catégories serait donc barbare et ne correspondrait pas à la "réalité", le destin étant décidément quelque chose qui ne se partage pas. Il est vrai qu'un tel postulat justifie l'utilisation d'une pléthore de facteurs, comme le notait, il y a soixante ans André Barbault (De la psychanalyse à l'astrologie) car ainsi, aucun "thème" ne sera identique. Pourtant, les statistiques de Gauquelin tendraient à montrer qu'il existerait des types planétaires sinon des types zodiacaux. L'erreur souvent commise à ce sujet tient à ce que l'on croit que les horoscopes de presse seraient fondés sur le signe solaire mensuel alors qu'ils tiennent compte des aspects que le soleil natal entretient avec le ciel non plus natal mais celui du moment considéré (ce qui rapproche de l'astrologie horaire). Autrement dit, l'horoscope est lié à la question des transits, d'où le rôle des décans qui permettent d'affiner le diagnostic, en passant de 12 à 36 secteurs. Guinard va donc un peu vite en besogne quand il fustige les décans: "Ces "horoscopes" des signes solaires, des décans, et autres pratiques assimilées", l'ancien usage des décans n'ayant rien à voir avec cette pratique et attribuant à chaque décan une planéte, un peu à la façon des domiciles et autres "dignités". En fait, l'astrologie prévisionnelle ne peut pas être individuelle tant il est évident que nous vivons des choses en commun. D'un point de vue scientifique, rappelons qu'il n'est de science que du général. Un André Barbault(1921-2019) se sera efforcé depuis 1967; de simplifier pour parvenir à un vecteur unique, son "indice cyclique" en combinant les cycles de 5 planétes, de Jupiter à Pluton, en renouvelant la théorie médiévale des "grandes conjonctions". En fait, ne faudrait-il pas aller dans le sens d'une économie de moyens et d'une élégance des modéles, suivant en cela le principe du rasoir d'Occam? En prolongeant la démarche de Barbault, qui ne tient même plus compte de la spécificité des planétes ni des signes, prix à payer selon lui pour parvenir à une structure épurée, l'on devrait se demander quelles sont les autres moyens d'y parvenir en respectant cette fois une égalité de durée entre les périodes, ce qui n'est absolument pas respecté par le dit "indice". C'est bien beau de vouloir garder toutes les planétes anciennes et "nouvelles"(inconnues des Anciens et cela vaut jusqu'à la fin du XV IIIe siècle) mais la moindre des choses est de respecter une cyclicité cohérente et égale. En abandonnant le cycle Saturne Neptune qui avait au moins le mérite d'un certain ordre numérique et permettait de structurer le cycle à partir de la succession des aspects), Barbault introduisait un certain chaos tel un éléphant dans un jeu de quilles. Il faut d'ailleurs se demander si l'on peut valider un tel dispositif combinatoire en mettant en avant quelques corrélations heureuses. Selon nous, la démarche scientifique doit impérativement exiger certaines conditions à remplir avant toute expérimentation sauvage. A l'occasion de ces Etats Généraux de la RA, nous pensons qu'il importe de poser la question des rapports Astrologie-Astronomie. Selon nous, le systéme astrologique a été au départ conçu avec un seul et unique cycle planétaire et certainement pas avec une "résultante" de 5 planétes dont trois restèrent inconnues de notre Humanité. des millénaires durant. (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994) Au vrai, Patrice fait preuve d'une certaine naiveté quand il écrit plus haut " comme ma thèse (1993), soutenue dans le cadre du département de philosophie de Paris I, à la Sorbonne -- une première mondiale, en ce sens qu'un modèle astrologique original y a été défendu." Il oublie que le mérite en revient à sa directrice de thèse Françoise Bonardel qui a bien voulu accepter et défendre son travail pour des raisons qui sont les siennes et au fond Guinard aura été instrumentalisé. Rappelons qu'"elle a fait partie du jury de la thèse controversée de sociologie soutenue en 2001 à la Sorbonne par l'astrologue Élizabeth Teissier.". Quant à se référer au "département de philosophie de Paris I Sorbonne, il s'agit d'une formule quelque peu abusiv car François Bonnardel est signalée comme " Professeur de Philosophie des religions " et à notre connaissance la philosophie des religions est une branche très particulière qui s'apparente à l'ethnologie et l'Histoire, l'astrologie a sa place depuis longtemps.

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