Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 17 mai 2022
Jacques Halbronn La vraie notion de synchronie en astrologie
jacques halbronn La vraie notion de synchronie en astrologie
Quand il est question de synchronie ou de synchronicité en astrologie, on pense généralement aux corrélations entre les hommes et les astres. Or, force est de constater que de telles corrélations ne sautent pas aux yeux dans la mesure où les astres constituent un monde lointain et dont nous n’avons pas, pour le moins, une appréhension évidente. En revanche, une autre synchronie s’offre à nous, bien plus repérable, c’est celle qui nous relie, nous connecte aux autres humains, dans un même temps.
Or, la façon dont les astrologues d’aujourd’hui abordent le rapport de l’individu au cosmos ne fait-elle point abstraction d’une certaine communauté de destin quand on se focalise sur le thème natal? Un moyen terme est la prise en compte du signe de naissance, ce qui divise l’impact planétaire en 12 cas de figure. Pour notre part, nous ne voyons point là une « bonne idée » et il nous semble tout de même plus sain de rechercher un impact général qu’un tel compartimentage. Cela est encore bien trop alambiqué pour espérer parvenir à mettre en évidence la réalité du rapport Ciel-Terre, pour parler comme dans le premier verset du Livre de la Genése, ce qui doit passer par le constat d’une certaine synchronie entre les humains, laquelle n’est possible-paradoxalement- que du fait même du rapport Ciel-Terre, en tant que cause centrale d’un tel phénoméne.
En d’autres termes, il importe que l’impact d’une configuration donnée concerne tout le monde, au même moment, et ce, sans le moindre décalage. Rappelons qu’en astrologie EXOLS, l’on travaille sur une succession et une alternance (équinoxe/solstice) de phases de 7 ans. Cela conduit à des mouvements en sens inverse et l’on imagine quelle serait la confusion si cela partait dans tous les sens, ce serait carrément illisible, sans parler du nombre de planétes prises en compte. On se contentera donc, prudemment, de suivre l’alternance de deux temps, l’équinoxial et le solsticial, avec leurs impacts respectifs, à partir du cycle de Saturne autour des axes équinoxiaux et solsticiaux.. En phase solsticiale, on voudra maintenir un certain statu quo, en préservant les diverses structures existantes, telles que les religions et les nations, en s’inspirant d’un imaginaire collectif traditionnel. Il faut comprendre que lors d’un tel changement de phase, les sociétés tendront à se comporter « comme un seul homme » en un même mouvement. Et c’est l’observation massive et quantitative d’une telle synergie d’ensemble, ce qui n’empêchera nullement une certaine diversité puisque les mémoires du passé peuvent indéfiniment varier . Mais la démarche mémorielle sera grosso modo la même, partout sur notre globe. Inversement, en phase équinoxiale, il ne s’agira pas d’un retour vers un passé existentiel, à l’échelle de quelques générations mais bien plutôt d’une passé « essentiel », d’une problématique métaphysique visant à restituer le « plan divin », ce qui exige de creuser bien plus profond que pour la phase solsticiale et là encore, une même synergie devrait pouvoir s’observer et se préter à la comparaison et à la convergence, par delà les différences qui tendront cette fois à s’estomper.
JHB 17 05 22
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